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LA GUÉRISON PHYSIQUE N'EST PAS SYSTÉMATIQUE !

Dernière mise à jour : 25 févr.



Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; Et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.

Esaie 53:4-5


רָפֹא = rafo = guérir, être guéri, remédier, secourir, réparer, rendre saint

Nous sommes guéris, c’est-à-dire secourus : Jésus a remédié à la conséquence fatale de notre péché et nous en a délivrés. Il a pris sur lui nos tourments et nos souffrances, et c’est précisément de cela qu’il est venu nous guérir. Ce que Dieu veut avant tout, c’est notre guérison intérieure ! Il désire que notre âme soit libérée de la puissance des ténèbres, qu’elle soit restaurée en recevant la lumière dans notre cœur afin que nous ne vivions plus dans l’angoisse.


Jésus a porté nos iniquités (v.11), il a pris sur lui nos péchés (v.12).


Beaucoup viennent à Jésus pour obtenir une guérison physique ou des bénédictions matérielles, mais sa mission première est d’apporter la vie ! Non pas seulement la vie physique, mais la vie éternelle.


Matthieu 20:28 : « C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme rançon de plusieurs. »


Nous ne devons pas nous attacher à ce corps de chair, car c’est Dieu qui nous l’a donné et c’est lui qui le reprendra en son temps, selon sa souveraineté.

Beaucoup de chrétiens pensent que la maladie ne peut venir que du diable. Pourtant, lorsque Jésus annonça à Pierre qu’il devait souffrir et mourir à Jérusalem, Pierre s’y opposa vivement : « À Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne t’arrivera pas. » (Matthieu 16:22). Il ne pouvait concevoir que Dieu permette une telle chose. Pourtant, Jésus lui répondit sévèrement : « Arrière de moi, Satan ! Tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. » (Matthieu 16:23).


Nous sommes souvent tellement attachés aux réalités terrestres que nous essayons d’organiser et de comprendre le plan de Dieu selon nos propres raisonnements. C’est pourquoi l’homme rejette naturellement la maladie et la souffrance, luttant de toutes ses forces contre elles.


Jésus est venu guérir nos âmes et apporter la paix à nos cœurs. La guérison du corps et celle de l’âme sont deux choses distinctes. Pourtant, il est triste de constater que la majorité des chrétiens s’attachent aux choses visibles et négligent ce qui est éternel et impérissable.


Paul a lui-même souffert d’une « écharde dans la chair », que Dieu n’a jamais voulu lui ôter. La seule réponse qu’il reçut fut : « Ma grâce te suffit » (2 Corinthiens 12:9). Nous ne savons pas exactement quelle était cette souffrance, mais aujourd’hui, beaucoup diraient : « Ce n’est pas de Dieu, il va te guérir ! Jésus a porté ta maladie sur la croix ! Il a tout accompli ! Tu dois proclamer ta guérison ! » Pourtant, Paul a continué son ministère avec cette souffrance.


Pourquoi Paul, un grand apôtre de Jésus-Christ, n’a-t-il pas guéri Trophime, qu’il a laissé malade à Milet ? Pourquoi a-t-il conseillé à Timothée de boire du vin pour sa santé plutôt que de le guérir directement ? Manquait-il de foi ? Ou bien comprenait-il que Dieu agit selon sa volonté souveraine ?


Que dire de ceux qui ont souffert pour l’Évangile ? Les héros de la foi mentionnés dans Hébreux 11 ? Certains furent guéris, d’autres persécutés, torturés ou mis à mort. Ont-ils échappé à la souffrance ? Non, mais ils avaient tous les yeux fixés sur la récompense céleste.


Que dire de Rachel, qui perdit la vie en mettant Benjamin au monde ? Que dire de ces hommes et femmes de foi, tels que Charles Spurgeon, Jessie Penn-Lewis ou David Brainerd, qui sont morts jeunes, frappés par la maladie ? Manquaient-ils de foi ? Était-ce l’œuvre du diable ?


Nous pouvons combattre par la foi, mais c’est Dieu qui décide de nos jours sur cette terre. Ce qui compte avant tout pour lui, c’est notre âme ! Nos corps sont mortels, et nous devons l’accepter. Refuser cette réalité, c’est refuser la souveraineté de Dieu.


Satan peut être à l’origine de certaines maladies, mais Dieu reste le Maître. L’exemple de Job nous le montre : Satan ne pouvait rien faire sans la permission divine. Si un croyant crie à Dieu mais finit par succomber à la maladie, cela ne signifie pas qu’il a péché ou qu’il manquait de foi. Acceptons avec humilité la souveraineté de Dieu. Psaume 46:11 : « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu : Je domine sur les nations, je domine sur la terre. »


Dieu contrôle toutes choses : la maladie, les guerres, les catastrophes, les gouvernements, l’économie mondiale. Rien ne lui échappe. IL EST DIEU ! Faisons-lui confiance ! Un enfant de Dieu ne devrait jamais douter et devrait être prêt à rejoindre son Seigneur avec joie.


Lors de notre nouvelle naissance, grâce à l’œuvre de Christ, nous avons été libérés de la mort spirituelle. Adam n’est pas mort physiquement à la chute, mais son âme a été séparée de Dieu. C’est notre être intérieur qui avait besoin d’une guérison urgente. Notre corps n’est qu’une tente temporaire. Dieu peut le guérir s’il le désire, mais il n’est pas tenu de le faire systématiquement. Malheureusement, certaines doctrines enseignent une guérison physique obligatoire, laissant les malades dans la culpabilité lorsqu’ils ne guérissent pas.


Pourquoi craindre la mort ? « Ce n’est pas l’heure, tu es trop jeune ! » entendons-nous souvent. Mais pourquoi nous attacher autant à ce monde ? Le désir d’un chrétien n’est-il pas d’être dans la présence de son Bien-Aimé ? Paul nous exhorte : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. » Col 3:1-2


La maladie n’est pas forcément une malédiction. Parfois, Dieu l’utilise pour parler aux hommes. Job en est un exemple. Son épreuve l’a conduit à une révélation plus profonde de Dieu.


J’ai vu des hommes et des femmes de foi mourir malgré des prières incessantes. Certains ont cru jusqu’au bout, d’autres ont fini par accepter l’évidence et préparer leur famille. Non, la maladie n’est pas toujours une malédiction ou un manque de foi ! Job et Paul en sont la preuve biblique.


Ainsi, même si Jésus a souffert à la croix pour nous, son œuvre a avant tout pour but de nous libérer spirituellement et de nous donner la vie en abondance. La priorité de Dieu est notre âme. Jésus est venu pour ressusciter et guérir notre âme, la purifier des mensonges et du péché. C’est la guérison la plus importante et celle dont nous ne devons jamais douter. Si Dieu veut guérir une maladie physique, il le fera, car tout est possible à lui. Mais il est souverain, et sa volonté prime sur nos désirs.


Lorsqu’une maladie survient, examinons-nous à la lumière de la Parole. Paul nous avertit : « Que chacun donc s’éprouve soi-même… C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts. » 1 Corinthiens 11:28-30


Certaines maladies sont liées au péché ou au manque de pardon. Mais si notre vie est droite devant Dieu, nous n’avons rien à craindre. Nous sommes en Christ, et notre victoire est assurée, que ce soit dans ce corps ou dans l’éternité. Dieu est souverain, il sait ce qu’il fait. « Mets en lui ta confiance, et il agira. » (Psaume 37:5).



L. Gilman




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