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LA RENCONTRE AVEC DIEU ENTRAINE L’EMERVEILLEMENT ET LA CRAINTE RESPECTUEUSE


Quand je le vis, je tombais à ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite en disant : sois sans crainte ! Ap 1:17


Il peut arriver un moment dans la véritable adoration où l’esprit cesse de comprendre et débouche sur une sorte émerveillement délicieux, peut-être sur ce que Carlyle appelait l’ « émerveillement transcendant », c’est à dire un niveau d’émerveillement sans limites et qui dépasse tout ce qu’on peut en dire !


Cette sorte d’adoration est présente dans toute la Bible (mais il faut honnêtement reconnaître que les niveaux inférieurs d’adoration s’y trouvent aussi).


Saisi d’un saint émerveillement, Abraham est tombé le visage contre terre lorsque Dieu lui a parlé. Moïse s’est voilé la face devant la présence de Dieu dans le buisson ardent. Paul ne savait plus très bien s’il était dans son corps ou hors de son corps lorsqu’il lui a été permis de contempler les gloires ineffables du troisième ciel. Et quand Jean a vu Jésus marchant au milieu des Eglises, il est tombé à ses pieds comme mort.


Certes, il s’agissait de circonstances inhabituelles, mais le contenu spirituel de ces expériences est immuable et se trouve partout où il y a de vrais chrétiens. Il est toujours vrai qu’une rencontre avec Dieu entraîne émerveillement et crainte respectueuse.


Les pages des biographies chrétiennes contiennent le doux témoignage d’adorateurs éblouis qui ont rencontré Dieu dans leur expérience intime et qui ne trouvaient pas les mots convenables pour exprimer ce qu’ils avaient senti, vu et entendu.


L’hymnologie chrétienne nous entraîne là où les efforts de la prose courante atteignent leurs limites, et donne des ailes à des sentiments poétiques pour aider le saint émerveillé. Ouvrez un vieux recueil de cantiques et cherchez dans les parties « adoration » et « perfections divines », et vous verrez le rôle que l’émerveillement a joué dans l’adoration au fil des siècles.


A.W. TOZER





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