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RÉVEILLE-TOI, TOI QUI DORS !



Paresseux, jusqu’à quand seras-tu couché ? Quand te lèveras-tu de ton sommeil ? La paresse plonge dans la torpeur, et l’estomac du nonchalant a faim. Le paresseux plonge sa main dans le plat, et il ne la ramène pas à sa bouche. Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir ! L’assoupissement fait porter des haillons. Les gardiens de la paresse sont tous aveugles, sans intelligence ; Ils sont tous des chiens muets, incapables d’aboyer ; ils ont des rêveries, se tiennent couchés et aiment à sommeiller.


Celui qui agit d’une main lâche s’appauvrit, celui qui dort pendant la moisson est un fils qui fait honte. la paresse mène au travail forcé.


Le paresseux convoite, mais sans âme ! Ses désirs le tuent, Parce que ses mains refusent de travailler ; Tout le jour il éprouve des désirs qu'il ne peut satisfaire.

Je suis passé près du champ d’un paresseux, et près de la vigne d’un homme dépourvu de sens. Et voici, les épines y croissaient partout, Les ronces en couvraient la face, et le mur de pierres était écroulé. J’ai regardé attentivement, et j’ai tiré instruction de ce que j’ai vu. Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir ! Et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, et la disette, comme un homme en armes. La porte tourne sur ses gonds, et le paresseux sur son lit. Le paresseux plonge sa main dans le plat, et il trouve pénible de la ramener à sa bouche. Comme le vinaigre pour les dents et la fumée pour les yeux, tel le paresseux pour ceux qui l’emploient. Le paresseux dit : Il y a un lion dehors ! Je serai tué dans les rues !


Le chemin du paresseux n’est jamais qu’un roncier. Avec deux bras paresseux, la poutre cède, quand les mains se relâchent, il pleut dans la maison. Celui qui se relâche dans son travail est frère de celui qui détruit. Le paresseux se croit plus sage que sept hommes qui répondent avec bon sens.


Jusques à quand, paresseux, resteras-tu couché ? Quand surgiras-tu de ton sommeil ?

Va vers la fourmi, paresseux ! Considère sa conduite et deviens un sage. Elle n’a ni chef, ni inspecteur, ni maître ; elle prépare en été sa nourriture, elle amasse pendant la moisson de quoi manger.


N’aime pas le sommeil, de peur que tu ne deviennes pauvre ; Ouvre les yeux, tu seras rassasié de pain. Cela importe d’autant plus que tu sais en quel temps nous sommes : c’est l’heure de te réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de toi que lorsque tu as cru. La nuit est avancée, le jour approche. Dépouille-toi donc des œuvres des ténèbres, et revêts les armes de la lumière. C’est pour cela qu’il est dit : réveille-toi, toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et Christ, mon Fils, t’éclairera. Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas. C’est en travaillant qu’il faut soutenir les faibles, et se rappeler mes paroles : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais plutôt qu’il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin.


Réveille-toi, toi qui dors ! Aie du zèle, et non de la paresse. Sois fervent d’esprit. Sers le Seigneur, en sorte que tu ne te relâches point, et que tu imites ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses. D’un zèle sans nonchalance, d’un esprit fervent, sers le Seigneur. Moi, tous ceux que j’aime, je les reprends et les corrige. Sois donc fervent et repens-toi !



La Parole de Dieu

Mise en forme par L.Gilman



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