LA PERSÉCUTION SILENCIEUSE

PERSÉCUTION : PAS SEULEMENT LÀ-BAS, MAIS ICI ET MAINTENANT !

Le mot grec « *dioko* » – persécuter – résonne comme un cri : fuir, courir, harceler, traquer, chercher avec acharnement. Un mot qui pulse, qui cogne.

En Occident, on imagine la persécution sous des cieux lointains : Orient, Afrique, Asie. Des chrétiens chassés, cachés, emprisonnés, torturés, exécutés pour leur foi. On voit des martyrs, du sang, des chaînes. Mais ouvrez les yeux : la persécution n’a pas de frontière, et elle ne se limite pas au glaive. Ici, dans nos contrées « libres », un vrai chrétien la vit aussi – moins brutale physiquement, mais tout aussi féroce dans l’âme, on la nomme la persécution "étau".

MARTYRS OU PERSÉCUTÉS : NE CONFONDONS PAS !

Les martyrs meurent sous les coups, leur foi scellée dans le sang. Les persécutés, eux, subissent un harcèlement sournois : pressions, moqueries, rejet. N’est-ce pas notre quotidien ? Combien de femmes chrétiennes ploient sous les assauts psychologiques d’un mari incrédule ? Combien de maris endurent les piques d’une épouse qui méprise leur foi ? Combien d’enfants sont raillés, incompris, ostracisés par une famille hostile ? Et les parents, privés de leurs petits-enfants, jugés « dangereux » pour avoir osé parler de Christ ? Des liens brisés, des silences lourds, des familles éclatées – tout ça parce que l’Évangile véritable dérange, divise, brûle.

Au travail, entre amis, c’est pareil. Un vrai chrétien devient une cible : moqué par ses collègues, mis à l’écart par ses anciens proches. On le traite de fou, d’arriéré. Il parle de sa foi ? On le fait taire. Les degrés varient, mais le constat reste : la persécution mentale frappe ceux qui portent Christ en eux. Et le pire ? Elle ne vient pas toujours des athées. Non, les coups les plus durs jaillissent souvent de l’Église elle-même, des « frères » et « sœurs » autoproclamés.

LES RELIGIEUX, VRAIS BOURREAUX DES AUTHENTIQUES !

Jésus l’a vécu : persécuté par les pharisiens, ces pieux hypocrites. Les apôtres ? Rejetés par les juifs religieux. Ailleurs, en Orient, en Asie, en Afrique, ce sont encore les fanatiques – juifs, bouddhistes, hindous, musulmans – qui traquent les chrétiens. Et ici, dans nos églises « civilisées » ? Les vrais disciples sont souvent méprisés par les tièdes et les religieux de façade. Ces « chrétiens » de nom qui préfèrent un Jésus light, un Évangile édulcoré, et qui vomissent ceux qui tiennent ferme.

Jésus l’a prédit : « Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée » (Matthieu 10:34-36). Une lame qui tranche entre faux et vrais, entre idolâtres et consacrés. Cette fracture n’est pas toujours criante – parfois, elle est subtile, vicieuse. Dans une même famille, tous se disent « chrétiens », mais impossible de parler de Dieu. Pourquoi ? Parce que leurs Jésus ne sont pas le même ! L’un est un sauveur de convenance, l’autre le Roi crucifié qui exige tout.

L’ŒCUMÉNISME : LE NID DE LA GRANDE PERSÉCUTION !

La multiplication des églises ne prouve rien. Ce n’est pas le christianisme authentique qui explose, mais une contrefaçon qui s’installe, drapée du nom de Christ. L’œcuménisme séduit : catholiques, protestants, orthodoxes main dans la main ; ou pire, ce délire du pape – chrétiens, juifs, musulmans unis sous une bannière floue. Beaucoup d’évangéliques succombent, aveuglés par cette fausse unité. Mais soyons lucides : c’est de là que surgira la persécution ultime. Dans nos pays « libres », les vrais enfants de Dieu seront traqués par leurs soi-disant « frères » – ceux qui auront vendu l’Évangile pour un consensus tiède.

EXEMPLE VIVANT : PAUL, PAS UN PACIFISTE !

Paul n’a pas prêché la tolérance molle. À Athènes, il a défié les philosophes (Actes 17:22-31) ; à Jérusalem, il a affronté les religieux (Actes 23). Résultat ? Fouetté, lapidé, emprisonné. Pourtant, il écrivait : « Tous ceux qui veulent vivre pieusement en Christ Jésus seront persécutés » (2 Timothée 3:12). Pas « peut-être », pas « parfois » – TOUS, TOUJOURS. Alors, si ta foi ne te coûte rien, interroge-toi !

LA PERSÉCUTION, UNE MÉDAILLE D’HONNEUR !

Jésus ne nous laisse pas dans le flou : « Heureux êtes-vous quand on vous insulte, vous persécute, vous calomnie à cause de Moi. Réjouissez-vous : votre récompense sera grande dans les cieux ! » (Matthieu 5:11-12). Oui, la persécution – même psychologique – est une marque d’appartenance à Christ. Il l’a endurée, Il nous a prévenus : « S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi » (Jean 15:20). Vivre en paix totale, sans rejet ni mépris ? Un mirage pour un vrai disciple.

QUE FAIRE ? FUIR OU FRAPPER ?

Riposter ? Non. La Parole est claire : « Ne rends pas le mal pour le mal, mais bénis » (1 Pierre 3:9). Confiance en Dieu, pas en nos poings. Il nous tient, nous protège. Pierre enfonce le clou : « Réjouissez-vous de souffrir avec Christ, car l’Esprit de gloire repose sur vous » (1 Pierre 4:13-14). Chaque insulte, chaque blessure mentale est une couronne à venir.

UN TEST DE VÉRITÉ : TA FOI DÉRANGE-T-ELLE ?

Si personne ne te rejette, ne te méprise, ne te harcèle pour ta foi, pose-toi la question : suis-je vraiment à Christ ? La persécution – subtile ou brutale – est la preuve que tu portes Sa lumière dans un monde qui la hait. Alors, tiens bon ! Lève les yeux ! Offre ta vie en sacrifice, car « celui qui perd sa vie pour Moi la trouvera » (Matthieu 10:39). Que ces promesses nous enflamment pour endurer, persévérer, glorifier notre Roi !

L. Gilman