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LES SIGNES D'UNE VRAIE CONVERSION


Le Seigneur l’a lui même déclaré : il est possible de faire beaucoup de miracles, de prononcer des « prophéties », de chasser des démons, d’invoquer le nom de Jésus, alors que le Seigneur Jésus ne nous connaît pas comme ses brebis. Donc les miracles, les prophéties, les expulsions de démons ne sont pas nécessairement les signes d’une vraie conversion. Tout cela peut être imité par les puissances des ténèbres ! La Bible indique des signes plus sûrs.


1. Une vraie repentance


C’est le premier signe clair d’une conversion :

« Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés. » (Act 3.19 ; cf. Act 17.30-31)

La repentance, c’est le sentiment d’avoir offensé Dieu. Une repentance sincère s’accompagne de tristesse, car justement on comprend qu’on a gravement offensé Dieu (2 Cor 7.9-10).

La repentance sincère se traduit par un changement dans nos pensées mais aussi dans nos actes :

« Produisez donc du fruit digne de la repentance. » (Matt 3.8)

– « Chaque arbre se reconnaît à son fruit. » (Luc 6.44)

Si on est vraiment triste en comprenant que chaque péché commis est une offense envers Dieu, si on accepte le pardon avec joie, si on montre dans sa façon de vivre qu’on se détourne du mal et qu’on cherche à plaire à Dieu en lui obéissant, alors on peut parler de vraie repentance.



2. Le rejet total et définitif de ce qui est lié à Satan


L’idolâtrie, les fétiches, l’occultisme sont des abominations pour Dieu :

« Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point. » (Ex 20.4-5)

– « Celui qui offre des sacrifices à d’autres dieux qu’à l’Éternel seul sera voué à l’extermination. » (Ex 22.20)

– « Tu n’introduiras donc pas dans ta maison une abomination, car tu te mettrais avec elle sous le coup de la malédiction. Tu la tiendras pour une chose réprouvée, tu l’auras en abomination, car elle est sous la malédiction. » (Deut 7.26)

Cela est confirmé dans le Nouveau Testament :

« C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie. » (1 Cor 10.14)

Une vraie repentance entraîne nécessairement une rupture, car il est impossible de se soumettre à Dieu et en même temps de continuer à pratiquer ce qu’il déteste. Il faut abandonner l’idolâtrie, totalement et définitivement :

– « Vous vous êtes convertis à Dieu, en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai. » (1 Thes 1.9)

– « Ne prenez point part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les. » (Eph 5.11)

Dieu nous a délivrés du pouvoir de Satan et de ses agents. Il ne faut pas revenir en arrière !

« Il nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume de son Fils bien-aimé. » (Col 1.13)

– « Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. » (1 Pi 2.9)



3. Un intérêt permanent et durable pour « les choses d’en haut »


Le vrai converti se détourne des ténèbres et son intérêt se porte vers tout ce qui concerne Dieu, il cherche à mieux le connaître à travers sa Parole, il cherche à mieux le servir : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Attachez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. » (Col 3.1-2)



4. Une transformation dans notre caractère


Le signe d’une vraie conversion, c’est aussi une transformation du caractère et de l’attitude envers les autres personnes : « Le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi. » (Gal 5.22)



5. La sanctification dans la vie quotidienne


Un autre signe d’une conversion authentique, c’est la volonté de rester pur, séparé du mal ; pas seulement un vague désir de vivre dans la sainteté, mais laisser vivre, par la foi, cette nouvelle nature donnée par Dieu à notre nouvelle naissance, une nouvelle nature qui ressemble à la sienne :

« Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur. » (1 Jean 3.3)

– « Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas. » (1 Jean 5.18)



Jean Lacombe




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