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LA JEUNESSE ENDOCTRINÉE POUR SAUVER LA PLANÈTE




Bien que se rapportant essentiellement à la situation outre-Atlantique, les mêmes notions prennent place assez rapidement en Europe, comme dans le reste du monde.

« Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra. » Mc 13:33


L’article est la synthèse d’informations échangées entre T.A. McMahon, du Berean Call (TBC) et Carl Teichrib, auteur du livre - auquel il fait beaucoup référence - Game of Gods : the Temple of Man in the Age of RE-enchantment (Le jeu des dieux : le Temple de l’Homme à l’ère du ré-enchantement).



Une citoyenneté de dimension mondiale


Lors du premier Congrès des jeunes, sur la Citoyenneté mondiale en 1997, auquel Carl Teichrib a assisté, il a été frappé par l’appel émotionnel qui a été lancé aux jeunes à s’engager pour une citoyenneté de dimension mondiale. Or, les jeunes sont sensibles à cela. Il ont un sens accru de la justice, le sentiment qu’ils peuvent changer le monde. Exploiter cela peut devenir un outil puissant de transformation sociale.


Benjamin Kidd, un penseur britannique en sciences sociales, disait dès 1918 :

« La porte de pouvoir qui gagne, repose sur le principe qui nous subordonne à l’universel. Donnez-nous les jeunes et nous créerons une nouvelle mentalité et une nouvelle terre en une seule génération » ; et de poursuivre : « Le pouvoir dans son expression la plus élevée est une science qui modèle la mentalité individuelle au service de l’universel. »


Et voici une autre citation de Benjamin Kidd :

« L’influence d’un idéal collectif imposé sur les esprits de jeunes conditionnés par l’émotion est incalculable. »


Or, c’est cela qui est en jeu dans les programmes des universités qui enseignent des valeurs citoyennes globales. Ainsi, dès leurs premières années d’études, les jeunes sont enseignés à faire allégeances aux valeurs terrestres, y compris au mysticisme oriental et à embrasser l’idée qu’ils peuvent changer le monde, et même le sauver !


Une jeunesse manipulée


Ces idées ne sont pas nouvelles, mais on leur attribue plus de pouvoir. Par exemple, vu que la population mondiale augmente trop rapidement, il faut trouver une solution pour la limiter. Sur quelle base ? Sur celle de leur propre vision du monde.


La question du climat ou du réchauffement global est traitée sur les mêmes bases souvent arbitraires. On avance des chiffres, mais, en les étudiant de près, on s’aperçoit qu’ils ne signifient pas toujours grand-chose. Seulement, ils correspondent à la pensée dominante.


On en fait une religion.

Tout ceci est présenté à des jeunes gens qui se laissent beaucoup guider par leurs émotions. On à l’exemple d’adolescents en pleurs parce qu’il leur a été dit qu’ils détruisaient la Mère-Terre et pas simplement un concept abstrait !



Le salut de l’homme par l’homme


Et l’on en vient à adorer la création plutôt que le Créateur. Si le monde créé devient le centre de notre attention plutôt que le Créateur, il y a un changement de mentalité, un changement de paradigme. La structure sociale est perçue différemment… l’apôtre Paul parle même de changement de comportement sexuel, de dénaturation (Rom 1:21-27). Nous voyons le monde qui change et qui s’élève dans un acte de transgression contre la loi de Dieu. L’homme s’attribue les qualités de Dieu qui, Lui, est pourtant le seul qui permette de progresser vraiment. C’est Lui qui sauve le monde. C’est Lui notre Sauveur ! Mais l’homme dit : « Non, vous voyez, c’est nous qui sauvons le monde, qui offrons un plan pour sauver la planète. Notre salut est dans l’unicité globale (panthéisme), et nous disons que le monde a besoin de s’unifier. Et en sauvant la planète, nous nous sauvons nous-mêmes. » De telles paroles s’entendent souvent !


L’histoire est riche en exemples de ce qui arrive lorsque l’homme veut créer un système par lequel il se sauve lui-même : par la justice sociale ou par les enseignements de Karl Marx ou au travers du Mouvement écologiste. Quoi qu’il en soit, lorsque nous jouons à ces jeux des dieux (games of gods), cela finit par devenir un cauchemar utopique sanglant. (Le marxisme et le maoïsme l’ont particulièrement démontré).


Aujourd’hui, le mot d’ordre c’est « nous ». Cela donne un sens et un but à l’individu, en particulier à ceux qui sont très attachés à l’idée d’unicité globale. Subitement, ils trouvent une feuille de route. Leur engagement prend du sens et est valorisé. C’est très attrayant en soi, surtout dans une culture, qui, dans l’esprit post-moderne, dit depuis si longtemps : « il n’y a vraiment pas de valeur ultime. Tout ce que vous décidez être précieux est précieux ». Et, maintenant, subitement, on voit une trajectoire, un mouvement vers du positif.



Manque de vigilance par les conducteurs d’églises


Au plan biblique cette pensée n’est pas recevable, mais les églises sont restées silencieuses. Dans certains cars, elles ont même été complices, alors que leurs leaders auraient dû être frappés par ce développement. Dès 1970, est né le Jour de la Terre. Cela a façonné la culture de notre temps. Aujourd’hui, on serine aux oreilles de la jeunesse qu’il faut sauver la planète terre, notre « mère ». Il faut sauver notre déesse.


Le terme « déesse mère » n’est pas très utilisé, on parlera plutôt de « Terre-mère », ou de Gaïa, parce que, dans la mythologie grecque, Gaia est la déesse de la terre, la « mère » du monde. En 1970, lorsque la première Journée de la Terre a eu lieu, environ 20 millions d’américains ont participé à un premier enseignement. Des dizaines de milliers de lycéens et d’étudiants ont reçu le Manuel de l’environnement préparé spécialement pour cet événement. En le parcourant, on se rend compte très vite que « c’est le christianisme qui est responsable de la situation actuelle » ! Ensuite, le manuel propose des alternatives sur la manière de reconstruire une religion ou d’en restructurer une. Il oriente aussi vers des croyances et des concepts orientaux, et encourage à se mettre au service, non pas de Dieu ou du Créateur, mais de la terre et de témoigner à celle-ci sa loyauté en lui prêtant allégeance.


Est-ce simplement de l’ignorance ? Pourquoi les responsables d’églises ne sont-ils pas prêts à examiner cela à la lumière de la Bible ? Ils dénoncent les fausses doctrines, alors pourquoi ne le font-ils pas pour ces concepts que promeut l’Antichrist ?


Pourtant ces choses sont bien présentes et s’imposent de plus en plus.

l’Église doit s’occuper de cela et veiller à ce que les parents, dans leurs familles, en parlent à leurs enfants.


De même, les élèves des écoles publiques, ont besoin d’être suivis dans les enseignements qu’ils reçoivent, et cela dès l’école maternelle.


Déjà il y a 25 ans, lorsque Carl Teichrib a commencé à se pencher sur ces questions, plus particulièrement des pasteurs lui disaient que c’est une perte de temps que d’étudier cela. Mais ils ne voyaient pas qu’à ce moment-là leurs propres enfants étaient déjà endoctrinés par cette vison du monde !


Il est donc important de faire comprendre cette vérité fondamentale que Dieu est distinct de sa création, qu’il est l’unique divin.



Des affirmations fallacieuses


Voici ce qu’a déclaré Robert Mueller lors du Congrès 2000 de la Citoyenneté mondiale, devant environ 300 jeunes, au Canada :


« Vous n’êtes pas des enfants du Canada, vous êtes en réalité des unités vivantes du cosmos, car la terre est un phénomène cosmique. Nous sommes tous des unités cosmiques. C’est pourquoi les religions vous disent : vous êtes divins. Nous sommes une énergie divine. Il est entre vos mains que l’évolution sur cette planète se poursuive ou non. L’humanité ne recherche rien de moins que sa réunion avec le divin, sa transcendance dans des formes de vie toujours plus élevées. Les hindous appellent notre terre Brahma, ou dieu, car ils ne voient à juste titre aucune différence entre notre terre et le divin. Cette vérité ancienne et simple prend lentement sa place dans l’humanité. Son plein épanouissement sera la véritable grande nouvelle histoire de l’humanité, alors que nous sommes sur le point d’entrer dans notre ère cosmique et de devenir ce que nous avons toujours censés être : la planète de Dieu. » (extrait du livre de Robert Mueller New Genesis - Nouvelle Genèse)


C’est pourquoi, il est important pour des parents chrétiens de prendre au sérieux leur vocation et leur responsabilité en s’assurant qu’ils ont réussi à inculquer à leurs enfants la différence entre ce que le monde dit et ce que bible dit.


Le monde est à la recherche d’une force cosmique, tandis que le chrétien entre dans une relation personnelle avec le Dieu Sauveur et avec son Fils Jésus-christ, qui a pourvu à un salut éternel par son sacrifice à la croix. Qu’est-ce qu’obtient le monde ? Une force ? Recherchons-nous une relation intime avec une force ? Cela finit toujours par tourner autour du moi et n’a aucun sens.


Quel mensonge que nous puissions devenir comme Dieu ! Mais cette idée va subsister jusqu’à la fin. Nous savons que l’Antichrist s’installera dans le temple de Dieu pour être adoré comme Dieu. Et l’objectif est d’amener les gens à adhérer à cette idée. Le monde y travaille ne commençant par l’intermédiaire de nos enfants, certes, mais aussi par notre intermédiaire si nous n’y prenons garde.


Temple de l’Homme et ré-enchantement


Selon le livre Game of Gods, the Temple of Man in the Age of Re-enchantment, le jeu des dieux doit aboutir à une époque de ré-enchantement par l’édification du temple de l’Homme.


Le Temple de l’Homme, cette première partie du sous-titre, est l’idée que par ses actions, son travail collectif, l’homme va créer ce grand édifice : le Temple de l’Homme. En tant que chrétiens, nous considérons cela comme la 2ème Babel. Mais ce n’est plus seulement une histoire soviétique, ni celle de la Chine de Mao, ou de l’Inde, c’est maintenant l’histoire du monde, et elle sera différente de certaines des expériences de cette histoire qui ont eu lieu au siècle dernier. C’est l’idée que l’Homme va créer un nouvel édifice, un nouveau temple. Il adorera les oeuvres de ses mains. Et, le fait que l’Homme se sauve lui-même et qu’il sauvera la planète, l’élèvera, avec l’ensemble de l’humanité dans une aventure divine, dans le sens de l’universel, que Benjamin Kidd a appelé « le pouvoir de l’universel ».


Déjà Lénine, le fondateur de l’Union soviétique, a dit, alors qu’il discutait de la création d’une nouvelle mentalité, d’un nouvel homme, d’un nouvel ordre soviétique : « Oui, nous allons tout détruire, et sur les ruines nous allons construire notre temple. »


Pour Carl Teichrib, nous sommes dans l’époque qui a dépassé celle du post-modernisme, durant laquelle tout était relatif, indifférent (on pourrait presque dire « inodore et sans saveur »). C’était un temps de rejet de l’autorité et du rejet des revendications de pouvoir, mais, en même temps, le post-modernisme a mis en évidence le besoin de trouver un nouveau sens aux choses, un nouvel objectif, une nouvelle compréhension. C’est cela le ré-enchantement : retrouver l’émerveillement, un sens et un but spécifiquement dans la création elle-même. C’est le ré-enchantement par l’édification du temple de l’Homme.


L’encouragement à résister au progrès de cette utopie fatale vient de l’apôtre Jean : « Je vous dis écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure ne vous, et que vous avez vaincu le malin » 1 Jn 2:14.



Éric Ropp




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