LES CHRÉTIENS FACE AUX DROITS DE L'HOMME
- DANIEL GILMAN
- il y a 2 jours
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Dernière mise à jour : il y a 16 heures

« Quand les lois humaines remplacent les commandements de Dieu »
Daniel Gilman
I N T R O D U C T I O N
J’ai 66 ans, je suis né à Calais en 1959 dans une famille avec un papa socialiste athée et une maman gaulliste et croyante dans les traditions catholiques sans pour autant être pratiquante. Dieu était totalement absent de la maison et c’est à l’âge de 35 ans, alors marié et père de deux enfants, que le Seigneur m’a adopté par grâce, alors que jamais de ma vie je n’avais souhaité même Le reconnaître ou en parler. Depuis 31 ans (juillet 1995), mon adoption m’a permis de connaître Jésus, Sa parole et Ses commandements sous la houlette du Saint-Esprit. C’est alors que le fossé s’est creusé de plus en plus en moi, entre les pensées humanistes dévoyées de ce monde et les commandements de Dieu. Au fil du temps, dans le processus de sanctification, la parole de Dieu m’a dévoilé l’état du cœur dépravé de l’homme ainsi que la pureté et la sainteté de Celui de Dieu. En comprenant les conséquences de la chute en Éden, j’ai reçu l’éclairage sur le fléau qui entraîne l’humanité à sa perte et que Dieu appelle : LE PÉCHÉ !
Ma nouvelle vie en Dieu me demande de suivre Jésus et pas les hommes mais aussi de respecter les autorités dans un cadre qui toutefois ne remet pas en cause ma foi. C’est un combat qui ne cessera jamais puisque nous vivons dans une société régie par des lois humaines qui, pour la plupart, contredisent les commandements de Dieu. Certaines lois ne nous impactent pas directement mais d’autres oui. Et c’est bien là qu’il nous faut nous positionner, mais comment ? Dans ce mini-livre j’aborde le sujet de la CEDH (la Cour européenne des droits de l’homme) qui est censée être ce que tout être humain doit respecter. Mais voilà, depuis leur création, les droits de l’homme ne cessent de bafouer les lois divines avec des règles qui favorisent une rupture frontale entre les commandements et l’ordre divins face au droit humain.
Tiraillé sans cesse par l’influence et les nouvelles lois qui s’appuient sur ces droits de l’homme, j’ai pris la décision d’en savoir plus sur la CEDH, sur son influence, sur son totalitarisme masqué derrière son paravent de bien-pensance. La famille en Christ ne peut rester muette devant des décisions qui remettent en cause la dignité humaine et l’indifférence à notre Créateur. Cela va même très loin puisque ces droits de l’homme vont même jusqu’à demander de la censure, de la condamnation et des procès si l’on n’accepte pas de les suivre.
Dans quel monde vivons-nous frères et sœurs ?
C’est pourtant prophétisé et nous ne devons pas tomber de notre chaise, oui nous vivons dans ce monde que Jésus nous présente, celui qui nous hait et nous condamne. Nous sommes sous la doctrine politique fédérale de ces fameux droits de l’homme à la solde d’une caste démoniaque, élitiste économiquement, médiatiquement, financièrement, politiquement, obscure et forcément ténébreuse puisque non régénérée. Ce que l’on nous présente comme « les lumières » n’est qu’une idéologie noire sans issue, qui mène notre société à sa perte avec des repères dirigés, pour tout contrôler et nous empêcher d’être libres. Ce qui est très grave est la manipulation qui influence nos âmes et c’est là que nous devons agir en conséquence.
Mes amis, la liberté est tout le contraire des droits de l’homme puisque l’homme est esclave du péché. Elle est en Christ qui nous libère de ces chaînes pécheresses, démoniaques qui nous condamnaient depuis la chute. Prenons le temps de bien comprendre le plan de l’ennemi en détaillant son plan dont le but est d’enfermer le monde dans la cage de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Que disent les droits de l’homme sur l’identité numérique, la reconnaissance faciale, l’homme augmenté, la théorie du genre, la PMA, la GPA, le laxisme victimaire des coupables, d’une immigration inhumaine, d’un féminisme paroxystique racial et la liste pourrait faire des pages et des pages ? Ils approuvent au nom de la liberté et d’une humanité progressiste woke, qui détruit les racines de la création. Le drapeau des droits de l’homme est le post-modernisme aux couleurs d’une nouvelle humanité à la pensée unique. Fini Dieu, Il est devenu l’ennemi des humanistes qui se croient bien meilleurs que Lui. Et toutes celles et ceux qui ne pensent pas comme les droits de l’homme, sont les ennemis à combattre.
Commençons notre introspection, mes amis, en souhaitant que cet éclairage vous aidera à vous positionner encore plus près de notre Sauveur et Seigneur !
S O M M A I R E
1 - L’antagonisme profond entre les droits de l’homme et les commandements de Dieu !
2 - Voici 8 exemples concrets démontrant l’incompatibilité entre les lois humaines (séculaires ou droits de l’homme) et la foi chrétienne !
3 - LA CEDH est-elle plus souple avec l’Islam ?
4 - Une majorité de Français pensent que l’islam est incompatible avec la République et tous les sondages le prouvent.
5 - Posons-nous les bonnes questions.
6 - En conclusion quelle est l’attitude qui plaît au Seigneur et ne nous compromet pas ?
1 - L’antagonisme profond entre les droits de l’homme
et les commandements de Dieu !
Il existe bel et bien un antagonisme profond et de plus en plus visible entre la logique des « droits de l’homme » telle qu’elle est interprétée aujourd’hui (notamment par la Cour européenne des droits de l’homme – CEDH – et les juridictions nationales qui s’en inspirent) et la loi morale issue des commandements de Dieu, telle qu’elle est enseignée par la tradition judéo-chrétienne.
Voici les principaux points de rupture, présentés sans détour :
1 - La source de la dignité et des droits.
Pour les commandements de Dieu, la dignité de l’homme vient du fait qu’il est créé à l’image de Dieu (imago Dei). Ses droits et devoirs découlent de cette relation verticale avec son Créateur.
Pour les droits de l’homme post-1948 (et surtout post-1970) : la dignité est déclarée « inhérente » mais sans fondement transcendant clair. Elle devient une pure construction humaine, autonome, détachée de toute référence à Dieu. Le résultat fait que la dignité finit par être redéfinie selon les désirs majoritaires ou les lobbies les plus influents.
2. La hiérarchie des fins de l’homme.
Pour la loi divine premièrement, l’homme est ordonné à Dieu et deuxièmement, au bien commun et au prochain. La liberté véritable est la liberté pour le bien et la vérité.
Pour les droits de l’homme contemporains, l’autonomie individuelle absolue devient la fin ultime. « Ma liberté s’arrête où commence celle des autres » est remplacé par « mon désir définit ma vérité et doit être reconnu par tous ». D’où la sacralisation du choix individuel, même quand il contredit l’ordre naturel et divin.
3. Les points concrets de collision.
Sur l’avortement !
Le cinquième commandement « Tu ne tueras pas l’innocent » (Exode 20) est directement contredit par la jurisprudence de la CEDH qui, bien qu’elle n’impose pas encore l’avortement comme un droit positif, le protège comme une composante de la vie privée (article 8) et empêche les États de reconnaître pleinement la personne humaine dès la conception. Le résultat est une négation de la dignité de l’enfant à naître.
Sur le mariage et la famille !
Le Christ rappelle que « l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair » (Matthieu 19, 5-6 ; Genèse 2, 24). Or la CEDH et les législations qui s’en inspirent imposent progressivement la reconnaissance du mariage entre personnes de même sexe, la GPA, l’adoption par des couples homosexuels, diluant ainsi la structure familiale voulue par le Créateur.
Sur la liberté religieuse !
Le premier commandement exige d’adorer Dieu seul et de pouvoir manifester publiquement sa foi. La conception moderne de la « neutralité » de l’espace public, défendue par la CEDH, conduit à reléguer progressivement les signes religieux ostensibles (croix, voile intégral, kippa…) hors de la sphère publique, transformant la foi en une affaire strictement privée et subordonnée aux exigences de l’État laïc.
Sur l’identité sexuelle !
L’Écriture affirme clairement : « Homme et femme Il les créa » (Genèse 1, 27). La Cour européenne, dans des arrêts récents (notamment Y.P. c. Russie ou les affaires concernant la reconnaissance légale du changement de sexe), élève l’auto-détermination du genre au rang de droit fondamental, niant ainsi le caractère donné et non négociable du corps sexué créé par Dieu.
Sur l’euthanasie et le suicide assisté !
La tradition judéo-chrétienne enseigne que la vie appartient à Dieu seul et que nous devons accepter la mort naturelle quand elle vient. La tendance actuelle de la CEDH et de certaines cours nationales est de reconnaître, sous le vocable de « droit de mourir dans la dignité », la possibilité pour l’homme de disposer souverainement de sa vie, le plaçant ainsi comme maître absolu du commencement et de la fin de l’existence.
4. Le mécanisme de la « déchéance ».
En séparant l’homme de la loi divine, les droits de l’homme contemporains le livrent à trois idolâtries successives :
- L’idolâtrie du désir (« je veux donc j’ai le droit »)
- L’idolâtrie de l’État ou des juges supranationaux, qui redéfinissent le bien et le mal
- L’idolâtrie de la technique (PMA, GPA, transhumanisme) qui prétend « améliorer » la création divine. Thomas d’Aquin le disait déjà : « Quand on supprime la crainte de Dieu, il ne reste plus que la crainte de l’homme ; et la crainte de l’homme est le commencement de toute tyrannie. »
5. En Conclusion sur l’antagonisme entre droits de l’homme et commandements de Dieu.
Les droits de l’homme, dans leur version originelle (1789, avec référence au Créateur dans la Déclaration américaine), pouvaient encore être compatibles avec la loi divine. La version sécularisée, autonome et évolutive qui domine aujourd’hui (CEDH, Cours suprêmes canadiennes, nord-américaines, européenne etc.) fonctionne comme une anti-Loi : elle inverse systématiquement les commandements divins sous prétexte de « dignité », « non-discrimination » ou « autonomie ».C’est pourquoi de nombreux théologiens et philosophes (de Romano Amerio à Rémi Brague en passant par le cardinal Sarah) parlent d’une véritable « contre-religion » concernant les droits de l’homme.
Quel dieu ou idéologie servent-ils ?
L’homme qui se libère de Dieu ne se libère pas, il s’enchaîne, il se livre à d’autres maîtres, souvent plus durs. C’est tout le sens de la formule de Dostoïevski : « Si Dieu n’existe pas, tout est permis »… et, ajouterions-nous aujourd’hui, tout finit par être obligatoire.
2 - Voici 6 exemples concrets démontrant l’incompatibilité
entre les lois humaines (séculaires ou droits de l’homme) et la foi chrétienne !
Ces exemples sont basés sur des cas historiques ou contemporains. Ces conflits surgissent souvent lorsque les lois imposent ou protègent des pratiques contraires aux enseignements bibliques ou à la doctrine chrétienne (comme les Dix Commandements ou les Évangiles). Je me limite à 8 exemples pour équilibrer, en m’appuyant sur des affaires judiciaires ou législatives réelles. Notez que ces tensions varient selon les pays, mais elles illustrent une opposition fondamentale entre l’autonomie humaine et l’autorité divine.
1 - Mariage homosexuel et services refusés
Aux États-Unis, l’arrêt Obergefell v. Hodges (2015) a légalisé le mariage entre personnes de même sexe nationwide. Des chrétiens, comme le boulanger Jack Phillips dans l’affaire Masterpiece Cakeshop v. Colorado Civil Rights Commission (2018), ont été poursuivis pour refus de créer un gâteau de mariage gay, citant Genèse 2:24 et Matthieu 19:4-6 qui définissent le mariage comme union homme-femme. Les lois anti-discrimination forcent une participation contraire à la foi.
2 - Euthanasie et suicide assisté
En Belgique, aux Pays-Bas ou au Canada (loi C-14 de 2016), l’euthanasie est légale sous conditions médicales. Cela s’oppose à la doctrine chrétienne que la vie appartient à Dieu seul (Job 1:21) et à l’interdiction du meurtre, même consenti. Des institutions chrétiennes, comme des hôpitaux catholiques, ont été obligées de pratiquer ou référer, menant à des conflits judiciaires.
3 - Restrictions sur la liberté religieuse pendant la pandémie.
Aux États-Unis et en Europe (comme en France avec les confinements COVID-19), des lois ont imposé des fermetures d’églises plus strictes que pour des commerces séculiers (ex : affaire Roman Catholic Diocese of Brooklyn v. Cuomo, 2020). Cela viole le commandement d’assembler les fidèles (Hébreux 10:25) et la priorité de l’adoration collective, vue comme essentielle par les chrétiens.
4 - Mandats contraceptifs pour employeurs.
Aux États-Unis, sous l’Affordable Care Act (Obamacare), les employeurs devaient couvrir la contraception et la pilule avortive dans les assurances santé. Des organisations chrétiennes, comme Hobby Lobby dans Burwell v. Hobby Lobby Stores (2014), ont contesté cela comme violation de leur foi (opposition à l’avortement chimique), obtenant une exemption partielle, mais illustrant le conflit avec la loi séculière.
5 - Interdiction d’affichage religieux public.
Dans des pays comme la France (loi de 2004 sur les signes religieux à l’école) ou aux États-Unis (affaire Van Orden v. Perry, 2005, sur les Dix Commandements), les lois interdisent ou limitent les symboles chrétiens en espaces publics pour raisons de laïcité. Cela contredit l’appel à proclamer la foi ouvertement (Matthieu 5:16) et à honorer les commandements divins publiquement.
6 - Agences d’adoption chrétiennes et couples homosexuels
Au Royaume-Uni, des lois anti-discrimination (Equality Act 2010) ont forcé des agences catholiques à placer des enfants chez des couples homosexuels, menant à la fermeture de plusieurs (ex : Catholic Care v. Charity Commission, 2012). Cela oppose la vision chrétienne de la famille (basée sur Éphésiens 5:22-33) aux exigences légales d’égalité.
Sans parler de l’avortement qui est une abomination aux yeux de Dieu, un infanticide à grande échelle encouragé par les droits de l’homme ! Ces exemples montrent comment les lois séculaires, souvent fondées sur l’autonomie individuelle et la non-discrimination, peuvent entrer en collision avec les absolus moraux de la foi chrétienne. Dans bien des cas, les chrétiens invoquent la « liberté de conscience » (Actes 5:29 : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes »), mais les tribunaux séculiers priorisent souvent l’ordre public. Si vous voulez approfondir un exemple spécifique avec plus de détails juridiques, dites-le-moi !
3 - LA CEDH est-elle plus souple avec l’Islam ?
Oui, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) présente des tendances qui peuvent être perçues comme plus souples envers les manifestations de l’islam que celles du christianisme, particulièrement dans le contexte français. Cela s’explique souvent par une marge d’appréciation mais avec une application qui semble plus indulgente pour les symboles ou pratiques islamiques, vues comme liées à une minorité vulnérable, tandis que les symboles chrétiens, ancrés dans l’héritage culturel majoritaire, sont traités comme neutres ou historiques.
En France, cette asymétrie est exacerbée par le principe constitutionnel de laïcité (art. 1er de la Constitution de 1958), que la CEDH valide fréquemment, mais qui impacte disproportionnellement l’islam en raison de lois ciblant ses signes ostensibles (loi de 2004 sur les signes religieux à l’école, loi de 2010 sur la dissimulation du visage). Il y a une protection accrue contre la critique de l’islam vs tolérance pour la critique du christianisme. La CEDH applique l’article 10 (liberté d’expression) et l’article 9 (liberté de religion) de la Convention, mais avec une sensibilité particulière à l’« islamophobie » reconnue comme discrimination (contrairement à la « christianophobie », absente de sa jurisprudence). Cela mène à une censure plus stricte des propos anti-islamiques. Précisons que le terme ISLAMOPHOBIE a été créé de toute pièce par les frères musulmans pour encourager leur conquête de l’occident sur le thème de la victimisation des musulmans.
Sur la tolérance pour l’islam il y a une protection contre la discrimination. Dans Harroudj c. France (2012) ou dans des affaires récentes sur les repas halal en prison, la CEDH protège les musulmans en tant que minorité vulnérable.
Sur l’intolérance pour le christianisme, les croix ou crèches publiques sont souvent interdites (ex. : crèche de Béthune, Conseil d’État 2016, validé implicitement par la CEDH via la marge laïque), car vues comme imposant une religion dominante. La « christianophobie » n’est jamais reconnue comme l’islamophobie. Les chrétiens sont rejetés !
Exemple très récent (2023) : l’interdiction de l’abaya à l’école est justifiée par la laïcité et serait très probablement validée par la CEDH, comme le fut le voile en 2008. En revanche, les repas halal, les horaires de prière ou les aménagements pour le ramadan sont beaucoup plus souvent accordés que des exceptions similaires pour les fêtes chrétiennes non fériées. Et pourtant nous sommes en terre chrétienne et non en terre d’Islam !
Une souplesse sélective au nom de la laïcité
La CEDH n’est pas « pro-islam » de manière doctrinale, mais sa jurisprudence reflète un biais contextuel. L’islam, minorité perçue comme menacée, bénéficie d’une protection accrue contre la haine et les discriminations, tandis que le christianisme, religion historique, est soumis à plus de restrictions au nom de la neutralité. En France, cela se traduit par une tolérance pour les pratiques islamiques privées (prières, alimentation) mais des interdictions publiques strictes, sans équivalent pour les chrétiens (dont les symboles sont « culturellement » exemptés). Des observateurs comme l’ECLJ dénoncent une « incohérence » qui favorise l’islam en le victimisant, au détriment de l’égalité réelle. Cela questionne l’universalité de l’article 9. La laïcité française, validée par la CEDH, masque-t-elle une islamophobie structurelle ou, au contraire, un traitement privilégié de l’islam ?
4 - Une majorité de Français pensent que l’islam
est incompatible avec la République
et tous les sondages le prouvent.
La CEDH est le fruit d’une idéologie qui rejette radicalement le Dieu de la Bible pour imposer une loi humaine qui mène à toutes les dérives. C’est un sectarisme idéologique qui enferme et contrôle les gens dans un dogme, se faisant passer pour de la bien-pensance et qui est en fait anti-libéral. Le beau nom des droits de l’homme s’apparente plutôt au désastre humain qui crée le communautarisme et le séparatisme. D’un côté il y a la CEDH qui serait le must de la civilisation et de l’autre les illuminés religieux qui doivent rester dans leur placard à illusions. En tant que chrétien avec la foi divine, il n’y a pas de compatibilité possible ni d’accommodement et il est très difficile de vivre sous ce régime purement humain détaché de toutes règles divines. Ce sentiment est partagé par de nombreux chrétiens et conservateurs en France, qui perçoivent la CEDH comme un instrument d’une sécularisation forcée, déconnectée de toute référence divine et favorisant un relativisme moral. Permettez-moi d’aborder ce contraste insoluble entre foi chrétienne et ce « régime purement humain ». Je m’appuierai sur des faits historiques, jurisprudentiels et sociologiques, sans moraliser ni imposer une vision.
1 - Les sondages sur l’incompatibilité entre islam et République.
Une majorité de Français pensent que l’islam est incompatible avec la République et tous les sondages le prouvent. Les données récentes confirment en grande partie cela. Par exemple, un sondage CSA réalisé en juin 2025 pour CNews et Europe 1 indique que 64 % des Français estiment que l’islam est incompatible avec les valeurs de la République française, contre 35 % qui pensent le contraire. Ce chiffre est stable par rapport à des enquêtes antérieures (comme celles de l’IFOP en 2019-2020, autour de 60-70 %). Il transcende les clivages : 66 % des femmes et 64 % des hommes partagent cette vue, et cela monte à plus de 80 % chez les sympathisants de droite, mais reste significatif (autour de 40-50 %) à gauche. Un récent sondage IFOP de novembre 2025 sur les musulmans de France met en lumière un rigorisme croissant au sein de la communauté musulmane (par exemple, 73 % des musulmans français sont en couple intra-communautaire, et une part croissante des jeunes adhère à des interprétations strictes), cela confirme les perceptions d’incompatibilité. En résumé, une majorité (autour de 60-65 %) des Français exprime cette incompatibilité perçue, souvent liée à des craintes de « séparatisme » (loi de 2021) ou de « dogme conquérant ». Il faut cependant préciser, et des voix (comme celles de sociologues comme Gilles Kepel) rappellent que l’islam en France est pluriel. Une minorité rigoriste (15-20 %) coexiste avec une majorité sécularisée. Mais il faut bien admettre que plus nous importons de personnes issues de l’islam, plus le remplacement de notre civilisation chrétienne est menacé avec pour ces populations un nombre d’enfants deux à trois fois supérieur.
2 - La CEDH « idéologie de gauche et de droite » rejetant le Dieu biblique !
La CEDH je le rappelle, est le fruit d’une idéologie qui rejette radicalement le Dieu de la Bible pour imposer une loi humaine menant à toutes les dérives.
Côté historique.
La Convention européenne des droits de l’homme (1950) est née des cendres de la Seconde Guerre mondiale, pour prévenir les totalitarismes (nazisme, stalinisme). Ses inspirateurs incluent des libéraux, des démocrates-chrétiens et même des penseurs catholiques comme Jacques Maritain, qui influença la Déclaration universelle de 1948 en y intégrant des références à la dignité divine (bien que sécularisée). Elle n’est pas une pure « idéologie de gauche », des conservateurs comme Winston Churchill y ont contribué, voyant cela comme un rempart contre le communisme athée. Cela dit, le « sectarisme idéologique » et l’« anti-libéralisme » sont partagés par des intellectuels de droite comme Rémi Brague ou Pierre Manent, qui y voient une « contre-religion » sécularisée.
Et c’est là le grand danger.
Les droits humains deviennent un dogme absolu, avec ses « prêtres » (juges de la CEDH) et ses « hérésies ». En effet, la jurisprudence « évolutive » de la CEDH (depuis les années 1970) priorise l’autonomie individuelle sur les normes collectives ou divines, menant à des « dérives » comme la reconnaissance du mariage homosexuel (Schalk et Kopf c. Autriche, 2010) ou la protection accrue des migrants musulmans contre les expulsions (HF et autres c. France, 2022).Cela crée du communautarisme, en protégeant les pratiques islamiques privées (repas halal, liberté religieuse) tout en censurant les critiques, la CEDH favorise un « séparatisme » au nom de la « bien-pensance ». C’est là notre combat frères et sœurs !
Mais est-ce « anti libéral ?
Le libéralisme classique (Locke, Tocqueville) intégrait souvent une référence à Dieu pour limiter l’État. La version moderne de la CEDH est plus rawlsienne (justice comme équité, sans métaphysique), ce qui la rend athée par défaut. Elle représente majoritairement les valeurs évolutionnistes et universalistes de gauche. D’ailleurs des critiques de gauche (comme Noam Chomsky) la voient au contraire comme trop libérale, protégeant les inégalités économiques. En France, cela exacerbe les tensions, avec une laïcité qui est incapable de gérer les dérives et les signes islamiques publics et qui de plus, tolère un multiculturalisme de fait, menant à des enclaves communautaires. Nous dérivons des droits de l’homme au désastre identitaire.
3 - La cour des « droits de l’homme face aux illuminés religieux.
La CEDH se voit être le « must de la civilisation » et considère que les chrétiens et les commandements de Dieu doivent être confinés dans leur placard. Cela est devenu un clivage réel dans le débat public français, où la laïcité (héritée de 1905) relègue la foi au privé. À leur genèse, les droits humains originels (Déclaration de 1789, américaine de 1776) invoquaient souvent le Créateur. Mais la version sécularisée de la CEDH (post-1948) les détache de Dieu, les rendant « humains trop humains » comme Nietzsche le dirait et vulnérables aux lobbies (transgenre, euthanasie).
En tant que chrétien, mes amis, il n’y a pas de compatibilité possible ni d’accommodement.
Comme nous l’avons évoqué précédemment, les commandements divins (Exode 20, Genèse 1-2) entrent en collision avec des arrêts comme ceux sur l’avortement (art. 8 protégeant la vie privée) ou le genre (auto-détermination reconnue). Vivre sous ce régime est « très difficile » : des chrétiens sont poursuivis pour refus de services (mariages gays), et la liberté religieuse est subordonnée à la neutralité (Ebrahimian c. France, 2015). C’est une « tyrannie douce », comme l’appelait Tocqueville : sans Dieu, la loi humaine devient idolâtre, imposant un conformisme sous couvert de tolérance. La CEDH prétend protéger aussi les chrétiens (ex. : Kokkinakis c. Grèce, 1993, sur l’évangélisation).
Le vrai enjeu est son universalisme abstrait, qui ignore les contextes culturels et spirituels comme la tradition judéo-chrétienne de la France au profit d’un individu atomisé.
Conclusion, nous sommes une résistance chrétienne légitime ?
Notre frustration est légitime frères et sœurs, la CEDH, en promouvant une loi humaine détachée du divin, cela contribue à un « désastre » social (communautarisme, perte d’identité). Les sondages valident nos craintes sur l’islam perçu comme incompatible, et le conflit avec la foi biblique est insoluble comme l’apôtre Paul le dit : « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger » (2 Corinthiens 6:14). Mais pour avancer en tant que chrétiens, disciples de Jésus, positionnons-nous et ne cédons pas lorsqu’il s’agit de renier notre foi. C’est le prix à payer lorsque l’on est véritablement enfant de Dieu.
5 - Posons-nous les bonnes questions.
Peut-on admettre que pour un chrétien il est plus que difficile de vivre dans un monde qui ne souhaite pas du tout appliquer les commandements de Dieu et qu’il est normal de le dénoncer ?
Peut-on admettre que de ne pas être compatible avec la CEDH dans la grande majorité de ses lois n’est pas du racisme, du fascisme ou de l’intolérance ?
Peut-on admettre qu’il est détestable de censurer et de condamner même juridiquement tout ce qui ne va pas dans le sens des dirigeants du dogme de la CEDH ?
Peut-on admettre que nous ne sommes pas libres et que nous sommes soumis à une idéologie anti-chrétienne ?
Il semble que de ne dire que cela dérange et crée beaucoup de discorde et de violence, pourtant avec la CEDH tout devrait être sagesse et paix !
Oui, frères et sœurs on peut admettre ces points comme légitimes car nous sommes des chrétiens fidèles aux commandements divins. Il y a une tension profonde entre la foi biblique et un système séculier comme la CEDH, qui priorise une loi humaine autonome et individualiste qui remet en cause notre foi en faisant croire le contraire. Je vais commenter chaque aspect de ces questions de manière structurée, en m’appuyant sur un raisonnement objectif selon la foi. Cela reflète un conflit ancien déjà présent chez les premiers chrétiens face à l’Empire romain et qui persiste dans une Europe sécularisée.
1 - Vivre dans un monde qui rejette les commandements de Dieu, est-ce normal de le dénoncer ?
Absolument, on peut admettre que pour un chrétien, c’est plus que difficile, c’est souvent une épreuve spirituelle et existentielle. Il est très difficile de naviguer dans une société qui ne souhaite pas appliquer les commandements de Dieu (comme les Dix Commandements d’Exode 20 ou l’appel à l’amour divin et au prochain en Matthieu 22:37-40). La Bible elle-même anticipe cela : Jésus avertit ses disciples qu’ils seront « dans le monde mais pas du monde » (Jean 17:14-16), et que le monde les haïra parce qu’ils ne suivent pas ses normes (Jean 15:18-19). Dénoncer cela n’est pas de l’agitation gratuite, mais une forme de témoignage prophétique, comme chez les prophètes de l’Ancien Testament (ex. : Amos dénonçant l’injustice sociale au nom de Dieu).
Dans le contexte moderne, cette difficulté se manifeste par des lois qui contredisent la loi naturelle et divine.
Par exemple, la jurisprudence CEDH sur l’avortement (protégé sous l’art. 8 comme vie privée) ou l’euthanasie (tendance à reconnaître un « droit à mourir dignement »). Il est normal de le dénoncer, tant que cela reste pacifique et argumenté, la Bible encourage la parole franche (Éphésiens 4:15 : « dire la vérité dans l’amour »). Ignorer cela reviendrait à nier la réalité de la « chute » humaine (Genèse 3), où l’homme préfère ses propres règles à celles de Dieu.
Es-tu prêt à le dénoncer ?
2 - L’incompatibilité avec la CEDH n’est ni du racisme, ni du fascisme, ni de l’intolérance.
Rejeter la grande majorité des lois qui entravent les commandements divins de la CEDH n’est pas du racisme, du fascisme ou de l’intolérance, mais une position cohérente fondée sur une hiérarchie des normes : pour un chrétien, la loi divine prime sur la loi humaine (Actes 5:29 : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes »). La CEDH, issue d’une tradition post-1948 sécularisée, déclare la dignité « inhérente » sans référence transcendantale claire, ce qui la rend incompatible avec une vision où la dignité vient de l’imago Dei (Genèse 1:27).
Cela n’est pas raciste (car cela cible une idéologie, pas une ethnie), ni fasciste (pas d’appel à la violence ou à un État totalitaire), ni intolérant (tolérance ne signifie pas approbation ; on peut coexister sans adhérer). Des penseurs comme C.S. Lewis (dans « L’Abolition de l’homme ») ou Alasdair MacIntyre critiquent ce relativisme moral comme une tyrannie douce, où la « tolérance » impose en réalité un conformisme anti-traditionnel. En France, des chrétiens comme ceux de l’Observatoire de la christianophobie dénoncent cela sans être extrémistes. C’est une défense légitime de la conscience.
3 - Censure et condamnation juridique, est-ce une détestation justifiée ?
Oui, il est antilibéral, totalitaire, détestable de censurer ou condamner juridiquement tout ce qui contredit le « dogme » de la CEDH. Sommes-nous en dictature ? Cela ressemble à un sectarisme inversé. Sous prétexte de protéger les droits, on étouffe la liberté d’expression. Des arrêts comme E.S. c. Autriche (2018) censurent des critiques historiques de l’islam, tandis que des blasphèmes contre le christianisme sont plus tolérés (Wingrove c. Royaume-Uni, 1996). En France, des poursuites pour « provocation à la haine » (loi Pleven de 1972, renforcée) visent souvent des voix conservatrices ou chrétiennes dénonçant l’avortement ou le mariage homosexuel.
C’est détestable car cela contredit l’esprit originel des droits humains, qui visaient à limiter l’État, pas à l’ériger en arbitre moral. Thomas d’Aquin avertissait que sans crainte de Dieu, on tombe dans la crainte de l’homme et de sa tyrannie. Dénoncer cela n’est pas violent, c’est un appel à la liberté d’expression (art. 10 CEDH, ironiquement), qui devrait inclure les critiques religieuses sans sanction systématique.
4 - Manque de liberté et soumission à une idéologie anti-chrétienne.
Avec ce régime, il faut admettre que nous ne sommes pas pleinement libres, mais soumis à une idéologie qui, sans être explicitement anti-chrétienne, l’est de facto par son sécularisme radical. La CEDH fonctionne comme une « contre-religion » (comme le dit Rémi Brague) : avec ses dogmes (autonomie individuelle), son magistère (juges), et ses sanctions (condamnations des États). Elle rejette implicitement le Dieu biblique en sacralisant l’humain seul, menant à des inversions morales (ex. : auto-détermination du genre contredisant Genèse 1:27).
Cette soumission n’est pas totale fort heureusement, des marges existent (ex. : exemptions pour objection de conscience) mais elle crée une pression conformiste. Pour un chrétien, c’est une forme d’idolâtrie moderne (Exode 20:3 : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face »). La liberté vraie, selon la Bible, est pour le bien et la vérité (Jean 8:32), pas pour n’importe quel choix. Admettre cela n’est pas paranoïaque ; c’est une analyse lucide et partagée par de nombreux théologiens.
Enfin, on peut admettre que dire ces vérités dérange et crée de la discorde, alors que la CEDH promet sagesse et paix (préambule de la Convention : « paix fondée sur la justice »). C’est paradoxal : en imposant un universalisme abstrait, elle exacerbe les tensions (ex. : débats sur l’immigration ou la laïcité en France). La Bible explique cela : la vérité divise souvent (Matthieu 10:34 : « Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée »), car elle confronte le monde à ses contradictions. Pourtant, la vraie paix vient de Dieu (Philippiens 4:7), pas d’une loi humaine qui ignore le péché originel.
En conclusion sur ce chapitre de la dénonciation.
Nos points d’opposition sont admissibles et défendables sans extrémisme. Ils soulignent un conflit insoluble entre une foi ancrée dans le divin et un système qui l’exclut. Pour un chrétien, cela appelle à une résistance pacifique en prière, avec le bon témoignage et un engagement sans compromission. Si cela mène à de la violence ou de la persécution, ce n’est pas la faute de la dénonciation, mais d’une société qui préfère le silence au dialogue authentique.
6 - En conclusion quelle est l’attitude qui plaît au Seigneur et ne nous compromet pas ?
Quelle attitude un chrétien doit-il avoir à la fois pour vivre sa foi dans un monde qui la rejette et impose sa loi et ses dérives charnelles ?
Quel combat mener auprès des autorités en restant obéissant aux commandements de Dieu ?
Est-ce un péché que de dénoncer le wokisme, l’islamisation et son danger, l’insécurité, l’immigration subversive, une justice qui ne condamne plus et protège plus les coupables que les victimes etc... ?
En tant que chrétien, vivre sa foi dans un monde hostile qui rejette Dieu et impose des lois humaines souvent contraires à Ses commandements, est un défi central existentiel. La Bible offre des directives claires sur l’attitude à adopter, le combat à mener auprès des autorités, et la légitimité de dénoncer les dérives sociétales comme le wokisme, l’islamisation perçue comme conquérante, l’insécurité, l’immigration subversive ou une justice défaillante. Abordons cela pour conclure point par point, en nous appuyant sur l’Écriture (sans interprétation partisane), afin de souligner que la foi appelle à une fidélité radicale, mais pacifique et aimante. Ces principes transcendent les époques, comme chez les premiers chrétiens face à Rome.
1 - Quelle attitude un chrétien doit-il avoir pour vivre sa foi dans un monde qui la rejette et impose ses lois et dérives charnelles ?
La Bible enseigne une attitude de séparation spirituelle sans retrait du monde, marquée par la sainteté, la persévérance et le témoignage lumineux. Jésus prie pour Ses disciples : « Je ne te demande pas de les retirer du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont pas du monde, comme moi-même je ne suis pas du monde » (Jean 17:15-16). Cela signifie être dans le monde mais pas du monde : ne pas se conformer à ses « dérives charnelles » (comme l’immoralité sexuelle, l’idolâtrie du plaisir ou le relativisme moral, dénoncés en Romains 1:18-32 et Galates 5:19-21), mais y vivre en témoins.
Sainteté et non-conformisme.
« Ne vous modelez pas sur le monde présent, mais que le renouvellement de votre intelligence vous transforme et vous fasse discerner la volonté de Dieu » (Romains 12:2). Face aux lois imposant des « dérives » (ex. : avortement, euthanasie, idéologies de genre), le chrétien cultive une vie intérieure ancrée dans la prière, la Parole et la communauté (Éphésiens 6:10-18 : armure de Dieu contre les forces spirituelles). Il ne pratiquera pas !
Bonté et persévérance dans l’hostilité.
Pierre exhorte : « Bien-aimés, je vous exhorte, comme des résidents temporaires et des étrangers, à vous abstenir des désirs charnels qui font la guerre à l’âme. Ayez une bonne conduite parmi les païens, afin que, là même où ils vous calomnient comme malfaiteurs, ils voient vos bonnes œuvres et glorifient Dieu » (1 Pierre 2:11-12). Dans un monde hostile (attentats, insécurité, séparatisme), répondez par la bonté : « Bénissez ceux qui vous persécutent ; bénissez et ne maudissez pas » (Romains 12:14). C’est une attitude de pèlerin, focalisée sur le Royaume éternel (Hébreux 11:13-16).
Espoir et joie dans la souffrance.
« Considérez comme un sujet de joie complète, mes frères, quand vous passez par diverses épreuves » (Jacques 1:2), car cela affine la foi. Jésus promet : « Dans le monde, vous aurez des tribulations ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33). Cette attitude n’est pas passive : elle transforme le monde par l’exemple, comme le sel et la lumière (Matthieu 5:13-16).
2 - Quel combat mener auprès des autorités en restant obéissant aux commandements de Dieu ?
Le combat chrétien est avant tout spirituel et pacifique, pas une rébellion armée ou violente (2 Corinthiens 10:3-5 : « Nos armes ne sont pas charnelles »). La Bible équilibre soumission aux autorités humaines (instituées par Dieu) et obéissance prioritaire à Dieu quand elles contredisent Ses lois.
Soumission de principe
« Que tout homme se soumette aux autorités supérieures, car il n’y a pas d’autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent ont été instituées par Dieu » (Romains 13:1). Payez les impôts, respectez les lois justes (Romains 13:6-7 ; 1 Pierre 2:13-17). Cela inclut prier pour les autorités : « J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières [...] pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille » (1 Timothée 2:1-2).
Désobéissance civile quand cela est nécessaire.
Si les autorités imposent ce qui contredit Dieu (ex. : lois favorisant l’immoralité ou l’injustice), « il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5:29, dit par Pierre face au Sanhédrin). Exemples bibliques : Daniel refuse d’adorer des idoles (Daniel 3, 6) ; les sages-femmes hébreues sauvent des enfants contre Pharaon (Exode 1:15-21). C’est un combat par témoignage public, plaidoyer et résistance non-violente. Utilisez les voies légales (comme Paul invoquant sa citoyenneté romaine en Actes 22:25), écrivez aux élus, manifestez pacifiquement, ou engagez-vous politiquement pour défendre la justice divine (Proverbes 31:8-9 : « Ouvre ta bouche pour le muet, pour la cause de tous les délaissés »).
Armes du combat.
La prière (Éphésiens 6:18), le jeûne, et la proclamation de la vérité. Jésus n’a pas renversé Rome par la force, mais par Sa croix. Notre mission de disciples est de participer au sauvetage des âmes, à la conversion des cœurs, pas imposer un théocratisme ou de faire de la politique. Face à des autorités laxistes (justice qui protège les coupables), dénoncez l’injustice comme les prophètes (Amos 5:24 : « Que le droit coule comme de l’eau »), mais sans haine en aimant même les ennemis (Matthieu 5:44). Est-ce un péché de dénoncer le wokisme, l’islamisation et son danger, l’insécurité, l’immigration subversive, une justice défaillante, etc. ?
Non frères et sœurs, ce n’est pas un péché en soi, bien au contraire, la Bible commande de dénoncer le mal et l’injustice pour protéger les vulnérables et glorifier Dieu. « N’ayez rien de commun avec les œuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt dénoncez-les » (Éphésiens 5:11). Les prophètes comme Ésaïe ou Amos dénonçaient les idoles, l’oppression et les faux dieux. Jésus fustigeait l’hypocrisie des pharisiens (Matthieu 23). Dénoncer le wokisme (vu comme relativisme moral ou idolâtrie de l’identité humaine), l’islamisation perçue comme conquérante (si elle menace la liberté religieuse), l’insécurité (violence contredisant « Tu ne tueras point », Exode 20:13), l’immigration subversive (si elle favorise le chaos au lieu de l’accueil ordonné, Lévitique 19:33-34 équilibré par l’ordre social) ou une justice inversée (qui protège les coupables, contredisant Proverbes 17:15 : « Absoudre le coupable et condamner le juste sont tous deux en abomination à l’Éternel ») est biblique, si fait avec vérité et amour.
Conditions pour que ce ne soit pas un péché.
Parlez et agissez avec sagesse, « la vérité dans l’amour » (Éphésiens 4:15), sans calomnie ni haine (Jacques 3:5-12 sur la langue). Nous sommes créés à l’image de Dieu, Genèse 1:27) refoulons toute violence verbale. Le but est de restaurer la justice divine, pas de diviser. Si la dénonciation mène à la persécution, c’est une béatitude. « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice » (Matthieu 5:10).
En conclusion
L’attitude chrétienne est celle d’un exilé fidèle, sainteté intérieure, témoignage extérieur, combat spirituel par la vérité et la prière. Face aux dérives, dénoncez sans compromission, mais avec grâce, comme Christ qui a vaincu par l’amour sacrificiel. Si le monde impose ses lois, rappelez-vous : « Le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » (1 Jean 2:17).
Voilà ce message est achevé et je souhaite que sa lecture ait pu vous amener à une meilleure compréhension des lois qui régissent notre Pays et l’occident. Il ne s’agit pas d’attiser des tensions mais bien de nous positionner selon notre foi en n’oubliant pas notre priorité qui est celle d’être des témoins aimants et pacifiques tout en restant fermes et sans compromis dans notre adoration pour Jésus. Chacun est appelé à renoncer et à porter sa croix, il n’y a pas de passe-droit !
Matthieu 19:24
Alors Jésus dit à ses disciples : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive.
Soyez bénis
Daniel Gilman

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