Verset 1
La guerre entre le Royaume du sud et le Royaume du nord sera très longue. Les rois qui succéderont David continueront à être ennemi avec Israël, la maison de Saül. Son petit fils Roboam sera en guerre avec Jeroboam et Asa combattra Baescha.
Verset 2 à 5
David est établi à Hébron et c’est là qu’il a 6 fils avec 6 épouses différentes. L’ainé, Amnon sera tué plus tard par le troisième, Absalom.
Verset 6 à 21
Nous avons ici la manifestation de la providence de Dieu. David pourra enfin régner sur Juda et Israël, grâce à la mauvaise réflexion d'un homme. Abner se retourna contre le fils de Saül et jura de donner la royauté à David sur tout Israël. Abner est sincère, il ne cherche pas à tromper David, mais au contraire s’accorde avec lui et les anciens pour qu’il règne sur l’ensemble du Royaume Nord et Sud.
En faisant alliance, David profite pour récupérer sa première femme qui était resté dans le camps de son père. Celle-ci est remariée mais c’est le premier mariage qui compte aux yeux de Dieu.
Tout ce qui a été établi à la base semble se rétablir : l’union avec Mical et la royauté sur l’ensemble d’Israël. Ce que Dieu a dit, il le fait, ce qu'il ordonne, il l'exécute (Ps 33:9), toutes les promesses que Dieu fait se réalisent.
Verset 22 à 27
Il y a rivalité entre Abner et Joab, tous deux sont chef d’armée, les conseillers proches du roi. Joab ne voit pas d’un bon oeil la visite d’Abner pour trois raisons :
il ne croit pas en sa sincérité
il est le meurtrier de son frère
et il est une menace pour lui.
Éliminer Abner est la meilleure solution pour lui et il n’hésite pas à le faire.
Verset 28 à 39
Contre son gré, Joab a du suivre le cortège en l’honneur d’Abner. David ne fait pas justice lui-même, mais il demande à Dieu de le faire à sa place (v29). Il est admirable de voir que malgré les antécédents d’Abner, David pleure la mort de cet homme. Il n’a aucune rancoeur dans son coeur.
Bien des événements injustes se déroulent autour de nous et nous affectent. Et lorsque nous tenons le coupable, comment réagissons-nous ? Sommes-nous prêts à rendre justice personnellement ou plutôt à laisser le Seigneur agir en son temps ?