LE CATHOLICISME À LA LUMIÈRE DES ÉCRITURES
- Daniel GILMAN
- 24 avr.
- 44 min de lecture

INTRODUCTION
Le but de cette analyse biblique sur les fondements scripturaires du Catholicisme est d'éclairer les chrétiens sur ce que la parole de Dieu décrète concernant les traditions et les sacrements de cette église. N'est-il pas indispensable de savoir en quoi et en qui l'on croit et surtout si cela correspond à la volonté de Dieu, exprimée dans la Bible ?
Pour cela, la seule référence sur laquelle nous pouvons nous appuyer et qui est la stricte vérité, est bien entendu la parole de Dieu, les canons bibliques, qui ne sauraient être contredits lorsque l'on se prétend chrétien. De fait, comment pratiquer et faire cette analyse pour que ce soit Dieu, sa parole et non l'homme qui apporte les réponses ? Il suffit de poser simplement les bonnes questions, celles qui se rapportent à la volonté de Dieu sur les traditions et les sacrements en consultant Sa parole en termes de réponse.
J'aimerais préciser que la Bible, à elle seule, n'est malheureusement pas suffisante pour certains et qu'une intervention extra-biblique est nécessaire avec un complément humain. Pour les Catholiques, les écritures ne peuvent, à elles seules, refléter Dieu, car elles ne seraient pas complètes ni suffisamment précises. Cette approche extra-biblique, et nous le verrons tout au long de notre lecture, est au cœur de cette analyse et je laisse à chacun le soin de juger si la Bible est ou n'est pas auto-suffisante. Attention, mes amis, car de votre réponse dépend de votre salut !
Quoi qu’il en soit, et c’est une vérité implacable, si les ajouts humains, de type progressistes, à la parole biblique sont en contradiction avec les fondements bibliques, il y a alors un véritable problème. Car l’un l’emportera sur l’autre, puisqu’il y aurait divergence. Mais, nous le verrons, la subtilité d’une pseudo-complémentarité apportée par l’Église Catholique est de mise dans certains cas, pour valider cette mixité, humaine et divine. C’est là encore une réflexion qui mérite d’aller en profondeur.
Le Catholicisme est une religion qui ne se contente pas de la parole de Dieu seule, et en cela, elle est à l’opposé de la Réforme protestante et d'une partie des évangéliques qui ne s’appuient que sur la parole en refusant tout complément. Que vous soyez catholique ou réformé, il est incontestable, lorsque l’on se dit chrétien, qu’il n’y a qu’une seule vérité, pas deux, mais une seule. Mais là encore se pose la question : êtes-vous nés de nouveau ou pas ? Êtes-vous croyant en un dieu qui correspond à vos souhaits ou disciple de Christ qui, par grâce, vous demande de renoncer et de mourir à votre ancienne vie ?
Pour un bon religieux qui n’est pas né de nouveau, il y a de fortes chances que cette analyse sera contraire à ses convictions qui, de fait, sont principalement et majoritairement humaines et très peu bibliques. Pour un né de nouveau, il en sera tout autrement. Mais ce que je souhaite, c’est que ce soit le Saint-Esprit qui se révèle à chacun pour la Gloire de Jésus qui, à la croix, s’est offert afin que sa parole soit le chemin et la vérité qui mène au salut. Je ne fais pas le procès de la religion catholique, mais la juste mesure de ce qu’elle proclame et de ce qu’elle offre comme compléments aux écritures seules.
Des questions se posent avant de commencer à découvrir les réponses de Dieu !
N’est-il pas sage d’évaluer les conséquences et la portée de ce qui est ou n’est pas biblique et que l’on impose dans une religion qui se dit chrétienne ? Est-ce bien ou mal de se poser les vraies questions ?
Jésus ne nous invite-t-il pas à cette analyse, lui qui déclare que nous ne devons ni retrancher ni ajouter un seul iota à la parole de Dieu ?
Il y a une autre question qui se pose à nous : quelle est notre perception de la parole de Dieu ?
Est-elle facultative, vieillissante, plus tellement d’actualité, historique, insuffisante ou la parole de vie qui ne change pas, qui traverse les siècles et qui est la source que le Saint-Esprit nous révèle ?
Est-ce pour vous, la parole de Dieu ou un livre de valeurs certes inestimables, mais qui ne peut être que la seule vérité ?
Ce qui me frappe énormément, c’est qu’à de nombreuses reprises, lorsque j’ai invité des catholiques à étudier la parole de Dieu ou à prier en mode d’intercession, les refus ont été catégoriques, allant même jusqu’à prétendre souvent que la Bible est écrite par des hommes et que, de fait, elle ne représente pas la parole de Dieu. La substitution traditionaliste est tellement ancrée dans leur ADN religieux, qu’ils sont devenus esclaves de rituels et incapables d’en sortir. Où est la communion fraternelle ? Quelle place a la parole de Dieu dans leur cœur ? Où est la connaissance du Dieu de la Bible, puisqu’ils ne veulent pas l’étudier ? Le fossé et la fracture spirituelle sont au centre des relations et de la division et dénomination de l’Église chrétienne. Il est tout aussi surprenant de constater que tenir compte de la parole de Dieu lorsqu’elle nous arrange uniquement est une conception plus que subjective de la volonté divine.
C’est pourquoi il apparaît nécessaire de comprendre pourquoi nous en sommes là et quel est ce verrou d’opposition qui refuse, pour beaucoup, de se pencher sur les écritures et de se prosterner devant des hommes et des traditions plutôt qu’au pied de Christ. Jésus nous a laissé l’héritage de sa parole vivante, ce n’est pas pour l’enterrer, mais pour la vivre et la transmettre. Est-ce être un fou radicalisé, un théologien sans cœur, que de chercher à connaître Jésus, notre Père, le Saint-Esprit au travers de sa parole ? La parole serait-elle juste une option qui ne serait pas obligatoire pour être un disciple de Jésus ? Y a-t-il une autre foi que celle des écritures, un chemin qui ne serait pas contenu dans les écritures ?
Si c’était le cas, alors, je vous le déclare, j’arrêterais de suite de lire la Bible et je cesserais de me dire chrétien. Parce que rien n’est plus précieux et sacré que la parole de Dieu, ce n’est pas moi qui le dis, mais Jésus lui-même.
Prenez le temps de lire les réponses aux 13 questions suivantes et vous serez éclairé par la lumière de Dieu afin qu’il vous accompagne sur le chemin du salut.
Bonne lecture
S O M M A I R E
Qu’est-ce qu’un vrai chrétien selon la Bible ?
Sans faire offense aux Catholiques, sont-ils loin de cette vérité biblique ?
Prier les saints n’est pas biblique, rien ne le dit !
Il y a un verset qui dit qu’il y a un seul médiateur entre nous et Dieu !
Peut-on considérer les traditions catholiques comme divines sachant que Jésus nous demande de ne rien retrancher ni ajouter à la parole qu’est la Bible ?
Le culte à Marie est-il tiré du paganisme ?
Le Catholicisme crée des croyants religieux, mais ses contradictions bibliques ne prêchent pas la véritable grâce.
Les traditions ajoutées par les Catholiques à la parole de Dieu remettent-elles en cause l’absolue souveraineté de Dieu ?
Si la Bible n’est pas la seule référence au christianisme, alors c’est la porte ouverte à tous vents de doctrines et c’est dans cette brèche que les Catholiques se sont engouffrés !
Cette brèche traditionaliste n’est-elle pas un réceptacle de convertis à une religion plutôt qu’à Christ ?
Cela ne valide-t-il pas la vérité que seule la parole de Dieu est la racine unique sans retranchement ni ajout du véritable Christianisme ? Le Christianisme n’est-il pas l’obéissance à la parole de Jésus et des apôtres qui ont reçu le Saint-Esprit ?
Quel message, dès lors, envoyer aux Catholiques qui ne sont pas du tout attachés à la doctrine biblique, bien trop préoccupés par leurs traditions humanistes ?
Pour conclure, adressons-nous à Jésus. Que penserait Jésus des traditions en dehors de sa parole ?
1 - Qu’est-ce qu’un vrai chrétien selon la Bible ?
Selon la Bible, un « vrai chrétien » n’est pas explicitement défini en un seul verset ou par une liste précise de critères, mais plusieurs passages décrivent les caractéristiques et les comportements attendus de ceux qui suivent Jésus-Christ. Voici une synthèse basée sur les Écritures.
La foi en Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur
Un vrai chrétien croit que Jésus est le Fils de Dieu, mort pour les péchés de l’humanité et ressuscité. Jean 3:16 dit : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » La foi en Christ est le fondement (voir aussi Romains 10:9).
La repentance et la transformation
Un vrai chrétien se repent de ses péchés et cherche à vivre selon la volonté de Dieu. Actes 2:38 déclare : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés. » Ce n’est pas juste un regret d’avoir été impie, pécheur, mais une détestation radicale de ce que l’on était. La repentance s’adresse à Jésus explicitement en lui exprimant notre honte, notre douleur de l’avoir détesté et méprisé. Elle procure le sentiment de désirer mourir à notre vieille nature, d’y renoncer, de porter notre croix pour le suivre. La repentance nous greffe un nouveau cœur, qui a soif de rechercher Christ et de chasser le mal. Alors que nous étions coutumiers et que nous entretenions le péché, maintenant nous le combattons avec force. Alors, dans ce cas, on peut effectivement parler de transformation.
Cette transformation se manifeste par une vie de renoncements qui reflètent les fruits de l’Esprit (Galates 5:22-23 : amour, joie, paix, patience, etc.). Nous allons petit à petit développer de l’amour pour Dieu et pour notre prochain. Jésus résume les commandements dans Marc 12:30-31 : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. [...] Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Un vrai chrétien vit cet amour dans ses paroles, ses actes et ses relations. Cela s’entend, se voit, il n’est plus le même, il filtre ses relations, il cesse certaines pratiques, il apprend à vivre sa nouvelle vie avec une apparence qui ne trompe pas. Cela surprend ses proches, mais plaît à Dieu. La repentance et la transformation sont des marqueurs de la nouvelle naissance.
L’obéissance à la Parole de Dieu
Jean 14:15 rapporte les paroles de Jésus : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. » Un vrai chrétien cherche à suivre les enseignements bibliques, non par obligation légaliste, non par traditions religieuses, mais par amour et reconnaissance. Ce qui valide en quelque sorte la nouvelle naissance, c’est le volontariat du chrétien, sa soif de prier et d’étudier les écritures dans le but d’obéir et de mettre en pratique la parole de Dieu. Son obéissance est liée à sa crainte de Dieu et à son nouveau cœur repentant qui désire adorer et honorer Jésus en tous points. La parole de Dieu devient sa feuille de route, surpassant totalement ses désirs et pensées personnelles. Il reconnaît la souveraineté de Dieu et n’a d’autre objectif que de marcher dans les pas du Seigneur. Il est prêt à en payer le prix : celui d’être rejeté, méprisé, moqué, voire, dans l’extrême, persécuté. Le Saint-Esprit lui assure la force et le courage que sa nature limitée ne peut, à elle seule, produire.
La relation personnelle avec Dieu
La prière, la lecture de la Bible et la dépendance envers le Saint-Esprit sont les marques d’un vrai chrétien né de nouveau. 1 Jean 5:1-3 lie l’amour de Dieu à l’obéissance et à la foi en Christ comme étant nés de Dieu. Le né de nouveau est bien différent du faux chrétien, du croyant religieux humaniste, il est en relation et en communion avec Jésus et il prie le Père en méditant sa parole de façon permanente. Il ne parle pas prioritairement de sa religion, de l’église, mais de sa relation avec son Sauveur et Seigneur. La relation est au cœur de sa vie, de son quotidien. Elle ne se mesure pas à une présence aux devoirs traditionalistes d’une religion, mais à une relation soutenue et personnelle avec notre Dieu vivant.
En résumé, selon la volonté de Dieu, un vrai chrétien est quelqu’un qui place sa foi en Jésus, se repent, aime Dieu et son prochain, et cherche à vivre une vie alignée sur les enseignements de Christ, guidé par l’Esprit Saint. Cela ne signifie pas la perfection, car tous pèchent (Romains 3:23), mais une quête sincère de suivre Dieu.
2 - Sans faire offense aux Catholiques, sont-ils loin de cette vérité biblique ?
Étudions avec objectivité les pratiques catholiques pour mieux comprendre les contrastes qu’elles produisent avec la volonté divine. Les catholiques respectent-ils les principes bibliques d’un « vrai chrétien né de nouveau » tels que décrits précédemment ?
Il est important de noter que cette perception peut varier selon les individus, les expériences personnelles ou les différences théologiques. Voici une réponse qui explore cette idée de manière objective et respectueuse, en s’appuyant sur des éléments historiques et doctrinaux :
Les différences doctrinales avec la Bible seule :
Les ajouts traditionalistes humanistes
Les catholiques s’appuient non seulement sur la Bible, mais aussi sur la Tradition apostolique et le Magistère (l’autorité de l’Église). Par exemple, des pratiques comme la vénération des saints ou de Marie, ou le rôle du Pape, ne sont pas explicitement tirées des Écritures, mais de traditions développées au fil des siècles. Il y a des ajouts religieux à la sainte parole de Dieu, ce qui est, et nous le verrons, contraire à la volonté de Dieu.
Les protestants y voient un écart par rapport à l’idée que la foi doit reposer uniquement sur la Bible (principe du Sola Scriptura). Une question se pose pour les catholiques : est-ce un manque d’obéissance directe à la Parole de Dieu ? Le sujet n’est pas de savoir ce que pensent les protestants, mais ce que déclare Jésus lui-même, et nous allons découvrir que les ajouts traditionalistes sont contraires à la volonté divine. C’est une désobéissance, qu’on le veuille ou non.
La perception de l’idolâtrie
La prière aux saints ou l’usage de statues dans le culte catholique sont contraires au commandement « Tu n’auras pas d’autres dieux devant moi » (Exode 20:3-5). Les catholiques, eux, expliquent que ces pratiques ne sont pas de l’adoration (latria), réservée à Dieu seul, mais de la vénération (dulia) et un moyen d’intercession. Pourquoi placer des intermédiaires ? Alors que Jésus nous offre une relation directe avec Dieu, sans intermédiaires humains (relisez les épîtres aux Hébreux). Cela est une dérive dangereuse.
Le comportement individuel
Le fait que les traditions soient plus que majoritaires, face à une très infime connaissance biblique au sein de la religion catholique, entraîne un comportement qui n’est pas basé sur les écritures et le Saint-Esprit, mais beaucoup plus sur des valeurs morales, humaines et de bon sens. Le Saint-Esprit, la nouvelle naissance, la repentance et le renoncement à soi-même nous donnent, par la grâce de Dieu, une foi divine. En revanche, suivre les traditions sans la grâce de Christ ni une rencontre personnelle avec Lui produit une foi simplement humaine. Une croyance humaine n’entraîne pas un changement en profondeur, mais en surface. C’est pourquoi beaucoup de ces croyants cultivent toujours l’hypocrisie, le manque d’amour et le contrôle total de leur vie. Jésus lui-même met en garde contre ceux qui professent la foi sans la vivre (Matthieu 7:21 : « Ce n’est pas celui qui dit ‘Seigneur, Seigneur’ qui entrera dans le royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père »).
L’interprétation de la repentance et de la grâce
Dans le catholicisme, le salut inclut la foi, mais aussi les sacrements (comme la confession ou l’eucharistie) et les œuvres, en s’appuyant sur Jacques 2:17 « La foi sans les œuvres est morte ». Cette approche n’est-elle pas une déviation de la grâce par la foi seule (Éphésiens 2:8-9) ? Les catholiques ne mettraient-ils pas trop l’accent sur les rites plutôt que sur une transformation intérieure ? Ce à quoi, eux, répondent qu’ils respectent pleinement les principes bibliques, mais dans un cadre qui intègre la Tradition et l’Église comme instituées par Christ (Matthieu 16:18 : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église »). Ils considèrent que leur foi est une continuation directe de l’enseignement des apôtres, et que leurs pratiques enrichissent leur relation avec Dieu plutôt que de s’en éloigner.
En conclusion
Les catholiques s’octroient le droit d’ajouter aux écritures saintes des traditions, et cela n’est pas de la volonté de Jésus. Ils considèrent que ce n’est pas une violation des écritures, mais ce qui est certain est que toute intervention humaine n’est pas divine. Y a-t-il une dérive en termes de conformité ? La Bible offre la réponse à cette question.
3 - Prier les saints n’est pas biblique, rien ne le dit !
La prière aux saints ne trouve pas de base explicite dans la Bible. C’est un point souvent débattu entre différentes traditions chrétiennes. Pourquoi certains le défendent et pourquoi d’autres le rejettent ?
Il y a une absence de fondement biblique clair
Dans les Écritures, il n’y a aucun verset qui ordonne ou montre un exemple de prière adressée à des saints défunts, c’est même le contraire.
La Bible encourage à s’adresser directement à Dieu ou à Jésus. 1 Timothée 2:5 déclare : « Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme. » Cela suggère que Jésus est le seul intermédiaire. Dans le Nouveau Testament, les disciples prient Dieu ou Jésus (ex. Actes 1:24, Jean 16:23-24), mais jamais des saints décédés comme Pierre ou Marie.
Quelle est l’origine de cette pratique catholique ?
La prière aux saints s’est développée dans l’histoire de l’Église et pas dans la Bible elle-même. Voici comment les catholiques la justifient.
L’intercession des vivants
Ils s’appuient sur des passages comme Jacques 5:16 « Priez les uns pour les autres », où les chrétiens sont encouragés à intercéder. Ils étendent cela aux saints du ciel, considérant qu’ils sont vivants en Christ, Marc 12:27 : « Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants ».
La communion des saints
Hébreux 12:1 parle des « témoins » qui nous entourent, cela est interprété par certains comme une connexion spirituelle avec les saints. Les catholiques croient qu’ils peuvent demander aux saints de prier pour eux, comme on demanderait à un ami sur terre. C’est contraire aux commandements de Jésus qui nous dit clairement qui nous devons prier dans Matthieu 6.
Revenons aux traditions
Puisque l’Église catholique ne se limite pas à la Bible seule (Sola Scriptura), elle intègre des pratiques issues de la tradition apostolique, formalisées bien après les écrits bibliques (notamment à partir du IVe siècle). Ces arguments ne tiennent pas, pourquoi ?
Aucun passage ne montre explicitement des prières adressées à des saints au ciel.
Cela détourne l’attention portée à Dieu ou à Jésus, qui sont les seuls à recevoir l’adoration et les supplications dans les Écritures, Philippiens 4:6 : « Présentez vos demandes à Dieu ».
Historiquement, cette pratique rappelle les cultes païens aux esprits ou aux héros, ce que l’Ancien Testament condamne fermement dans Deutéronome 18:11.
En conclusion
La prière aux saints n’est pas biblique au sens où elle n’est ni enseignée ni illustrée dans les Écritures. Elle repose sur une interprétation théologique et une tradition postérieure. Ce que dit la Bible reste exclusif, de fait, cette pratique n’est pas divine, mais humaine. Les catholiques, eux, la voient comme un enrichissement de leur foi, mais cela reste un point de divergence majeur avec le texte biblique. C’est avant tout faire offense à Jésus et minimiser totalement la signification de la croix.
4 - Il y a un verset qui dit qu’il y a un seul médiateur entre nous et Dieu !
1 Timothée 2:5 dit clairement : « Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme. » Ce verset est souvent cité dans les discussions sur la prière aux saints ou sur tout ce qui pourrait sembler introduire d’autres intermédiaires entre l’homme et Dieu. Analysons ce qu’il implique.
En termes de contexte et de signification
Il y a un seul Dieu, Paul commence par réaffirmer le monothéisme, en écho à l’Ancien Testament (ex. Deutéronome 6:4).
Un seul médiateur, Jésus est présenté comme l’unique pont entre l’humanité déchue et Dieu. Le mot « médiateur » (en grec *mesitēs*) désigne celui qui réconcilie deux parties, ici en référence à l’œuvre de Christ sur la croix (verset suivant, 2:6 : « qui s’est donné lui-même en rançon pour tous »).
Jésus-Christ homme, représente l’incarnation de Jésus, pleinement Dieu et pleinement homme, le qualifiant uniquement pour ce rôle. Ce passage met l’accent sur la suffisance et l’exclusivité de Jésus comme moyen d’accès à Dieu, ce qui est cohérent avec d’autres versets comme Jean 14:6 « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; nul ne vient au Père que par moi. »
Si Jésus est le seul médiateur :
Pourquoi prier les saints ? Demander aux saints d’intercéder est inutile et contraire à l’Écriture. Si Jésus est suffisant, ajouter des intermédiaires humains (même au ciel) minimise son rôle unique. Prier Jésus, c’est prier Dieu, prier les saints ne l’est pas.
Il y a conflit avec la tradition, les catholiques disent que les saints ne remplacent pas Jésus, mais qu’ils prient pour nous auprès de Lui. Cependant, 1 Timothée 2:5 ne mentionne aucun autre intermédiaire, et la Bible ne montre pas d’exemple de prière adressée à des défunts.
En réponse, les catholiques interprètent ce verset différemment :
Ils voient Jésus comme le médiateur de la réconciliation (salut), tandis que les saints jouent un rôle secondaire en intercédant, comme des amis qui prient pour nous. Ils s’appuient sur Hébreux 12:1, la « nuée de témoins », ou Apocalypse 5:8, les prières des saints au ciel, pour suggérer que les saints participent à la prière. Mais ces passages ne disent pas explicitement qu’on doit leur adresser des prières, et 1 Timothée 2:5 reste un argument fort pour l’exclusivité de Jésus.
Jésus est le seul médiateur, et encore une fois, s’adresser à d’autres (saints, Marie, etc.) n’a pas de fondement biblique. Prier les saints est une forme d’idolâtrie, car cela développe une confiance ou une dépendance en dehors de Christ, ce que Dieu condamne (ex. Exode 20:3).
En conclusion
1 Timothée 2:5 soutient fermement cette position, il n’y a qu’un seul médiateur, Jésus, et la Bible n’ouvre pas la porte à d’autres figures dans ce rôle. Cela rend la prière aux saints contraire à l’enseignement clair des Écritures.
5 - Peut-on considérer les traditions catholiques comme divines sachant que Jésus nous demande de ne rien retrancher ni ajouter à la parole qu’est la Bible ?
Nous abordons ici une question fondamentale : la relation entre les Écritures et les traditions humaines est-elle juste au regard de la volonté divine ? La Bible n’est-elle pas la seule autorité divine, sans ajout ni retranchement ? Des versets le confirment comme Deutéronome 4:2 « Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous prescris, et vous n’en retrancherez rien » ou Apocalypse 22:18-19 « Si quelqu’un ajoute à ces choses, Dieu lui ajoutera les fléaux décrits dans ce livre ».
Examinons cela pour voir si les traditions catholiques peuvent être considérées comme divines ou si elles relèvent d’une approche humaine qui n’est pas la volonté de Dieu.
A - Que dit la Bible sur les ajouts ?
> Deutéronome 4:2 et 12:32, ces versets concernent la Loi de Moïse, mais beaucoup de chrétiens les appliquent à l’ensemble de la révélation biblique, soulignant que Dieu a donné une Parole complète à respecter telle quelle.
> Apocalypse 22:18-19, ce passage spécifique met en garde contre toute altération du livre de l’Apocalypse, mais certains l’étendent à toute l’Écriture, voyant la Bible comme un tout scellé par Dieu.
> Proverbes 30:6 : « N’ajoute pas à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne et que tu ne sois trouvé menteur. », cela renforce l’idée que la Parole de Dieu est suffisante et pure.
Jésus Lui-même critique les traditions humaines quand elles contredisent et complètent la Parole de Dieu.
Dans Marc 7:8-9, Il reproche aux pharisiens : « Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes. [...] Vous annulez ainsi la parole de Dieu par votre tradition. » Cela s’applique aux traditions catholiques qui vont au-delà de la Bible.
B - Les traditions catholiques et leur origine
L’Église catholique ne se limite pas à la Bible (Sola Scriptura), mais inclut :
La Tradition apostolique.
Elle affirme que certaines vérités viennent des apôtres oralement (ex. 2 Thessaloniciens 2:15 : « Tenez ferme dans les instructions que vous avez reçues, soit par la parole, soit par notre lettre »). Cependant, ce verset ne précise pas le contenu exact de ces instructions orales, et rien n’indique qu’elles incluent des pratiques comme la prière aux saints ou le purgatoire.
Le Magistère.
L’autorité de l’Église (Pape et conciles, encore des intermédiaires) est vue comme guidée par le Saint-Esprit pour interpréter et compléter la révélation. Cela repose sur Matthieu 16:18-19 « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ». Une fois encore, ils font ici une interprétation qui n’est pas objective. Bâtir, oui, mais sur les fondements bibliques qui sont complets et qui ne demandent pas d’autres éléments. Bâtir sur Jésus, sur sa parole en synergie avec le Saint-Esprit, mais pas avec des rites et traditions humaines ajoutées. Bâtir sans intermédiaire et se nourrir des écritures dans une démarche de foi, d’amour, de justice et de sainteté. Le contraire ne donne-t-il pas un mandat pour créer de nouvelles doctrines ? Et c’est là qu’il y a dérive et sortie de route.
Des pratiques comme la vénération de Marie, le purgatoire ou l’infaillibilité papale ne sont pas explicitement dans la Bible. Elles ont émergé dans l’histoire de l’Église (des siècles après les apôtres) et ont été codifiées par des conciles ou des déclarations papales. Par exemple :
> La prière aux saints s’est développée au 3e-4e siècle, influencée par la culture gréco-romaine.
> L’Assomption de Marie a été déclarée dogme en 1950, sans base scripturaire directe.
Peuvent-elles être divines ?
Les arguments catholiques précisent que ces traditions sont divines car inspirées par le Saint-Esprit et enracinées dans l’enseignement des apôtres, même si elles ne sont pas écrites dans la Bible. Ils voient l’Église comme un prolongement vivant de la mission de Christ.
Pouvons-nous émettre cette objection ?
Si Jésus et la Bible mettent en garde contre les ajouts, et si ces traditions n’ont pas de fondement clair dans les Écritures, elles ne peuvent pas être divines. Elles seraient alors des inventions humaines, voire une « position humaniste » qui adapte Dieu aux désirs ou aux cultures des hommes plutôt que de s’en tenir à Sa Parole révélée.
Est-ce une position humaniste ?
Dans ce cadre, cela ne fait-il pas sens ? Ajouter des pratiques non bibliques pourrait refléter une tentative humaine de contrôler ou d’embellir la foi, au lieu de se soumettre à la simplicité de ce que Dieu a donné. Jésus prônait une foi sans intermédiaires (ex. Matthieu 6:7, critiquant les prières répétitives inutiles), et des rites complexes et des suppléments peuvent éloigner de Sa pureté.
Nous pouvons en conclure...
Que la Bible est la Parole complète et suffisante de Dieu, comme précisé dans 2 Timothée 3:16-17 qui le suggère : « Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour rendre l’homme parfait », alors les traditions catholiques qui vont au-delà ne peuvent pas être divines, elles sont humaines. Elles sont des ajouts humains, contredisant l’avertissement de ne rien retrancher ni ajouter. N’est-ce pas la Bible seule qui porte l’autorité divine ? Si ce n’est pas le cas, d’où ces compléments prouvent-ils la volonté divine ? Qu’est-ce qui démontre que ce ne sont pas des dérives humanistes ? Avouons-le, rien.
6 - Le culte à Marie est-il tiré du paganisme ?
Il est crucial de se poser cette question pour étayer ce qui précède. Le fait que le culte à Marie serait tiré du paganisme est une critique courante parmi ceux qui examinent les origines historiques et théologiques de certaines pratiques catholiques. Il y a des arguments qui soutiennent cette idée, ainsi que des contre-arguments catholiques. Explorons cela avec un regard objectif pour voir d’où ça vient et pourquoi ça fait débat.
Les arguments suggérant une influence païenne :
Les parallèles avec les déesses mères !
Dans les cultures païennes, notamment dans le monde gréco-romain où le christianisme s’est répandu, des figures comme Isis (Égypte), Cybèle (Phrygie) ou Artémis (Éphèse) étaient vénérées comme des « mères divines » ou des protectrices. Ces cultes incluaient souvent des prières, des offrandes et des titres exaltés (ex. « Reine du Ciel » pour Isis). Quand le christianisme est devenu la religion dominante sous l’Empire romain (4e siècle), certains historiens suggèrent que des convertis païens ont projeté ces dévotions sur Marie, la mère de Jésus. Par exemple :
Le titre « Reine du Ciel » donné à Marie rappelle celui d’Isis ou de déesses similaires.
La fête de l’Assomption (Marie élevée au ciel) pourrait évoquer l’apothéose des figures païennes.
Prenons maintenant une évolution historique tardive
Dans la Bible, Marie est honorée comme la mère de Jésus (Luc 1:42-43), mais il n’y a aucune trace de culte ou de prière adressée à elle dans le Nouveau Testament. Ce n’est qu’au 3e-4e siècle que des dévotions mariales émergent : le concile d’Éphèse (431) la déclare *Theotokos* « Mère de Dieu », un titre théologique pour affirmer la divinité de Christ. Un concile, mais pas Jésus, pas les écritures, tiens, tiens ? L’élévation du statut de Marie au rang de mère de Dieu est purement humain et pas divin. Les prières comme le *Sub Tuum Praesidium*, une des premières invocations à Marie, datent de cette période, coïncidant avec la christianisation de régions fortement païennes.
Le symbole de la « Reine du Ciel » dans l’Ancien Testament.
Jérémie 7:18 et 44:17-19 condamnent les Israélites qui offraient des gâteaux à la « Reine du Ciel », une divinité païenne, probablement Astarté ou une déesse cananéenne. Le fait que les catholiques appellent Marie « Reine du Ciel » établit un lien troublant avec ces pratiques idolâtres que Dieu réprouve.

Art et iconographie
Les statues de Marie avec l’enfant Jésus ressemblent visuellement aux représentations d’Isis tenant Horus. Bien que cela puisse être une coïncidence artistique, n’y voit-on pas une assimilation culturelle des symboles païens dans le christianisme ?

La réponse des catholiques
Ils rejettent l’idée que le culte marial soit païen, les bases bibliques revendiquées sont qu’ils pointent des passages comme Luc 1:48 « Toutes les générations me diront bienheureuse » pour justifier l’honneur rendu à Marie. Cependant, cela parle de louange, pas de prière ou de culte.
Sur la distinction théologique, ils insistent sur le fait que Marie reçoit une *hyperdulia* (honneur spécial), pas une "latria" (adoration réservée à Dieu), et que son rôle est d’intercéder, pas de remplacer Dieu.
Sur la christianisation des cultures, plutôt que d’adopter le paganisme, ils disent avoir transformé des pratiques païennes pour les orienter vers Christ. Par exemple, des temples païens ont été convertis en églises mariales (ex. le Panthéon à Rome).
Mon analyse selon les écritures
La Bible ne montre ni Jésus ni les apôtres vénérant Marie ou lui adressant des prières. Cela rend son « culte », même sous forme d’honneur, suspect pour ceux qui s’en tiennent à l’Écriture seule.
Sur le contexte historique, l’émergence du culte marial coïncide avec la période où le christianisme s’adaptait aux cultures païennes pour faciliter les conversions. Des chercheurs comme l’historien Ramsay MacMullen notent que cette « christianisation » a souvent intégré des éléments familiers aux nouveaux convertis, ce qui peut expliquer l’élévation de Marie. Cette pratique est l’escalade à la fausse conversion, puisqu’elle détourne de Christ et du véritable évangile.
Plus qu’un risque d’idolâtrie, c’est une vénération totale à Marie. Si l’intention catholique est de ne pas adorer Marie, dans la pratique populaire (ex. processions, médailles, prières répétitives comme le Rosaire), cela a produit l’émergence d’un culte divin, ce que la Bible condamne (Exode 20:4-5). Fermement. Marie a remplacé Jésus, et si elle était aujourd’hui avec nous, elle dénoncerait radicalement cela.
En conclusion
Le culte à Marie tire ses racines du paganisme, c’est indiscutable et très dangereux, si on regarde l’histoire et les parallèles culturels. Ce culte n’a pas de fondement explicite dans la Bible et semble émerger d’une fusion entre le christianisme primitif et les traditions païennes du monde antique. La Parole de Dieu est l’unique autorité (sans ajouts humains), et cela est une dérive idolâtre, en contradiction avec des versets comme 1 Timothée 2:5 « un seul médiateur ». C’est une offense à la croix et cela remet en cause le sacerdoce de Christ que je vous invite à méditer dans l’épître aux Hébreux. Les catholiques le défendent comme une évolution légitime, mais sans preuve scripturaire directe, la critique biblique sur ce point est plus que cohérente.
7 - Le Catholicisme crée des croyants religieux, mais prêche-t-il la véritable grâce ?
Le catholicisme forme des croyants attachés à une religion structurée, mais il s’écarte de la « véritable grâce », ce qui est en contradiction avec la Bible. C’est un constat profond qui touche à la fois la théologie du salut et la fidélité aux Écritures. Comparons les enseignements catholiques à ce que la Bible déclare sur la grâce, pour voir où se situent ces manquements.
La « véritable grâce » selon la Bible
Dans le Nouveau Testament, la grâce (*charis* en grec) est un don gratuit de Dieu, offert par la foi en Jésus-Christ, sans mérite humain :
Nous lisons dans Éphésiens 2:8-9 : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » La grâce est, selon la parole de Dieu, indépendante des efforts humains. Dans Romains 3:23-24, il nous est révélé ceci : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. » Le salut repose uniquement sur l’œuvre de Christ, et cela est confirmé dans Tite 3:5 : « Il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde. » La miséricorde divine prime sans contestation possible sur les actions humaines. La « véritable grâce » est donc la justification par la foi seule (sola fide), sans ajout de rites, de traditions religieuses ou de mérites personnels.
Le catholicisme et la grâce
Le catholicisme enseigne aussi que la grâce vient de Dieu, mais son système théologique l’intègre différemment :
La grâce par les sacrements
Les sept sacrements (baptême, confession, eucharistie, etc.) sont considérés comme des « canaux » de la grâce. Prenons l’exemple du Catéchisme (n°1129), il est dit : « L’Église affirme que les sacrements sont nécessaires au salut. » Cela ajoute des étapes humaines au don gratuit de la grâce. La grâce ne dépendrait pas seulement de Dieu, très bizarre, n’est-ce pas !
La foi et les œuvres
Le Concile de Trente (1545-1563) rejette la foi seule, affirmant que les œuvres coopèrent avec la foi pour le salut. Jacques 2:17 déclare : « La foi sans les œuvres est morte », ce qui est souvent cité, mais cela correspond aux fruits de la foi et pas d’un mérite pour gagner la grâce. Et d’autre part, cette position minimise la souveraineté de Dieu qui ne serait, après tout, pas le tout-puissant annoncé dans les écritures.
Le mérite et le purgatoire
Les catholiques croient que les bonnes œuvres « méritent » des grâces supplémentaires, et que le purgatoire purifie les âmes après la mort avant d’entrer au ciel. C’est en totale contradiction avec des passages comme Romains 11:6 « Si c’est par grâce, ce n’est plus par les œuvres ; autrement la grâce n’est plus grâce ».
Pourquoi cela est-il perçu comme des contradictions bibliques ?
Sur les sacrements
Si la grâce est un don gratuit (Éphésiens 2:8), exiger des sacrements, c’est ajouter une condition humaine, ce que la Bible ne mentionne pas explicitement. Les apôtres prêchaient la foi en Christ, pas un système rituel (Actes 16:31 : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé »).
Les œuvres et le mérite
L’idée que les œuvres contribuent au salut est contraire à Romains 4:4-5 : « Or, à celui qui fait des œuvres, le salaire est imputé, non comme une grâce, mais comme une dette ; et à celui qui ne fait point d’œuvres, mais qui croit en celui qui justifie l’impie, sa foi lui est imputée à justice. »
Le catholicisme mélange grâce et mérite, ce que Paul sépare.
Sur le purgatoire
Cette doctrine, absente de la Bible, implique que l’œuvre de Christ sur la croix n’est pas suffisante pour purifier totalement le croyant, contredisant Hébreux 10:14 : « Car, par une seule offrande, il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés. »
Chez les catholiques, nous sommes en mode croyants religieux, ils enseignent une foi basée sur des règles, des rituels et une institution, plutôt que sur la simplicité de la grâce biblique.
Le formalisme
Les prières répétitives (ex. Rosaire), les indulgences ou la dépendance développent une religion centrée sur l’homme, sur sa raison plutôt que sur la confiance directe en Christ reçu par le Saint-Esprit.
Éloignement vis-à-vis de Christ
En ajoutant des médiateurs (Marie, les saints) et des étapes (sacrements, purgatoire), le catholicisme dilue totalement la centralisation sur Jésus comme seul médiateur (1 Timothée 2:5) et Sauveur complet.
Les catholiques s’en défendent
Ils déclarent qu’ils prêchent la grâce, mais une grâce « mixée » qui agit avec la coopération humaine, qui, pour eux, n’est pas en opposition. Ils interprètent Jacques 2:24 « L’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement » comme une complémentarité, et voient les sacrements comme des dons de Dieu, pas des œuvres humaines.
Que pouvons-nous en conclure ?
La « véritable grâce » est celle que la Bible présente comme un don gratuit, reçu par la foi seule en Christ, alors que les contradictions du catholicisme (sacrements obligatoires, œuvres méritoires, purgatoire) s’en éloignent. Cela crée des croyants attachés à une religion institutionnelle, mais pas à la grâce pure et suffisante de Jésus. Pourtant, la Bible est très claire, répétons-le, en rejetant les ajouts humains, et elle est cohérente avec des passages clés comme Éphésiens 2:8-9.
8 - Les traditions catholiques en complément de la parole de Dieu remettent-elles en cause l’absolue souveraineté de Dieu ?
C’est une question cruciale, car si les règles et traditions catholiques complémentaires à la Bible vont au-delà de ce que Dieu a révélé, cela compromet Sa souveraineté absolue ? C’est une réflexion profonde qui touche à la nature de l’autorité divine et à la manière dont les humains interagissent avec elle. Comparons les traditions catholiques avec la souveraineté de Dieu, telle qu’elle est présentée dans les Écritures.
La souveraineté de Dieu dans la Bible
La souveraineté de Dieu signifie qu’Il est l’autorité suprême, indépendant de toute influence humaine, et que Sa volonté est parfaite et suffisante. Il contrôle tout dans son omniscience, omniprésence et omnipotence. Méditons sur le Psaume 115:3 : « Notre Dieu est au ciel, Il fait tout ce qu’il veut. » Rien ne limite Son pouvoir ou Sa volonté. Lisons encore, Ésaïe 46:10 : « Je déclare dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli ; je dis : Mon dessein subsistera, et j’exécuterai toute ma volonté. » Dieu accomplit Ses plans sans dépendre de l’homme. Approfondissons avec Romains 11:36 : « Car de lui, et par lui, et pour lui sont toutes choses. » Tout vient de Dieu et Lui revient. (Nous pourrions citer encore des dizaines de versets sur la souveraineté de Dieu).
La Parole de Dieu est l’expression de Sa volonté pour le salut et la vie de ses disciples (2 Timothée 3:16-17). Ajouter ou retrancher des traditions ou pensées humaines à cette Parole altère et dilue ce que Dieu a souverainement établi.
Les traditions catholiques remettent en cause la souveraineté de Dieu. C’est la souveraineté partagée !
Les sacrements comme conditions au salut, la vénération de Marie et des saints, le purgatoire, l’autorité du Pape, les indulgences, sont des compléments qui sous-entendent que la parole de Dieu ne se suffit pas à elle-même. Si on accepte que la Bible est la révélation suffisante de Dieu, ces ajouts n’ont aucune place dans la foi en Christ. Si Dieu répond à l’apôtre Paul sur son handicap : « Ma grâce te suffit », ne nous dirait-Il pas : « Ma parole te suffit » ? C’est d’ailleurs ce que la parole nous précise, et nous l’avons vu précédemment avec des commandements précis. Mais revenons sur la souveraineté et les compléments catholiques.
La suffisance de la grâce remise en cause
Si Dieu a souverainement décidé que la foi en Christ suffit pour le salut (Éphésiens 2:8-9), imposer des sacrements ou des œuvres comme nécessaires voudrait dire que l’œuvre de Christ sur la croix (Hébreux 10:10) ne serait pas pleinement suffisante. Cela est une intrusion humaine dans le plan divin.
Autorité humaine sur l’autorité divine
En déclarant des dogmes (ex. l’Immaculée Conception en 1854 ou l’Assomption en 1950), l’Église catholique revendique une autorité « supplémentaire » pour définir la vérité spirituelle. Mais si Dieu est souverain, Sa Parole seule devrait suffire, sans que des conciles ou des papes y ajoutent des obligations (Deutéronome 4:2).
Des médiateurs en plus
La Bible affirme que Jésus est le seul médiateur (1 Timothée 2:5). Prier Marie ou les saints, même comme intercesseurs, dilue la souveraineté de Christ en tant qu’unique lien entre Dieu et les hommes.
La souveraineté de Dieu est compromise de plusieurs façons :
La substitution humaine à la volonté divine
En ajoutant des règles, l’Église place l’homme dans une position où il semble « améliorer » ou « compléter » ce que Dieu a donné. Cela implique que la révélation biblique, issue de la souveraineté divine, est insuffisante ou imparfaite, ce qui contredit des versets comme Psaume 19:7 « La loi de l’Éternel est parfaite ».
La dépendance à l’homme plutôt qu’à Dieu
Les sacrements administrés par des prêtres, les indulgences accordées par l’Église ou la nécessité de confesser ses péchés à un homme, plutôt qu’à Dieu directement (1 Jean 1:9), remettent le salut entre les mains d’une structure humaine et pas uniquement dans la volonté souveraine de Dieu.
La distorsion du plan de salut
Si Dieu a souverainement décrété que la grâce est un don gratuit par la foi (Romains 3:24), ajouter des conditions (œuvres, rites) redéfinit ce que Dieu a établi, plaçant l’homme en position de co-législateur avec Dieu.
Le point de vue catholique
Les catholiques répondent que ces pratiques de « souveraineté partagée » ne remettent pas en cause la souveraineté exclusive de Dieu, mais la reflètent. Ils disent que Dieu, dans Sa souveraineté, a donné à l’Église (via Pierre, Matthieu 16:18-19) . le pouvoir de « lier et délier », et donc de développer des traditions sous la conduite du Saint-Esprit. Les sacrements et les règles sont considérés comme des moyens par lesquels Dieu choisit souverainement de distribuer sa grâce, et non comme des ajouts humains indépendants. Cette réponse serait valable si la Bible mentionnait ces pratiques, mais ce n'est pas le cas. Si Dieu est souverain, il aurait inclus tout ce qui était nécessaire dans sa Parole sans déléguer à l'homme le pouvoir d'inventer des doctrines (Proverbes 30:6).
En conclusion sur la souveraineté.
Oui, dans une perspective où la Bible est la seule autorité souveraine de Dieu, les traditions catholiques peuvent être perçues comme portant atteinte à sa souveraineté. Elles placent l'homme dans un rôle actif là où Dieu a déjà tout accompli (Jean 19, 30 : « Tout est accompli »). En ajoutant des règles et des intermédiaires, elles suggèrent que la volonté divine doit être complétée ou interprétée par des institutions humaines, ce qui contredit des passages comme Isaïe 55, 11 : « Ma parole […] ne revient pas à moi sans effet. »
9/ Si la Bible n’est pas la seule référence du christianisme, alors elle ouvre la porte à tous les vents de doctrine, et c’est dans cette brèche que les catholiques se sont engouffrés !
Si la Bible n'est pas la seule référence, elle ouvre la voie à une multitude d'interprétations (herméneutiques) et de doctrines, laissant place à « tout vent de doctrine ». Cela peut être perçu comme une rupture, l'explication étant que le catholicisme a développé des pratiques et des croyances qui s'écartent des Écritures. Cette affirmation résonne comme un avertissement biblique et mérite d'être approfondie. Procédons étape par étape.
« Tout vent de doctrine » par rapport à la Bible.
Éphésiens 4:14, où Paul écrit : « Afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse et leurs artifices qui les trompent. » Ce verset met en garde contre l'instabilité spirituelle qui survient lorsqu'on s'écarte d'un fondement solide qui n'exige ni soustraction ni ajout. Pour Paul, ce fondement est la vérité révélée, centrée uniquement sur le Christ et transmise par les apôtres (Éphésiens 2:20). Si la Bible est ce point d'ancrage, y ajouter ou y aller au-delà conduit à s'éloigner du chemin divin. D’autres passages renforcent cette idée :
2 Timothée 4:3-4: « Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres convoitises, et détourneront l'oreille de la vérité. »
Galates 1:8 : « Mais si nous-mêmes, ou si un ange du ciel vous annonçait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème ! » Paul insiste sur la pureté de l'Évangile originel, sans altération. La Bible seule (Sola Scriptura) est le rempart contre ces déviations, et abandonner cette exclusivité ouvre la porte aux innovations humaines.
La brèche catholique
Le catholicisme ne se limite pas à la Bible, mais inclut la Tradition apostolique et le Magistère comme co-autorités. Cette approche, formalisée au Concile de Trente (1545-1563), repose sur l'idée que la révélation divine inclut les vérités transmises oralement par les apôtres (2 Thessaloniciens 2,15). L'Église, guidée par l'Esprit Saint, a l'autorité d'interpréter et de compléter cette révélation (Matthieu 16,18-19).
Pourquoi considérer cela comme une « brèche » exploitable ?
Il existe des ajouts invérifiables : la Bible ne mentionne pas explicitement le purgatoire, la vénération de Marie, les indulgences ou l’infaillibilité papale. Si ces doctrines proviennent de la Tradition, comment pouvons-nous prouver qu’elles sont véritablement apostoliques et non des inventions ultérieures ? Sans un ancrage clair dans les Écritures, elles sont arbitraires ou influencées par des contextes culturels (par exemple, le paganisme, comme cela a été observé à propos de Marie).
Viennent ensuite les développements dogmatiques : des dogmes comme l’Immaculée Conception (1854) ou l’Assomption (1950) ont été définis des siècles après les apôtres. Si l’Église peut proclamer de nouvelles vérités, où s’arrête cette autorité ? Elle ressemble à une porte ouverte aux « vents de la doctrine » dictés par les hommes plutôt que par Dieu.
Prenons un exemple de contradiction apparente : imposer les sacrements comme nécessaires au salut (Catéchisme, n° 1129) contredit la grâce par la foi seule (Éphésiens 2,8-9). Cette approche humaine est une déviation qui exploite l’absence de limite stricte dans la Bible.
Les conséquences de cette rupture, sans la Bible comme seule référence
Nous tombons dans le relativisme doctrinal : si la Tradition et le Magistère peuvent ajouter ou réinterpréter, cela donne à l'Église un pouvoir presque illimité pour façonner la foi, ce qui est une usurpation de la souveraineté de Dieu.
Il existe une influence humaine et historique : les pratiques catholiques (par exemple, la vente d'indulgences au Moyen Âge) ont été critiquées comme des abus découlant de cette liberté d'ajouter à la Parole. Même réformées, elles illustrent une doctrine non ancrée dans l'Écriture.
Cela crée des divisions : l'histoire du christianisme montre que ces ajouts ont conduit à des schismes (par exemple, la Réforme protestante), preuve que tout vent de doctrine peut semer la confusion plutôt que l'unité promise par l'Église (Jean 17:21).
Pour leur défense, les catholiques prétendent que leur système n’est pas une brèche mais une protection contre les déviations, pourquoi ?
La Bible à elle seule conduirait à des interprétations individuelles chaotiques (par exemple, des milliers de confessions protestantes). Le Magistère, guidé par le Saint-Esprit, stabilise la doctrine, évitant les « vents » personnels.
Cette réponse ne résout rien, car si la Bible est suffisante (2 Timothée 3:16-17), pourquoi une protection humaine serait-elle nécessaire ? Cela revient à placer l'homme au-dessus de la Parole souveraine de Dieu. Comment peut-on critiquer la doctrine protestante en prétendant qu'elle conduit à des divisions interprétatives tout en revendiquant la vérité en ajoutant des compléments humains à la Sainte Parole du Saint-Esprit ? Si quelqu'un pouvait m'expliquer cela ?
En conclusion
Sans la Bible comme seule référence, c'est la porte ouverte à des doctrines qui peuvent s'écarter de la révélation originelle, et le catholicisme s'est engouffré dans cette brèche en développant un système qui ajoute à ce que Dieu a donné. Cela dilue indéniablement la « saine doctrine » (Tite 2:1) et introduit des éléments humains, allant même jusqu'à s'opposer à la grâce et à la souveraineté divine. La foi ancrée dans les Écritures évite ces déviations. Quant aux interprétations bibliques comme l'« arminianisme » ou le « calvinisme », elles représentent certes un partage et des points de foi essentiels à méditer, mais elles se fondent uniquement sur la Parole de Dieu. L'opposition catholique à cela ne tient pas.
10/ Cette brèche traditionaliste n’est-elle pas un réceptacle pour les convertis à une religion plutôt qu’au Christ ?
La « rupture traditionaliste » du catholicisme, en s'éloignant de la Bible comme seule autorité, attire les gens vers une religion institutionnelle plutôt que vers une relation personnelle avec le Christ. Cela témoigne de fausses conversions pour adhésion à une religion.
Il s'agit d'une distinction essentielle entre l'adhésion à un système de rites et de traditions et la véritable conversion à Jésus comme Sauveur et Seigneur. Examinons cette hypothèse en examinant ce que dit la Bible sur la conversion au Christ et comment les traditions catholiques pourraient s'écarter de cet idéal.
La conversion au Christ dans la Bible.
Dans le Nouveau Testament, la conversion est centrée sur une relation directe avec Jésus :
Jean 14:6 : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » Le Christ est la porte d’entrée vers Dieu, sans intermédiaires institutionnels.
Actes 4:12: « Et il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Le salut repose sur Jésus seul.
Romains 10:9 : « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. » La conversion est une question de foi personnelle, et non d'appartenance à une structure.
Les premiers chrétiens appelaient les convertis à se repentir et à suivre le Christ (Actes 2:38), sans mentionner de sacrements obligatoires, de traditions complexes ou de hiérarchie ecclésiastique comme condition.
La brèche traditionaliste comme réceptacle
La « brèche » identifiée comme l’ajout de traditions et d’autorités au-delà de la Bible oriente les gens vers une religion plutôt que vers le Christ.
Focus sur l'institution catholique
Le catholicisme met l'accent sur l'Église comme « sacrement universel du salut » (Catéchisme, n° 774-776). Les sacrements, administrés par le clergé, deviennent essentiels. Cela peut attirer des convertis qui trouvent la sécurité dans une structure visible plutôt que dans la foi directe en Christ. Où est la nouvelle naissance dans ce cas ?
Rituels identitaires
Des pratiques comme le rosaire, la messe ou la confession régulière définissent l'identité catholique. Un converti se sent « catholique » en adoptant ces traditions, sans saisir la grâce personnelle du Christ (Éphésiens 2, 8-9).
Jésus est dilué par de multiples médiateurs. C'est le danger des fausses conversions
La vénération de Marie et des saints, ou la dépendance envers le prêtre pour le pardon (Jean 20,23), interprétée comme un pouvoir sacerdotal, dilue la personne divine de Jésus comme unique médiateur (1 Timothée 2,5). La conversion catholique, dans ce sens, s'attache à ces figures plutôt qu'au Christ lui-même. Il s'agit d'une conversion à une religion plutôt qu'au Christ, et cette rupture transforme la foi en adhésion à un système religieux essentiellement humain.
La conformité extérieure trompe la véritable conversion
Les règles (jeûnes, traditions, messe, etc.) donnent l'impression que le salut dépend de l'obéissance à l'Église et non de la foi au Christ. Jésus critique cela chez les pharisiens : « Vous abandonnez le commandement de Dieu et vous observez la tradition des hommes » (Marc 7, 8). Ce sentiment est considérablement amplifié par le culte de Marie et des saints.
La sécurité dans le collectif
Le catholicisme offre une communauté structurée, dotée d'une histoire riche et de rituels unificateurs. Pour beaucoup, cela est plus attrayant que l'appel radical et personnel de Jésus à « prendre sa croix » (Matthieu 16,24). Il s'agit d'un compromis entre la Parole de Dieu et des traditions humaines flexibles.
La simplicité est perdue
La Bible prêche un Évangile simple : la repentance et la foi (Actes 16,31), tandis que le catholicisme y ajoute des branches (sacrements, mérites, purgatoire). Cela conduit à se perdre et à ne pas saisir la relation directe avec le Christ.
Un exemple concret
Historiquement, la christianisation massive sous l'Empire romain (IVe siècle) a vu les païens se convertir en masse au catholicisme, une religion sans renouveau. Nombre d'entre eux ont adopté les rites chrétiens tout en conservant des éléments de leur culture (par exemple, le culte des saints remplaçant les divinités locales) et, surtout, un contrôle total de leur vie qui ne tenait pas compte de la souveraineté absolue de Dieu. Cela illustre la rupture traditionaliste qui a permis la conversion à une religion institutionnelle, et non au Christ lui-même.
Les catholiques se défendent
Les catholiques affirment que leurs traditions mènent au Christ ; les sacrements sont des rencontres avec lui (par exemple, l'Eucharistie comme sa présence réelle). Marie et les saints pointent vers Jésus, et non l'en détournent. Mais si la Bible ne mentionne pas ces pratiques, elle détourne l'attention de la source, qui est le Christ, par des moyens humains.
En conclusion
La rupture traditionaliste avec le catholicisme sert de réceptacle à ceux qui sont attirés par une religion organisée plutôt que par une foi personnelle en Christ. En ajoutant des traditions à la Parole, elle crée un système destiné à plaire aux hommes et séduit par sa structure et ses rituels, mais occulte la simplicité et la personne de Jésus, Colossiens 1:18 : « Il est la tête du corps de l’Église. » Cette croyance est diluée par l’institution et ses compléments humanistes, au détriment de la relation directe avec le Sauveur.
11/ Cela ne confirme-t-il pas la vérité selon laquelle la Parole de Dieu seule est la racine unique, sans soustraction ni ajout, du véritable christianisme ? Le christianisme n'est-il pas l'obéissance à la parole de Jésus et des apôtres qui ont reçu le Saint-Esprit ?
La logique biblique est claire : si la Parole de Dieu est la seule racine authentique du christianisme, sans addition ni soustraction, et si le vrai christianisme se définit par l'obéissance à Jésus et aux apôtres inspirée par le Saint-Esprit, alors pourquoi les déviations traditionalistes comme celles du catholicisme ?
Examinons cela en deux parties pour voir comment les Écritures soutiennent cela.
La Parole de Dieu est la racine unique ; la Bible se présente comme la révélation complète et suffisante de la volonté de Dieu :
2 Timothée 3:16-17 : « Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. » Si la Parole rend quelqu'un « accompli » et « propre », pourquoi ajouter quoi que ce soit ?
Deutéronome 4:2 : « Tu n'ajouteras rien à ce que je te prescris, et tu n'en retrancheras rien, afin de garder les commandements de l'Éternel. » Ce principe, bien que tiré de la Loi, doit être appliqué par les chrétiens à toutes les Écritures.
Apocalypse 22:18-19 : « Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre ; et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles de ce livre, Dieu retranchera sa part de l'arbre de vie. » Même si ce passage vise l'Apocalypse, beaucoup y voient un avertissement général contre toute altération de la révélation divine.
Ces versets suggèrent que la Parole de Dieu est une racine suffisante, un fondement qui n'a besoin ni d'ajouts (traditions, Magistère) ni de soustractions (ignorance de certains enseignements) de la part des humains. Les ajouts catholiques (sacrements obligatoires, culte marial, purgatoire) peuvent ainsi être considérés comme une validation par contradiction. En s'écartant de la seule Bible, ils créent une religion qui diverge du christianisme originel, de l'Église primitive des premiers siècles après Jésus-Christ, prouvant que seule la Parole préserve la pureté de la foi.
Le christianisme comme obéissance à Jésus et aux apôtres
Le christianisme par l'obéissance à Jésus et aux apôtres, guidée par le Saint-Esprit. Voici un point essentiel :
Jean 14:23 : « Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. » Jésus lie l'amour pour lui à l'obéissance à ses paroles, et non aux traditions ultérieures.
Actes 2:42 : « Ils persévéraient dans l'enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières. » Les premiers chrétiens suivaient ce que les apôtres, inspirés par le Saint-Esprit (Jean 16:13), leur avaient transmis.
1 Corinthiens 11:1 : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ. » Paul, l'apôtre, appelle à suivre son enseignement, qui reflète celui de Jésus. Les apôtres ont reçu le Saint-Esprit à la Pentecôte (Actes 2:4) pour guider l'Église vers « toute la vérité » (Jean 16:13). Leurs écrits (le Nouveau Testament) et leurs pratiques (décrites dans les Actes) constituent ainsi la norme du christianisme. Pourtant, Jésus n'enseigne ni les sacrements comme condition du salut, ni les prières aux saints, ni le purgatoire. Les apôtres prêchent la repentance, la foi en Christ et une vie transformée (Actes 20:21), et non un système hiérarchique ou des rituels complexes.
La brèche catholique est un contre-exemple, validant ce qui suit en s’écartant de cette simplicité.
Ajouts humains
Si le christianisme est obéissance à Jésus et aux apôtres, des doctrines comme l'infaillibilité papale (définie en 1870) ou l'Assomption de Marie (1950) ne proviennent ni de Jésus ni des apôtres, mais d'une autorité ecclésiastique postérieure. Cela contredit l'idée que le Saint-Esprit aurait déjà tout révélé par leur intermédiaire.
L'écart par rapport à la grâce
En ajoutant les œuvres et les sacrements au salut, le catholicisme dilue la suffisance du Christ (Hébreux 10:10), ce qui s’oppose à l’enseignement apostolique de la grâce par la foi (Romains 3:28).
Preuve par les fruits
Les déviations historiques (indulgences, croisades, scandales) montrent que s’éloigner de la Parole seule peut conduire à des pratiques qui ne reflètent pas l’obéissance au Christ.
En conclusion
Oui, la rupture du traditionalisme catholique confirme la vérité selon laquelle la Parole de Dieu est la racine unique du véritable christianisme, car les ajouts humains conduisent à une religion qui s'écarte de l'obéissance directe à Jésus et aux apôtres. Le christianisme, dans son essence biblique, est bien cette soumission à ce que le Saint-Esprit a inspiré à travers eux, sans besoin de compléments humains. Les contradictions du catholicisme renforcent l'idée que la Bible seule, sans soustraction ni ajout, maintient la foi pure et centrée sur le Christ.
12/ Quel message alors adresser aux catholiques qui ne sont pas du tout attachés à la doctrine biblique, trop préoccupés par leurs traditions humanistes ?
Les catholiques ne sont nullement encouragés par leur autorité papale à étudier, méditer et suivre la Parole de Dieu. Détachés de la doctrine biblique, trop absorbés par des traditions humanistes centrées sur l'homme plutôt que sur Dieu, ils doivent adresser un message à la fois ferme, fidèle aux Écritures et imprégné d'un appel au retour à la vérité, tout en respectant l'esprit d'amour et d'exhortation que la Bible encourage (Galates 6:1). Voici un message proposé, ancré dans les principes bibliques :
Un message aux catholiques détachés de la Bible
Chers amis catholiques,
La Parole de Dieu est la seule lumière qui mène à la vérité unique (Psaume 119:105), et Jésus nous appelle à lui obéir en gardant ses commandements (Jean 14:23). Pourtant, vos traditions, vos sacrements obligatoires, vos prières aux saints, votre culte de Marie et votre purgatoire ne trouvent pas leur racine dans les Écritures inspirées par le Saint-Esprit par les apôtres (2 Timothée 3:16-17). Ces ajouts humains, bien que présentés comme divins, vous éloignent de la grâce pure et suffisante du Christ, qui seul est notre médiateur (1 Timothée 2:5) et notre salut (Actes 4:12).
La Bible met en garde contre les « vents de doctrine » qui séduisent par la ruse humaine (Éphésiens 4:14) et contre ceux qui préfèrent les traditions humaines à la Parole de Dieu (Marc 7:8-9). Vos pratiques, héritées de siècles d'histoire plutôt que de la révélation apostolique, vous attachent à une adhésion religieuse institutionnelle plutôt qu'à une foi vivante en Jésus. Dieu est souverain, sa Parole est complète (Deutéronome 4:2) et l'œuvre du Christ sur la croix est achevée (Jean 19:30). Pourquoi ajouter ce qu'il n'a pas demandé ?
Je vous invite avec amour à examiner vos cœurs et vos croyances à la seule lumière de la Bible. Revenez à la simplicité de l'Évangile, repentez-vous, croyez en Christ seul pour votre salut (Romains 10:9) et laissez le Saint-Esprit vous guider vers toute la vérité (Jean 16:13), sans le filtre et l'influence des traditions humanistes. Le véritable christianisme est l'obéissance à Jésus et à ses apôtres, et non aux inventions qui flattent l'homme et diluent la gloire de Dieu. Que le Seigneur vous ouvre les yeux à sa Parole vivante (Hébreux 4:12) !
Explication de ce message qui ne cherche pas à accuser mais à éclairer
Fondement biblique
Chaque point s'appuie sur des versets clés qui soulignent la suffisance de la Parole et l'importance accordée au Christ, ainsi que le danger des ajouts humains. C'est un appel à l'examen, et non à la condamnation. Ce message remet en question et encourage la comparaison des traditions non bibliques avec les Écritures, à l'instar des Béréens qui vérifiaient tout (Actes 17:11). Sur un ton empreint d'amour, c'est une exhortation biblique à dire « la vérité dans l'amour » (Éphésiens 4:15), visant à restaurer et non à diviser. Il rejette l'humanisme pour souligner que ces traditions sont « humanistes », centrées sur l'homme (rituels, mérites, hiérarchie) plutôt que sur la souveraineté de Dieu. Ce message cherche à réveiller, révéler et ébranler ceux qui sont « obsédés par leurs traditions » en les ramenant à la question essentielle : leur foi repose-t-elle sur le Christ et sa Parole, ou sur un système humain ? Il les invite à choisir la racine biblique, sans les ajouts qui obscurcissent la vérité.
En conclusion, s'il est important de comprendre ce qui nous engage entre la croyance religieuse et la foi par grâce, l'essentiel est de savoir que les élus de Dieu sont inscrits dans son livre de vie, et que rien ne peut empêcher Dieu de sauver son peuple dans sa prédestination et sa souveraineté. En voici un résumé.
J'insiste sur cette distinction cruciale entre une croyance religieuse, souvent ancrée dans les traditions humaines, et une foi issue de la grâce, qui repose sur la Parole de Dieu et sa souveraineté. Le dernier point concernant les élus, le livre de vie et la prédestination souligne l'essentiel : le salut dépend entièrement de Dieu, et non des efforts ou des systèmes humains.
Croyance religieuse versus foi par la grâce
Le véritable christianisme, tel que révélé dans la Bible, est une foi reçue par grâce, centrée sur Jésus-Christ comme unique médiateur (1 Timothée 2:5) et Sauveur (Actes 4:12). La foi ne s'acquiert pas par le mérite, par l'observance de règles, de traditions, de rituels ou de prières répétées, comme elle nous est donnée. La foi repose uniquement sur la Parole de Dieu, inspirée par le Saint-Esprit par Jésus et les apôtres (2 Timothée 3:16-17). Rien ne doit y être retranché ou ajouté (Deutéronome 4:2, Apocalypse 22:18-19). Elle se manifeste par l'obéissance à ses enseignements (Jean 14:23) et la confiance en sa grâce gratuite, reçue par la foi seule (Éphésiens 2:8-9), sans dépendre des œuvres ou des rituels humains.
Le catholicisme, quant à lui, introduit une « brèche traditionaliste » en ajoutant des doctrines humaines non divines et non bibliques : les sacrements obligatoires, la vénération de Marie et des saints, le purgatoire et l’autorité du Magistère. Cet ensemble de compléments forme une croyance religieuse institutionnelle. Ces traditions, d’origine humaine et influencées par des contextes historiques comme le paganisme, s’éloignent de la simplicité de l’Évangile (2 Corinthiens 11:3). Elles peuvent attirer les gens vers une religion humaniste structurée plutôt que vers une relation personnelle et divine avec le Christ, sapant ainsi la suffisance de sa grâce (Romains 11:6) et la souveraineté de Dieu, qui n’a besoin d’aucun complément humain (Psaume 115:3).
Cette déviation confirme que la Bible est à elle seule la racine unique du christianisme authentique. S'en écarter ouvre la porte à « tout vent de doctrine » (Éphésiens 4:14), comme le montrent les ajouts catholiques, qui risquent d'enfermer les croyants dans un formalisme humaniste plutôt que dans la liberté de la grâce (Galates 5:1). Jésus met en garde contre les traditions qui annulent la Parole de Dieu (Marc 7:8-9), et les apôtres insistent sur une foi ancrée dans leur enseignement inspiré (Actes 2:42).
L’essentiel est la souveraineté de Dieu dans le salut
Les élus, inscrits dans le livre de vie avant la fondation du monde (Apocalypse 13:8, Éphésiens 1:4), sont sauvés par sa prédestination et sa grâce inébranlable (Romains 8:29-30). Rien, ni les traditions humaines ni les erreurs doctrinales, ne peut empêcher Dieu d'accomplir sa volonté (Ésaïe 46:10). Ainsi, si le discernement entre religion et foi est crucial pour notre engagement, la certitude ultime est que Dieu, dans sa toute-puissance, sauve son peuple selon son dessein éternel (Jean 10:28-29).
Points clés.
La foi par la grâce seule : Elle repose sur la Bible seule, la grâce du Christ et l'obéissance à sa Parole. Croyance religieuse institutionnelle : Le catholicisme ajoute des traditions humaines, risquant de s'écarter de la vérité biblique. La souveraineté de Dieu : La Parole suffit, et le salut des élus est assuré par sa prédestination, et non par les efforts humains.
Ce résumé est un appel à revenir à la Parole comme seule autorité avec l’assurance de la souveraineté divine.
13/ Pour conclure, adressons-nous à Jésus : Que penserait Jésus des traditions extérieures à sa Parole ?
Pour répondre à ce que Jésus penserait des traditions qui vont au-delà de sa Parole, nous devons nous tourner vers ce qu'il a dit et fait dans les Évangiles, car c'est là qu'il exprime clairement son attitude envers les traditions humaines par rapport à la volonté de Dieu.
Jésus et les traditions humaines dans les Évangiles
Jésus a souvent confronté les traditions religieuses de son temps, en particulier celles des pharisiens et des scribes, lorsqu’elles s’écartaient de la Parole de Dieu ou la surchargeaient :
Marc 7:6-9 : « Ce peuple m'honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C'est en vain qu'ils m'honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d'hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu et vous attachez à la tradition des hommes. [...] Vous abandonnez joliment le commandement de Dieu pour garder votre tradition. »
Ici, Jésus critique les traditions (comme les ablutions rituelles) qui priment sur les commandements divins. Il y voit de l'hypocrisie et une distorsion de la véritable piété.
Matthieu 15:3 : « Pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition ? »
En réponse à une règle concernant Corban (consacrer des biens à Dieu pour éviter d'aider les parents), Jésus montre que les traditions humaines peuvent contredire directement la volonté de Dieu (ici, honorer le père et la mère, Exode 20:12).
Matthieu 23:23-24 : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous payez la dîme de la menthe, de l'aneth et du cumin, et que vous laissez de côté ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité. [...] Vous filtrez le moucheron, et vous avalez le chameau ! »
Jésus reproche aux chefs religieux de se concentrer sur les détails rituels (traditions) tout en négligeant l’essence de la Parole de Dieu.
Applications aux traditions extérieures à Sa Parole
Si Jésus condamnait les traditions juives déviantes de la Loi de Moïse, pourtant révélée par Dieu, il serait logiquement encore plus critique envers les traditions ajoutées après sa propre révélation, surtout si elles ne reposent sur aucun de ses enseignements ni sur ceux des apôtres. Appliquons cela aux traditions catholiques (ou autres) extérieures à la Bible, telles que :
Prières aux saints et à Marie
Jésus enseigne à prier directement le Père (Matthieu 6:9, Jean 16:23-24) et ne mentionne jamais les intermédiaires humains décédés. Il dirait probablement que cela détourne l'attention de Dieu, comme une tradition humaine qui complique la simplicité de la prière.
Les sacrements comme salut
Jésus prêche la repentance et la foi (Marc 1:15), et non des rituels spécifiques comme conditions absolues. Il pourrait y voir une surcharge, semblable à celle des pharisiens, où l'homme ajoute des étapes à ce que Dieu a déjà accompli (Jean 19:30 : « Tout est accompli »).
Autorité papale ou dogmes tardifs
Jésus met en garde contre les titres exagérés (« Ne vous faites pas appeler Rabbi » Matthieu 23:8-10) et insiste sur le fait que le Saint-Esprit guidera vers la vérité (Jean 16:13). Il pourrait considérer ces ajouts comme une usurpation de l'autorité divine par les hommes.
Ce que Jésus valorise
Jésus met l’accent sur la foi intérieure et l’obéissance à la volonté de Dieu telle qu’il la révèle dans :
Jean 4:23-24 : « Les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité. » Il privilégie une relation authentique avec Dieu, et non des formes extérieures, traditionalistes et émotionnelles, qui cherchent à recevoir Jésus plutôt qu'à l'adorer.
Luc 11:28 : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et la gardent ! » L'obéissance à la Parole révélée est ce qui compte pour lui. Les traditions qui vont au-delà de sa Parole sont des obstacles humains à cette simplicité et à cette vérité.
Daniel Gilman
Les PREMIERS Chrétiens se servaient de quelle Bible ? Merci
Peux-t-on ''ENFERMER'' Dieu dans un Livre...
si Saint soit-il ?
D'autant plus, qu'on a ENLEVÉ 7 Livres de la Bible...