La phrase qui fait mal à entendre et tellement de bien à mettre en pratique !
Pourquoi ?
Je suis chrétien depuis plus de 25 ans et cependant, j’ai mis beaucoup de temps à mettre en pratique cette phrase « FUIS LES PASSIONS DE LA JEUNESSE » que l’apôtre Paul conseille à Timothée dans la lettre qu'il lui adresse personnellement (2 Tim 2:22).
Ce qui a été utilisé dans ce verset, c’est le mot grecque "épithumia" qui signifie : plaisir sensuel, désir, luxure, convoitise….voilà ce qu’il faut fuir !
Pour être très précis, Paul demande à Timothée de fuir les passions de LA jeunesse qui est un avertissement aux péchés de chair, et plus particulièrement dans le tout ce qui a attrait à la sensualité et la luxure. J’aimerai parler ici des conséquences de ne pas l’avoir fait durant des années, n’étant pas à Dieu, conséquences qui se traduisent par les passions de MA jeunesse. Pour beaucoup de personnes, comme moi devenues chrétiennes, la fuite est double. Premièrement, il faut fuir les passions actuelles, et deuxièmement il faut fuir, et plus précisément faire mourir, éradiquer de notre vie, les passions qui ont été réalisées durant des années.
Fuir, lorsque l’on n'a pas consommé beaucoup de passions n’est déjà pas simple (compte tenu de notre nature pécheresse), par contre fuir lorsque l’on s'est donné à une grande quantité de passions, c'est comparer cela à l’illustration de Jésus avec l’homme riche, à qui il a demandé de tout vendre pour le suivre. Les passions nous impactent tellement qu’elles nous rendent esclaves d’elles-mêmes. Nous sommes plus qu’attachés, nous sommes infectés du virus de la passion. De fait, fuir c’est aller contre nature pour changer de vie et suivre Christ.
Il n’y a que le Saint-Esprit qui puisse nous permettre un réel changement ! Le combat pour certains est rude, long et parfois même, ils abandonnent ! (Lire ou relire ce magnifique livre " Le voyage du Pellerin "). Par la grâce de Dieu, ce fut terrible pour moi, mais aujourd’hui je fuis avec joie ! Je souhaite aider celles et ceux qui ont un rude combat avec la fuite de leurs passions, celles de leur jeunesse en les motivant à ne pas lâcher le commandement de Paul. Nous allons le voir, les passions de la jeunesse sont une véritable prison, elles ne permettent pas de connaitre la liberté et la vraie passion du Christ, la seule passion, l’unique passion qui soit libératrice de notre péché naturel. Toute passion qui n’est pas celle de Christ est ennemi de Christ et de Sa Sainteté.
« Comme mille passions nous éloignent de Christ, une seule nous fait vivre dans sa présence, la passion du Christ ! »
Comment expliquer ce chemin de croix ?
Durant 35 années, athée j’ai brulé la vie par les deux bouts dans beaucoup de domaines et j’aimais à la folie les plaisirs du monde, tel que la sensualité, la sexualité et la luxure, je convoitais et désirais toujours plus. Je voulais être un "prince " dans les affaires, le matérialisme, les passions et la jouissance de la chair. Les passions de LA et de MA jeunesse étaient les fondations de toute ma vie ! À l’inverse des commandements de Dieu (que je ne connaissais pas), je construisais ma vie entière sur toutes ces passions. À mille lieux de moi, l'envie de les fuir ! Je les aimais et les chérissais. Je vivais à travers elles.
Cependant, ma vie a basculé avec une rencontre, à l'âge de 35 ans, celle de Jésus !
Et dès ce moment miraculeux, un combat terrible a envahi ma vie, avec cette phrase choc : « Fuis les passions de la (ta) jeunesse » ! Pourquoi cette phrase m’était-elle si difficile à mettre en pratique ?
C’est le combat d’une multitude, le lot de beaucoup : Lâcher prise et renoncer !
Lors de mes échanges avec de nombreux chrétiens, je me suis rendu compte que beaucoup avaient cette même difficulté à renoncer, à fuir un passé chargé de ce qu’ils appellent leur vie, leur histoire, leur chemin, leurs passions, leur attachement à leur vie personnelle, à leur intimité. Certes il y a bien des passions qu’ils n’ont aucune difficulté à oublier mais pour d'autres, le combat est rude lorsque l’on devient chrétien, entre la volonté de Dieu qui nous demande de renoncer à nos passions et notre volonté propre de ne pas lâcher.
Devenu chrétien, je ne comprenais pas cependant, pourquoi Dieu nous demande de renoncer à notre passé avec autant de radicalité. Je trouvais cela trop sévère et très dur, voir injuste.
Pourquoi faut-il lâcher certaines choses que j’aime et qui depuis toujours font parties de ma vie ? De plus, cela ne s’arrête pas seulement à des passions mais aussi à des relations, des amis, des traditions amicales, des comportements qu’il nous faut abandonner. Comme pour moi, la perte de cette vie est une déchirure pour beaucoup, parce que l’on ne comprend pas le sens de la volonté de Dieu.
Le Saint-Esprit me donnait certes, un sacré coup de main sur de nombreux abandons d’actes que je ne trouvais plus en phase avec ma nouvelle vie en Christ, mais sur certains aspects de ma vie rien ni faisait, je ne me soumettais pas. Sur trop de décisions et de façons de vivre, Dieu n’était pas le premier dans bien des domaines de mon existence. Je ne regrettais pas de les avoirs vécues alors qu’elles étaient terriblement contraire à la vie de Dieu (Mais cela je l’ai compris plus tard).
Je nourrissais encore secrètement des désirs de faire la fête, de m’enrichir, de vivre un peu dans le compromis et de posséder. Je voulais prendre mon temps pour obéir à Dieu, bref, ce n’était pas clair ! Je me servais de la grâce comme bouclier lorsque l’on me disait que je n’agissais pas bien. J’accusais ceux que je nommais mes détracteurs, de légalistes primaires et de religieux. Je me servais de certains versets comme justificatifs et me donnais le temps de plaire à Dieu, prétextant que la bonté de Dieu est patiente. Je disais que Dieu m’aimait autant que tout autre et qu’il me comprenait ! J’avais cette suffisance de me servir de Lui pour ce qui m’arrangeait et de m’en détourner pour le reste.
Pardonne-moi seigneur, c’est une honte d’avoir fait cela ! Qui suis je ?
Il y avait bien des comportements et actions que je savais être contraires à la vie d’un enfant de Dieu mais il y en avait d’autres que je revendiquais haut et fort. Dieu est Amour, n’est ce pas ? Alors je disais: « Cessez de m’accuser, il n’y a que lui qui me comprenne, il connait mon coeur ! » Voilà bien le fond de mes pensées de l’époque ! J’étais un adepte de l’iniquité, car je repoussais la volonté divine à bien des occasions. Cette position, Dieu la connaissait et je puis dire qu’Il est réellement bon et patient.
Je ne combattais pas mon péché, je l’entretenais sur de nombreux points et la repentance sur mon passé et mes passions mondaines n’étaient pas réelles. Sans repentance sur notre ancienne nature, Dieu n’est pas dans l’affaire ! Il est miséricordieux certes, mais Il ne nous force pas ! Ma tiédeur se ressentait dans l’assemblée et mon témoignage était très sincèrement médiocre puisque cela créait beaucoup de disputes conjugales et de non sens à ma vie chrétienne.
J’aimais encore les passions de LA et de MA jeunesse parce que je pensais que c’était mon parcours et ma vie. Je vivais en connaissant Dieu mais tout en me demandant pourquoi je devrais refouler mon ancienne vie ?
Je n’avais pas compris une chose fondamentale : fuir les passions de LA jeunesse, c’est se libérer de l’emprise du diable et des plaisirs destructeurs qu’il nous propose pour nous éloigner de Dieu.
Les conséquences d’un tel comportement sont terribles et très dangereuses.
Je n'avais pas compris que :
la nostalgie du passé est une chaine qui nous empêche d’avancer et nous rend mélancolique
les musiques, ses morceaux, ses groupes, les souvenirs de fêtes étaient une drogue, un cocktail explosif qui nous replongent dans les films de notre vie sans Dieu et que leurs influences nourrissent des pensées de retours à cette vie sans vie, c'est à dire au péché.
le plus grand des plaisirs n’est pas de se faire plaisir mais bien de combler notre coeur de la présence de Dieu qui justement nous libère de devoir sans cesse rechercher des plaisirs éphémères.
le passé était une fumée devenue impossible à reproduire et qu’en souhaitant la reproduire, cela était une souffrance. Je vivais accroché à mon passé, incapable de me projeter dans mon avenir et je souffrais d’insatisfaction chronique au présent.
mes passions n’étaient que l’attirance du mensonge diabolique qui soufflait à l’oreille de mon âme qu’elles me rendraient heureux et satisfait de posséder. Aucune de ces passions en réalité ne comblaient mon coeur, elles ne me procuraient que des moments très courts d’amnésie existentielle car dès que je revenais à la réalité, j'étais face à mon miroir !
l'on ne sait jamais et que toutes ces passions ne mènent nul part, sauf à la mort, à l'opposé de l’essentiel, qui est Dieu !
Pourtant la bible nous prévient, car elle est même très claire ….
Jacques 1:12 à 25
Heureux l’homme qui supporte patiemment la tentation ; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment. Que personne, lorsqu’il est tenté, ne dise : C’est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui–même personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Puis la convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché ; et le péché, étant consommé, produit la mort. Ne vous y trompez pas, mes frères bien–aimés : toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation. Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures. Sachez–le, mes frères bien–aimés. Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ; car la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu. C’est pourquoi, rejetant toute souillure et tout excès de malice, recevez avec douceur la parole qui a été plantée en vous, et qui peut sauver vos âmes. Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous–mêmes par de faux raisonnements. Car, si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui–là sera heureux dans son activité.
J’étais un chrétien tiède que Jésus vomit de sa bouche
Apocalypse 3 v 15 à 22
Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses–tu être froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens–toi. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises !
Au fond ma rencontre avec Dieu m’avait écartelé entre mon passé et mon futur car je ne respectais pas la Parole de Dieu qui dit : « À chaque jour suffit sa peine ». Bien que Je connaissais pourtant les grandes lignes de la Parole de Dieu, cela ne faisait pas de moi un pratiquant et un témoin bienveillant. Mon coeur était brisé et il fallait qu’il choisisse. Au fond, la vrai question est celle-ci : Est-ce qu'en fuyant les passions de La (Ma) jeunesse, ma vie serait comblée, différente et meilleure ? Ai-je plus à perdre qu'à gagner en lâchant tout, en abandonnant tout ?
Matthieu 16:24-26
Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui–même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera. Et que servirait–il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? ou, que donnerait un homme en échange de son âme ?
Renoncer POUR TROUVER Sa vie ! Jésus nous livre ici la clef d’un mystère, d’une richesse incommensurable ! Notre vie sans Dieu, nos passions en fait, n’ont aucun prix à ses yeux, il faut même renoncer à cela pour trouver notre vie ! Je n’avais pas compris que la vraie vie ne comportent pas de passions et que les passions sont des endroits de perdition. J’étais en contradiction avec Jésus, je voulais qu’Il me bénisse et être avec lui, mais je ne voulais pas renoncer à ce qui me permettrait de l’être. J’étais comparable à l’homme riche qui voulait suivre Dieu sans comprendre que ses passions étaient plus importantes que Dieu ! Ma richesse, c’était mes passions et non Jésus !
Revenons à cette interrogation : ai-je plus à perdre qu’à gagner ?
C’est la fameuse BCB (Balance Coût-Bénéfice) et je puis dire aujourd’hui avec fermeté qu’il n’y a pas photo ! La seule et unique passion de Christ n’est pas comparable aux milles passions malsaines du monde ! Mais avant d’aborder ce sujet, j’aimerai dire que Dieu, lui, est clair. Il ne force personne à le suivre, mais si on décide de le suivre, il s’engage à nous donner Sa vie, Ses richesses, Son amour, Sa bonté, Son héritage et en retour, nous devons lui confier les rennes de notre vie. C'est par cet engagement et une repentance sincère que l'on peut réellement parler de " nouvelle naissance ".
Cela se traduit par un nouveau mode de vie, qui ne laisse plus de place à notre ancienne nature, aux passions de notre jeunesse, qui sont les ennemies de Dieu et les amies du diable. Cette nouvelle naissance fait mourir en nous toutes ce qui déplait à Dieu. Je le répète encore et encore… Mat 16:24 « Renonce porte ta croix et suis-moi ». La mort à soi-même est quoi qu'il arrive, un processus qui va plus ou moins vite selon chaque individu, mais qui dure toute la vie, puisque personne ne peut prétendre être totalement mort ! La chair a sans cesse besoin qu'on lui rappelle qu'elle a été crucifiée. Et je le répète ….. JE N’AVAIS PAS COMPRIS QUE LA VIE C’EST DE RENCONTRER JÉSUS, PARCE QU'IL EST LUI-MÊME LA VÉRITABLE VIE ! C'est lui et lui seul qui nous sauve et qui nous libère des passions du monde.
Aucun plaisir, aucune passion du monde n’offre ce que Dieu peut offrir, ils ne sont que des pansements pour colmater notre vide existentiel.
Durant plus de 20 années après avoir rencontré Jésus, en tant que chrétien, j’ai lutté, revendiqué, argumenté et combattu avec Dieu pour préserver des passions que je ne voyais pas comme de l’ivraie dans le jardin divin. Je protégeais et entretenais les passions de MA jeunesse, je continuais en fait à voir la vie comme je l’entendais mais pas selon Dieu. Cette attitude nourrissait un état de tiédeur spirituelle insupportable, car j’étais tiraillé entre ma chair et l’Esprit de Dieu en permanence. Même si au fil des années, une partie de mon passé ne m’intéressait plus, il me restait encore des pensées et des actions qui trahissaient une nostalgie et une attirance pour les plaisirs mondains. J’avais une réticence à lâcher mes passions de jeunesse….
Il y avait plusieurs raisons à cela….
La première raison, était que j’avais accepté Jésus comme mon sauveur à 100 % mais pas comme mon Seigneur. Une partie de mon coeur était face contre terre devant Jésus pour son don parfait à la croix et son sacrifice vivant et la seconde partie lui tournait le dos pour préserver des pans entiers de ma vie que je ne souhaitais surtout pas perdre. Cette attitude m’a enfermé dans une tiédeur infernale avec un pied dans le Seigneur et un pied dans le monde. Sans m’en rendre compte, je m’écartelais moi-même étant au centre de ce déchirement fonctionnel. Incapable de vraiment tout donner au Seigneur, je n’étais sur le fond jamais dans la paix, non seulement avec Dieu, mais aussi avec moi-même. Je savais que j'étais dans l'erreur, car ma conscience me le révélait et le Saint-Esprit est intervenu à plusieurs reprises pour me reprendre, mais j'étais trop attaché à mes plaisirs et me laissais dominer par mes désirs. J’aimerai vous dire que lorsqu'une passion ou un comportement vous domine, vous êtes alors esclave du péché et qu’il vous faut vite le combattre ! Les passions de LA et de MA jeunesse était un véritable esclavage ! Merci Seigneur de m’en avoir délivré !!!
La seconde raison, comme je viens de vous l’avouer, est que j’ai aimé beaucoup de périodes de MA jeunesse et qu’elles ne m’apparaissaient pas comme des actes du péché. Mon coeur fermé à la Seigneurie de Dieu, refusait de tout lui donner. De fait, le Saint-Esprit ne pouvait m’éclairer car je fermais la porte de mon coeur bien trop souvent. Si dans ton coeur, tu ne laisse que très peu de place au Saint-Esprit, tes pensées et ta chair se feront un plaisir d’envahir les lieux. Le diable voyant ta faiblesse, ne va pas se priver de raviver la flamme de ton passé pour te faire ruminer en secret l’iniquité. N’oublions pas que lorsque nous ne sommes pas nés de nouveau, nous appartenons au diable et il ne supporte pas de nous perdre car il ne peut plus nous détruire. Alors toutes les occasions sont bonnes pour nous faire chuter. Et comment le fait-il ? En nous rappelant les passions de notre jeunesse. C’est une technique qu’il vous faut combattre en laissant Dieu au commande sinon, vous serez toujours tiède et dans les griffes du loup !
La troisième raison était ma relation quasi inexistante entre mon coeur et celui de Dieu. Si la Bible nous dit dans Romains 8:13 « Qu’il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ ». Compte tenu de mon comportement et de ma relation étriquée avec Dieu, je me condamnais moi-même. Qui nous convainc de péché ? La Bible nous le dit : « Le Saint Esprit ». Sans lui, pas de repentance possible, puisque vous ne voyez pas votre péché. La relation avec Dieu est la puissance qui va vous faire basculer d’un monde infecté par le péché et les passions dans une vie de Sainteté qui vous fera vomir les passions de votre jeunesse.
Enfin, la quatrième raison, est le fait que je ne me projetais pas dans le fait unique de vivre avec Dieu. J’avais peur d’être déconnecté de tous plaisirs charnels. Quel plaisir Dieu pouvait m’apporter puisqu’il est Saint et que j’étais pécheur ? Je voyais dans la Sainteté de Dieu trop d'interdits et de soumission. La barre était bien trop haute et je me sentais incapable de franchir le pas de la mort vers la vie. Changer de vie, oui mais en conservant encore de moi-même, or là il s’agit de tout lui donner et de fuir, de renoncer à soi-même. Alors oui, Jésus Sauveur mais Seigneur pas pour tout. Cette perception, je l’ai entretenue très longtemps et elle m’a rendu tiède, très tiède….
Alors pour conclure, je vais vous annoncer la bonne nouvelle qui fait que OUI, IL Y A TOUT À GAGNER EN FAISANT DE CHRIST VOTRE SEUL PLAISIR, VOTRE UNIQUE PASSION ! ET qu’il faut vite fuir les passions de LA et de TA jeunesse, Voilà pourquoi :
Dans le psaume 37 il est dit : « Fais de l’Eternel tes délices et il te donnera ce que ton coeur désir »
Dans Matthieu 6 verset 33 il nous est dit aussi : « Recherche Mon royaume et Ma justice et tout le reste te sera donné par dessus tout »
Jésus informe à Nicodème dans l’évangile de Jean « qu’il faut naitre de nouveau pour entrer dans le royaume de Dieu », il annonce que nous devons naitre de l’Eprit !
J’ai accepté l'examen du BCB (Balance coût bénéfice) et je puis dire qu’avec le Seigneur sur la balance, le coût est totalement écrasé pas le bénéfice pourquoi ?
Toutes les passions du monde alimentent notre péché et nous rendent esclaves d’elles-mêmes.
Une seule passion divine, celle de notre Seigneur, annule toutes les passions malines qui nous enferment dans l’obscurantisme de l’âme.
Dieu n’interdit pas de pratiquer un sport, de créer une affaire, de faire de la moto, de peindre, d’écrire, de prendre du plaisir, il nous met en garde de ne jamais faire passer ces choses avant lui, car si c’est le cas, alors nous ne serons plus animés par sa Sainteté mais par notre péché.
J’ai remplacé mes passions par quelque chose de beaucoup plus fort encore, l’adoration. Rien n’est plus fort que d’adorer et Christ nous offre ce délice incomparable, d’adorer. Adorer Christ, c’est recevoir tous ce dont nous avons besoin de sa main et cela, aucune passion ne l’offre. Matthieu 6:33
Avec Christ, justement, plus besoin de passions pour combler mon mal être, mais une libération du péché et de ses passions individualistes.
Fini l’égoïsme passionnel qui excluait mon épouse et mes enfants. Aujourd’hui nous avons des activités communes et nous sommes unis en Christ. Si les passions divisent, Christ, Lui, unit !
Je bénis Dieu pour cette relation qu’il me permet de connaitre en intimité, comme en fraternité, dans l’adoration avec Lui ! Vivre ces moments divins de Paix, d’amour et de sagesse n’ont aucune comparaison avec des passions de jeunesse stériles.
Rien n’est plus grand que Dieu et Sa parole qui est devenue ma seule et unique passion. Dieu nous offre non seulement une vie nouvelle mais de plus, il renouvelle notre intelligence, cultive le fruit de l’Esprit en nous, nous donne ses dons et nous remplit de Sa présence dans Sa source d’amour, de justice et de Sainteté.
En fuyant toutes ces passions, mon couple a été sauvé, mes enfants sont aujourd’hui à Christ, j’ai enfin une stabilité dans mon travail, j’ai rejeté, grâce à l’action du Saint-Esprit, toutes addictions personnelles, j’ai été éclairé par Dieu sur la pauvreté de posséder, de convoiter, de bruler la vie par les 2 bouts, sur le mensonge effroyable qui nous fait croire que la vie avec Dieu n’est fait que d’interdits !
Enfin, sans passion, j’ai trouvé le Seigneur, Son amour, Sa justice, La vie, Sa paix, justement parce que je n’ai plus d’autre passion que Jésus !
Pour conclure, Jésus vous le recommande sans modération : adorez-le et votre vie (sans les passions de votre jeunesse) sera comblée de la nuée de l’Eternité !
Marchez dans les pas du Seigneur, ne vous retournez pas pour ne pas finir comme la femme de Lot, en statut de sel. Éloignez vous de la tiédeur, afin d'éviter que le Seigneur ne vous vomisse de sa bouche. En abandonnant vos passions, vous faites le choix de suivre Christ envers et contre tout et de l'élever au rang de Seigneur dans votre vie. Soyez assuré que votre repentance vous libérera et vous procurera le salut.
Choisir entre vos passions et Dieu ? Ce n’est pas suivre Dieu avec nos passions, mais plutôt dire à nos passions : tchao, désolé mais je vous quitte car j’ai bien mieux à faire que d’être votre esclave ! J’ai une autre vie maintenant et si vous venez encore me harceler, vous aurez à faire à mon Maitre, Jésus, qui a vaincu la mort et m’a redonné la vie ! Pour moi c’est fini, j’ai renoncé, adressez-vous à lui !
Daniel Gilman