Sans le voir encore, vous croyez en lui et vous tressaillez d’une allégresse indicible et glorieuse. 1 P 1:8
S’il existe une réalité dans la sphère de l’expérience humaine capable par sa nature même de défier l’esprit, de charmer le coeur et d’enflammer toute la vie, c’est celle qui gravite autour de la personne de Christ.
S’il est vraiment celui et ce que le message chrétien présente, alors la pensée le concernant devrait être-là plus stimulante jamais entrée dans l’esprit humain.
Dieu reste dans un état d’enthousiasme perpétuel. Il se délecte de tout ce qui est bien et se soucie vivement et avec amour de tout ce qui est faux. Il n’est pas étonnant qu’à la Pentecôte l’Esprit se soit manifesté sous la forme d’un vent puissant et de langues de feu sur toutes les personnes rassemblées dans le lieu. Il agissait ainsi en sa qualité d’une des Personnes de la Divinité bénie.
En plus de tout ce qui s’est produit à la Pentecôte, il est une chose qui ne peut passer inaperçue : c’est l’élan soudain d’enthousiasme moral. Les premiers disciples brûlaient d’un feu intérieur permanent. Leur enthousiasme était tel qu’ils s’abandonnaient totalement au Seigneur.
Que voyons-nous aujourd’hui ? Nous constatons le contraire ! Une activité religieuse bruyante accomplie sans énergie morale ni ferveur spirituelle ! Il est rare de trouver dans les églises un chrétien dont la numérotation globulaire et la température soient supérieures à la normale. Nous cherchons en vain parmi ceux qui s’appellent disciples de Christ une âme ardente et passionnée, ayant le coup de foudre pour Dieu.
Le piètre niveau de l’enthousiasme moral parmi nous a peut-être une signification beaucoup plus profonde que nous voulons admettre !
A.W. TOZER