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CONFESSER ET RENONCER




IL FAUT PORTER LA CROIX QUOTIDIENNEMENT

Lc 9:23-24 Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix…car celui qui voudra sauver sa vie la perdra.


Se charger chaque jour de sa croix, c’est à cela que Christ nous convie. C’est à cela que Paul obéissait, portant toujours en son corps la mort du Seigneur Jésus.

Comme nous l’avons vu en étudiant les paroles de l’apôtre Paul, il y a un degré d’union avec Christ qui nous fait pénétrer dans un nouveau domaine où il semble que la croix dresse un abîme entre nous et le passé, entre nous et le monde. C’est un domaine où nous expérimentons de façon continue cette conformité à la mort de christ, nécessaire à la manifestation de la vie de résurrection.

Se charger quotidiennement de la croix comme nous y exhorte Jésus ! Etre constamment crucifiés avec le Christ qui fut obéissant jusqu’à la mort ! Perdre sa vie chaque jour pour que le Seigneur puisse communiquer la sienne en échange. Être désireux chaque jour de ressembler davantage au divin crucifié, non pas en nous créant nous-mêmes une croix, mais en prenant joyeusement celle qu’il nous donne, celle qu’il place sur notre route, voilà ce que demande le Seigneur. Il cherche, pour un monde perdu, de ces messagers crucifiés qui renoncent à leur vie pour que la sienne puisse se manifester ici-bas par eux.



LES EXIGENCES DE LA CROIX


Lc 14:26-27;33 Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, à sa mère, à sa femme, à ses enfants, à ses frères et à ses soeurs, et même à sa propre vie, Il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix….ne peut être mon disciple… Quiconque ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut-être mon disciple.


Le don complet de soi, un don sans réserves, sans conditions, c’est là ce que le Seigneur demande à ceux qui le suivent. Ce texte proclame les droits de Dieu comme Créateur et Rédempteur sur tout ce que nous avons et tout ce que nous sommes. Bien plus, le Rédempteur demande la vie du racheté. Celui qui a été sauvé ne s’appartient plus. Sa vie appartient à Jésus.


Il ne peut laisser la croix à son sauveur, et penser qu’il lui est loisible de la porter ou non. Il doit, lui aussi, porter sa propre croix (la croix de Jésus dans les répercussions qu’elle a sur sa vie). Il doit suivre le Seigneur jusqu’au bout. Sur ce chemin, il se trouvera dans des situations où toutes les ressources lui manqueront et où il découvrira sa complète impuissance. De sorte qu’il sera amené à renoncer à tout ce qu’il a, en les considérant comme totalement inutiles, dans la lutte qu’il aura à soutenir contre le redoutable adversaire.


Renoncer à tout ce qu’il a ! C’est bien là le sommet à atteindre, c’est bien à cela qu’il est invité par cette croix où Christ l’a racheté par son sang précieux. Mais, sur ce chemin où le Christ l’appelle, le disciple ne tarde pas à découvrir, s’il a renoncé à tout ce qu’il a, que le Seigneur lui rend au centuple dès cette vie. En même temps il lui promet, dans les temps à venir, la vie éternelle.


Ainsi donc, point de juste milieu, point de moyen terme où l’homme pourrait s’arrêter, se cantonner. Impossible de dire : « J’irai jusque là, mais pas plus loin ». Il faut soit renoncer à soi-même, soit renier celui qui nous a rachetés. Mais si, par l’Esprit, la croix de Jésus nous a été révélée, notre croix s’efface, disparaît dans la sienne. Nous reconnaissons que les souffrances du temps présent ne peuvent être comparées à la gloire qui sera révélée en nous, en temps opportun.


Enfant de Dieu, l’appel à porter la croix est impératif. Les droits de la croix sont illimités. Sa gloire dépasse ce que nos lèvres peuvent formuler ou nos pensées concevoir. Entendrons-nous cet appel, l’appel du Maître, et renoncerons-nous à tout, même à notre vie pour le suivre ?


Jessie Penn-Lewis


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