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HÉBREUX 5



Verset 1 à 4

Ce n’est pas l’homme qui choisit sa place dans le service de Dieu. Dans l’ancien comme dans le nouveau testament, c’est Dieu qui décide de qui le servira et ce qu’il fera. Cependant, quelque soit sa fonction et son élévation, il reste un homme, c’est à dire un pécheur. Comme n’importe quel homme, le souverain sacrificateur avait besoin d’être pardonné par Dieu et de lui confesser ses péchés régulièrement.


Verset 5

Même Jésus ne s’est pas élevé, c’est Dieu qui l’a fait. L’auteur cite le Psaume 2 « Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui ! ». C’est un psaume messianique.


Verset 6

Plus loin, l’auteur nous parlera plus en détail de Melchisédek, roi de Salem.


Verset 7 à 9

Le Fils de Dieu en personne n’a pas été épargné. Il a souffert, a enduré les coups, les crachats, les calomnies, les rejets, les insultes, alors qu’il était lui-même Dieu. Il a connu la douleur émotionnelle, physique et psychologique. Il a crié à son Père de le délivrer, il a pleuré, l’a imploré, mais au delà de tout cela, il n’avait qu’un seul et unique désir, celui de faire la volonté de son Père.

C’est pourquoi, il est l’exemple suprême, le seul chemin qui mène à la vie éternelle.


Verset 10

Le salut est pour ceux qui obéissent aux commandements de Dieu. Jésus est devenu l’auteur du salut, mais il l’est uniquement pour ceux qui lui obéissent. Croire est un bien grand mot où se réfugient des millions de gens sans en comprendre la véritable portée. Croire n’est pas une simple reconnaissance de personnes et de faits, c’est avant tout, un aveu de notre misère et un engagement total envers celui qui nous a tout donné. Ceux qui croient n’ont ensuite pas de mal à obéir, parce qu’ils sont poussés et aidés par l’Esprit pour le faire. S’il leur arrive de tomber, ils se relèvent et continuent d’avancer dans le chemin de sanctification.


Verset 11 à 14

Le groupe principal visé dans cet épitre était celui des chrétiens d’origine juive et cela nous est confirmé ici, lorsque l’auteur leur dit qu’ils devraient être des maitres et non plus des enfants. La nouvelle naissance connait les mêmes étapes que la naissance naturelle. De bébé, elle va doucement vers l’adulte, en passant pas l’enfance et l’adolescence. Mais il est dommage de voir que certains se complaisent dans leur état enfantin, ils ne veulent pas grandir et restent non seulement une charge pour l’Église, parce qu’il faut régulièrement revenir sur les bases fondamentales de la foi, et ne rentrent pas dans les oeuvres que Dieu leur a préparées d’avance, parce qu’ils n’en sont pas capables. Toute étape est importante et ne peut être sautée, cependant, chacune d’entre elle ne devrait jamais s’éterniser. Dieu permet des épreuves et des souffrances dans nos vies afin que nous saisissions les leçons à en tirer et que nous grandissions dans la foi. Nous sommes tous appelés à devenir mâtures un jour ou l’autre, tous sans exception.


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