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PARDONNÉ DE TOUT, UNE FOIS POUR TOUTES

Dernière mise à jour : 5 juin


PARDONNÉ


Dans le plan divin, le rôle du sacrificateur est essentiel pour rétablir la relation entre un Dieu saint et un peuple pécheur. Le sacrificateur agit comme un médiateur, se présentant devant Dieu avec pureté et des sacrifices pour obtenir le pardon des péchés. Cette fonction, centrale dans l'Ancienne Alliance, trouve son accomplissement parfait en Jésus-Christ, le grand souverain sacrificateur de la Nouvelle Alliance. Cette étude explore ces deux dimensions pour montrer que, par la foi en Christ, tous les péchés sont pardonnés, nous offrant une paix complète avec Dieu.


La fonction du souverain sacrificateur dans l'Ancienne Alliance

Dans l'Ancienne Alliance, le souverain sacrificateur était chargé d'intercéder pour le peuple d'Israël devant Dieu. Cette fonction, instituée sous la loi mosaïque, était strictement réglementée pour refléter la sainteté de Dieu et la gravité du péché.


1 - Pourquoi le sacrificateur devait-il être pur ?

Le souverain sacrificateur devait être pur, car il entrait dans la présence de Dieu, un Dieu saint qui ne tolère aucun péché. Avant d'exercer ses fonctions, il se purifiait rituellement en se lavant dans la cuve d'airain (Exode 30:18-21). Cette purification symbolisait la nécessité d'être sans souillure pour approcher Dieu. De plus, il revêtait des vêtements sacerdotaux soigneusement préparés, décrits dans Exode 28, qui représentaient la sainteté et la dignité de sa fonction. Lévitique 16:4 précise qu’il portait des vêtements de lin sacré pour le Jour des Expiations, soulignant la pureté requise.

  • Exode 30:20-21 : « Quand ils entreront dans la tente d'assignation, ils se laveront avec de l'eau, afin qu'ils ne meurent pas. »

  • Ésaïe 6:5 : « Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, et j'habite au milieu d'un peuple dont les lèvres sont impures. »

  • Lévitique 21:10-12 : Le souverain sacrificateur devait maintenir une pureté stricte, évitant toute contamination.

Cette pureté était nécessaire, car le péché sépare l’homme de Dieu (Ésaïe 59:2). Le sacrificateur, en tant que représentant du peuple, devait être irréprochable pour porter les péchés devant Dieu.


2 - Pourquoi des sacrifices ?

Les sacrifices étaient au cœur du système lévitique, car « sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon » (Hébreux 9:22). Les animaux offerts, premiers-nés et sans défaut (Lévitique 1:3), symbolisaient la perfection requise pour satisfaire la justice divine. Ces sacrifices expiatoires couvraient les péchés du peuple, restaurant temporairement la communion avec Dieu. Le Jour des Expiations (Yom Kippour), décrit dans Lévitique 16, était le moment culminant : le souverain sacrificateur entrait dans le lieu très saint une fois par an, offrant du sang pour ses propres péchés et ceux du peuple.

Pour des péchés spécifiques, des sacrifices particuliers étaient requis (Lévitique 4-5). Par exemple, un sacrifice pour le péché involontaire (Lévitique 4:3-12) ou un sacrifice de culpabilité pour une faute intentionnelle (Lévitique 5:15-19). Ces actes répétés soulignaient l’imperfection du système : les sacrifices ne pouvaient jamais ôter définitivement le péché (Hébreux 10:4).

  • Lévitique 17:11 : « Car l'âme de la chair est dans le sang, et je vous l'ai donné sur l'autel, pour faire l'expiation pour vos âmes. »

  • Hébreux 10:1-4 : « Car la loi, ayant l'ombre des biens à venir, et non l'exacte représentation des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu'on offre perpétuellement chaque année, rendre parfaits ceux qui s'approchent. »

  • Lévitique 1:3-4 : L’animal devait être « sans défaut », et le sacrificateur imposait les mains pour transférer symboliquement les péchés.

Ainsi, le souverain sacrificateur, par sa pureté et les sacrifices, servait de pont temporaire entre Dieu et le peuple, mais ce système pointait vers un besoin plus grand : un sacrifice parfait et définitif.



Jésus, le grand souverain sacrificateur de la grâce

L’Ancienne Alliance, avec ses sacrifices répétés, était une ombre des réalités à venir (Colossiens 2:17). Jésus-Christ, en tant que grand souverain sacrificateur, accomplit et surpasse ce système, offrant un sacrifice unique et parfait qui pardonne tous les péchés une fois pour toutes.


1 - Jésus, le sacrificateur pur et sans péché

Contrairement aux sacrificateurs lévitiques, qui devaient se purifier et offrir des sacrifices pour leurs propres péchés (Lévitique 16:6), Jésus est intrinsèquement pur. Il est sans péché, comme l’affirme Hébreux 4:15 : « Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. » Sa sainteté parfaite le qualifie pour être le médiateur ultime entre Dieu et les hommes (1 Timothée 2:5).

  • 2 Corinthiens 5:21 : « Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. »

  • 1 Pierre 2:22 : « Lui qui n'a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s'est point trouvé de fraude. »

  • Hébreux 7:26 : « Il nous convenait, en effet, d'avoir un souverain sacrificateur tel que celui-ci, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux. »

Cette pureté fait de Jésus le seul capable d’offrir un sacrifice acceptable à Dieu, non pas pour lui-même, mais pour l’humanité entière.


2 - Jésus, le sacrifice parfait et ultime

Jésus ne vient pas avec des sacrifices d’animaux, mais s’offre lui-même comme l’Agneau de Dieu. Il est « le premier-né de toute la création » (Colossiens 1:15), celui qui, par son incarnation, devient le Fils parfait, sans défaut. Jean-Baptiste le désigne comme « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29). Son sacrifice unique sur la croix accomplit ce que les sacrifices lévitiques ne pouvaient faire : il ôte définitivement le péché.

En se donnant lui-même, Jésus met fin au besoin de sacrifices répétés. Hébreux 10:10 déclare : « C'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes. » De plus, Hébreux 7:27 souligne l’importance de ce pardon pour toujours : « Il n'a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d'offrir chaque jour des sacrifices, d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, car ceci, il l'a fait une fois pour toutes en s'offrant lui-même. » Le voile du temple, qui séparait le lieu très saint, se déchira à sa mort (Matthieu 27:51), signifiant que l’accès direct à Dieu était désormais ouvert à tous par son sang.

  • Hébreux 9:12 : « Et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. »

  • 1 Jean 2:2 : « Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. »

  • Ésaïe 53:5 : « Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui. »

  • Hébreux 7:27 : « Il n'a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d'offrir chaque jour des sacrifices, d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, car ceci, il l'a fait une fois pour toutes en s'offrant lui-même. »


Jésus, le seul médiateur et le seul à pardonner

Jésus-Christ n’est pas seulement le grand souverain sacrificateur, il est aussi le seul par qui le pardon des péchés est accordé et le seul médiateur par qui nous pouvons nous approcher de Dieu. Cette exclusivité est au cœur du message de la Nouvelle Alliance. Aucun autre intermédiaire, qu’il s’agisse des saints, de Marie ou de toute autre figure, ne peut jouer ce rôle, car seul Jésus a payé le prix de nos péchés par son sacrifice.


1 - L’exclusivité de Jésus comme médiateur et sacrificateur

La Bible est claire, 1 Timothée 2:5 déclare : « Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme. » Ce verset souligne que Jésus, par son incarnation et son sacrifice, est le seul pont entre l’humanité pécheresse et la sainteté de Dieu. De plus, seul Jésus, en tant que grand souverain sacrificateur, intercède pour nous auprès du Père (Hébreux 7:25) et est assis à la droite de Dieu dans les lieux célestes (Hébreux 8:1-2). Aucun autre, pas même les saints ou Marie, n’occupe cette position unique.

  • Jean 14:6 : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. »

  • Hébreux 10:19-20 : « Ainsi donc, frères, nous avons, par le sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire, par la voie nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire de sa chair. »

  • Actes 4:12 : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. »


2 - Pourquoi les saints et Marie ne sont pas des intermédiaires ni des sacrificateurs ?

Les saints et Marie, bien qu’honorés pour leur foi et leur rôle dans l’histoire du salut, ne sont ni sacrificateurs ni médiateurs. Ils ne peuvent pas pardonner les péchés, car ils n’ont aucun sacrifice à offrir à Dieu. Le rôle de sacrificateur exige d’apporter un sacrifice expiatoire, et seul Jésus, l’Agneau sans tache, a offert sa vie pour satisfaire la justice divine (1 Pierre 1:18-19). Les saints, y compris Marie, n’ont pas payé pour les péchés de l’humanité. Comme tous les êtres humains, ils étaient pécheurs par nature (Romains 3:23) et ont été pardonnés uniquement grâce au sacrifice de Jésus. Sans son œuvre rédemptrice, ils n’auraient jamais été justifiés.

Marie, bien qu’appelée « pleine de grâce » (Luc 1:28) et bénie parmi les femmes, était une bénéficiaire de la grâce de son Fils. Elle a reconnu son besoin de salut en disant : « Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur » (Luc 1:46-47). Les saints, de la même manière, ont été sanctifiés par la foi en Christ, non par leurs propres mérites. Ils ne peuvent ni pardonner les péchés ni intercéder de la manière unique dont Jésus le fait, car ils ne sont pas assis à la droite du Père ni investis de l’autorité sacerdotale de Christ (Hébreux 12:2).

L’intercession des saints ou de Marie, parfois invoquée dans certaines traditions, ne remplace pas le rôle exclusif de Jésus. L’Écriture nous encourage à prier directement Dieu au nom de Jésus (Jean 16:23-24), car son sacrifice a ouvert un accès direct au trône de la grâce (Hébreux 4:16). Confier à d’autres le rôle de médiateur ou de sacrificateur reviendrait à diminuer l’œuvre parfaite et suffisante de Christ.

  • Hébreux 7:25 : « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. »

  • Romains 8:34 : « Qui les condamnera ? Christ est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous ! »

  • 1 Jean 1:9 : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. »


3 - L’assurance du pardon par Jésus seul

En reconnaissant Jésus comme le seul à pardonner et le seul médiateur, nous recevons l’assurance que nos péchés sont entièrement effacés. Son sacrifice n’a pas besoin d’être complété par d’autres intercesseurs, sacrifices ou œuvres, car il est complet et éternel (Hébreux 9:26). Seul Jésus, en tant que grand souverain sacrificateur, intercède continuellement pour nous auprès du Père, et seul lui est exalté à la droite de Dieu (Éphésiens 1:20-21). Par Jésus, et uniquement par lui, nous avons une relation directe avec le Père, sans barrières ni intermédiaires humains.



La paix en Christ : plus de condamnation

Par son sacrifice, Jésus a déchiré « l’acte de condamnation » qui pesait contre nous (Colossiens 2:14). Romains 8:1 proclame : « Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. » En croyant en ce qu’il a accompli à notre place, nous recevons le pardon complet et définitif de tous nos péchés, par lui seul. Il n’y a plus besoin d’autres sacrifices ou d’autres intermédiaires, car son œuvre est parfaite et suffisante (Hébreux 10:14).

Cette vérité nous apporte une paix profonde. Non seulement nos péchés passés, présents et futurs sont pardonnés, mais nous sommes réconciliés avec Dieu (Romains 5:1) par Jésus, notre unique médiateur. Être « en Christ » signifie vivre dans la liberté de sa grâce, sans crainte de jugement, car « l’amour parfait bannit la crainte » (1 Jean 4:18). Jésus, le grand souverain sacrificateur, intercède continuellement pour nous (Hébreux 7:25), nous assurant une communion éternelle avec Dieu.


Conclusion : Le souverain sacrificateur de l'Ancienne Alliance, avec sa pureté rituelle et ses sacrifices temporaires, préparait le chemin pour Jésus, le grand souverain sacrificateur de la grâce. Par son sacrifice unique et parfait, il a ôté le péché une fois pour toutes. Il est le seul à pardonner, le seul médiateur par qui nous accédons à Dieu, et le seul assis à la droite du Père. Les saints et Marie, n’étant pas sacrificateurs, ne peuvent ni pardonner ni offrir de sacrifice ; ils ont été pardonnés par Jésus, tout comme nous. Pour ceux qui placent leur foi en lui, il n’y a plus de condamnation, mais une paix parfaite et une assurance éternelle. En Christ, tout est accompli.


L. Gilman

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