Quel bonheur d’avoir reçu une nouvelle VIE
alors que le monde court à sa perte !
« Fais de l'Éternel tes délices, et il te donnera ce que ton coeur désire »
Psaume 37:4
I N T R O D U C T I O N
Je suis libre en Christ, alléluia ! Personne ne pourra me ravir de sa main, sa grâce m’a emporté loin du tumulte de la vie et de ce monde en dérive. La grâce m’a libéré, oui je suis libre et toutes mes chaines ont cédé, le mur de la peur et de mes angoisses a explosé, les doutes ont été engloutis dans le feu de l’Amour de Jésus, qui a racheté au prix de sa vie, ma condamnation à mort et ma culpabilité.
Je n’ai rien compris, rien demandé et IL EST VENU car IL AVAIT RÉSOLU DE M’ADOPTER !
Quel bonheur d’avoir reçu cette nouvelle vie. Vie d’espérance, vie de foi et vie d’amour éternel. Chaque matin, je loue le Seigneur parce que je suis un enfant de Dieu, un disciple de Christ, un serviteur du très haut et cela est incomparable à quoi que ce soit, parce que c’est l’oeuvre rédemptrice de Dieu, de notre créateur. Mon coeur bat dans un havre de paix, dans le refuge où se trouve la présence de Dieu. Les gens du monde pensent certainement que je suis fou et je le revendique, oui je suis fou de Dieu, j’adore Jésus et ma vie ne respire que pour faire la volonté de mon Père céleste.
Ce bonheur se partage, il se donne, il se transmet, il est contagieux pour celles et ceux qui accordent toute leur attention à son appel. Il n’a pas de prix, il est divin et sublime, suprêmement parfait et tellement profond par son amour inexprimable et inestimable. Ce bonheur est le trésor que recherche chaque être humain, sans en être conscient ; le bonheur d’être libéré du péché et de ses ravages existentiels. C’est le bonheur d’aimer plus que de raison, le bonheur de rencontrer celui qui nous parait inaccessible et qui pourtant est le plus proche de nous, le bonheur de cette relation avec celui qui nous connait plus que nous-même, parce qu’il est notre créateur et qu'il nous a créés par Amour. Le bonheur de connaitre le créateur du monde, celui qui sait compter les étoiles et qui se penche sur chacun de mes pas (comme le dit une magnifique louange du groupe Exo), le bonheur de côtoyer la source de l’Amour, de la Justice et de la Sainteté.
Ce livre est une exhortation, un encouragement pour jouir chaque jour de l’immense privilège d’être des enfants de dieu, nés de nouveau. C’est une nouvelle prise de conscience pour notre nouvelle vie et le rappel de tout ce que nous possédons en Christ pour faire face à toutes nos épreuves, pour combattre le péché et résister à la tentation et aux injustices de ce monde décadent. Dans ce monde où tout part en vrille, c’est la joie de jouir de la vie que Jésus nous a offerte par sa grâce. La joie de vivre une autre vie que celle que l’on veut nous imposer. La joie de savoir que l’on ne pourra plus jamais nous rendre esclave de Satan, car nous sommes une nouvelle créature en Christ. Ce livre est une source d’eau pure, appuyée sur la Parole de Dieu, sur les mots qui sortent de la bouche du très haut pour son peuple. C’est une lettre ouverte à qui veut l’entendre, des merveilles de l’Amour et de la puissance de Jésus qui change l’eau en vin, le péché en pureté, la mort en vie et la condamnation en grâce.
Enfin ce livre est une vague de reconnaissance pour Jésus, pour notre Père céleste, il est une louange infinie pour exprimer de tout mon coeur, combien je suis émerveillé par cet Amour et la présence de Dieu qui a fait sa demeure en moi par la divine action de son Esprit Saint. C’est un cri d’Amour de la part de notre Seigneur, au travers d’un coeur rempli de sa bienveillance et du parfum exquis de son souffle de vie. C’est une prière d’espérance dans l’espace de la foi pour toutes celles et ceux qui connaissent déjà Jésus ou qui sont en chemin vers la nouvelle vie. C’est l’abandon entre les bras de mon Maître qui m’a tout donné et tout apporté.
Ce livre est comme un recueil de conseils tirés de la Parole de Dieu, qui nous aident à entretenir notre paix et notre foi en Jésus ! C’est une exhortation pour traverser les épreuves et vivre dans le bonheur d’être enfant de Dieu !
Je terminerai cette introduction par la prière pour la Gloire de mon Sauveur et Seigneur.
« Jésus mon sauveur et mon Seigneur, je suis ivre de toi, mon âme a soif de toi du Dieu vivant, mes larmes sont celles d’une joie qui m’envahit, tant tu es tout pour moi ! J’espère tout parce que tu peux tout ! Dans mes joies comme dans mes peines, tu es mon rocher, la lumière et le feu qui réchauffent et consolent mon coeur. Plus jamais seul, nous marchons ensemble, libre de mes chaines. Tu es le Maitre Souverain qui me conduit vers le sommet de la montagne Sainte. Que ce livre puisse être le berceau de vies transformées pour ta Gloire, que ta puissance fasse son oeuvre rédemptrice afin que la porte étroite soit enfin visible pour les appelés. Je veux chanter ta victoire, la proclamer, la vivre, m’en nourrir chaque jour. Que ton règne vienne mon grand amour. La repentance et le renoncement offert par ta grâce sont les sandales qui chaussent mes pieds vers le salut pour la vie Eternelle. Je suis ébloui par la pureté de ta présence, je ne suis rien et pourtant, tu t’es penché vers moi, j’étais condamné à mort et tu m’as gracié. Avant même que la terre soit formée, tu avais décidé de m’adopter et de me permettre d’être un enfant de ta précieuse et divine famille. Oh combien chaque battement de mon coeur bat pour toi afin que l’un après l’autre, ils se rapprochent de toi pour enfin découvrir ton Royaume où coulent le lait et le miel. Que ces quelques lignes t’honorent et témoignent de ta gloire »
Psaume 34: 6 à 9
Quand un malheureux crie, l’Eternel entend, Et il le sauve de toutes ses détresses.
L’ange de l’Eternel campe autour de ceux qui le craignent, Et il les arrache au danger. Sentez et voyez combien l’Eternel est bon ! Heureux l’homme qui cherche en lui son refuge ! Craignez l’Eternel, vous ses saints ! Car rien ne manque à ceux qui le craignent.
Fais de l'Eternel tes délices et pratique le bien !
Bonne lecture !
S O M M A I R E
1 - COMMENT RESTER FERME EN JÉSUS DANS CE MONDE DE PERDITION ?
(base d’étude, Psaume 37:1 à 10)
2 - LE BON COMPORTEMENT
. Ne t’irrite pas
. Confie-toi en l’Eternel
. Pratique le bien
. Fais de l’Eternel tes délices
. Mets en lui ta confiance
. Laisse la colère, abandonne la fureur
. Les méchants sont fauchés, retranchés et ils ne seront plus
3 - Conclusion
1 - COMMENT RESTER FERME EN JÉSUS,
DANS CE MONDE EN PERDITION ?
« Ne t’irrite pas contre les méchants, N’envie pas ceux qui font le mal. Car ils sont fauchés aussi vite que l’herbe, Et ils se flétrissent comme le gazon vert. Confie–toi en l’Eternel, et pratique le bien ; Aie le pays pour demeure et la fidélité pour pâture. Fais de l’Eternel tes délices, Et il te donnera ce que ton cœur désire. Recommande ton sort à l’Eternel, Mets en lui ta confiance, et il agira. Il fera paraître ta justice comme la lumière, Et ton droit comme le soleil à son midi. Garde le silence devant l’Eternel, et espère en lui ; Ne t’irrite pas contre celui qui réussit dans ses voies, Contre l’homme qui vient à bout de ses mauvais desseins. Laisse la colère, abandonne la fureur ; Ne t’irrite pas, ce serait mal faire. Car les méchants seront retranchés, Et ceux qui espèrent en l’Eternel posséderont le pays. Encore un peu de temps, et le méchant n’est plus ; Tu regardes le lieu où il était, et il a disparu. »
Psaumes 37:1 à 10
Les 10 versets de ce psaume seront toute la base de ce livre et nous allons décortiquer ce que David nous révèle comme trésor d’attitude divine. Il nous invite à mettre notre confiance en l’Éternel, à attendre patiemment son intervention, à laisser tomber toute forme de rébellion et de fureur, en contraste avec les méchants qui développent leur plan diabolique et dévastateur. Mais avant, faisons une petite introspection sur la vie de ce monde.
Concernant ce plan diabolique des méchants, nous vivons une époque qui connait un tsunami de bouleversements politiques, économiques, technologiques, financiers, religieux, éducatifs, écologiques, sanitaires et la terre est une poudrière mondiale pour un nouvel ordre mondial que l’on désire nous imposer, pour toujours mieux nous contrôler.
La violence, les zones de non droits, le racisme, la censure médiatique, les restrictions sanitaires, les abus et les mensonges du pouvoir, la pédophilie galopante, le communautarisme croissant et entretenu, la stigmatisation généralisée, le démantèlement programmé des nations, l’immigration de masse pour fracasser les cultures, le terrorisme sous toutes ses formes, l’hyper numérisation controlée, le contrôle digitalisé des individus, sont le lot du programme mondial de notre quotidien, et on entend même dire de la bouche des présidents que tout va bien. Les discours propagandistes proclament que le chômage est en baisse, que l’économie repart et que les gens sont heureux, sauf pour quelques récalcitrants qui s’opposent à cette politique de la pensée unique humaniste. Frères et soeurs, chacun y va de son avis sur la question et je ne rentrerai pas dans ce débat.
Ce que je viens d’annoncer n’est-il pas la réalité ? À vous de voir, mais quoiqu’il en soit, il y a un constat qui concerne l’ensemble du peuple de Dieu, sans exception, c’est la persécution et la destruction des valeurs de l’Église et cela s’accélère de plus en plus.
Cette persécution sur l’église d’ordre morale, psychologique, politique et physique dans certains pays est le travail acharné de gouvernants dans le monde qui s’accordent pour démanteler l’Église, ses valeurs judéo-chrétiennes, l’idée même de la foi, l’existence de Dieu, les traditions religieuses et tout ce qui s’oppose à leur idéologie athée. Cela a commencé en 1789 avec la révolution et ne cesse d’agir depuis !
Là est notre combat et nous devons mener le bon combat ! Pas celui de la chair, qui voit certes tout se qui se trame dans le monde avec une politique désastreuse, mais celui de rester ferme dans notre constitution théocratique et notre foi en Dieu. Et pour cela, nous avons les armes de la victoire qu’aucune bombe atomique ne peut détruire. Ces armes sont contenues dans l’espace de notre Foi en Christ crucifié et ressuscité ! Elles nous ont été données par la puissance du Saint Esprit en Sa grâce.
1 Timothée 6:9 à 12
Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques–uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux–mêmes dans bien des tourments. Pour toi, homme de Dieu, fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence d’un grand nombre de témoins.
Jésus a mené le bon combat, il ne s’est pas indigné contre la dictature Romaine de l’époque, contre les structures politiques païennes qui, de toute façon ne cesseront jamais de déployer leur haine sur ce qui est sacré et créationiste. Non, Jésus s’est adressé aux religieux, aux pharisiens qui étaient sensés représenter l’Église et qui étaient corrompus avec les autorités Romaines, au point de le crucifier. La question est la suivante : qui a gagné le combat ? Christ est Vainqueur et quelques jours après la crucifixion, il est sorti du tombeau. Plusieurs centaines de personnes l'ont vu vivant et ressuscité ! IL EST VIVANT ! Ce message est pour nous, il est porteur de l’espérance, de la foi et de l’Amour de Dieu qui jamais n’abandonnera ses propres enfants. Ce message indique clairement qu’aucune dictature, aucune oppression, aucune persécution n’a de pouvoir sur notre notre âme régénérée. Pourquoi ?
Romains 8:37 à 39
Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus–Christ notre Seigneur.
Nous n’avons pas à lutter contre les hommes, contre un gouvernement, contre des lois liberticides, mais contre les dominations, les autorités, les princes de ce monde des ténèbres, les esprits méchants dans les lieux célestes. Il est bien dit « dans les lieux célestes ». C’est dans cet univers invisible qu’est le combat, NOTRE COMBAT !
Éphésiens 6 :11 à 18
Revêtez–vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Evangile de paix ; prenez par–dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ; prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu.Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints.
De fait, nous devons tenir ferme car nous sommes équipés pour ! Et cette force de l’Esprit, nous devons l’entretenir chaque jour dans l'étude de la Parole de Dieu et dans la prière. C’est la clef du bonheur.
Psaume 1:1 à 3
Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, Et qui la médite jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, Qui donne son fruit en sa saison, Et dont le feuillage ne se flétrit point : Tout ce qu’il fait lui réussit.
Cette définition de ce qu’est le bonheur est aussi la clef pour rester ferme et traverser ce monde de perdition dans un esprit totalement libéré de l’emprise satanique qui cherche à nous rendre esclaves dans son système mondialiste athée.
On parle du plan du diable, mais cela est voulu de Dieu dans sa Souveraineté. Pour qu’il y ait la croix, la victoire sur la mort, la résurrection de Jésus, il fallait un Judas. Et bien, pour que le retour de Christ se produise, il faut un antéchrist, un dictateur hors norme qui sera adoré et qui fera régner la terreur. Nous n’allons pas ici développer cela, mais bien au contraire proclamer que nous avons une nouvelle vie et que nous sommes dans le camp du tout puissant. Nous ne sommes plus de ce monde, même si nous vivons dans ce monde. Notre nouvelle vie d‘enfant de Dieu dépasse nos propres limites pour nous porter au delà des frontières même de la mort physique. C’est pourquoi, elle bannit la peur et déploie en nous une force inhumaine, spirituelle, sainte et pure. Cette nouvelle vie nous assure pour le jour du jugement. C’est pour cela que nous devons rester ferme et résister au diable comme Christ dans le désert. Nous avons reçu cette force en nous !
1 Jean 4:14 à 19
Et nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde. Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde : c’est en cela que l’amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement. La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour.Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier.
Fais de l'Éternel tes délices et pratique le bien !
2 - LE BON COMPORTEMENT
Passons à l’étude du Psaume 37:1 à 10 comme prescrit et commençons par :
1 - NE T'IRRITE PAS !
C’est le premier conseil et pas des moindres. Nous ne devons pas nous irriter, nous laisser emporter par nos émotions. Vous allez me dire que c’est facile à dire et difficile à gérer. C’est vrai sur le plan humain, c’est pourquoi et nous le verrons, il nous est recommandé d’abandonner la fureur. Mais pour les enfants de Dieu, nés de nouveaux, nous venons de l’aborder, cela devient tout à fait possible avec l’aide de l’Esprit-Saint qui est en nous. Que ce soit en terme d’environnement sociétal pour les décrets, les lois, le chantage gouvernemental, les obligations injustes, les restrictions liberticides, ne vous irritez pas ! Ou à titre personnel, comme le rejet de frères et soeurs, de votre propre famille, de certains collègues de travail, pour les propos injustes à votre encontre, ne vous irritez pas ! Tout cela, si nous ne sommes pas nés de nouveau, représente un tremplin pour exprimer la colère, des désaccords, de l’écoeurement, même parfois de la fureur. Avec mon épouse, nous recevons beaucoup de témoignages de frères et soeurs qui ont peur de l’avenir, qui sont très irrités par ce qui se passe dans le monde, qui sont parfois révoltés face à la machine politique qui ne cesse de pondre des lois qui ne rassurent pas. Ils sont face à des situations personnelles qui les découragent. La Parole de Dieu est claire : Ne vous irritez-pas ! Vous n’êtes plus dans ce mode de fonctionnement, cessez de vous faire voler votre paix !
Comment ? En appliquant la Parole de Dieu et en laissant Christ prendre sa place en vous. Abandonnez-vous une fois pour toute en lui. Répondez, réagissez en Esprit, apprenez à faire cela.
Sur ce premier point concernant l’irritation, venons-en à notre adoration en Christ, à la grâce de Jésus et à notre nouvelle identité d’enfant de Dieu. Nous n’avons plus aucune raison de nous irriter. Premièrement, ce n’est pas une saine attitude et deuxièmement, nous sommes armés pour ne plus l’être. Nous avons ce pouvoir en Christ et de fait, l’irritation charnelle n’est que le fuit d’une faiblesse spirituelle, d’un déficit de confiance en Dieu. Nous ne devons pas nous irriter parce que nous sommes plus que vainqueurs et que rien ne peut nous faire dévier de notre route. Le salut est assuré si nous sommes adoptés et nés de nouveau. Cela veut-il dire que nous pouvons dormir sur nos 2 oreilles et attendre que tout se passe ? Certainement pas, nous devons sans cesse nous fortifier, non par des oeuvres charnelles mais en Esprit par les oeuvres de la foi, nous nourrir de la Parole de Dieu et entretenir une relation intime avec Dieu au moyen de la prière quotidienne dans notre lieu secret. L’irritation est un péché qui ronge et freine notre croissance spirituelle, c’est un fléau qu’il nous faut combattre sans relâche et le remplacer par la confiance en Jésus, dans un acte de foi permanent.
Rien ne pourra nous ravir de Sa main et nous devons rester ferme et mener le bon combat, pas celui de l’irritation mais celui de la sagesse.
TENIR FERME
1 Corinthiens 16:13 à 14
Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez des hommes, fortifiez–vous. Que tout ce que vous faites se fasse avec charité !
LA SAGESSE FACE À LA SÉDUCTION ET LA TENTATION
Proverbes 1:1 à 23
Proverbes de Salomon, fils de David, roi d’Israël,Pour connaître la sagesse et l’instruction, Pour comprendre les paroles de l’intelligence ; Pour recevoir des leçons de bon sens, De justice, d’équité et de droiture ; Pour donner aux simples du discernement, Au jeune homme de la connaissance et de la réflexion. Que le sage écoute, et il augmentera son savoir, Et celui qui est intelligent acquerra de l’habileté, Pour saisir le sens d’un proverbe ou d’une énigme, Des paroles des sages et de leurs sentences. La crainte de l’Eternel est le commencement de la science ; Les insensés méprisent la sagesse et l’instruction. Ecoute, mon fils, l’instruction de ton père, Et ne rejette pas l’enseignement de ta mère ; Car c’est une couronne de grâce pour ta tête, Et une parure pour ton cou. Mon fils, si des pécheurs veulent te séduire, Ne te laisse pas gagner. S’ils disent : Viens avec nous ! dressons des embûches, versons du sang, Tendons des pièges à celui qui se repose en vain sur son innocence, Engloutissons–les tout vifs, comme le séjour des morts, Et tout entiers, comme ceux qui descendent dans la fosse ; Nous trouverons toute sorte de biens précieux, Nous remplirons de butin nos maisons ; Tu auras ta part avec nous, Il n’y aura qu’une bourse pour nous tous ! Mon fils, ne te mets pas en chemin avec eux, Détourne ton pied de leur sentier ; Car leurs pieds courent au mal, Et ils ont hâte de répandre le sang. Mais en vain jette–t–on le filet Devant les yeux de tout ce qui a des ailes ; Et eux, c’est contre leur propre sang qu’ils dressent des embûches, C’est à leur âme qu’ils tendent des pièges. Ainsi arrive–t–il à tout homme avide de gain ; La cupidité cause la perte de ceux qui s’y livrent. La sagesse crie dans les rues, Elle élève sa voix dans les places: Elle crie à l’entrée des lieux bruyants ; Aux portes, dans la ville, elle fait entendre ses paroles: Jusqu’à quand, stupides, aimerez–vous la stupidité ? Jusqu’à quand les moqueurs se plairont–ils à la moquerie, Et les insensés haïront–ils la science ? Tournez–vous pour écouter mes réprimandes ! Voici, je répandrai sur vous mon esprit, Je vous ferai connaître mes paroles…
2 - CONFIE-TOI EN L'ÉTERNEL
Passons à la seconde recommandation : confie-toi en l’Eternel !
C’est le sujet le plus important, celui de laisser Christ agir, de ne faire que Sa volonté. Lors de sa venue sur terre, Jésus n’a cessé de nous montrer le chemin de la sagesse lorsqu’il a affirmé :
Avant de passer au supplice
Luc 22: 41-42
Puis il s’éloigna d’eux à la distance d’environ un jet de pierre, et, s’étant mis à genoux, il pria, disant : « Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne ».
En parlant de nourriture
Jean 4:33-34
Les disciples se disaient donc les uns aux autres : Quelqu’un lui aurait–il apporté à manger ? Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre.
En priant
Matthieu 6: 9-10.
Voici donc comment vous devez prier: Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Durant toute la formation de ses disciples, Jésus leur a enseigné que chaque pas qu’il faisait était soumis à la volonté de son Père. Cela nous indique qu’en tant qu’enfant de Dieu, nous sommes invités à marcher, à parler, à agir également de cette façon, selon la volonté de Jésus et non plus selon nos pensées. Il est question ici de la Souveraineté de Dieu. Nous sommes sauvés pour vivre une autre vie et faire mourir ce qui nous rattache encore à l’ancienne. Lorsque le psalmiste proclame de nous confier en l’Éternel, il dira immédiatement après « Aie le pays pour demeure et la fidélité pour pâture. »
En clair, tu marches dans un autre espace et tu cultives ton jardin avec fidélité, tu ne t’éloignes pas de la pâture qui t’a été confiée. Cela reprend notre devoir originel : la culture du jardin
En cultivant ton jardin
Genèse 2:15-17
L’Eternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver et pour le garder. L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.
Pour ne pas nous irriter et pour cultiver la sagesse, nous devons impérativement nous confier en l’Eternel et mettre en pratique ses commandements. Nous devons rester dans le pays promis et cultiver le jardin. Notre vie dépend de nos choix et de la source qui nous abreuve pour marcher et avancer sur le chemin. Nous avons le pays, la pâture, la source, le tout-puissant, que nous faut-il de plus, à nous qui ne sommes que parce que Dieu le veut bien ? La discipline et l’obéissance sont de mises dans notre nouvelle vie et elles sont les garanties de notre paix intérieure. Louons, méditons, prions, cessons d’être influencés, volés, tentés, irrités, furieux, découragés ; nous avons la clef pour que tout cela soit définitivement enterré. Il nous faut bien comprendre que toutes ces choses ont été pardonnées il y a plus de 2000 ans à la croix de Golgotha. Il nous faut nous confier en Dieu et laisser Jésus piloter notre vie, c’est la sagesse. Jésus lui-même n’aurait jamais fait une chose en dehors du pays, de la pâture et de la volonté de son Père. Il nous montre à travers cela que la victoire est de mourir à nous-même pour le laisser agir LUI et LUI seul. Voilà en quoi nous devons nous fortifier en LUI, dans la foi, sans relâche et lorsque la fureur nous tente, repoussons-la et cultivons le jardin avec force et courage en Christ.
3 - PRATIQUE LE BIEN
Nous passons à la troisième recommandation : Pratique le bien. Celle-ci est essentielle parce qu’elle représente les fruits de notre obéissance et de notre attitude envers Christ premièrement et notre prochain deuxièmement. Le psalmiste ne nous invite pas seulement à connaitre le bien, mais à le pratiquer, à mettre en application la Parole de Dieu dans notre vie quotidienne. Nous ne sommes pas dans les paroles, mais dans l’action. Nous ne nous laissons pas gagner par la léthargie, mais nous nous mettons à l’oeuvre pour pratiquer le bien. Cela se traduit de façon concrète par le fruit de l’Esprit.
Sois conduit par l’Esprit
Galates 5:18 à 26 .
Si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi. Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ; la loi n’est pas contre ces choses.Ceux qui sont à Jésus–Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit. Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres.
Retenons bien ce qui est dit ici pour pratiquer le bien : « Ceux qui sont à Jésus–Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. ». Prenons quelques exemples bibliques qui illustrent parfaitement ce que veut dire pratiquer le bien.
Commençons par NOÉ :
IL MARCHE AVEC DIEU
Genèse 6: 8 à 15
Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Eternel. Voici la postérité de Noé. Noé était un homme juste et intègre dans son temps ; Noé marchait avec Dieu. Noé engendra trois fils : Sem, Cham et Japhet. La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence.Dieu regarda la terre, et voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. Alors Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est arrêtée par devers moi ; car ils ont rempli la terre de violence ; voici, je vais les détruire avec la terre. Fais–toi une arche de bois de gopher ; tu disposeras cette arche en cellules, et tu l’enduiras de poix en dedans et en dehors.Voici comment tu la feras : l’arche aura trois cents coudées de longueur, cinquante coudées de largeur et trente coudées de hauteur.
Noé pratiquait le bien en agissant avec justice et intégrité. Son objectif était de marcher dans les pas de l’Eternel et de ne pas sortir de la route.
Bilan de la pratique du bien : lui et sa famille furent sauvés et l’humanité ne fut pas totalement éteinte parce qu’un homme sur la terre marchait avec Dieu.
Poursuivons avec JOB :
IL EST INTÈGRE, DROIT ET CRAINT DIEU
Job 1:1 et 8
Il y avait dans le pays d’Uts un homme qui s’appelait Job. Et cet homme était intègre et droit ; il craignait Dieu, et se détournait du mal. … L’Eternel dit à Satan : As–tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal.
Job pratiquait le bien. Il était intègre, droit, craignait Dieu et se détournait du mal. Sa vie sur terre est, certainement après notre Seigneur, l’exemple parfait de la fidélité à Dieu, malgré le déluge de malheurs qui s'est abattu sur lui. Le livre de Job demanderait des années d’études pour comprendre la souffrance, la foi, la Souveraineté de Dieu et bien d’autres sujets sans réponses. Cela est hors de nos limites intellectuelles, mais une chose est certaine, c’est qu’il pratiquait le bien, même dans les circonstances les plus terribles. La perte de ses 10 enfants, de toute sa richesse et de sa santé sont des épreuves à nos yeux si inhumaines, qu’elles paraissent impossibles à surmonter et elles le sont sans l’aide de Dieu, sans sa main puissante et son Amour. La femme de Job maudira Dieu mais Job continuera de le bénir.
Job 1:18 à 22
Il parlait encore, lorsqu’un autre vint et dit : Tes fils et tes filles mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné ; et voici, un grand vent est venu de l’autre côté du désert, et a frappé contre les quatre coins de la maison ; elle s’est écroulée sur les jeunes gens, et ils sont morts. Et je me suis échappé moi seul, pour t’en apporter la nouvelle. Alors Job se leva, déchira son manteau, et se rasa la tête ; puis, se jetant par terre, il se prosterna, et dit : Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. L’Eternel a donné, et l’Eternel a ôté ; que le nom de l’Eternel soit béni ! En tout cela, Job ne pécha point et n’attribua rien d’injuste à Dieu.
Quel est cet Esprit qui souffle une telle force à Job ? Seul le souffle de vie, Dieu en personne peut produire une réaction aussi miraculeuse, ce qui démontre qu’il est et sera toujours là pour ses enfants, dans n’importe quelles circonstances. Parce qu’il pratiquait le bien, Job retrouvera au centuple ce qu’il avait perdu !
Job 42:10 à 17
L’Eternel rétablit Job dans son premier état, quand Job eut prié pour ses amis ; et l’Eternel lui accorda le double de tout ce qu’il avait possédé. Les frères, les sœurs, et les anciens amis de Job vinrent tous le visiter, et ils mangèrent avec lui dans sa maison. Ils le plaignirent et le consolèrent de tous les malheurs que l’Eternel avait fait venir sur lui, et chacun lui donna un kesita et un anneau d’or. Pendant ses dernières années, Job reçut de l’Eternel plus de bénédictions qu’il n’en avait reçu dans les premières. Il posséda quatorze mille brebis, six mille chameaux, mille paires de bœufs, et mille ânesses. Il eut sept fils et trois filles : il donna à la première le nom de Jemima, à la seconde celui de Ketsia, et à la troisième celui de Kéren–Happuc.Il n’y avait pas dans tout le pays d’aussi belles femmes que les filles de Job. Leur père leur accorda une part d’héritage parmi leurs frères. Job vécut après cela cent quarante ans, et il vit ses fils et les fils de ses fils jusqu’à la quatrième génération. Et Job mourut âgé et rassasié de jours.
Lorsque nous sommes dans la tourmente et que la souffrance nous inonde de douleurs, lorsque nous perdons des êtres chers, lorsque nous sommes accablés par la maladie et que nous pratiquons le bien, que nous restons coûte que coûte fidèles et loyaux envers Dieu, sa majesté rétablit et transforme la douleur en un héritage, en une paix qui dépasse tout ce que l’on aurait pu imaginer. Parce que rien, non rien, ne peut nous ravir de Sa main.
Bilan de la pratique du bien : Job fut doublement béni par Dieu et il retrouva famille, richesse et longue vie.
Qu’en est-il de Joseph ?
IL CULTIVE L'HUMILITÉ
Son nom est associé à la pureté de son coeur et au pardon. Joseph fut abandonné et vendu par ses frères à des marchands Madianites. La cause de cet effroyable crime est le péché d’orgueil de Joseph, lorsqu'il raconta le songe qu’il avait eu une nuit à ses frères.,
Genèse 37:5 à 10
Joseph eut un songe, et il le raconta à ses frères, qui le haïrent encore davantage. Il leur dit : Ecoutez donc ce songe que j’ai eu ! Nous étions à lier des gerbes au milieu des champs ; et voici, ma gerbe se leva et se tint debout, et vos gerbes l’entourèrent et se prosternèrent devant elle. Ses frères lui dirent : Est–ce que tu règneras sur nous ? est–ce que tu nous gouverneras ? Et ils le haïrent encore davantage, à cause de ses songes et à cause de ses paroles. Il eut encore un autre songe, et il le raconta à ses frères. Il dit : J’ai eu encore un songe ! Et voici, le soleil, la lune et onze étoiles se prosternaient devant moi. Il le raconta à son père et à ses frères. Son père le réprimanda, et lui dit : Que signifie ce songe que tu as eu ? Faut–il que nous venions, moi, ta mère et tes frères, nous prosterner en terre devant toi ?
Les conséquences sont terribles pour l’enfant chéri de Jacob.
Genèse 27:9 à 34
Ils se dirent l’un à l’autre : Voici le faiseur de songes qui arrive. Venez maintenant, tuons–le, et jetons–le dans une des citernes ; nous dirons qu’une bête féroce l’a dévoré, et nous verrons ce que deviendront ses songes.Ruben entendit cela, et il le délivra de leurs mains. Il dit : Ne lui ôtons pas la vie.Ruben leur dit : Ne répandez point de sang ; jetez–le dans cette citerne qui est au désert, et ne mettez pas la main sur lui. Il avait dessein de le délivrer de leurs mains pour le faire retourner vers son père. Lorsque Joseph fut arrivé auprès de ses frères, ils le dépouillèrent de sa tunique, de la tunique de plusieurs couleurs, qu’il avait sur lui. Ils le prirent, et le jetèrent dans la citerne. Cette citerne était vide ; il n’y avait point d’eau.Ils s’assirent ensuite pour manger. Ayant levé les yeux, ils virent une caravane d’Ismaélites venant de Galaad ; leurs chameaux étaient chargés d’aromates, de baume et de myrrhe, qu’ils transportaient en Egypte.Alors Juda dit à ses frères : Que gagnerons–nous à tuer notre frère et à cacher son sang ? Venez, vendons–le aux Ismaélites, et ne mettons pas la main sur lui, car il est notre frère, notre chair. Et ses frères l’écoutèrent. Au passage des marchands madianites, ils tirèrent et firent remonter Joseph hors de la citerne ; et ils le vendirent pour vingt sicles d’argent aux Ismaélites, qui l’emmenèrent en Egypte. Ruben revint à la citerne ; et voici, Joseph n’était plus dans la citerne. Il déchira ses vêtements, retourna vers ses frères, et dit: L’enfant n’y est plus ! Et moi, où irai–je ? Ils prirent alors la tunique de Joseph ; et, ayant tué un bouc, ils plongèrent la tunique dans le sang. Ils envoyèrent à leur père la tunique de plusieurs couleurs, en lui faisant dire: Voici ce que nous avons trouvé ! reconnais si c’est la tunique de ton fils, ou non. Jacob la reconnut, et dit : C’est la tunique de mon fils ! une bête féroce l’a dévoré ! Joseph a été mis en pièces ! Et il déchira ses vêtements, il mit un sac sur ses reins, et il porta longtemps le deuil de son fils.
La suite de Joseph est remarquable. Il pratique le bien pour la gloire de Dieu et non pour sa propre gloire. Joseph passa plus de 13 ans en prison, il sera un exemple, il ne cédera pas aux tentations sensuelles de la femme de Potiphar, il sera nommé 1er ministre d’Égypte (à l’époque, la plus grande puissance au monde), son ministère sera exemplaire et le songe qu’il lui avait valu d’être jeté dans une citerne et abandonné, parce qu’il pratiquait le bien, s'accomplira.
Ce que Dieu promet, il le réalise
Genèse 42:6-7
Joseph commandait dans le pays ; c’est lui qui vendait du blé à tout le peuple du pays. Les frères de Joseph vinrent, et se prosternèrent devant lui la face contre terre. Joseph vit ses frères et les reconnut ; mais il feignit d’être un étranger pour eux, il leur parla durement, et leur dit : D’où venez–vous ? Ils répondirent : Du pays de Canaan, pour acheter des vivres. Joseph reconnut ses frères, mais eux ne le reconnurent pas.
Le pardon est une puissance qui libère
Genèse 45:1 à 8
Joseph ne pouvait plus se contenir devant tous ceux qui l’entouraient. Il s’écria : Faites sortir tout le monde. Et il ne resta personne avec Joseph, quand il se fit connaître à ses frères. Il éleva la voix, en pleurant. Les Egyptiens l’entendirent, et la maison de Pharaon l’entendit. Joseph dit à ses frères : Je suis Joseph ! Mon père vit–il encore ? Mais ses frères ne purent lui répondre, car ils étaient troublés en sa présence. Joseph dit à ses frères : Approchez–vous de moi. Et ils s’approchèrent. Il dit : Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour être mené en Egypte. Maintenant, ne vous affligez pas, et ne soyez pas fâchés de m’avoir vendu pour être conduit ici, car c’est pour vous sauver la vie que Dieu m’a envoyé devant vous. Voilà deux ans que la famine est dans le pays ; et pendant cinq années encore, il n’y aura ni labour, ni moisson. Dieu m’a envoyé devant vous pour vous faire subsister dans le pays, et pour vous faire vivre par une grande délivrance. Ce n’est donc pas vous qui m’avez envoyé ici, mais c’est Dieu ; il m’a établi père de Pharaon, maître de toute sa maison, et gouverneur de tout le pays d’Egypte.
Quel exemple ! Il pratique le bien avec ses frères, son pardon, sa compréhension de la mission divine, son exemplarité devant Dieu, sans jamais broncher d’être dans cette situation, démontre une fois encore, combien nous pouvons être bénis, équipés spirituellement, moralement par notre Père céleste. Dieu aime ceux qui pratiquent le bien, c’est à dire qui laissent le coeur et l’Esprit de Christ agir en eux. Rien ne pouvait ravir Joseph de la main de Dieu. Comme pour Job, Satan avait bien tenté le pire mais c’est sans compter sur la toute puissance de notre Seigneur. Bilan de la pratique du bien, À travers Joseph, Dieu sauva le peuple hébreu de la famine et Joseph retrouva toute sa famille.
Venons-en à David :
PAR SA MAITRISE, IL EST BÉNI
Durant de nombreuses années, il a du se cacher dans les montagnes pour éviter de commettre l’irréparable envers son ennemi, le roi Saül, qui voulait le tuer.
1 Samuel 19:9 à 11
Alors le mauvais esprit de l’Eternel fut sur Saül, qui était assis dans sa maison, sa lance à la main. (19–10) David jouait, et Saül voulut le frapper avec sa lance contre la paroi. Mais David se détourna de lui, et Saül frappa de sa lance la paroi. David prit la fuite et s’échappa pendant la nuit. Saül envoya des gens vers la maison de David, pour le garder et le faire mourir au matin. Mais Mical, femme de David, l’en informa et lui dit : Si tu ne te sauves pas cette nuit, demain tu es mort..
Mais David pratiquait le bien et rien ne pouvait le faire passer à l’acte, pour lui Saül était l'oint de Dieu et même si ce dernier voulait le tuer, David s'interdisait de toucher à celui que Dieu avait établi pour régner.
Il a agi dans l’amour et a banni la haine
1 Samuel 24:4 à 6
Les gens de David lui dirent: Voici le jour où l’Eternel te dit : Je livre ton ennemi entre tes mains ; traite–le comme bon te semblera. David se leva, et coupa doucement le pan du manteau de Saül. Après cela le cœur lui battit, parce qu’il avait coupé le pan du manteau de Saül. Et il dit à ses gens : Que l’Eternel me garde de commettre contre mon seigneur, l’oint de l’Eternel, une action telle que de porter ma main sur lui ! car il est l’oint de l’Eternel.
David adorait et craignait Dieu, les psaumes sont des trésors qui nous dévoilent le coeur de David. Aujourd’hui et pour l’Eternité, les psaumes sont une source inépuisable pour louer, pour adorer, pour nous humilier devant la face de Dieu, pour renoncer au mal et pratiquer le bien. Nous avons, une fois encore, la preuve irréfutable que Dieu malgré les épreuves, les injustices, les persécutions, ne nous abandonnera jamais. Saül n’est pas mort par la main de David, il est mort au combat et, s'il y a bien une personne qui le respectait, c’était David qui ne pensait qu’à pratiquer le bien pour éviter le mal.
Bilan de la pratique du bien : David sera couronné roi et aura un descendant en la personne de Jésus, il écrira une grande partie des psaumes qui sont pour chaque enfant de Dieu un héritage précieux de promesses, de réconfort, de prières profondes et d'adoration à Dieu. Durant toute sa vie, il sera pourtant attaqué, et pêchera gravement également, mais l’Esprit de repentance et son adoration pour l’Éternel, raisonneront pour toujours dans le coeur de chaque enfant de Dieu.
Nous terminerons inévitablement sur la pratique du bien,
PAR NOTRE SEIGNEUR
Jésus est la source du bien, il n’a eu de cesse de l’enseigner, de le pratiquer sans jamais avoir fauté, IL EST DIEU ! En ce qui nous concerne, ce qui plait au Père céleste, c’est de voir en chacun de ses enfants, son fils Jésus. La pratique du bien, c’est tendre vers la perfection comme nous le rappelle l’apôtre Paul.
Mais prenons quelques exemples de la pratique parfaite du bien, avec Christ.
Il guérit les malades, il forme les disciples, il annonce la bonne nouvelle, il ne pêche jamais, il est Saint et pure. Il refuse tout compromis, il donne à manger à la foule, il transforme l’eau en vin. Sommet de la pratique du bien, il paye notre dette, il meurt pour son peuple, il pardonne nos péchés, il ne résiste pas, il se donne pour l’ultime sauvetage des condamnés à mort. Jésus ne fera rien pour lui même, il réalise sans aucun péché le premier et le second commandement, il prie pour ses ennemis, il tend l’autre joue, il renonce à tout ce qui serait un intérêt personnel pour servir uniquement son Père et sauver les âmes perdues. Il est si pur que cela est insupportable pour le commun des mortels. L’amour, la justice et la sainteté qu’il représente sont d’une telle intensité, d’une telle pureté, qu’elles donnent accés à l’Eternité au travers de la résurrection. Il est incomparable, le roi des Rois et le bien qu’il souffle de toute sa personne, il nous le transmet par l’action du Saint-Esprit. Alors frères et soeurs, en lui, ne cessons jamais de faire le bien et de bannir le mal afin d’éclairer le plus grand nombre pour le sauvetage des âmes.
4 - FAIS DE L'ÉTERNEL TES DÉLICES
Qui ne connait pas dans la grande famille de Dieu ce verset : « Fais de l’Eternel tes délices et il te donnera ce que ton coeur désire » Ps 37:4. Que faut-il comprendre dans cette divine phrase ?
Surement pas de nous permettre d’avoir tout ce que notre chair convoite. Dans cette affirmation, il y a 2 parties, la première est « Fais de l’Eternel tes délices », elle nous invite à faire la volonté de Dieu, à l’adorer, à ne vivre que par et pour lui, à pratiquer, comme nous venons de le voir, le bien. Rappelons-le encore une fois, la Parole de Dieu déclare que celui qui aime Dieu, c’est celui qui fait ses commandements. La seconde partie du verset est : « Et il te donnera ce que ton coeur désire » est liée à la première justement par le coeur. Dès lors où notre coeur fait de l’Eternel ses délices, nos désirs sont en accord avec sa volonté, c’est ainsi que nous recevons ce que nous demandons, puisque c’est en accord avec sa Parole.
Le meilleur comportement, c’est de toujours placer Dieu avant nos intérêts et de fait, nos désirs seront inspirés par Dieu et exaucés. Voilà comment rester ferme dans la foi, être assuré que nos désirs sont en accord avec la volonté de Dieu, pratiquer le bien et marcher dans l’intégrité et la droiture. Ne soyons pas bien dans nos bottes, mais plutôt dans les pas de Jésus et alors nous resterons sur le chemin du pèlerin, sur la voie sainte, sur le rocher, en évitant les sables mouvants. Mais cette affirmation tire sa racine dans notre engagement avec le Seigneur et cette engagement se manifeste en 3 actions que tout enfant de Dieu doit s’appliquer à lui-même pour honorer et rendre toute la gloire à Christ : la discipline, l’obéissance et la mise en pratique dans la crainte de Dieu.
LA DISCIPLINE
Nous serons tous ses disciples
Jean 13:34 à 35
Je vous donne un commandement nouveau : Aimez–vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez–vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.
Comment être un disciple ? En nous aimant les uns les autres, en ayant de l’amour les uns pour les autres. Cela se fait-il en un claquement de doigts ? Non, c’est un grand et long travail sur soi. Un travail quotidien, chaque jour de notre vie jusqu’à notre départ, avec l’aide du Saint-Esprit qui nous remplit de l’Amour de Dieu. Concrètement, tout autant que spirituellement, c’est prier pour nos ennemis, pardonner à ceux qui nous ont offensés, renoncer à tout ce qui est mal et à l’encontre de notre prochain, c’est tendre l’autre joue, renoncer à nous-mêmes pour ne faire que la volonté de Dieu, vivre dans un état de repentance, porter notre croix, pratiquer le bien quand le mal nous incite à faire le contraire, mener le bon combat, celui qui s’oppose à notre chair et aux tentations du diable. C’est prendre de plus en plus de temps avec Dieu dans l’étude de sa Parole, dans la prière, l’adoration et l’intercession. Jésus fait de nous des disciples, qui forcément sont à sa ressemblance et qui se reconnaitront par l’amour qu’ils expriment. Cette discipline est portée par l’Esprit divin en nous !
L’OBEISSANCE
Amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ
2 Corinthiens 10:3 à 6
Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ. Nous sommes prêts aussi à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète.
Il est question ici des oeuvres de la foi, de l’obéissance à la volonté de Dieu. Être un disciple, c’est être obéissant à la volonté de Dieu. C’est ne plus agir par la chair mais par l’Esprit.
Disons-le de suite, beaucoup ont du mal avec cela et ils remettent en cause de grands pans de la Souveraineté de Dieu. Ils considèrent que Dieu est Amour et qu’il n’impose rien, que chacun doit pouvoir encore et toujours décider. Laisser tout, je dis bien tout le contrôle de notre vie à Dieu, est un acte de foi qui nécessite une révélation profonde. Et pour celles et ceux qui aiment toujours avoir un certain contrôle, c’est une façon de penser que j’ai appliqué durant plus de 23 ans. Je ne pense plus du tout aujourd’hui que cela soit la vérité et je m’en explique. Cette façon de penser est une incitation à faire les oeuvres de la chair plutôt que les oeuvres de la foi. C’est la tentation de marcher selon notre bon vouloir, selon notre compréhension spirituelle et non selon le rythme et les commandements de Christ. C’est aussi le risque d’accomplir des oeuvres méritoires qui gonflent notre orgueil pour accéder au salut. Je n’accuse personne en disant cela et je comprend mes frères et soeurs qui agissent ainsi (je l’ai pratiqué plus de 2 décennies) mais il y a un réel danger qui consiste à nous placer devant Dieu sans pour autant en être bien conscient. Je n’appliquais pas cette façon de pensée contre une autre, je n’étais simplement pas encore éclairé sur la Souveraineté de Dieu dans tout ce qu’elle représente ! Je n’avais pas compris que de laisser le Seigneur tout gérer était la vraie liberté, la paix intérieure et l’assurance de ne pas s’écarter du chemin. La révélation de la Souveraineté de Dieu est la racine de l’obéissance puisqu’elle nous soumet à sa volonté en toute chose.
Comme nous l’avons vu avec le verset « Fais de l’Eternel tes délices et il te donnera ce que ton coeur désire », il y a un ordre très précis. C’est Dieu qui est à la première place, c’est à lui que nous devons obéir. Il produit le vouloir et le faire, qui transforme la parole morte en une Parole vivante. C’est Dieu qui régénère, qui ressuscite les morts et qui nous adopte. Qu’est ce que cela produit ? Une nouvelle naissance avec un coeur nouveau. Cette nouvelle identité, vous me l’accorderez car c’est le sens même de la croix, nous libère du péché par grâce, dans la perfection divine de Jésus. Dieu ne nous interdit pas de penser, il n’est pas un dictateur possessif, il est un Père qui change notre coeur afin que nous pratiquions le bien et que nous soyons libérés de notre péché et de nos pensées charnelles destructrices. Notre nouveau coeur n’agit plus selon la chair mais selon l'Esprit, puisqu’il est animé par lui. L’Esprit est le contraire de la chair et il nous offre ses trésors, ses merveilles, ses dons et ses fruits pour notre plus grand bonheur. Obéir à l’Esprit c’est ce qu’il y a de parfait et qui libère du péché.
Voilà pourquoi l’apôtre proclame :
Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ. Nous sommes prêts aussi à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète. 2 Cor 10:5
Lorsqu’il dit : « nous renversons les raisonnements et toute hauteur (l’orgueil) qui s’élève contre la connaissance de Dieu », de qui parle-t-il ? Avant toute chose, de notre propre chair, de ce désir de nous placer parfois en contradicteur de la volonté divine. Et lorsqu’il va encore plus loin en précisant que nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Dieu, n’est-ce pas là encore un avertissement à ne pas lutter contre la volonté divine pour faire passer nos désirs avant la souveraineté du très haut ? Frères et soeurs, faire de l’Eternel ses délices, c’est tout lui donner et ne pas discuter, ce n’est pas négociable. Certes nous agissons tous encore avec notre chair dans notre marche spirituelle et Dieu le sait mais ce qu’il désire, c’est que lorsque vous agissez de la sorte, vous ne le supportiez plus et que le cri de votre repentance s’entende jusqu’aux portes du ciel.
Dieu ne condamne pas ses enfants, il les châtie et de notre coté ne devons-nous pas cesser de continuer à chercher autre chose que de nous en remettre à lui pour tout ? Ne devons-nous pas le louer pour sa Souveraineté qui, en fait, nous libère totalement de l’esclavage de notre instabilité spirituelle ? N’est il pas sage de ne plus agir à sa place afin de connaitre les merveilles de ses actions divines en nous ? Faire de l’Éternel ses délices, c’est être comme Marie aux pieds de Jésus et l’écouter afin de ne faire que sa volonté. Alors nous serons dans la véritable obéissance, celle de Jésus qui ne fait que la volonté de son père.
Jean 4:34 à 38
Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre. Ne dites–vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble. Car en ceci ce qu’on dit est vrai : Autre est celui qui sème, et autre celui qui moissonne. Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n’avez pas travaillé ; d’autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail.
LA MISE EN PRATIQUE
L’obéissance est le fruit d’une discipline de fer pour la gloire de notre Seigneur. La troisième action à pratiquer après cela, c’est la mise en pratique. Et quelle meilleur chapitre que celui de l’AMOUR !
Si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien
1 Corinthiens 13
Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien. La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n’est point envieuse ; la charité ne se vante point, elle ne s’enfle point d’orgueil, elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s’irrite point, elle ne soupçonne point le mal, elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. La charité ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra. Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie, mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra. Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant ; lorsque je suis devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant. Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à face ; aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu. Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l’espérance, la charité ; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité.
La mise en pratique porte un nom : L’AMOUR de Dieu. Jésus n’a eu de cesse sur terre, et il le réalise toujours et pour toujours dans le Royaume céleste, de mettre en pratique l’amour. L’ensemble de l’oeuvre de Dieu est l’expression de l’Amour. Il est Amour ! C’est par Amour qu’il nous a créés, il nous a aimés le premier, il s’est donné par Amour pour nous sauver par grâce. Il nous a pardonnés, régénérés, justifiés, adoptés et glorifiés, nous sommes les enfants de l’Amour. Les fruits de la discipline et de l’obéissance sont l’expression de l’Amour pour notre prochain mais avant toute chose de notre absolue adoration pour Jésus.
L’Amour est la plus grande des puissances. La grâce et l’Amour de Dieu nous disent que rien, non rien, ne pourra jamais nous ravir de sa main. Cela s’adresse à ses enfants, c’est à dire tous ceux qui sont nés de nouveau !
5 - METS EN LUI TA CONFIANCE
Confiance égale foi et la foi est notre moteur, l’essence de l’Esprit de Dieu qui habite en nous, c’est la lumière dans les ténèbres, la révélation face à l’incompréhension, la vérité face au mensonge. Le psalmiste est très précis sur la confiance en proclamant : « Mets en lui ta confiance, et il agira. Il fera paraître ta justice comme la lumière, Et ton droit comme le soleil à son midi. Garde le silence devant l’Eternel, et espère en lui ; Ne t’irrite pas contre celui qui réussit dans ses voies, Contre l’homme qui vient à bout de ses mauvais desseins. » Ps 37:5 En méditant sur ces versets, nous apprenons que la foi produit 7 comportements : L’action de Dieu « Il agira », la justice de Dieu « Il fera paraitre la justice comme la lumière », c’est à dire que la vérité éclatera à la surface, le droit « Et ton droit comme le soleil à son midi. », tu auras la bonne attitude, la sagesse et l’espérance « Garde le silence devant l’Eternel, et espère en lui », la maitrise « Ne t’irrite pas contre celui qui réussit dans ses voies, Contre l’homme qui vient à bout de ses mauvais desseins. ».
La foi s’entretient par la discipline, l’obéissance et la mise en pratique, c’est par définition dans Hébreux 11 :1-3.
Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. Pour l’avoir possédée, les anciens ont obtenu un témoignage favorable. C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles.
Être animé par la foi en Jésus, c’est vivre sans être touché par les abominations de ce monde impie. C’est marcher sur le chemin de la vérité et de la vie, c’est recevoir l’espérance que rien ne pourra nous ravir de la main de notre père céleste, c’est être abreuvé sans cesse d’amour.
Jean 4:11 à 15
Seigneur, lui dit la femme, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais–tu donc cette eau vive ? Es–tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui–même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur, donne–moi cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici.
Nous vivons un temps de grands bouleversements sur le plan mondial et cela inquiète et attise la peur chez les milliards de femmes et d’hommes qui sont dominés par l’esprit malin. Mais en tant qu’enfant de Dieu, la foi nous élève et nous offre une toute autre vision. Nous ne sommes pas impactés de la même façon. Nous subissons, nous pouvons même souffrir de ces situations mais nous avons une toute autre réaction. Nous ne nous irritons pas, nous nous confions en l’éternel, nous pratiquons le bien, nous faisons de l’Eternel nos délices, parce que nous mettons en lui toute notre confiance. Cela a pour résultat (nous le verrons dans les lignes qui suivent) de laisser la colère et d’abandonner la fureur. Voilà ce qu’est remettre notre confiance en Dieu.
Le fait de savoir que « Rien ne pourra me ravir de sa main » me libère de toutes mes frayeurs et nourrit ma foi en Christ ! Il y a une autre phrase qui nourrit ma confiance et ma foi :
Quand un malheureux crie, l’Éternel entend…
Psaume 34:4 à 6
J’ai cherché l’Eternel, et il m’a répondu ; Il m’a délivré de toutes mes frayeurs. Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie, Et le visage ne se couvre pas de honte.Quand un malheureux crie, l’Eternel entend, Et il le sauve de toutes ses détresses.
La promesse de Dieu lorsque l’on crie à Lui est puissante car il entend, il délivre de toutes frayeurs et il sauve de toutes détresses son enfant opprimé. Pour ma part, j’ai exprimé à plusieurs reprises dans ma marche avec Jésus, des cris de douleurs vers lui, la détresse de mon coeur, la frayeur des attaques et je peux affirmer avec force et une foi renouvelée, qu’il a toujours entendu et répondu. C’est là que c’est gravé en moi pour l’Eternité que RIEN NE POUVAIT ME RAVIR DE SA MAIN ! L’action de Dieu dont parle le psalmiste, sa présence et son amour pour moi chaque jour, dans mes joies comme dans mes peines, sont des lampes à mes pieds et dans mon coeur, qui ne chancellent plus, éclairées par sa Justice et sa Sainteté. Le monde dans lequel nous vivons m’est insupportable, tant il se moque de Dieu, mais la foi que le Seigneur fait croitre dans mon coeur m’offre de connaitre la Paix et d’annoncer la bonne nouvelle aux perdus. Je sais que je ne suis plus de ce monde impie et il me fortifie dans la foi et me donne Sa force pour combattre le bon combat.
Dans sa grâce, Le Seigneur a sauvé mon épouse, mes enfants et d’autres membres de notre famille ; nous ne cesserons jamais de remettre notre confiance en Dieu, car nous le savons, il y a encore des âmes à sauver avant de rejoindre le Royaume céleste. Peu nous importe de vivre dans ce monde de méchants qui veulent changer le monde et se prennent pour Dieu, cela n’est pas notre vie, c’est la mort. La seule vie qui compte pour nous est celle offerte par Jésus à la croix, l’éternelle, la pure, celle qui coule maintenant dans nos veines. Le sang de Christ, c’est la vie nouvelle de l’espérance, de la foi et de l’amour !
Il m’arrivera certainement encore de crier mais j’ai l’assurance qu’il entendra ma voix et qu’il agira, car rien non rien, ne pourra jamais me ravir de sa main. Dieu est Souverain, ce n’est pas un petit dieu, c’est le tout puissant, 3 fois Saint et Glorieux ! Que toute la Gloire soit pour Lui !
6 - LAISSE LA COLÈRE, ABANDONNE LA FUREUR
En clair, enlève tes mains de la boue et abandonne la méchanceté car c’est un poison. Dernièrement, face à cette situation en France, j’ai été saisi d'une colère et d’une fureur intérieure qui me pourrissaient le quotidien. À 62 ans, je peux dire que j’ai vécu de beaux jours et de belles années, puisque je suis de la génération d’après guerre, comme l’on dit. Il y a bien longtemps que l’Esprit de Dieu me montre combien le monde part à la dérive et cela ne me touchait pas plus que cela, puisque nos libertés individuelles n’étaient pas remisent en causes, même si l’étau se referme petit à petit depuis des décennies, avec des lois restrictives. Rien ne pouvait me mettre dans un tel état de fureur avant. Mais avec cette crise sanitaire qui sert de tremplin à une politique d’idéologie de contrôle social et de totalitarisme sur les peuples, j’ai vu rouge. Les obligations, les restrictions, les mensonges à répétition du gouvernement, la disparition sous l’état d’urgence des règles institutionnelles et de la voix populaire, l’inertie des syndicats corrompus, la censure et la propagande médiatique m’ont rempli de colère et de fureur. Durant quelques jours, mes pensées ne pouvaient s’exprimer tant elles distillaient de la haine. Frères et soeurs, je suis tombé dans le piège ! Je me suis vautré dans la boue, j’ai maudis mon prochain plutôt que de le bénir, je l’avoue, je plaide coupable et je m’en repens très sincèrement et pleinement.
Ce combat n’est pas le bon combat, puisqu’il attise la haine
C’est de plus, un comportement contraire à ce que nous venons de lire dans ce livre. Tout était remis en cause, l’irritation, la confiance en Dieu, la foi, la maitrise qui était dans ce temps de révolte au plus bas. De plus je suis intimement convaincu que tout cela est le plan de Dieu et en ayant ce type de réaction, je ne m’opposais pas aux hommes, mais à Dieu. Oui, il y a des bouleversements de gouvernance qui sont mêmes mondiaux et plus nationaux, c’est l’affaire de Dieu et je dois respecter sa volonté. Que je sois informé oui, mais pas rebellé de la sorte contre ce système. Et en tant que serviteur de Dieu, je dois avoir la bonne attitude et mener le bon combat, celui de l’amour de Dieu et non celui de la haine des hommes. La Parole de Dieu m’a rappelé que c’était lui qui instituait les autorités et que c’était sa volonté. Il est écrit de Nebucadnetsar, l’un des pires dictateurs de l’histoire, qu’il était le serviteur de Dieu afin que son plan s’accomplisse. Comme Daniel, nous pouvons ne pas nous conformer à ce qui touche à notre intégrité dans la foi mais en dehors de cela, nous ne devons jamais nous irriter, mais à l’inverse mettre notre confiance en Dieu concernant les injustices politico-sociales.
Dieu contrôle tout !
Jérémie 27:5-6
C’est moi qui ai fait la terre, les hommes et les animaux qui sont sur la terre, par ma grande puissance et par mon bras étendu, et je donne la terre à qui cela me plaît. Maintenant je livre tous ces pays entre les mains de Nebucadnetsar, roi de Babylone, mon serviteur ; je lui donne aussi les animaux des champs, pour qu’ils lui soient assujettis.
La Souveraineté de Dieu est un vaste sujet mais nous n’avons pas à la combattre, car Dieu fait ce qu’il veut, quand il veut avec qui il veut. Les événements sanitaires, économiques, sociaux, politiques, les décisions, les décrets sont sous le contrôle de Dieu et nous devons, en tant que croyants, ne pas tomber dans le fatalisme aveugle, mais apercevoir la providence éclairée par l’Esprit-Saint. Encore une fois, quelles que soient les circonstances, rien, non rien ne pourra nous ravir de Sa main puissante. Le virus dont nous avons été totalement traité, est celui du péché et en cela, nous ne devons nous inquiéter de rien. Car nous sommes plus que vainqueurs en Christ …
Romains 8:37 à 39
Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, (8–39) ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus–Christ notre Seigneur.
Laissons la colère et la fureur parce que la justice de Dieu est en marche et que personne n’y échappera !
7 - LES MÉCHANTS SONT FAUCHÉS, RETRANCHÉS ET ILS NE SERONT PLUS
Entretenir la colère et la fureur, c’est se faire soi-même justicier et juge et ce n’est pas, mais alors pas du tout, ce qui plait à Dieu. Il nous a justifiés justement parce que notre nature déchue est incapable de se justifier elle-même, puisque nous étions condamné à mort. C’est la grâce seule qui nous justifie. Et en plus, il est écrit que les méchants seront jugés. Un enfant de Dieu peut encore tomber, mais il ne peut plus être dans un état de péché permanent. Le contraire prouverait qu’il n’est pas un enfant de Dieu, mais un croyant qui ne vit ni par l’Esprit, ni par la foi. Dans le coeur de Christ, il n’y a aucune méchanceté, ni haine et en cela, nous recevons tout l’amour qui nous permet de ne plus être infectés par la méchanceté. Ce qui est certain par contre, c’est que les méchants seront jugés par Jésus, le tribunal est bien réel et aucun méchant n’y échappera.
3 - CONCLUSION
Marcher en Christ est un bonheur incomparable, c’est l’abondance dans tous les domaines puisque nous sommes animés par l’Esprit de vie. La mort n’a plus de pouvoir sur nous-mêmes, bien que nous ne cesserons jamais d’être attaqués par l’ennemi de nos âmes. La crainte de Dieu est associée à son Amour parfait qui nous remplit d’espérance, de foi et de persévérance. Nous sommes, de jour en jour, fortifiés par notre soif d’engagement. Depuis que Jésus m’a adopté, depuis qu’il m’accompagne de sa présence permanente, depuis que sa Parole de vie se révèle à moi, depuis qu’il agit pour moi et en moi, depuis qu’il m’invite à marcher dans ses pas, depuis qu’il m’a régénéré et justifié, j’ai l’assurance que rien ne pourra jamais me ravir de sa main.
Terminons par l’excellence des prières de Jésus.
La première est pour ses disciples :
Jean 17:6 à 19
J’ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi, et tu me les as donnés ; et ils ont gardé ta parole. Maintenant ils ont connu que tout ce que tu m’as donné vient de toi. Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données ; et ils les ont reçues, et ils ont vraiment connu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. C’est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi ; et tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; — et je suis glorifié en eux. Je ne suis plus dans le monde, et ils sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un comme nous. Lorsque j’étais avec eux dans le monde, je les gardais en ton nom. J’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’Ecriture fût accomplie. Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu’ils aient en eux ma joie parfaite. Je leur ai donné ta parole ; et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Sanctifie–les par ta vérité : ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi–même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité.
La seconde prière est pour les futurs croyant
Jean 17:20 à 26
Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé .Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un, moi en eux, et toi en moi, –afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. Père, je veux que là où je suis ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi je t’ai connu, et ceux–ci ont connu que tu m’as envoyé.Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que je sois en eux.
Qui mieux que le Maitre pour clôturer cette petite étude sur notre comportement en Christ, tout est dit dans cette majestueuse prière qui renouvelle notre foi. La Parole de Dieu est notre trésor, la révélation des mystères de Dieu, le Pain de vie qui nourrit notre âme et chérit notre coeur dans l’espérance, la foi et l’amour. C’est la vérité qui s’offre à nous afin de mener une nouvelle vie. C’est l’assurance que RIEN NE POURRA JAMAIS NOUS RAVIR DE SA MAIN ! Nous sommes ses enfants pour toujours et à jamais !
Soyez abondamment bénis dans l’application de ses précieux commandements. Que vos paroles et vos actes soient le souffle de l’Esprit divin. Et soyez-en assurés, si vous êtes nés de nouveau et adoptés, rien ne pourra jamais vous ravir de Sa Main, car il est SOUVERAIN !
Daniel GILMAN
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