Quiconque me dit : Seigneur, Seigneur ! N’entrera pas forcément dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Mat 7:21
Avez-vous remarqué avec quelle ardeur on prie pour un réveil des derniers temps, et combien peu il y a eu de réveil ?
Je pense que notre problème tient au fait que nous avons substitué la prière à l’obéissance. Cet échange ne fonctionne pas !
Telle Eglise, par exemple, suit ses traditions sans même se demander si elles sont scripturaires ou non. Ou bien elle cède à la pression de l’opinion publique et adopte les courants populaires qui l’éloignent du modèle néotestamentaire. Les responsables remarquent alors un manque de puissance spirituelle parmi les membres et s’en préoccupent. Que faire ? Comment faire descendre des ondées rafraîchissantes pour ranimer leur âme engourdie ?
Ils ont la réponse toute prête ! Les livres leur disent ce qu'il convient de faire : prier !
L’évangéliste de passage confirme ce que les livres ont recommandé : prier !
Alors le pasteur invite son assemblée à prier. Une sensation agréable se forme et se développe et fait croire un certain temps que le réveil n’est pas loin. Mais il ne se produit pas et le zèle de la prière commence à s’essouffler. En peu de temps, l’Eglise se retrouve au même point qu’avant, et le découragement s’empare de chacun.
Qu’est-ce qui n’allait pas ? Simplement ceci : ni les responsables ni les membres n’ont fait le moindre effort pour obéir à la Parole de Dieu. Ils pensaient seulement que leur grande faiblesse s’expliquait par leur négligence de la prière, alors qu'à plus grand titre elle était due à un manquement grave dans le domaine vital de l’obéissance.
A.W. TOZER