Verset 1 à 2
Juste avant, Moïse avait donné les consignes exactes pour le sacrifice, selon ce que l’Éternel avait ordonné. Nadab et Abihu venaient de se réjouir avec le peuple, suite aux sacrifices d’expiation et d’action de grâces qui venaient d’être faits. Mais après cela, ils décident de leur propre initiative, de faire venir la gloire de Dieu sur eux. Ce qui va leur coûter la vie à chacun.
Nadab et Abihu voulaient agir selon leur propre désir et non en se soumettant aux ordres de Dieu. Tout comme Caïn, ils voulaient apporter un sacrifice qui venait d’eux et non un sacrifice qui plaisait à Dieu.
Le feu étranger, c’est tout ce qui ne vient pas de Dieu. Ils n’ont pas obéi aux ordres donnés, parce qu’ils voulaient attirer l’attention sur eux.
Aujourd’hui la mort ne frappe pas aussi brutalement même après avoir fauté lourdement. Cependant ce passage nous montre que nous ne devons pas jouer avec les choses de Dieu. Notre Dieu est saint et s'il fait preuve d'une énorme patience, sa colère n’épargnera pas pour autant, ceux qui lui auront désobéi et auront utilisé son nom pour leur gloire personnelle.
Il y a la vraie onction et la fausse. Le feu de Nadab et Abihu ressemblait au feu qui avait été fait juste avant, mais ce qui le différenciait était son origine : Dieu n’y était pas. La colère de Dieu est tombée immédiatement sur les deux coupables, mais au jour du jugement, elle tombera sur ceux qui ne se repentent pas.
Verset 3
On ne s’approche pas de Dieu avec désinvolture. Notre Dieu est saint et ceux qui s’approchent de lui, doivent avoir une attitude de révérence. La gloire ne doit revenir qu’à lui seul et à personne d’autre et c’est ce que Moïse fait comprendre à son frère qui vient de perdre ses deux fils.
Devant un tel choc, Aaron se tait. Son coeur est à la fois envahi de crainte et de chagrin.
Verset 4 à 5
Mischaël et Eltsapha sont les cousins des défunts. Les tuniques de Nadab et Abihu montrent qu’ils sont mort foudroyés par Le feu de Dieu. Le feu ne les a pas consumés, dans le sens littéral.
Verset 6 à 7
Les sacrificateurs ont le droit de pleurer leur famille en temps normal, mais dans le cas présent, cela leur est interdit.
Ils ne peuvent porter le deuil ni dans leur corps, ni dans leur coeur. La peur est telle que le père, comme les fils s'exécutent sans broncher.
Verset 8 à 11
La consommation d’alcool est interdite pour les sacrificateurs avant d’entrer dans le tabernacle.
Le vin n’est pas interdit, dans l’ancien testament comme dans le nouveau, mais il est à prendre avec la plus grande modération. Avant le service, les sacrificateurs ne devaient pas en boire, et cela dans le but d’être parfaitement sobre. Mais plus tard Paul dira dans ses lettres que les serviteurs ne doivent pas faire d’excès de vin et il conseille d’ailleurs à Timothée d’en consommer un peu pour sa santé. Par contre, il prévient que l’ivrognerie est pleinement condamnable par Dieu.
Verset 12 à 15
Le reste de la viande mis en sacrifice sur l’autel sert de nourriture pour les sacrificateurs et leurs familles.
Le sacrifice, c’est Jésus et nous sommes devenus les sacrificateurs du très haut, nous aussi, c’est pourquoi, en tant que sacrificateurs nous devons manger Jésus, c’est à dire sa Parole, car il est la Parole.
Verset 16 à 20
Aaron n’a pas trouvé bon de manger le sacrifice pour le péché alors que ses fils avaient péché gravement contre Dieu, au point d’en trouver la mort.
C’était un ordre du Seigneur de manger le sacrifice du péché, mais dans un tel cas, Aaron n’a pas trouvé bon de le faire et Moïse a compris sa démarche.
Nous avons nous aussi des devoirs envers Dieu, comme le louer et le prier, mais si notre coeur n’est pas en règle, il nous faut d’abord nous repentir. S’avancer devant Dieu avec de l’amertume, de la colère, du mépris, l’amour du monde ou une vie impure serait totalement hypocrite. Analysons nos coeurs avant de nous présenter devant Dieu. Dieu est Saint et n’a pas changé, Il est resté le même, même si le sacrifice ultime a été fait une fois pour toute.