Pensez à ce qui est en haut, et non à ce qui est sur la terre. Col 3:2
Parmi tous ceux qui savent de quoi retourne le nouveau Testament, personne ne s’inquiète de l’accusation voulant que le christianisme est d’un autre monde. Bien sûr qu’il l’est, et c’est d’ailleurs en cela que réside sa puissance.
Le christianisme, c’est à dire la foi en Christ, se fie à ses promesses, obéit à ses commandements et se repose carrément sur la Personne de Christ.
Ce que Christ est, ce qu’il a fait et ce qu’il continue d’accomplir, tout cela donne au chrétien une pleine certitude que son espérance est valable.
Le christianisme est ce que Christ en dit. Son pouvoir devient effectif en nous à partir du moment où nous acceptons ses paroles comme finales, et que nous incitons notre âme à y croire et à y obéir.
Christ ne passe pas en jugement ; il n’a pas besoin de témoins pour défendre sa crédibilité.
Il est venu en tant que Dieu éternel dans une demeure temporelle humble. Il ne se tient pas devant un tribunal humain, mais par contre, tous les hommes se tiennent aujourd’hui devant lui et passeront devant lui en jugement à la fin des temps.
Que chacun expose la foi de Christ à la barre de l’opinion humaine, qu’il s’efforce de prouver que les enseignements de Christ sont en accord avec telle philosophie ou telle religion : ce faisant, il rejette Christ tout en cherchant à le défendre !
Que personne ne s’excuse pour la forte insistance que le christianisme met sur la doctrine fondamentale du monde à venir. Lorsque Christ est ressuscité d’entre les morts et est monté au ciel, il a établi à jamais trois faits fondamentaux, à savoir : ce monde est condamné à se dissoudre complètement, l’esprit humain survit à la mort biologique et il y a réellement un monde à venir.
A.W. TOZER