CHAPITRE 1
Verset 1 à 4
Habakuk est un prophète et il crie vers Dieu car il a l’impression que ses prières ne sont pas entendues. La violence continue alors qu’il supplie le Seigneur d’intervenir. Rien ne change malgré ses plaintes et ses supplications.
Verset 5 à 11
Dieu va finir par répondre mais pas dans le sens qu’Habakuk l’aurait souhaité. L’Eternel va faire venir les babyloniens contre Juda. Babylone est une empire redoutable, il est le plus grand et s’il est conduit par Dieu, c’est encore bien plus terrible. « Je vais faire surgir les Babyloniens » (v6). C’est un peuple qui n’a pour dieu que sa propre force.
Verset 12 à 17
Habakuk ne comprend pas, le peuple d’Israël est le peuple élu, le peuple protégé par Dieu. Comment pourrait-il lui faire du mal ? Comment un Dieu si bon pourrait-il s’en prendre à ce point à ceux qu’il aime ?
Comme Habakuk, beaucoup s’imaginent que Dieu ne peut faire de mal à son peuple. Même des grands hommes de Dieu se retrouvent parfois à penser que Dieu fera grâce à son peuple malgré ses mauvaises actions. Mais c’est une hérésie, car Dieu a établi des règles et il demande à ce qu'on les respecte. Ces règles sont accompagnées de jugement si elles ne sont pas respectées.
Comme tout bon israélite, Habakuk pense que l’élection de ce peuple ne peut l’enlever de sa main.
Ce qu’Habakuk oublie, comme beaucoup de chrétiens, c’est que la grâce nous a été donnée afin que nous marchions par l’esprit et que nous pratiquions de bonnes oeuvres. S’il n’en est pas le cas, Dieu respectera ce qu'il a annoncé depuis toujours. Son jugement sera pour tout ceux qui pratiquent le mal et n’obéissent pas à Dieu.
CHAPITRE 2
Verset 1 à 3
l’Eternel répond et lui demande d’écrire ce qu’il va lui dire afin que tous puissent méditer sur ce qui est annoncé.
Ce n’est pas une vision pour tout de suite, mais pour la fin. Je pense que cette vision concerne à la fois une réelle invasion des babyloniens un peu plus tard, mais aussi le jugement de Dieu qui s’exercera à la fin des temps.
Toute l’histoire devrait nous parler et ne pas nous laisser penser que c’est fini, ça ne pourra plus jamais arriver. Les temps sont courts, nous a dit Paul et nous devons réaliser que notre vie sur cette terre arrivera rapidement à son terme. Que Jésus revienne ou non pendant notre séjour sur la terre, n’est pas le problème. C’est maintenant que nous devons nous préparer à le rencontrer. Si nous partons avant son retour, nous devrons, quoi qu’il arrive, comparaitre devant lui, mais quelle aura été le bilan de notre vie ? Dans quoi aurons-nous investi ? Qui aurons-nous adorer ? Quel maitre aurons-nous servi ? Ces questions devraient être notre préoccupation première parce que lorsque nous serons devant lui, il sera trop tard, nous ne pourrons plus revenir en arrière et réparer quoi que ce soit.
Verset 4
Dans l’hébreu original, il est écrit : « le juste vivra pas sa constance ».
C’est le mot « Emunah » qui veut dire : fidélité, vérité, probité (intégrité), foi, direction, service, accompli, sûreté.
La foi, comme la plupart des versions l’ont traduite, veut dire : être fidèle, vrai, intègre. C’est quelqu’un sur lequel on peut compter et qui se met au service de. l’autre.
La foi, c’est avant tout un style de vie et non l’application de la loi. La foi respecte les commandements de Dieu, mais tout ce qu’un homme fait par la foi reste volontaire et non par obligation ou par peur.
Dans ce verset, il y a le portrait du juste et son contraire. Le problème est que dans cette réponse, l’Eternel dit que le peuple juif est devenu contraire à ce qu’il devait être. C’est un peuple orgueilleux, dont le coeur est tortueux.
Malheureusement, le méchant n’entend pas la voix de Dieu et pourtant, il réussit dans ses voies. Mais le jugement de Dieu est annoncé et celui qui n’entend pas l’avertissement sera condamné et jeté dans l’abime. Peu importe le temps, l’annonce de ce jugement est certain et personne n’y échappera, qu’il soit mort ou vivant sur cette terre. Nous avons été justifiés par la foi en Jésus-Christ, mais il nous faut courir jusqu’au bout afin de remporter la course. Le juste est fidèle dans ses voies et il ne trébuchera pas, Dieu le gardera.
Verset 5 à 20
Dieu déteste l’orgueil, c’est ce qui a causé la chute de Satan et de l’homme. L’orgueil conduit à faire des tas de choses qui sont contraires à la loi de Dieu. C’est par orgueil que l’on veut toujours plus de biens, dans le but d’être assurés du lendemain et d’être reconnus par les autres. L’orgueilleux a toujours soif de plus, il ne peut se satisfaire de ce qu’il a. L’orgueil pousse malheureusement certains hommes à être malhonnêtes et d’autres à tuer. Combien d’hommes hauts placés ont les mains sales parce qu’ils sont assoiffés d’argent et de pouvoir.
A quoi sert-il d’aller prier une statue après avoir commis le mal ? Dieu voit tout et connait tout et tous ceux qui se tournent vers des statues de pierre, de bois ou de métal seront dans le malheur.
Un jour, toute la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l’Eternel, tout comme le fond de la mer est recouvert par l’eau.(v14) Les orgueilleux auront disparus et seuls ceux qui auront craint le Seigneur célébreront la gloire de l’Eternel.
CHAPITRE 3
Habakuk est saisi de crainte et demande au Seigneur d’accomplir ce qu’il a prévu. Il ne demande pas au Seigneur de pardonner au peuple, il reconnait que le jugement de Dieu est bon. Cependant, il réclame malgré tout sa compassion. Il reconnait la grandeur de Dieu car la Terre entière lui est soumise.
L’Eternel réduit l’homme à rien, en lui montrant sa puissance au travers les catastrophes naturelles, car c’est lui qui domine sur toute la création. Mais si la colère s’abat sur le méchant, elle épargne ceux qui lui appartiennent. « tu sors pour délivrer ton peuple, pour délivrer celui que tu as consacré par onction. » (v13)
Habakuk sait que ce que Dieu a annoncé va arriver, et il attend le jour de la détresse, sachant que ce sera la désolation pour tous. Mais malgré cela, il veut se réjouir en l’Eternel et garder toute sa confiance en lui parce qu’il sait qu'il lui appartient et que Dieu le relèvera.
Nous savons que la fin approche et que tous les éléments vont se déchainer. Dieu est en colère et ce qu’il a annoncé va arriver. Nous sommes déjà dans le commencement de l’enfantement mais nous ne devons pas avoir peur. La seule crainte que nous devons avoir, c’est celle de ne pas faire parti de son peuple. Sommes-nous en règle avec Dieu ? Lui appartenons-nous vraiment ? Dieu avertit, il est patient, mais un jour les portes se fermeront définitivement et il sera trop tard. Soyons prêts à le rencontrer à tout moment, car nous ne connaissons ni le jour, ni l’heure. Laissons de côté toutes les futilités et mettons en ordre notre vie pour pouvoir demeurer prés du Seigneur pour l’éternité.