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JE SUIS LE POTIER, TU ES L'ARGILE !


Maintenant, vois : c’est Moi, rien que Moi, sans aucun dieu auprès de Moi, c’est Moi qui fais mourir et qui fais vivre, quand J’ai brisé, c’est Moi qui guéris, personne ne délivre de Ma main. L’arbre des champs donnera son fruit et la terre ses récoltes ; tu seras en sécurité sur mon territoire ; alors tu connaîtras que je suis le SEIGNEUR quand j’aurai brisé les barres de ton joug et que je t’aurai délivré de la main de ceux qui t’asservissent.


Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie et précieuse, et si tu mets en elle ta confiance, tu ne seras pas confondu. Celui qui tombera sur cette pierre sera brisé, et celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera.


Jusqu’à ta vieillesse, moi je resterai tel, jusqu’à tes cheveux blancs, J'interviendrai, Je porterai, Je supporterai et Je libérerai. Je suis la vigne, tu es un sarment : Si tu demeures en Moi et Moi Je demeure en toi, tu porteras du fruit en abondance car, en dehors de Moi, tu ne peux rien faire ! Si tu ne demeures pas en Moi, tu es jeté dehors comme le sarment, tu te dessèches, puis on te ramasse, on te jette au feu et tu brûles. En vérité, je te le dis, si le grain de blé qui tombe en terre ne meurt pas, il reste seul ; si au contraire il meurt, il porte du fruit en abondance. Tout ce que tu sèmes ne prend vie qu’à condition de mourir. Et ce que tu sèmes n’est pas la plante qui doit naître, mais un grain nu, de blé ou d’autre chose. C’est Moi qui lui donne corps, comme je le veux et à chaque semence de façon particulière.


Ce qui me glorifie, c’est que tu portes du fruit en abondance et que tu sois pour Moi un disciple.

Quel renversement des rôles ! Prendra-t-on le potier pour l’argile ? L’œuvre dira-t-elle de l’ouvrier : « Il ne m’a pas faite » ? Le vase dira-t-il du potier : « Il n’y entend rien » ? Malheur à qui, cruchon parmi les cruchons de glaise, chicanerait celui qui l’a formé ! L’argile dira-t-elle à celui qui lui donne forme : « Que fais-tu ? », et l’œuvre réalisée par Moi dira-t-elle : « Il n’a pas de mains ! »? Ne puis-je pas agir avec toi, à la manière de ce potier ? Tu es dans Ma main, comme l’argile dans la main du potier.

Ton Père c’est Moi ; c’est toi l’argile, c’est Moi qui te façonne, Tu es l’ouvrage de Ma main. Ne M’est-il pas permis de faire ce que je veux de Mon bien ? Ou alors ton œil est-il mauvais parce que Je suis bon ? Qui en effet a connu Ma pensée ? Ou bien qui a été Mon conseiller ? Qui es-tu donc, pour entrer en contestation avec Moi ? Je suis Dieu ! L’ouvrage va-t-il dire à l’ouvrier : Pourquoi M’as-tu fait ainsi ? Le potier n’est-il pas maître de l’argile, pour faire avec la même masse un vase d’honneur et un vase d’un usage vil ?


Et que dire, si voulant montrer ma colère et faire connaître Ma puissance, J’ai supporté avec une grande patience des vases de colère formés pour la perdition, et si J’ai voulu faire connaître la richesse de Ma gloire envers des vases de miséricorde que J’ai d’avance préparés pour Ma gloire ?

Si tu te purifies de tes souillures, tu seras un vase noble, sanctifié, utile à Moi, ton Maître, propre à toute œuvre bonne.


Rappelle-toi ceci : tu es Mon serviteur, je t’ai façonné comme serviteur pour Moi ; tu ne me décevras pas : C’est Moi qui te rachète, qui t’ai formé dès le sein maternel : C’est Moi, le SEIGNEUR, qui fais tout ; j’ai tendu les cieux, Moi tout seul, J’ai étalé la terre, qui M’assistait ? Mes mains t’ont étreint ; ensemble, elles t’ont façonné de toutes parts, et Je t’ai englouti.

J’ai formé l’homme de la poussière de la terre, j’ai soufflé dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant. Sache que Je suis Dieu ! C’est Moi qui t’ai fait, et tu M’appartiens. Tu es Mon enfant, et une brebis de Mon pâturage.


La Parole de Dieu

mise en forme par Laetitia Gilman


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