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LA PLACE DES FEMMES CHRÉTIENNES EN 2025



femmes chrétiennes

La feuille de route biblique de la femme selon la parole de Dieu !


Proverbes 31 verset 10

« La femme vertueuse à bien plus de valeur que les perles ! »







I N T R O D U C T I ON  et S O M M A I R E


Je souhaite dans ces quelques lignes, vous présenter une synthèse, appuyée uniquement sur la parole de Dieu concernant la place des femmes chrétiennes avec un parallèle entre les écritures saintes et le contexte de 2025.


Dans la bible, le Seigneur nous apporte toutes les réponses sur les sujets relatifs à la femme chrétienne consacrée et vivant par la foi.


Voici les sujets développés :


Chapitre 1 -  La femme selon les écritures saintes


1 - Les femmes selon Jésus

2 - La femme est l’aide précieuse de l’homme

3 - Les femmes dans l’ancien testament

4 - Les femmes dans le nouveau testament

5 - Comment rapprocher la mission de la femme entre la bible et la vie en 2025 ?


Chapitre 2 - La femme dans les différentes sphères de la vie.


6 - La femme face à un conjoint hostile à Jésus

7 - La femme et la sexualité

8 - Ces hommes bibliques qui aimes leurs épouses

9 - En 2025 selon les principes bibliques, comment le conjoint doit aimer son épouse ?

10 - Comment l’épouse doit-elle honorer son époux aujourd’hui en 2025 ?

11 - Comment la femme chrétienne doit élever ses enfants ?

12 - Le comportement de la femme au travail en 2025

13 - Comment la femme peut-elle cumuler vie spirituelle, travail, éducation des enfants sans altérer sa foi ?

14 - Comment une femme chrétienne peut-elle guérir de la dépression ?

15 - Est -ce normal d’être découragée même pour une chrétienne née de nouveau ?

16 - Comment la bible répond aux femmes hypocondriaques ?

17 - Voici quelques versets qui honorent et encouragent les femmes chrétiennes.

18 - La femme dans l’église aujourd’hui. (Ces 5 activités prioritaires)


Conclusion






Chapitre 1

La femme selon les écritures saintes



Les femmes selon Jésus


Dans les Évangiles, Jésus accorde une place particulière aux femmes, ce qui était remarquable dans le contexte culturel de son époque, où elles étaient souvent reléguées à des rôles secondaires.


Pour Jésus, les femmes ne sont pas définies uniquement par leur statut social ou leur rôle traditionnel, mais par leur foi, leur dignité et leur relation avec Dieu. On peut voir plusieurs exemples dans les textes bibliques. Par exemple,


. Marie, sa mère, est choisie pour porter le Fils de Dieu. Elle joue un rôle central dans l’histoire du salut (Luc 1:26-38).

. Marie-Madeleine est une figure importante, la première à témoigner de la résurrection de Jésus selon les récits (Jean 20:11-18), ce qui montre une confiance et une mission exceptionnelles confiées à une femme.

. La Samaritaine, avec qui Jésus engage une conversation profonde malgré les barrières culturelles et sociales, devient une messagère de sa parole (Jean 4:1-42).

. Une femme anonyme, comme celle qui souffrait d’hémorragies et qui est guérie par sa foi (Marc 5:25-34), illustrent que Jésus reconnaît leur valeur intrinsèque et leur courage.


Jésus  traite ces femmes avec respect, compassion et égalité spirituelle, brisant les conventions de l’époque. Il ne les juge pas selon les normes humaines, mais les élève en tant que filles de Dieu, capables de participer pleinement à son royaume. En résumé, pour Jésus, les femmes représentent des êtres dignes d’amour, de rédemption et de responsabilité spirituelle, au même titre que les hommes.



La femme est l’aide précieuse de l’homme


Dans la Bible, la femme est souvent présentée comme une aide précieuse pour l’homme, une vérité qui trouve ses racines dès le livre de la Genèse. En Genèse 2:18, Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je vais lui faire une aide qui soit son vis-à-vis » (souvent traduit par « une aide semblable à lui » ou « une partenaire adaptée »). Le terme hébreu utilisé, ezer, signifie « aide » ou « secours », et il est employé ailleurs dans la Bible pour décrire Dieu lui-même (par exemple, dans Psaume 121:2). Cela indique que la femme n’est pas une figure subordonnée, mais une alliée essentielle, complémentaire et dotée d’une force propre.


Ève, la première femme, est créée pour partager la vie d’Adam, pour travailler avec lui dans la gestion de la création et pour établir une relation de partenariat. Ce rôle d’aide  ne se limite pas à une fonction domestique : il englobe une collaboration dans les responsabilités, les décisions et les défis de la vie. La femme biblique, comme on le voit à travers des figures comme Sara, Débora, Ruth ou Esther, apporte souvent sagesse, courage, foi et initiative. Par exemple,

. Débora, juge et prophétesse (Juges 4-5), guide le peuple d’Israël avec autorité.

. Ruth soutient et protège sa belle-mère Naomi, devenant un maillon clé dans la lignée de David (Ruth 1-4)

. Esther risque sa vie pour sauver son peuple (Esther 4-7).


Dans le Nouveau Testament, des femmes comme :

. Marie de Béthanie, qui choisit d’écouter Jésus aux côtés des disciples (Luc 10:39), ou Priscille, qui enseigne et forme Apollos avec son mari (Actes 18:26), montrent que cette aide précieuse peut aussi être spirituelle et intellectuelle. Ainsi, la femme biblique est une partenaire indispensable, enrichissant la vie de l’homme par sa présence, ses dons et son engagement, dans une dynamique de complémentarité et de soutien mutuel voulue par Dieu.



Voici une synthèse biblique sur la mission des femmes chrétiennes.


Commençons par reprendre le travail des femmes dans la Bible, basé sur les récits et enseignements principaux des Écritures. Cette synthèse, explore leur rôle à travers l'Ancien et le Nouveau Testament, en mettant en lumière leur contribution spirituelle, sociale et dans le plan de Dieu.


* Les femmes dans l'Ancien Testament


La femme est partenaire.


Dès le début, dans Genèse 1:27, la femme est créée à l'image de Dieu, tout comme l'homme, soulignant une égalité fondamentale en dignité et en valeur. Ève est décrite comme une "aide" (Genèse 2:18), un terme qui ne signifie pas une position inférieure, mais une partenaire essentielle dans la mission de remplir et de gouverner la terre.


Plusieurs femmes jouent des rôles clés dans leur mission pour servir Dieu :


  • Sarah (Genèse 17-21) est une figure de foi, partenaire d’Abraham dans la promesse d’une descendance.


  • Miriam (Exode 15:20-21) est prophétesse et dirigeante, guidant le peuple d’Israël dans la louange après la traversée de la mer Rouge.


  • Déborah (Juges 4-5) est une juge et prophétesse, appelée par Dieu pour diriger Israël, démontrant que les femmes peuvent exercer une autorité spirituelle et politique.


  • Ruth incarne la loyauté et devient une ancêtre du roi David, intégrée dans la lignée messianique (Ruth 4).


  • Esther (Livre d’Esther) sauve son peuple grâce à son courage et sa foi, jouant un rôle providentiel.


Ces exemples montrent que les femmes, dans l’Ancien Testament, sont souvent des instruments de Dieu pour accomplir ses desseins, que ce soit dans la famille, la société ou la sphère spirituelle.



* Les femmes dans le Nouveau Testament


Avec Jésus, le rôle des femmes prend une dimension encore plus affirmée :


  • Marie, la mère de Jésus (Luc 1:26-38), est choisie pour porter le Sauveur, un rôle unique dans l’histoire du salut. Son "oui" à Dieu est un modèle de foi et d’obéissance.

  • Les femmes disciples, comme Marie de Magdala, Marthe et Marie (Luc 8:1-3; Jean 20:1-18), soutiennent le ministère de Jésus, financièrement et par leur présence.

  • Marie de Magdala est la première à annoncer la résurrection, ce qui lui vaut le titre d’apôtre des apôtres" dans certaines traditions.

  • Priscille (Actes 18:2, 18-26) enseigne et évangélise aux côtés de son mari Aquilas, jouant un rôle actif dans l’Église primitive.

  • Phoebé (Romains 16:1-2) est qualifiée de "diaconesse" et recommandée par Paul, montrant que les femmes occupaient des fonctions reconnues dans l’Église.


Jésus lui-même valorise les femmes, brisant les barrières culturelles de l’époque : il parle à la Samaritaine (Jean 4), pardonne la femme adultère (Jean 8:1-11), et loue la foi de la femme à la perte de sang (Marc 5:25-34).



Voici quelques principes théologiques :


Galates 3:28 ("Il n’y a plus ni Juif ni Grec, ni esclave ni libre, ni homme ni femme, car tous vous êtes un en Jésus-Christ") établit une égalité spirituelle fondamentale dans le christianisme. Dans 1 Pierre 3:7, les femmes sont appelées "cohéritières de la grâce de la vie", soulignant leur dignité égale devant Dieu. Cependant, des passages comme 1 Timothée 2:12 ou 1 Corinthiens 14:34-35, souvent débattus, semblent limiter certains rôles (ex. enseignement public dans l’Église), mais leur interprétation varie selon les contextes culturels et les traditions théologiques.


En synthèse


La mission des femmes dans la Bible est multiforme :


Elles sont appelées à être:

> Des partenaires dans la création

> Des mères spirituelles et physiques

> Des enseignantes

< Des témoins de la foi.


Leur rôle n’est pas confiné à la sphère domestique.

Elles participent activement au plan de rédemption de Dieu. Si certaines limites culturelles apparaissent dans les textes, l’arc global de la Bible révèle une trajectoire d’émancipation et de reconnaissance de leur vocation divine.


Comment rapprocher la mission de la femme entre la bible et la vie en 2025 ?


Rapprocher la mission des femmes dans la Bible avec la vie en 2025 nécessite de mettre en parallèle les principes bibliques intemporels avec les réalités contemporaines, tout en tenant compte des évolutions sociales, culturelles et technologiques.


Voici une réflexion structurée pour établir ce pont


  • Les femmes sont enracinés dans les fondements bibliques toujours pertinents en 2025


Dignité égale devant Dieu :

La Bible établit dès Genèse 1:27 que les femmes, comme les hommes, sont créées à l’image de Dieu.

En 2025, cette égalité fondamentale résonne avec les combats pour les droits des femmes, identiques à ceux des hommes.


Sur le rôle de partenaire et d’aide :

Le concept d’aide" (Genèse 2:18) peut-être réinterprété aujourd’hui comme une collaboration dans tous les domaines – familial, professionnel, spirituel – où les femmes apportent leurs compétences et leur vision.


Mission prophétique et testimoniale :

Les femmes comme Déborah, Esther ou Marie de Magdala montrent une vocation à guider, influencer et témoigner. En 2025, cela peut se traduire par des femmes actives et entreprenantes dans la société avec leurs voix, amplifiées via les réseaux sociaux pour transmettre les valeurs bibliques.


  • Les femmes s’adaptent aux réalités de 2025


Éducation et influence :

À l’image de Priscille qui enseignait (Actes 18:26), en 2025 les femmes, peuvent jouer un rôle important dans l’éducation. Leur mission peut inclure la transmission de savoirs, que ce soit dans des rôles académiques, technologiques ou spirituels, dans un monde hyper connecté.


Courage et justice :

Le courage d’Esther pour sauver son peuple trouve un écho auprès des femmes qui, aujourd’hui, en 2025, font face aux persécutions dites « Étaux » ou « Marteaux » selon le régime dans lequel elles se trouvent.


Maternité élargie au spirituel :

Si la Bible valorise souvent la maternité physique (ex. Sarah, Marie), en 2025, cette mission s’étend à une "maternité spirituelle" : Accompagner, inspirer, ou soutenir les nouvelles générations. Prier et participer au sauvetage des âmes, à de nouvelles naissances en Christ.


  • Les femmes apportent aux contemporains des réponses bibliques en 2025


La pressions culturelles :

En 2025, les femmes font face à des attentes contradictoires – réussir professionnellement tout en répondant à des normes familiales et spirituelles. La Bible offre une réponse pour les femmes nées de nouveau car leur valeur ne repose pas sur les standards humains, mais sur leur identité en Dieu (Galates 3:28).


Technologie et visibilité :

Les femmes bibliques étaient des voix dans leur communauté ; aujourd’hui, les outils numériques permettent d’amplifier cette mission. Une femme en 2025 peut, comme Marie de Magdala annonçant la résurrection, partager des messages d’espoir à une échelle mondiale.


Conflits d’interprétation :

Certains passages contextuels (ex. 1 Timothée 2:12) ont été utilisés pour limiter les femmes, mais en 2025, le contexte n’est plus le même qu'à l’époque, valorisant leur pleine participation dans tous les domaines, y compris religieux.


  • Les femmes sont des ambassadrices en 2025


La mission des femmes en 2025 est d’être des ambassadrices de Christ par leur témoignage, leur partenariat, leurs engagement, leur accompagnement, basés sur les valeurs et principes bibliques par la foi.


. Elles créent et innovent (à l’image de la créativité divine dans Genèse).

. Elles défendent la justice et la paix (comme Esther ou Déborah).

. Elles inspirent et guident spirituellement (comme Marie ou Phoebé), que ce soit dans des Églises, des familles ou des communautés en ligne.


Le fil conducteur entre la Bible et 2025 est que la mission des femmes reste ancrée dans leur vocation à refléter Jésus et à participer à son œuvre. Si les moyens ont changé, passant des tentes d’Israël aux bureaux modernes ou aux écrans, l’essence demeure : être des collaboratrices actives, des lumières, le sel de la terre, afin d’éclairer le monde. En 2025, cela se vit dans une diversité de rôles, amplifiée par les opportunités et défis d’une société en mutation.


  • Les femmes ont une vocation spirituelle


En 2025, cela signifie que les femmes sont appelées à vivre une relation intime avec Dieu, à travers la prière et la méditation, et à incarner ces qualités dans un monde souvent marqué par la superficialité ou le matérialisme. Leur mission spirituelle commence par être des "temples vivants" (1 Corinthiens 3:16), un lieu où Dieu habite et agit.


  • Les femmes sont porteuses de la Parole


Dans l’Ancien Testament, des femmes comme Miriam (Exode 15:20) et Déborah (Juges 4:4) ont été des prophétesses, transmettant la volonté de Dieu.


Dans le Nouveau Testament, les femmes de Actes 2:17 ("vos fils et vos filles prophétiseront") sont incluses dans l’effusion de l’Esprit à la Pentecôte.


En 2025, cette mission spirituelle se traduit par une capacité à discerner et partager les vérités divines. Que ce soit dans des assemblées, des groupes de prière ou des plateformes en ligne, les femmes portent la voix de Dieu, c’est-à- dire encouragent exhortent et révèlent selon Dieu  avec une sensibilité spirituelle qui touche les cœurs dans cette époque de doute existentiel.


  • Les femmes sont témoins de la résurrection


Marie de Magdala (Jean 20:16-18) est la première à annoncer la résurrection de Jésus, un rôle spirituel majeur.


En 2025, les femmes continuent cette mission en proclamant l’Évangile, que ce soit par la parole, l’écriture ou des actes de foi. Dans un monde où la spiritualité est souvent diluée ou concurrencée par des philosophies alternatives. Le témoignage des femmes ,vivant, une vie transformée, apporte des messages d’espérance qui sont essentiels pour annoncer Christ.


  • Les femmes sont des guides et des aides spirituelles


Priscille (Actes 18:26) enseigne Apollos, démontrant que les femmes ont un rôle dans l’accompagnement spirituel.


En 2025, cette mission s’exprime dans la capacité des femmes à guider les âmes vers une foi plus profonde. Que ce soit en partageant des études bibliques, en pouvant même être des tuteurs spirituels pour des soeurs, en partageant aussi la parole de Dieu via des podcasts ou des vidéos. Leur intuition et leur empathie, souvent soulignées dans les récits bibliques, enrichissent cette vocation. Sans pour cela être des prédicatrices, elles n’en sont pas moins invitées à échanger avec les frères soeurs.


  • Les femmes Intercèdent et louent le Seigneur.


Les femmes bibliques comme Anne (1 Samuel 1:10-20) ou Marie avec son Magnificat (Luc 1:46-55) excellent dans la prière et la louange.


En 2025, cette mission spirituelle reste cruciale : les femmes peuvent être des « intercesseurs »  puissantes, portant les besoins du monde devant Dieu dans cette époque de crises répétées (spirituelles, morales, globales). Leur louange, qu’elle soit exprimée dans des chants, des écrits ou des rassemblements, élève les cœurs vers le divin.


  • Les femmes tout comme les hommes ont une place très précise.


En 2025, cela libère les femmes de toute hiérarchie humaine pour se concentrer sur leur appel direct par le l’Esprit Saint. Que certains contextes ecclésiaux limitent encore leur rôle public (basé sur des textes comme 1 Timothée 2:12), leur mission spirituelle – prier, transmettre, témoigner – ne dépend pas d’une position, mais de leur union avec Christ.


  • En 2025, la mission spirituelle des femmes, ancrée dans la Bible, est de :


Communier avec Dieu : Être des vases d’honneur par une vie consacrée.

Annoncer la parole : Transmettre l’amour de la vérité et enseigner avec audace et humilité.

Montrer Dieu : Témoigner de sa grâce dans un monde en quête de sens.

Servir Dieu : Intercéder et louer pour la gloire de son nom.


Dans un contexte spirituel marqué par la sécularisation et la diversité des croyances, les femmes sont appelées à être des lumières (Matthieu 5:16), utilisant leur sensibilité et leur foi pour ramener les âmes à Dieu. Leur mission reste intemporelle : participer à l’œuvre rédemptrice de Dieu, comme elles l’ont fait depuis les origines.


  • Les femmes sont les mains de la fidélité, de la Sainteté et de la pureté de Dieu.


Proverbes 31 Versets 10 à 31.  La femme Vertueuse

Qui peut trouver une femme vertueuse ? Elle a bien plus de valeur que les perles.

Le cœur de son mari a confiance en elle, Et les produits ne lui feront pas défaut.

Elle lui fait du bien, et non du mal, Tous les jours de sa vie.

Elle se procure de la laine et du lin, Et travaille d’une main joyeuse.

Elle est comme un navire marchand, Elle amène son pain de loin.

Elle se lève lorsqu’il est encore nuit, Et elle donne la nourriture à sa maison Et la tâche à ses servantes.

Elle pense à un champ, et elle l’acquiert ; Du fruit de son travail elle plante une vigne.

Elle ceint de force ses reins, Et elle affermit ses bras.

Elle sent que ce qu’elle gagne est bon ; Sa lampe ne s’éteint point pendant la nuit.

Elle met la main à la quenouille, Et ses doigts tiennent le fuseau.

Elle tend la main au malheureux, Elle tend la main à l’indigent.

Elle ne craint pas la neige pour sa maison, Car toute sa maison est vêtue de cramoisi.

Elle se fait des couvertures, Elle a des vêtements de fin lin et de pourpre.

Son mari est considéré aux portes, Lorsqu’il siège avec les anciens du pays.

Elle fait des chemises, et les vend, Et elle livre des ceintures au marchand.

Elle est revêtue de force et de gloire, Et elle se rit de l’avenir.

Elle ouvre la bouche avec sagesse, Et des instructions aimables sont sur sa langue.

Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison, Et elle ne mange pas le pain de paresse.

Ses fils se lèvent, et la disent heureuse ; Son mari se lève, et lui donne des louanges:

Plusieurs filles ont une conduite vertueuse ; Mais toi, tu les surpasses toutes.

La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine ; La femme qui craint l’Eternel est celle qui sera louée. Récompensez-la du fruit de son travail, Et qu’aux portes ses œuvres la louent.


Le passage de Proverbes 31:10-31, souvent appelé « l’éloge de la femme vertueuse », dépeint une femme idéale qui incarne la sagesse, la force et la piété. Cette femme est précieuse (« plus précieuse que les perles », v. 10), travailleuse (elle gère son foyer, commerce, tisse, v. 13-19), et bienveillante (elle aide les pauvres, v. 20). Elle est une épouse et une mère dévouée (v. 11, 23, 28), mais aussi une femme autonome et respectée, dont la valeur ne se limite pas à son rôle domestique. Sa « vertu » repose sur sa crainte de l’Éternel (v. 30), qui surpasse la beauté éphémère.


L’interprétation traditionnelle y voit un modèle pour les femmes croyantes : une combinaison de diligence, de générosité et de foi. Certains y lisent une allégorie de la Sagesse divine ou de l’Église, mais le texte célèbre avant tout une féminité active et influente. Synthétiquement, la femme vertueuse de Proverbes 31 est une figure inspirante, dont la force et la droiture glorifient Dieu tout en bénissant son entourage.



Marie est la mère de Jésus dans sa nature humaine mais pas dans sa divinité ?


La question de savoir pourquoi Marie ne peut être considérée comme la « mère de Dieu » dépend du point de vue théologique adopté, car cette appellation, connue sous le terme grec Theotokos qui signifie « porteuse de Dieu ». Cela est acceptée dans certaines traditions chrétiennes (catholicisme, orthodoxie) mais contestée chez les protestants et évangéliques.


Voici une explication des arguments contre cette désignation, souvent avancés par ceux qui la rejettent :


1 - La nature divine de Dieu :

Dieu, dans la théologie chrétienne, est éternel, incréé et sans commencement (Psaume 90:2). Marie, en tant qu’être humain créé, ne peut pas être la « mère » de la divinité de Jésus, qui existe de toute éternité en tant que deuxième personne de la Trinité (Jean 1:1-2). Dire qu’elle est « mère de Dieu » implique qu’elle a une autorité ou une origine sur la nature divine, ce qui est théologiquement incohérent.


2 - Distinction des natures de Jésus :

Jésus possède deux natures — pleinement divine et pleinement humaine — unies en une seule personne (dogme de l’Incarnation). Marie est la mère de Jésus selon son humanité, car elle l’a conçu et porté dans son sein (Luc 1:31-35). Mais elle ne peut donner naissance à sa divinité, qui préexistait qui est incréée. Les opposants au titre Theotokos préfèrent donc dire qu’elle est la « mère de Jésus » ou la « mère du Christ » dans son humanité, pour éviter toute confusion.


3 - Risque d’exaltation excessive :

Appeler Marie « mère de Dieu » conduit à une vénération qui éclipse la divinité sacrée de Dieu. La Bible n’attribue pas ce titre à Marie et son rôle, bien que béni (Luc 1:42), reste celui d’une servante choisie par Dieu (Luc 1:38), non d’une figure divine ou quasi-divine.


4 - Perspective biblique stricte :

Dans les Écritures, Marie est honorée comme la mère de Jésus (Matthieu 1:16, Luc 2:7), mais aucun passage ne la désigne directement comme « mère de Dieu ». Les critiques arguent que ce titre est une construction théologique postérieure (officialisée au Concile d’Éphèse en 431) plutôt qu’une vérité scripturaire claire.


En résumé

Dire que Marie est la « mère de Dieu » est faux, elle est la mère de Jésus selon sa nature humaine, et non de sa divinité éternelle. La transcendance de Dieu est préservé et évite toute interprétation qui pourrait élever Marie au-delà de son rôle humain. Cela contraste avec la position catholique et orthodoxe, qui défend Theotokos pour affirmer que Marie a porté Dieu incarné, sans pour autant prétendre qu’elle est l’origine de la divinité. Il ne devrait pas y avoir de débat sur ce sujet tant les écritures sont claires.






CHAPITRE 2

La femmes dans les différentes sphères de sa vie



La femme face à un conjoint hostile à Jésus.


Pour une femme née de nouveau, c’est-à-dire une croyante en Jésus-Christ ayant expérimenté une transformation spirituelle  face à un conjoint hostile à Jésus, la Bible offre des principes clairs, notamment dans 1 Pierre 3:1-6 et d’autres passages. Voici comment elle pourrait se comporter, selon ces enseignements  :


  • Vivre dans la soumission respectueuse :


1 Pierre 3:1-2 dit : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que, s’il en est qui n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre pure et respectueuse. » Cela ne signifie pas une soumission aveugle ou une perte d’identité, mais un choix volontaire de respecter son mari et de maintenir la paix, même face à son hostilité. L’idée est que son attitude puisse être un témoignage silencieux de sa foi.


  • Montrer l’amour et la douceur :


Une femme née de nouveau est appelée à refléter le caractère de Christ, qui inclut la patience, la bonté et la douceur (Galates 5:22-23). Même si son conjoint rejette Jésus, elle peut lui manifester un amour inconditionnel, sans rancune ni jugement, espérant que cela adoucisse son cœur avec le temps.


  • Témoigner par ses actions plus que par ses paroles :


Si le conjoint est hostile, les sermons ou les tentatives de conversion directe risquent de créer des tensions. Pierre souligne que c’est la « conduite » une vie intègre, humble et aimante, qui peut influencer positivement un mari incrédule. Cela inclut des gestes pratiques de bienveillance et une cohérence entre sa foi et ses actes.


  • Prier pour son conjoint :


La prière est une arme puissante pour une femme dans cette situation. Elle peut intercéder pour que Dieu touche le cœur de son mari, comme le recommande Jacques 5:16 « La prière fervente du juste a une grande efficacité ». Cela montre sa dépendance envers Dieu plutôt que ses propres efforts pour changer la situation.


  • Préserver sa propre foi et sa paix intérieure :


Elle doit rester ferme dans sa relation avec Jésus, en trouvant sa force dans la prière, la lecture de la Parole et si possible, le soutien d’une communauté chrétienne (Hébreux 10:24-25). Cela l’aide à ne pas se laisser ébranler par l’hostilité de son conjoint.


Un exemple biblique pourrait être Abigail (1 Samuel 25), qui, mariée à Nabal, un homme dur et insensé, agit avec sagesse et piété pour apaiser une situation explosive, honorant Dieu tout en gérant son foyer. Pour une femme moderne, cela signifie aussi poser des limites saines si l’hostilité devient abusive, car Dieu valorise sa dignité (Psaume 139:14).


En résumé

Elle est appelée à être un reflet de Christ dans son mariage : aimante, respectueuse, patiente, et priante, tout en laissant Dieu agir dans le cœur de son conjoint. C’est un équilibre délicat entre témoignage vivant et préservation de sa propre intégrité spirituelle.



La femme et la sexualité


La vision de la femme et de la sexualité dans la Bible est ancrée dans une théologie qui valorise la dignité humaine, l’alliance du mariage et la sainteté devant Dieu. Voici une synthèse basée sur les Écritures :


1 - La sexualité comme don de Dieu dans le mariage


Création et complémentarité :


Genèse 1:27-28 et 2:18-24 présentent la sexualité comme une partie intégrante de la création, où l’homme et la femme sont faits à l’image de Dieu et appelés à s’unir « ils deviendront une seule chair ». La femme, comme l’homme, est partenaire dans cette union physique et spirituelle, conçue pour le plaisir mutuel, la procréation et l’intimité (Genèse 1:28 : « Soyez féconds et multipliez ».


Célébration dans le Cantique des Cantiques :


Ce livre poétique célèbre la sexualité entre époux, mettant en scène une femme qui exprime librement son désir (Cantique 1:2, 7:11-13). Elle n’est pas passive, mais active et égale dans l’amour, montrant que la Bible voit la sexualité féminine comme belle et légitime dans le cadre du mariage.


2 - La femme et la pureté sexuelle


Appel à la sainteté : Hommes et femmes sont appelés à fuir l’immoralité sexuelle (1 Corinthiens 6:18-20). Pour la femme, cela inclut éviter l’adultère (Exode 20:14) ou la séduction manipulatrice (Proverbes 7:10-21, qui décrit une femme infidèle comme un piège). Cependant, la Bible ne blâme pas uniquement les femmes.Les hommes portent une responsabilité égale (Matthieu 5:28).

Dignité protégée : Les lois de l’Ancien Testament (comme Deutéronome 22:25-27) protègent les femmes contre les abus sexuels, montrant que leur consentement et leur honneur sont sacrés. Une femme n’est pas un objet, mais une personne créée pour Dieu.


3 - Rôles et responsabilités dans le mariage


Egalité dans l’intimité : 1 Corinthiens 7:3-5 enseigne que le mari et la femme ont des droits égaux sur le corps de l’autre : « Que le mari rende à sa femme ce qui lui est dû, et que la femme fasse de même envers son mari. » La sexualité est un acte de don réciproque, pas de domination. La femme n’est pas soumise à une obligation unilatérale, mais participe pleinement.

Respect des saisons : Paul reconnaît que les époux peuvent s’abstenir temporairement pour la prière, mais seulement d’un commun accord, soulignant l’égalité dans les décisions sexuelles.


4 - La femme au-delà de la sexualité


Valeur indépendante : La Bible ne réduit pas la femme à sa sexualité. Proverbes 31:10-31 loue une femme pour sa force, sa sagesse et sa piété, pas seulement son rôle d’épouse. De même, des figures comme Marie-Madeleine ou les femmes disciples de Jésus (Luc 8:1-3) sont honorées pour leur foi, pas leur vie sexuelle. Célibat valorisé : 1 Corinthiens 7:34-35 célèbre le célibat comme un état où une femme peut se consacrer pleinement à Dieu, montrant que sa sexualité ne définit pas sa vocation.


5 - Distorsions et rédemption


Conséquences du péché : Genèse 3:16 indique que le péché a altéré les relations, introduisant douleur et déséquilibre (« ton désir sera pour ton mari, et lui dominera sur toi »). Cela ne reflète pas le plan originel de Dieu, mais une réalité déchue que Christ rachète. Restauration en Christ : Galates 3:28 « ni homme ni femme » et la dignité accordée aux femmes par Jésus (Jean 4, Luc 7:36-50) montrent que la sexualité, comme toute la vie, est restaurée dans une perspective d’égalité spirituelle et de sainteté.


En résumé


Selon la Bible, la sexualité de la femme est un don divin à vivre dans le mariage avec joie, égalité et respect, ou à offrir à Dieu dans le célibat. Elle n’est ni taboue ni dominante, mais intégrée à sa dignité plus large comme image de Dieu. La femme est appelée à la pureté, à l’amour et à la liberté en Christ, dans un équilibre qui honore son corps et son esprit.



Ces hommes bibliques qui aiment leur épouse.


Dans la Bible, plusieurs hommes se distinguent par la manière dont ils honorent les femmes, que ce soit par le respect, la reconnaissance de leur valeur, ou la confiance en leurs capacités.


Voici quelques exemples notables :


  • Abraham et Sara (Genèse 12-23) :

Abraham honore Sara en la considérant comme sa partenaire dans l’alliance avec Dieu. Bien qu’il ait des faiblesses (comme lorsqu’il la met en danger en Égypte, Genèse 12:11-13), il écoute ses conseils, notamment quand elle lui parle d’Agar (Genèse 16:2) et Dieu lui-même ordonne à Abraham de suivre son avis concernant l’expulsion d’Ismaël (Genèse 21:12). Cela montre une reconnaissance de sa voix et de son rôle.


  • Boaz et Ruth (Ruth 2-4) :

Boaz traite Ruth, une veuve étrangère, avec un respect et une générosité remarquables. Il la protège (Ruth 2:9), loue sa loyauté envers Naomi (Ruth 2:11), et finit par l’épouser, l’élevant au statut d’ancêtre dans la lignée de David (Ruth 4:13-17). Son attitude illustre une valorisation de sa vertu et de son courage.


  • Jésus et les femmes.

Jésus est l’exemple suprême d’un homme honorant les femmes. Il brise les conventions sociales de son temps en s’adressant à elles avec dignité, comme la Samaritaine (Jean 4:7-26), en les guérissant (la femme à la perte de sang, Marc 5:25-34), et en les intégrant dans son cercle (Marie-Madeleine, Marie et Marthe, Luc 10:38-42). Il confie même à Marie-Madeleine l’annonce de sa résurrection (Jean 20:17-18), un honneur exceptionnel.


  • Joseph et Marie (Matthieu 1-2)

Joseph, fiancé puis époux de Marie, la mère de Jésus, l’honore en acceptant sa grossesse miraculeuse sans la répudier publiquement, malgré le scandale potentiel (Matthieu 1:19-20). Il la protège et prend soin d’elle et de l’enfant, montrant respect et confiance en sa mission divine.


  • Aquilas et Priscille (Actes 18, Romains 16:3-4)

Aquilas travaille en étroite collaboration avec sa femme Priscille, un couple missionnaire qui enseigne ensemble (notamment à Apollos, Actes 18:26). Le fait que Priscille soit souvent mentionnée en premier suggère qu’Aquilas reconnaît et honore son rôle actif dans leur ministère commun.


  • Elqana et Hannah (1 Samuel 1)

Elqana, mari de Hannah, montre de la tendresse et du soutien face à sa stérilité. Il lui dit : « Ne vaux-je pas mieux pour toi que dix fils ? » (1 Samuel 1:8), cherchant à la consoler et valorisant leur relation malgré les pressions sociales.


Ces hommes, par leurs actions, reflètent une attitude qui va parfois à l’encontre des normes patriarcales de leur époque. Ils honorent les femmes en les écoutant, en les protégeant, en leur donnant une place dans les plans de Dieu, ou en reconnaissant leur foi et leurs capacités.


Jésus, en particulier, établit un modèle radical d’égalité spirituelle qui influence profondément la vision biblique des relations entre hommes et femmes.



En 2025 selon les principes bibliques comment le conjoint doit aimer son épouse ?


En 2025, selon les principes bibliques, un conjoint né de nouveau, c’est-à-dire un homme régénéré par la foi en Jésus-Christ , doit honorer son épouse en s’inspirant des enseignements intemporels des Écritures, adaptés au contexte moderne.


Voici comment cela peut se traduire, basé sur des passages clés :


1 -  L’aimer comme Christ aime l’Église.


Éphésiens 5:25-28 exhorte les maris à aimer leurs femmes « comme Christ a aimé l’Église et s’est livré lui-même pour elle ». Cela implique un amour sacrificiel, désintéressé et constant. En 2025, cela peut se manifester par des actes concrets : Ecouter ses besoins, partager les responsabilités du foyer, et la soutenir dans ses aspirations, qu’elles soient professionnelles, personnelles ou spirituelles.


2 - La traiter avec respect et considération.


1 Pierre 3:7 dit aux maris de vivre avec leurs femmes « selon la connaissance, comme avec un vase plus faible, en leur portant honneur, puisqu’elles sont héritières avec vous de la grâce de la vie ». Cela signifie reconnaître sa valeur égale devant Dieu, respecter ses opinions, et éviter toute forme de domination ou de mépris, même dans une société moderne où les rôles peuvent être fluides.


3 - Reconnaître sa complémentarité.


Genèse 2:18 présente la femme comme une « aide semblable » (ezer), un partenaire essentiel. Un mari né de nouveau en 2025 honore son épouse en valorisant ses dons et ses contributions, qu’elle travaille à l’extérieur, élève les enfants, ou les deux et en collaborant avec elle dans les décisions familiales, reflétant une véritable équipe.


4 - L’encourager dans sa foi.


Colossiens 3:19 « Maris, aimez vos femmes et ne vous aigrissez pas contre elles » et l’appel à édifier les autres (1 Thessaloniciens 5:11) suggèrent qu’il doit soutenir sa croissance spirituelle. Cela peut inclure prier avec elle, lire la Bible ensemble, ou l’encourager à exercer ses talents dans l’église ou la communauté, selon ses convictions.


5 - Montrer fidélité et douceur.


Dans le monde de 2025 marqué par des défis comme la pression sociale, les réseaux sociaux ou les distractions numériques, honorer son épouse signifie aussi rester fidèle (Hébreux 13:4) et cultiver une relation marquée par la patience et la douceur (Galates 5:22-23), évitant les conflits inutiles ou les attitudes blessantes.


En pratique, un conjoint né de nouveau pourrait honorer son épouse en 2025 en étant présent (pas seulement physiquement, mais émotionnellement), en valorisant son identité au-delà des stéréotypes, et en la voyant comme une co héritière du Royaume de Dieu. Par exemple, il pourrait partager les tâches domestiques, l’appuyer dans ses projets, ou simplement lui exprimer régulièrement sa gratitude. Ces principes bibliques, appliqués avec sensibilité au contexte actuel, reflètent un amour qui élève et glorifie Dieu à travers le mariage.



Comment l’épouse doit-elle honorer son époux aujourd’hui en 2025 ?


En 2025, selon les principes bibliques, une épouse née de nouveau est appelée à honorer son mari d’une manière qui reflète sa foi en Christ et les enseignements des Écritures, adaptés au contexte moderne.


Voici comment cela peut se manifester, basé sur des passages clés :


1 - Le respecter comme partenaire dans l’alliance.


Éphésiens 5:22-24 encourage les femmes à se soumettre à leurs maris « comme au Seigneur », non pas dans une servitude aveugle, mais dans une attitude de respect volontaire, reconnaissant son rôle dans le mariage comme une image de Christ et de l’Église. En 2025, cela peut signifier valoriser ses opinions, soutenir ses décisions lorsqu’elles sont justes, et cultiver une relation de confiance mutuelle, même dans une société où l’égalité des genres est davantage mise en avant.


2 - L’aimer avec bienveillance et fidélité.


Proverbes 31:11-12 décrit la femme vertueuse comme celle en qui « le cœur de son mari se confie » et qui « lui fait du bien tous les jours de sa vie ». Pour une épouse en 2025, honorer son mari inclut des gestes d’amour pratiques — l’encourager dans ses responsabilités, rester fidèle (Hébreux 13:4), et éviter les critiques destructrices, surtout dans un monde où les pressions extérieures (travail, réseaux sociaux) peuvent fragiliser les liens.


3 - Collaborer comme une aide précieuse.


Genèse 2:18 présente la femme comme une ezer (aide), un rôle de soutien actif et complémentaire. En 2025, cela peut se traduire par une participation active aux projets familiaux, qu’il s’agisse de gérer le foyer et de prier pour lui. Elle honore son mari en apportant ses forces et ses dons pour enrichir leur vie commune.


4 - L’édifier dans sa foi.


1 Pierre 3:1-2 suggère que la conduite pure et respectueuse d’une épouse peut influencer positivement son mari, même s’il est sceptique spirituellement. Une épouse née de nouveau en 2025 pourrait honorer son mari en priant pour lui, en l’encourageant dans sa marche avec Dieu (si croyant), ou en incarnant elle-même les fruits de l’Esprit (Galates 5:22-23) comme la patience et la douceur, créant ainsi un foyer paisible.


5 - Reconnaître sa valeur devant Dieu.


Colossiens 3:18-19, bien que bref, implique une dynamique mutuelle de respect. Honorer son mari signifie voir en lui un co-héritier de la grâce (1 Pierre 3:7), le traiter avec dignité, et exprimer de la gratitude pour ses efforts, que ce soit dans les petites choses (soutien quotidien) ou les grandes (sacrifices pour la famille).


En pratique


En 2025, une épouse pourrait honorer son mari en étant une partenaire fiable, par exemple, en l’écoutant activement dans un monde rempli de distractions, en célébrant ses réussites, ou en le soutenant dans les défis modernes comme le stress professionnel ou l’éducation des enfants. Cela ne minimise pas son identité ou son autonomie, mais reflète une un partenariat biblique qui est un choix d’amour, aligné sur la volonté de Dieu. Ainsi, elle glorifie Dieu tout en élevant son mari, dans une dynamique de réciprocité et d’harmonie.



Comment la femme chrétienne doit élever ses enfants ?


En 2025, une femme née de nouveau qui élève ses enfants selon les principes bibliques s’appuie sur des vérités intemporelles des Écritures, tout en tenant compte des défis modernes comme la technologie, les influences culturelles et les pressions sociales.


Voici comment elle peut procéder :


  1. Enseigner la Parole de Dieu avec constance.


Deutéronome 6:6-7 exhorte les parents à enseigner les commandements de Dieu à leurs enfants « quand tu seras assis dans ta maison, en marchant sur le chemin, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras ». Pour une femme en 2025, cela signifie intégrer la Bible dans la vie quotidienne, lire des histoires bibliques, prier ensemble, ou expliquer les valeurs chrétiennes face aux dilemmes modernes (écrans, amitiés, etc.).

Application : Elle peut utiliser des outils numériques (applications bibliques pour enfants) ou des moments informels (discussions en voiture) pour transmettre la foi, adaptant le message à l’âge et au contexte de ses enfants.


  1. Modeler une vie de foi authentique.


Proverbes 22:6 dit : « Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; même quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas. » Une mère née de nouveau honore ce principe en vivant elle-même ce qu’elle enseigne (Tite 2:3-5).

Application : En 2025, elle montre l’intégrité (ne pas mentir, même pour des petites choses), la patience (face au stress quotidien), et la dépendance envers Dieu (prier visiblement). Ses enfants apprennent autant par son exemple que par ses paroles, surtout dans un monde où l’hypocrisie est vite repérée.


  1. Discipliner avec amour et fermeté.


Proverbes 13:24 « Celui qui ménage sa verge hait son fils, mais celui qui l’aime le châtie de bonne heure » et Éphésiens 6:4 « ne pas irriter les enfants, mais les élever « dans la discipline et l’instruction du Seigneur » équilibrent amour et correction.

Application : En 2025, elle établit des limites claires (temps d’écran, respect des autres), mais discipline sans colère, expliquant pourquoi certaines choses sont mauvaises (ex. : violence ou mensonge). Elle peut adapter les conséquences au contexte moderne, retirer un privilège numérique plutôt qu’une punition physique, tout en visant la restauration du cœur de l’enfant.


  1. Encourager l’amour et la bonté.


Marc 12:31 « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » et Galates 5:22-23 (les fruits de l’Esprit) guident l’éducation morale. Une mère enseigne à ses enfants à refléter Christ dans leurs relations.

Application : En 2025, elle peut contrer l’individualisme ambiant en encourageant le partage, l’empathie (aider un camarade en difficulté), et la gentillesse, même face à la pression des réseaux sociaux ou du harcèlement. Elle les guide pour naviguer dans des amitiés diverses tout en restant ancrés dans l’amour.


  1. Prier pour et avec ses enfants.


Jacques 5:16 souligne l’efficacité de la prière, et l’exemple d’Hannah (1 Samuel 1:10-11) montre une mère consacrant son enfant à Dieu.

Application : En 2025, elle prie régulièrement pour leur protection (face aux dangers en ligne ou sociaux), leur croissance spirituelle, et leur discernement. Elle les invite aussi à prier pour leurs soucis, leurs amis, ou leur avenir les aidant à développer une relation personnelle avec Dieu dans un monde souvent sécularisé.


En pratique en 2025.


Dans le contexte actuel, elle pourrait limiter l’exposition aux écrans pour favoriser les interactions familiales, enseigner le discernement face aux contenus médiatiques (valeurs contraires à la Bible), et impliquer ses enfants dans une église ou un groupe de jeunes pour renforcer leur foi.

Exemple concret : Si un enfant est tenté par la comparaison sur les réseaux sociaux, elle peut lui rappeler Proverbes 31:30 (« La grâce est trompeuse, la beauté est vaine ») et l’encourager à trouver son identité en Christ.


En résumé


Une femme née de nouveau élève ses enfants en 2025 en étant un modèle de piété, en enseignant la Parole, en disciplinant avec amour, en cultivant les vertus chrétiennes, et en priant sans cesse. Elle adapte ces principes aux réalités actuelles, visant à former des disciples de Christ capables de briller dans un monde complexe (Matthieu 5:16).



Le comportement de la femme au travail en 2025


Une chrétienne née de nouveau, en 2025, est appelée à se comporter au travail avec ses collègues d’une manière qui reflète sa foi en Jésus-Christ et les principes bibliques, tout en naviguant dans un environnement professionnel moderne.


Voici comment elle peut agir, basé sur les Écritures.


1 - Travailler avec intégrité et diligence.


Colossiens 3:23-24 dit : « Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes. » Une chrétienne honore Dieu en étant honnête, fiable et consciencieuse dans ses tâches, que ses collègues ou son patron le remarquent ou non. En 2025, cela inclut respecter les délais, éviter les raccourcis douteux, et maintenir une éthique professionnelle, même face à des pressions.


2 - Montrer l’amour et la bienveillance.


Jésus enseigne d’aimer son prochain (Matthieu 22:39), ce qui s’applique aussi au lieu de travail. Elle peut honorer ses collègues en étant patiente, encourageante et respectueuse, même avec ceux qui sont difficiles. Cela peut se traduire par des gestes simples : écouter sans juger, offrir de l’aide, ou éviter les commérages (Éphésiens 4:29 : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais seulement celle qui édifie ».


3 - Être un témoignage vivant.


1 Pierre 2:12 exhorte les croyants à avoir « une conduite irréprochable parmi les nations » pour que leurs bonnes actions glorifient Dieu. Une chrétienne née de nouveau en 2025 peut refléter sa foi par son attitude, rester calme sous pression, pardonner les offenses, ou partager ses convictions avec douceur si l’occasion se présente (1 Pierre 3:15), sans imposer ses croyances.


4 - Gérer les conflits avec sagesse.


Matthieu 5:9 appelle les croyants à être des « artisans de paix ». Face à des désaccords ou des tensions avec des collègues, elle doit chercher la réconciliation plutôt que la confrontation, en priant pour la sagesse (Jacques 1:5) et en évitant l’amertume. En 2025, dans un monde souvent polarisé, cela peut signifier désamorcer les débats inutiles tout en défendant ce qui est juste avec humilité.


5 - Rester ferme dans ses valeurs.


Daniel, qui servait dans un environnement hostile à sa foi (Daniel 6), est un modèle de fidélité. Une chrétienne peut honorer Dieu en refusant de compromettre ses principes, par exemple, ne pas participer à des pratiques malhonnêtes ou à des conversations toxiques  tout en restant respectueuse et professionnelle.


En pratique :


Dans un bureau ou un lieu de travail en 2025, elle pourrait se démarquer par sa positivité dans un climat stressant, sa capacité à collaborer sans chercher sa satisfaction personnelle, ou sa discrétion face aux rivalités. Par exemple, elle pourrait prier intérieurement pour un collègue difficile, proposer des solutions constructives en réunion, ou simplement témoigner de sa paix intérieure dans un monde professionnel compétitif. Ainsi, elle vit sa foi de manière authentique, influençant son entourage sans avoir besoin de prêcher ouvertement, sauf si Dieu ouvre une porte.



Comment la femme peut-elle cumuler vie spirituelle, travail, éducation des enfants sans altérer sa foi ?


Pour une femme née de nouveau en 2025, cumuler vie spirituelle, travail et éducation des enfants tout en préservant sa foi est un défi qui demande une intentionnalité guidée par les principes bibliques.


Voici comment elle peut y parvenir.


1 - Prioriser sa relation avec Dieu.


Matthieu 6:33 dit : « Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné par-dessus. » Placer sa vie spirituelle en priorité est la clé pour ne pas laisser sa foi s’éroder.

Application : En 2025, elle peut réserver un temps quotidien avec Dieu, même bref avec une prière matinale avant le travail, l’écoute d’un podcast biblique en trajet, ou une méditation sur un verset pendant une pause. Cela ancre sa journée dans la présence divine, malgré un emploi du temps chargé.


2 - Intégrer la foi dans toutes les sphères.


Colossiens 3:17 « Quoi que vous fassiez, en parole ou en acte, faites tout au nom du Seigneur Jésus » invite à vivre sa foi dans tous les domaines de sa vie.

Application : Au travail, elle reflète Christ par son éthique et sa bienveillance ; avec ses enfants, elle transforme les tâches quotidiennes (repas, devoirs) en moments d’enseignement spirituel (prier ensemble, discuter de Dieu) ; dans sa vie personnelle, elle voit chaque rôle comme un service rendu à Dieu, évitant ainsi une foi compartimentée.


3 - S’appuyer sur la grâce et la force de Dieu.


2 Corinthiens 12:9 «Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » rappelle que Dieu soutient dans les limites humaines.

Application : En 2025, face à l’épuisement (réunions, activités des enfants, deadlines), elle reconnaît qu’elle ne peut pas tout faire parfaitement. Elle demande à Dieu la force (Philippiens 4:13) et accepte ses imperfections, confiant ses soucis dans la prière plutôt que de s’épuiser seule.


4 - Établir des limites et déléguer.


Exode 18:17-23 nous montre Moïse apprenant à déléguer pour ne pas s’effondrer. Une femme peut aussi gérer son énergie avec sagesse.

Application : En 2025, elle peut dire « non » à des engagements non essentiels (réseaux sociaux chronophages, surcharges au travail) et partager les responsabilités avec son conjoint pour les enfants, avec des collègues pour les projets, ou avec l’église pour sa croissance spirituelle (groupes de soutien). Cela préserve du temps pour sa foi et sa famille.


5 - Cultiver une communauté spirituelle.


Hébreux 10:24-25 insiste sur l’importance de s’encourager mutuellement dans la foi.

Application : En 2025, elle s’engage dans une assemblée ou d’un petit groupe (en présentiel ou virtuel) pour prier, partager sa foi, ses luttes et recevoir du soutien. Cela l’aide à ne pas s’isoler sous la pression et à rester connectée à Dieu à travers les autres.


En pratique en 2025.


Prenons un exemple quotidien : Elle commence sa journée par 10 minutes de prière et un verset (via une appli si besoin), travaille avec diligence tout en témoignant de sa paix intérieure, rentre pour un dîner familial où elle parle de foi avec ses enfants, et termine par un moment de gratitude avant de dormir.


Sur la gestion des tensions.


Si le travail empiète, elle ajuste (repousse une tâche non urgente) ; si les enfants réclament trop, elle gère en redistribuant les rôles.. Si sa vie spirituelle faiblit, elle se recentre, se ressource via un culte ou une retraite.


En résumé


Une femme née de nouveau en 2025 maintient sa foi intacte en faisant de Dieu sa priorité, en intégrant sa spiritualité dans chaque espace de vie, en s’appuyant sur Sa grâce, en posant des limites sages, et en restant connectée à une communauté. Ainsi, vie spirituelle, travail et éducation des enfants deviennent des expressions de sa foi, non des menaces contre elle, la transformant en une lumière dans un monde exigeant (Matthieu 5:16).



Comment une femme chrétienne  peut-elle guérir de la dépression ?


Pour une femme chrétienne née de nouveau confrontée à la dépression en 2025, la guérison est un cheminement qui intègre sa foi, les principes bibliques et des approches pratiques, tout en reconnaissant que la dépression est une réalité complexe touchant le corps, l’âme et l’esprit.


Voici comment elle peut avancer vers la guérison :


1 - S’appuyer sur la présence et la promesse de Dieu.


Le Psaume 34:18 affirme : « L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, il sauve ceux dont l’esprit est abattu. » Dieu n’est pas distant et notre soutien dans la souffrance.

Application : Elle peut commencer par des prières simples, même si elles sont brèves ou silencieuses, pour inviter Dieu dans sa douleur. Méditer sur des versets comme Ésaïe 41:10 « Ne crains rien, car je suis avec toi » peut lui rappeler qu’elle n’est pas seule, même quand ses émotions disent le contraire. Jésus est toujours à l’action pour les malades.


2 - Reconnaître la dépression sans honte.


Des figures comme David (Psaume 42:5, « Pourquoi t’abats-tu, mon âme ? » ou Élie (1 Rois 19:4,) où il souhaite mourir, ont traversé des moments de désespoir. La Bible ne condamne pas la faiblesse émotionnelle.

Application : En 2025, elle peut accepter que la dépression n’est pas un manque de foi, mais une lutte humaine. Cela l’encourage à chercher de l’aide sans culpabilité, voyant sa vulnérabilité comme une opportunité de dépendre de Dieu (2 Corinthiens 12:9-10).


3 - Chercher la paix à travers la Parole et la prière.


Philippiens 4:6-7 promet : « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu […] gardera vos cœurs. »

Application : Même si la motivation manque, elle peut écouter des psaumes audio, noter un verset encourageant (ex. : Jean 16:33), ou demander à Dieu de renouveler son esprit. La prière, même un simple « Aide-moi », peut-être un pas vers la paix intérieure.


4 - S’entourer d’une communauté de soutien.


Galates 6:2 proclame : « Portez les fardeaux les uns des autres. » L’Église est appelée à être un lieu de solidarité.

Application : En 2025, elle peut se confier à des amis chrétiens de confiance, rejoindre un groupe de prière (en ligne ou en présentiel), ou consulter un pasteur. Partager son fardeau avec d’autres l’aide à sortir de l’isolement, un facteur clé de la dépression.


5 - Considérer une aide professionnelle avec foi.


Luc 5:31 précise : « Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades » et cela montre que chercher de l’aide est légitime. Dieu peut utiliser des moyens humains pour guérir.

Application : Elle peut consulter un thérapeute chrétien ou un médecin pour évaluer si un traitement (thérapie, médicaments) est nécessaire, surtout si la dépression a des causes biologiques (hormones, fatigue).


6 - Prendre soin de son corps et de son âme.


1 Corinthiens 6:19-20 rappelle que le corps est le « temple du Saint-Esprit ».

Application : Elle peut adopter des habitudes simples comme  marcher, chercher la lumière naturelle, manger sainement, se remettre doucement à éviter de trop dormir. limiter les écrans les réseaux sociaux peut aussi alléger son esprit.


En clair en 2025, voici ce qui est possible :


. Commencer sa journée par une courte louange (même sans envie)

. Parler à une amie fidèle, voir un conseiller si besoin

. Noter trois choses pour lesquelles elle est reconnaissante (Philippiens 4:8), même petites.


Concernant les lignes de progrès :


. La guérison sera graduelle et sans être brutale.

. Elle  retrouvera de l’espoir étape après étape

. Elle  rira à nouveau avec un mental ressourcé

. Elle sentira la force de prier plus longuement

. Elle marchera à nouveau pas sans se juger.


Pour résumer


Une femme chrétienne née de nouveau guérit de la dépression en s’ancrant dans la présence de Dieu, en acceptant son état sans honte, en s’appuyant sur la Parole, la communauté et, si nécessaire, des professionnels, tout en soignant son corps. Sa foi ne supprime pas forcément la dépression instantanément, mais la guide vers la restauration, portée par l’espérance en Christ (Romains 15:13). En 2025, elle dispose aussi d’outils modernes pour soutenir ce chemin, qu’elle peut utiliser avec discernement. Le Saint Esprit va petit à petit détruire ce qui l’emprisonne pour la libérer et lui redonner goût à la vie. C’est un processus qui demande d’être accompagné.



Est-ce normal d’être découragée même pour une chrétienne née de nouveau ?


Oui, il est tout à fait normal pour une chrétienne née de nouveau de se sentir découragée à certains moments. La Bible ne présente pas notre vie de foi comme un exempte de luttes ou d’émotions difficiles, mais comme un chemin où ces défis coexistent avec l’espérance en Dieu.


Voici pourquoi cela est normal et comment le comprendre :


1 - Les Écritures montrent des croyants découragés.


Voici quelques exemples bibliques : Des figures comme David (Psaume 42:5, « Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au-dedans de moi ? », Élie (1 Rois 19:4, où il demande la mort après une victoire), ou même Paul (2 Corinthiens 1:8, « Nous avons été excessivement accablés » ont connu des moments de découragement profond. Ces héros de la foi n’étaient pas immunisés contre la fatigue ou le doute. Être née de nouveau ne supprime pas notre humanité. Les émotions comme le découragement font partie de notre condition dans un monde déchu (Jean 16:33).


2 - Le découragement n’est pas un manque de foi.


Hébreux 11 célèbre des croyants qui ont persévéré malgré des épreuves, pas parce qu’ils n’ont jamais faibli. La foi n’est pas l’absence de sentiments négatifs, mais la confiance en Dieu au milieu d’eux. La réalité est qu’en 2025, une chrétienne peut être découragée par des pressions modernes, échec professionnel, tensions familiales, ou comparaison sur les réseaux sociaux sans que cela signifie qu’elle a perdue sa foi. C’est une lutte, pas une disqualification.


3 - Dieu comprend et soutient dans ces moments.


Le Psaume 34:18 est un grand soutien: « L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé » et Matthieu 11:28 « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés » montrent que Dieu accueille celles et ceux qui sont découragés, sans les juger. Être découragé ne repousse pas Dieu au contraire, Il invite à Lui apporter ce fardeau. C’est une occasion de dépendre davantage de Sa force (2 Corinthiens 12:9).


4 - Le découragement peut être temporaire.


Le Psaume 30:5 promet : « Le soir arrivent les pleurs, et le matin l’allégresse » Les saisons de découragement ne durent pas éternellement pour celle qui s’appuie sur Dieu.

En 2025, une chrétienne née de nouveau peut voir le découragement comme une étape, pas une destination. Des facteurs comme la fatigue ou les épreuves passent, et l’espérance revient avec le temps et la prière.


Que faire quand on est découragé ?


. Se tourner vers Dieu : Prier, même simplement « Seigneur, je suis fatigué(e), aide-moi » (Philippiens 4:6-7).

. S’appuyer sur la communauté : Parler à un frère ou une sœur en Christ (Galates 6:2).

. Se rappeler la vérité : Méditer sur des promesses comme Romains 8:28 «Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu ».

. Prendre soin de soi : Repos, alimentation, ou aide extérieure si le découragement persiste (Luc 5:31).


En résumé


Oui, il est normal d’être découragé, même en tant que chrétienne née de nouveau, car la foi n’efface pas les émotions humaines ni les défis de la vie. Ce qui distingue le croyant, c’est qu’il peut porter ce découragement à Dieu, trouver du réconfort dans Sa Parole et Sa présence, et avancer avec l’assurance que l’espérance l’attend au bout du chemin (Romains 15:13). En 2025, dans un monde complexe, cela reste une réalité universelle et une invitation à la grâce.



Comment la bible répond aux femmes hypocondriaques ?


La Bible ne traite pas directement de l’hypocondrie en tant que condition médicale ou psychologique moderne, mais elle offre des principes spirituels et pratiques qui peuvent aider une femme hypocondriaque. C’est-à-dire une personne excessivement préoccupée par sa santé ou craignant constamment d’être malade à trouver la paix et à réorienter son cœur.


Voici comment les Écritures peuvent répondre à cette lutte :


  1. Confier ses inquiétudes à Dieu.


Philippiens 4:6-7 déclare : « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu […] gardera vos cœurs et vos pensées. »


Réponse : Une femme hypocondriaque peut être submergée par des pensées anxieuses sur sa santé. La Bible l’invite à transformer ces peurs en prières, demandant à Dieu la paix et la clarté, même si ses craintes persistent. Cela ne supprime pas instantanément l’hypocondrie, mais réoriente son esprit vers la confiance en Dieu.


2. Se rappeler que Dieu prend soin de nous.


Matthieu 6:26-27 enseigne : « Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent […] votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? »


Réponse : L’hypocondrie amplifie souvent des peurs irrationnelles. Jésus rappelle ici que Dieu, qui contrôle la création, veille sur Ses enfants. Une femme peut méditer sur cette vérité pour relativiser ses angoisses et se souvenir que sa vie est entre les mains de Dieu, pas seulement de son corps.


3. Renouveler son esprit par la Parole.


Romains 12:2 exhorte : « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence » 2 Timothée 1:7 ajoute : « Dieu ne nous a pas donné un esprit de timidité, mais de force, d’amour et de sagesse. »


Réponse : Les pensées hypocondriaques sont souvent obsessionnelles. La Bible encourage à remplacer ces pensées par des vérités divines. Une femme peut noter des versets sur la force (Psaume 46:1) ou la paix (Jean 16:33) et les relire quand l’anxiété monte, entraînant son esprit à se recentrer sur Dieu plutôt que sur ses symptômes imaginaires.


4 - Reconnaître la valeur du corps sans l’idolâtrer.


1 Corinthiens 6:19-20 dit : « Votre corps est le temple du Saint-Esprit […] glorifiez donc Dieu dans votre corps. » Mais Psaume 139:14 « Je suis une créature merveilleuse » équilibre cela avec une confiance en la création de Dieu.


Réponse : Une hypocondriaque peut être obsédée par son état physique. La Bible lui rappelle que son corps est précieux, mais pas une fin en soi, sa valeur vient de Dieu, pas de sa santé parfaite. Cela peut l’aider à lâcher prise sur des craintes excessives.


5 - Chercher la guérison dans une perspective biblique.


Jacques 5:14-15 invite les malades à appeler les anciens pour la prière, et Proverbes 17:22 note : « Un cœur joyeux est un bon remède, mais un esprit abattu dessèche les os. »


Réponse : Si l’hypocondrie devient paralysante, une femme peut demander le soutien spirituel de son église (prière, conseil pastoral) tout en consultant un professionnel si nécessaire (psychologue, médecin). La Bible valorise la recherche d’aide sans voir cela comme un échec de foi.


En pratique pour une femme hypocondriaque en 2025


Dans le quotidien : Quand une peur surgit ex. : « Cette douleur est-elle grave ? », elle peut respirer profondément, prier « Seigneur, je te remets cette crainte », lire un verset préparé, et noter si le symptôme est réel ou amplifié par l’anxiété.


Avec le soutien : Elle peut partager avec une amie chrétienne ou un groupe de prière, évitant l’isolement qui nourrit les pensées obsessionnelles.


Sur l'équilibre : Elle peut aussi limiter les recherches en ligne sur les maladies (qui aggravent souvent l’hypocondrie) et se concentrer sur des activités qui élèvent son esprit (louange, nature).


En résumé


La Bible répond à l’hypocondrie en invitant une femme à confier ses peurs à Dieu, à renouveler son esprit par la vérité, à se rappeler Sa souveraineté sur sa vie, et à chercher un soutien communautaire et pratique. Cela ne guérit pas toujours instantanément l’anxiété, mais offre un cadre pour avancer vers la paix, enracinée dans la foi Ésaïe 26:3 : « À celui qui est ferme dans ses dispositions, tu assures la paix ». Elle peut ainsi vivre avec son corps sans le laisser dominer son âme. Elle doit prier avec fermeté en proclamant la victoire !



Voici quelques versets qui honorent et encouragent les femmes chrétiennes.


Voici une sélection de versets bibliques qui encouragent et honorent les femmes, soulignant leur valeur, leur force, leur foi et leur rôle dans le plan de Dieu. Ces passages mettent en lumière la dignité que la Bible leur accorde, souvent dans des contextes où elles brillent par leur courage ou leur piété :


1. Genèse 2:18

« L’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je vais lui faire une aide qui soit son vis-à-vis. »

Signification : La femme est créée comme une partenaire essentielle, une ezer (aide), un terme qui reflète force et complémentarité, honorant son rôle unique auprès de l’homme.


2. Proverbes 31:10-11

« Qui peut trouver une femme vertueuse ? Elle a bien plus de valeur que les perles. Le cœur de son mari se confie en elle, et les produits ne lui feront pas défaut. »

Signification : Ce passage célèbre la femme pour sa valeur inestimable, sa fiabilité et son influence positive, la plaçant au-dessus des richesses matérielles.


3. Proverbes 31:25-26

« Elle est revêtue de force et de dignité, et elle se rit de l’avenir. Elle ouvre la bouche avec sagesse, et des instructions aimables sont sur sa langue. »

Signification : La femme vertueuse est honorée pour sa force intérieure, sa sagesse et sa capacité à enseigner avec douceur, des qualités qui inspirent respect.


4. Proverbes 31:30

« La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine ; la femme qui craint l’Éternel est celle qui sera louée. »

Signification : La vraie grandeur d’une femme réside dans sa piété, une qualité éternelle qui surpasse les apparences, méritant louange et honneur.


5. Luc 1:42-45 (paroles d’Élisabeth à Marie)

« Elle s’écria d’une voix forte : Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni ! […] Heureuse celle qui a cru, parce que les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur auront leur accomplissement ! »

Signification : Marie est honorée pour sa foi et son rôle dans l’histoire du salut, un encouragement pour toutes les femmes qui font confiance à Dieu.


6. Luc 8:1-3

« Ensuite, Jésus allait de ville en village et de bourg en bourg, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Les douze étaient avec lui, ainsi que quelques femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits malins : Marie, appelée Madeleine […] Jeanne […] Suzanne, et plusieurs autres, qui l’assistaient de leurs biens. »

Signification : Ces femmes sont reconnues pour leur soutien actif au ministère de Jésus, montrant leur importance et leur dévouement.


7. Jean 20:17-18

« Jésus lui dit : […] Va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. Marie-Madeleine alla annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur. »

Signification : Marie-Madeleine est honorée comme la première à proclamer la résurrection, un rôle privilégié qui souligne sa valeur dans le plan de Dieu.


8. Actes 18:26 (à propos de Priscille)

« Il [Apollos] se mit à parler avec assurance dans la synagogue. Quand Priscille et Aquilas l’eurent entendu, ils le prirent avec eux, et lui exposèrent plus exactement la voie de Dieu. »

Signification : Priscille est célébrée pour sa sagesse et son enseignement, une femme qui forme un leader chrétien avec autorité spirituelle.


9. Romains 16:1-2

« Je vous recommande Phoebé, notre sœur, qui est diaconesse de l’église de Cenchrées, afin que vous la receviez en notre Seigneur d’une manière digne des saints, et que vous l’assistiez dans toutes les choses où elle pourrait avoir besoin de vous, car elle a été une protectrice de beaucoup de gens, et de moi-même. »

Signification : Phoebé est honorée pour son service et son leadership dans l’église, reconnue comme une bienfaitrice et une figure respectée.


10. Galates 3:28

« Il n’y a plus ni Juif ni Grec, ni esclave ni libre, ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. »

Signification : Ce verset encourage les femmes en affirmant leur égalité spirituelle devant Dieu, une vérité qui transcende les distinctions humaines et leur donne une dignité pleine.


Cela résume, ce pourquoi la femme est honorée.


Ces versets honorent les femmes pour leur foi (Marie), leur force (Proverbes 31), leur service (Phoebé, Priscille), et leur rôle dans l’histoire de la rédemption (Marie-Madeleine). Ils encouragent en montrant que Dieu les voit, les appelle, et les équipe pour des œuvres grandes ou humbles, leur offrant une place précieuse dans Son royaume. En 2025, ces paroles restent une source d’inspiration pour les femmes chrétiennes cherchant à vivre leur foi avec assurance.



La femme dans l’église aujourd’hui (ses 5 activités prioritaires)


En 2025, dans une église évangélique, les services rendus par une femme dépendent de la théologie et des pratiques spécifiques de chaque congrégation, car les églises évangéliques varient entre des approches de complémentarité (rôles distincts pour hommes et femmes) et égalitaires (égalité des rôles). Basé sur les principes bibliques et les tendances actuelles dans le mouvement évangélique,


voici cinq services majeurs qu’une femme pourrait rendre, en tenant compte de cette diversité :


1 - L’enseignement et la formation.


Les femmes peuvent enseigner aux groupes de femmes et aux enfants, partageant la Parole avec zèle et fidélité (Tite 2:3-5). En 2025, cela peut inclure des cours en ligne ou des études bibliques via des plateformes numériques.


2 - La louange et l’adoration.


Les femmes jouent un rôle clé dans la direction de la louange, chantant ou jouant d’un instrument lors des cultes (Psaume 68:25 mentionne des femmes jouant du tambourin). En 2025, avec l’essor des technologies, elles pourraient aussi contribuer à créer du contenu musical ou à animer des sessions d’adoration diffusées en direct, inspirant l’église par leur créativité et leur cœur pour Dieu.


3 - Le service et la diaconie.


Actes 6:3 et Romains 16:1 (où Phoebé est appelée diaconesse) montrent que les femmes servent dans des ministères pratiques. En 2025, cela peut inclure organiser des actions caritatives (aide aux pauvres, visites aux malades), gérer des projets communautaires, ou coordonner des initiatives d’entraide, comme des banques alimentaires ou des programmes pour les réfugiés, reflétant l’amour de Christ.


4 - La prière et l’intercession.


La Bible valorise la prière des justes (Jacques 5:16), et les femmes ont souvent été des intercesseurs (es) puissantes (comme Anne, 1 Samuel 1:10-11). Dans une église évangélique en 2025, une femme peut diriger des groupes de prière, prier pour les besoins de l’église ou du monde, et encourager une vie spirituelle fervente, parfois via des réunions virtuelles ou des réseaux de prière.


5 - Le conseil et l’accompagnement.


Inspirées par des figures comme Débora (Juges 4:4-5), les femmes servent en offrant écoute, soutien et sagesse. En 2025, cela peut se traduire par du mentorat pour les nouvelles croyantes, des conseils ou un rôle d’encadrement émotionnel et spirituel dans des petits groupes, aidant les membres à grandir dans leur foi.


Ces services ne sont pas exhaustifs et peuvent varier . En 2025, avec l’évolution des outils numériques et des besoins sociaux, leur impact s’étend souvent au-delà des murs de l’église, reflétant leur vocation à glorifier Dieu et à édifier la communauté, selon leurs dons (1 Corinthiens 12:7).



CONCLUSION


La place de la femme selon Dieu est essentielle dans son œuvre créatrice. Elle n’est pas seulement une partenaire, tirée de la côte de l’homme, mais avant tout une créature divine qui porte la vie et la transmet pour la gloire de Dieu. Si le ventre de la femme est la source qui accueille la vie dans la sainteté et la pureté de Dieu, la Bible nous révèle surtout la valeur inestimable de la femme dans Proverbes 31:10 : « Une femme vertueuse a bien plus de valeur que les perles. »


J’espère que ce court résumé sur la place de la femme chrétienne aujourd’hui, en 2025, dans un monde en perte totale de valeurs, apportera à mes sœurs en Christ des révélations, des compléments et un éclairage pour marcher toujours davantage dans les pas de notre Seigneur.


En tant qu’homme et époux, je n’ai pas de mots assez puissants pour honorer mon épouse, sans laquelle je ne serais pas moi-même à ma place dans l’ordre tracé par notre Père céleste. Sa foi, sa persévérance, sa droiture, son travail pour Dieu sont des marqueurs d’une vie ancrée en la personne de Jésus. Sa passion pour Christ, avec ses combats, ses luttes intérieures et sa foi victorieuse, m’a grandement éclairé sur la grâce et la souveraineté de notre Seigneur. Ce que nous avons reçu, nous désirons le partager au sein du corps de Christ, pour la gloire de Jésus, notre Sauveur et Seigneur.


Je vous bénis, mes sœurs, et que votre foi reste ardente dans votre divine histoire d’amour et d’adoration pour Jésus.



Daniel GILMAN    

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