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LA VRAIE FOI S'ACCOMPAGNE D'ESPERANCE


… selon mon ardent désir et mon espérance… Mais maintenant comme toujours, Christ sera exalté dans mon corps, avec une pleine assurance, soit par ma vie, soit par ma mort. Ph 1:20


Bien qu’elles se ressemblent, l’espérance et la foi ne sont pas identiques. Un chrétien instruit dans les choses de Dieu ne confond pas les deux.


La vraie foi n’est jamais seule ; elle s’accompagne toujours d’espérance. L’homme qui croit aux promesses de Dieu espère les voir se réaliser. Là où il n’y a pas d’espérance, il n’y a pas non plus de foi. Il est cependant possible que l’espérance soit présente là où la foi ne l’est pas. L’esprit humain est tout à fait capable de confondre un désir ardent avec la foi. D’ailleurs, telle qu’elle est communément comprise, la foi n’est guère autre chose qu’un désir saupoudré d’un optimisme béat. La foi réelle n’est pas faite du même matériau que les rêves; elle est solide, pratique et tout à fait réaliste. La foi voit l’invisible mais pas l’inexistant. Elle concerne Dieu, la source de toute réalité, celui qui a appelé et continue d’appeler toutes choses à l’existence. Les promesses de Dieu tiennent compte de la réalité, si bien que celui qui croit en elles entre dans un univers factuel et non fictif.


L’espérance a toujours été présente dans l’Eglise aux périodes de sa plus grande puissance; lorsqu’il croyait fortement, elle espérait, et le Seigneur ne l’a jamais déçue. Ses bénédictions étaient à la mesure de ses attentes ; « Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur ! ».


A.W TOZER





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