Verset 1 à 3
La parole est la nourriture que Dieu veut nous donner, elle symbolise la manne qui était donnée au peuple hébreu dans le désert. Nous en avons besoin pour vivre, elle est indispensable à la survie de l’âme car c’est elle qui enseigne, corrige mais qui, en plus de cela fait une oeuvre de restauration totale dans le coeur de celui qui la reçoit avec joie.
Le chrétien né de nouveau, grandit petit à petit comme un enfant. D’un nouveau né, un jour il deviendra mature grâce à la Parole qui aura fait son oeuvre en lui. Son coeur a été changé, c’est pourquoi, il rejette de sa vie la méchanceté, les ruses, les cachoteries, la convoitise et les murmures pour les remplacer par la vérité, l’amour et le contentement.
Verset 4 à 5
Par la régénération, nous sommes tous devenus des pierres vivantes et précieuses devant Dieu, c’est extraordinaire ! Si auparavant, nous n’étions pas considéré par qui que ce soit, nous le sommes à présent par Dieu lui-même, parce qu’il nous a choisis et s’occupe de nous à chaque instant de notre vie. Nous sommes devenus précieux à ses yeux ! Nous sommes devenus le temple du Saint-Esprit, c’est la raison pour laquelle nous devons nous réunir entre frères et soeurs, et cela dans le but de nous encourager, de nous édifier, mais aussi et surtout pour rendre gloire à notre Dieu.
Les victimes spirituelles, ce sont nos louanges, les fruits de l’Esprit et de la justice qui grandissent en nous et les talents que nous faisons fructifier pour le Royaume.
Rien ne peut plus réjouir le coeur de Dieu que lorsqu’il voit ses enfants réunis dans un même Esprit, pour le louer et l’adorer, mais également lorsqu’ils les voient, tout au long du jour, cherchant à faire sa volonté et se mettant à l’oeuvre pour l’avancement du Royaume.
Verset 6 à 8
l’Eglise de Christ représente son corps, dont il est lui-même la tête, mais nous représentons aussi le temple de Dieu dont Jésus est la pierre principale, celle qui ne peut être ôtée. Il n’y aura pas de demi mesure, car soit nous aurons cru en lui et nous serons sauvés, soit nous l’aurons rejeté et nous périrons.
Croire en Jésus, c’est croire en la Parole de Dieu, c’est à dire croire qu’elle est inspirée par Dieu du premier au dernier livre. Et celui qui croit la met par conséquent en pratique, il n’est pas un simple lecteur qui oublie aussitôt ce qu’il a lu. La parole nous a été donnée afin que nous lui obéissions, c’est à cela que Dieu reconnaitra ses enfants. Heb 4:6-11 Or, puisqu’il est encore réservé à quelques–uns d’y entrer, et que ceux à qui d’abord la promesse a été faite n’y sont pas entrés à cause de leur désobéissance, … Efforçons–nous donc d’entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance.
Verset 9 à 10
Voici ce que nous sommes aux yeux du Seigneur :
Une race élue, c’est à dire une espèce choisie, une postérité sélectionnée par Dieu, tout comme le peuple juif a été choisi pour représenter Dieu sur la terre, nous le sommes aussi. Dt 10:15 Et c’est à tes pères seulement que l’Eternel s’est attaché pour les aimer ; et, après eux, c’est leur postérité, c’est vous qu’il a choisis d’entre tous les peuples, comme vous le voyez aujourd’hui.
Un sacerdoce royal, ou un sacrificateur du roi exactement comme l’était Aaron et ses fils. Mais s'ils avaient été mis à part pour une fonction bien précise, le peuple d'Israël était également un royaume de sacrificateurs. Ils avaient été choisis par Dieu et nous le sommes comme eux, nous aussi, pour servir le Seigneur. Ex 19:6 vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux enfants d’Israël.
Une nation sainte, le terme nation est plus précisément utilisé pour les chrétiens gentils (non juifs) et nous sommes considérés comme saint devant la face de Dieu parce que nous avons été consacrés, mis à part, pour sa gloire. 1 Cor 3:17 Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes.
Un peuple acquis, ce qui signifie que nous sommes la propriété de Dieu, nous ne nous appartenons plus 1 Cor 6:19 Ne savez–vous pas que votre corps est le temple du Saint–Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous–mêmes ?
Dieu nous a appelés à annoncer au monde ce qu’il a fait pour nous. Alors que nous marchions dans les ténèbres, il est venu nous chercher et nous a pardonnés, c’est ce qu’il y a de plus grand !
Verset 11
Nous sommes des étrangers sur la terre, et nous devons en prendre conscience car nous sommes en pèlerinage pour un temps très précis. Notre patrie est céleste et nous ne devons jamais le perdre de vue. Nous sommes là pour apporter un message divin auprès de ceux qui sont encore dans les ténèbres. C’est pourquoi nous ne devons pas nous attacher aux choses d’en bas, car elles n’ont aucun avenir, elles sont charnelles et par conséquent appelées à disparaitre. Nos regards et nos désirs doivent se porter sur l’éternité et tout ce qu’elle met déjà à notre disposition Col 3:2 Affectionnez–vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre.
Le monde offre une panoplie gigantesque de plaisirs sensuels et de divertissements. De plus, il enferme la race humaine dans un système d’esclavage où le confort, le matériel et les dernières technologie deviennent la priorité de tous. Le chrétien peut profiter évidemment de ces choses, mais il ne doit, en aucun cas, en faire sa priorité, elles ne doivent être utilisées qu’à bon escient et toujours dans le but de servir et de glorifier le Seigneur. 1 Jn 2:15-16 N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde.
Verset 12
Notre témoignage est extrêmement important. Plus que de dire ce que nous sommes, nous devons être ! Les gens regardent et retiennent, que ce soit en bien ou en mal. Et même s’ils ne veulent pas reconnaitre, ils sont interloqués de nos réactions ou de nos décisions. En tant que chrétiens, nous devons être différents des autres, parce que nous ne faisons plus partis du monde.
Verset 13 à 16
La soumission aux autorités du pays est indispensable si nous voulons que règne l’ordre d’une part et si nous voulons être un témoin de Christ. Jésus l’avait déjà dit de sa bouche Mat 22:21 De César, lui répondirent–ils. Alors il leur dit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et il l’a montré par sa vie en ne se rebellant pas contre Pilate. Paul va confirmer cela également, affirmant que les autorités sont au service de Dieu, quoi que nous en pensions Rom 13:3-4 Ce n’est pas pour une bonne action, c’est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux–tu ne pas craindre l’autorité ? Fais–le bien, et tu auras son approbation. Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains ; car ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal.
Mépriser l’autorité revient à mépriser Dieu et cela est grave. Daniel est l’exemple type de l’homme qui s’est soumis à un roi très dur. Il ne s’est jamais rebellé contre l’autorité de Nébucanetsar tout en restant intègre et droit devant Dieu.
Verset 17
Pierre nous demande d’honorer tout le monde, c’est fort ! Pas simplement ceux qui sont agréables et gentils, ceux qui nous aiment et ont les mêmes idées que nous, non ! Tout le monde, c’est à dire, même ceux qui nous mènent la vie difficile !
Honorer, c’est à dire estimer, respecter. Nous ne pouvons pas avoir d’affinités avec tous, mais nous pouvons et nous devons respecter chacun, quelles que soient les différences qui nous séparent.
Pierre parle d’honorer les gens du dehors, ceux qui n’appartiennent pas à l’église de Christ. Les respecter, c’est moins fort que les aimer, et c’est ce qu’il demande pour les frères et soeurs en Christ. Les aimer « agape », c’est à dire sans condition, comme Dieu nous aime. Pour en savoir la teneur exact, il suffit de lire le chapitre 13 des Corinthiens et nous comprendrons quel est cet amour que nous devons avoir les uns envers les autres, c’est à dire ceux qui font partis de la famille de Dieu.
Il nous faut craindre Dieu et c’est par cette crainte d’ailleurs que nous serons capables d’honorer les gens du monde et le roi, et d’aimer nos frères et soeurs. La crainte de Dieu est une fois de plus mentionnée dans ce livre et le verbe employé « Phobéo » signifie : peur, terreur, effroi, être effrayé, révérer, vénérer. Dieu est saint et lorsque nous comprenons la nature réelle de Dieu, nous n’avons ni envie de le décevoir, ni de nous rebeller contre lui. Voir article sur la crainte de Dieu https://www.iltaime.com/single-post/2017/09/08/LA-CRAINTE-DE-DIEU
Et il termine par le respect que nous devons au roi, c’est à dire à l’autorité suprême du pays. Nous pouvons être en désaccord avec sa manière de gouverner, mais en aucun cas, nous ne devons nous laisser aller aux injures et à la rébellion. Si toutes les autorités ont été instituées par Dieu, comprenons que la volonté de Dieu est de façonner le caractère de ses enfants en se servant de personnes qui ont une position supérieure, un caractère souvent difficile et qui n’agissent pas comme ils le devraient la plupart du temps. La formation de Dieu est la meilleure et surtout la plus exigeante, mais elle a également pour but de nous former pour la suite, c’est à dire pour l’éternité.
Verset 18 à 25
Le mot serviteur ici n’est pas le même que lorsque Paul par exemple se présente en tant que serviteur de Christ. Ici c’est le mot « oiketes » qui veut dire : domestique, qui est sous l’autorité d’un autre. Le concernant, Paul employait le mot « doulos » qui signifie : esclave.
Serviteur dans le cas présent, pourrait se rapporter aux employés de maisons, mais pas seulement, les salariés d’une entreprise peuvent faire parti de la catégorie.
Chaque fois que nous vivons des injustices au sein du travail, il est bon de se rappeler ce que Christ a vécu pour nous sauver. Jésus n’était pas obligé de souffrir, il aurait pu l’éviter s’il l’avait souhaité, mais il l’a fait pour nous montrer le chemin qu’un chrétien doit inévitablement emprunter. Et pourtant, Il était parfaitement Dieu et sans péché, à combien plus fortes raisons il ne méritait pas ce qu’il a enduré. Dieu ne prend pas plaisir à nous voir souffrir injustement, mais à travers ces épreuves, il oeuvre dans notre caractère, travaille notre endurance, notre patience et nous façonne à son image.