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TÉMOIN DE JÉSUS




Evangéliser sans être évangéliste !


« Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre ».

Actes 1:8







S O M M A I R E


Introduction

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Chapitre 1

Le Comportement

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Chapitre 2

L’engagement

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Chapitre 3

L’encouragement







INTRODUCTION


Le sujet de l’évangélisation est souvent évoqué dans nos partages entre frères et soeurs. C’est un sujet délicat que l’on ramène très souvent à notre appréhension, face à l’opposition et à un environnement de plus en plus hostile lorsque l’on aborde la personne de Dieu. Être évangéliste est un don de Dieu, de plus, nous n’avons pas tous un tempérament volubile, extraverti et une connaissance profonde de la Parole de Dieu. Qu’à cela ne tienne, si en effet le don d’évangélisation n’est pas chose commune, le témoignage, lui l’est, pour tout chrétien né de nouveau. Si nous ne sommes pas tous évangélistes, en revanche, nous sommes tous témoins et ambassadeurs de Christ. Bien des versets le proclament, comme  les deux suivants :


Acte 1:8

« Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre ».


2 Corinthiens 5:17 à 20

Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu !


Ces affirmations ne sont pas réservées seulement aux apôtres, mais aux enfants de Dieu régénérés, ayant reçu le Saint-Esprit, par la grâce de Dieu. Nous recevons par grâce une nouvelle nature qui produit le témoignage d’une nouvelle vie, que nous partageons avec le monde et au sein de l’église, portée par l’expression de nos paroles et de nos actes en Jésus notre sauveur et Seigneur. C’est sur ce point (le contenu de l’expression en paroles et en actes), qu’il est crucial et indispensable de s’attarder et d’en définir la forme qui traduit le fond. Témoigner ce n’est pas exclusivement citer des versets bibliques, parler ouvertement de la croix et de la repentance à chaque rencontre, c’est une attitude, un comportement et des actions qui ne sont que les fruits d’une nourriture sainte, remplie d’amour et de justice divine.


La parole de Dieu se vit et se transmet par l’obéissance et la mise en pratique de ses commandements, lumineux dans notre quotidien, auprès d’un environnement ténébreux. Pardonner, aider, conseiller, être à l’écoute n’exprime pas une suite de versets bibliques, mais l’Esprit de Christ qui trace le chemin de la vérité qui mène à la vie éternelle. L’approche théologique n’est certainement pas à exclure, nous le verrons, mais elle doit être une étape emprunte de sagesse et de patience inspirée par le Saint-Esprit au moment voulu. En d’autres termes, c’est bien la parole de Dieu qui aura la puissance en son temps et c’est bien par notre témoignage et notre attitude, que Dieu interpelle pour que la porte du coeur s’ouvre. Notre part est de témoigner, de semer, et non de sauver (ce qui est l’exclusivité de Jésus) et nous devons être à l’aise avec cela. Seul Jésus sauve, pas nous. Seul le Saint-Esprit agit sur ce point, pas nous. Toutefois, nous devons être à notre place de témoin, participant à l’action de grâce, pour celle et ceux qui sont inscrits sur le livre de vie et que nous ne connaissons pas à l’avance. Nous devons apprendre à avoir le bon témoignage et à ne jamais chercher à nous substituer au Seigneur concernant la grâce. Nous sommes un instrument de la grâce, et non sa puissance divine. .


Dans ce livre, je vous livrerai des témoignages concernant le chemin et les étapes qui précèdent souvent le déploiement de la parole de Dieu dans son contenu théologique et scripturaire. Je souhaite sincèrement aider mes frères et soeurs à s’engager sans limite sur la route du témoignage, sans être intérieurement accablés (bien trop souvent malheureusement de manière disproportionnée) par rapport à ce que le Seigneur nous demande d’accomplir. Que l’on soit timide, réservé, peu causant ou extraverti et relationnel, la feuille de route est accessible à toutes et à tous sans pour cela être doté du don d’évangéliste. Ne cédons pas à la sirène du mensonge qui culpabilise, décourage et nous tire vers le bas, lorsqu’il faut témoigner. Christ a produit de grands miracles parmi ses enfants qui ne sont jamais montés en chaire et qui sont extrêmement discrets dans l’assemblée, car leur vie quotidienne, leurs paroles et leurs actes ont une puissance qui sert merveilleusement le Seigneur. Leur relation secrète, personnelle avec Jésus dans la prière et la parole de Dieu est la source qui leur permet de l’honorer à travers le témoignage d’une vie qui le glorifie en tous points. Nombreux sont celles et ceux qui, dans l’ombre, ont apporté la lumière et participé au sauvetage des âmes. Nous les bénissons de tout notre coeur, ils sont de véritables combattants célestes pour notre Père adoré.







C H A P I T R E 1

Le comportement.



Commençons par discerner parfaitement notre place et ce que le Seigneur nous demande d’être.


Notre vie nouvelle s’exprime par notre témoignage et notre représentation. La parole de Dieu nous demande d’être à la fois témoin et ambassadeur.


  • Le témoin exprime les fruits de sa nouvelle vie sans parler de Dieu, mais en vivant pour Christ (et nous allons voir de quelle manière).

  • L’ambassadeur est le porte-parole de Jésus par l’annonce de l’évangile.


Les deux sont étroitement liés et forment les étapes d’une vie consacrée, mais il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs. Comme le précise l’ecclésiaste, il y a un temps pour tout et nous devons agir avec sagesse. Il nous faut d’abord être des témoins attirants par notre attitude et surtout conduits par le Saint-Esprit (et non par la chair) afin de remplir notre rôle d’ambassadeur de Christ. Si à l'inverse, nous évangélisons alors que notre témoignage est déplorable, nous serons un contre témoignage et les conséquences risquent d'être fâcheuses.


Le bon comportement est l’essence même de la vie de Jésus, en cela nous sommes appelés à mourir à nous-mêmes pour que la semence prenne vie et porte du fruit.   


Romains 8:12 à 17.     Mourir à soi-même

Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions: Abba ! Père ! L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui.


Romains 6 :18 à 23  Porter du fruit

Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. — De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l’impureté et à l’iniquité, pour arriver à l’iniquité, ainsi maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté. Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. Quels fruits portiez-vous alors ? Des fruits dont vous rougissez aujourd’hui. Car la fin de ces choses, c’est la mort. Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle. Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.


Au début de notre conversion (et même après), apprenons d'abord la vie chrétienne et mettons-la en pratique, c'est le fondement d'un bon témoignage. La relation avec le Seigneur par la prière et l’étude de la parole de Dieu, forgent les fondations d’un témoignage solidement ancré sur le roc. Être ambassadeur demande de se laisser conduire par le Saint-Esprit pour avoir du discernement, de la sagesse, et de la maitrise de soi. Prenez comme exemple, l’attitude de l’apôtre Pierre qui, à plusieurs reprises, pensait faire bien et fut repris sévèrement par Jésus. Ne soyons pas impatients et cherchons d’abord à appliquer la parole de Dieu avant de vouloir la diffuser. Avec plus de trente années de vie nouvelle, je m’applique toujours à cela, car je le répète je ne désire pas mettre la charrue avant les boeufs. Ce que notre Père désire ardemment, c’est voir Christ en nous lors de nos relations avec autrui et ce n’est certainement pas en agissant comme un "perroquet évangélique" que nous plairons à notre Seigneur, mais en reflétant son fils par nos paroles et nos actes.


Annoncer l’évangile, c’est avant toute chose avoir le bon comportement, et attendre le temps de Dieu pour en faire état. Il nous faut prier afin que Dieu place sur notre chemin les élus et qu’il ouvre les portes d’un dialogue menant au salut. Passons maintenant en détail au bon comportement. Voici quelques clefs pour déployer un bon témoignage.



LES 7 ATTITUDES DU BON COMPORTEMENT CHRETIEN



1 - Le contact chaleureux


Il s’agit de l’accueil et de l’amabilité, ne sommes nous pas le sel de la terre et les flambeaux de la lumière céleste ?


Matthieu 5:13 à 16

Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.


Accueillons avec joie, soyons ouverts à l’accueil, dans un esprit d’amabilité et d’empathie. Ouvrons notre coeur à la relation, ouvrons notre maison au partage et à l’échange, nous sommes les témoins de Jésus qui, dans sa nature divine, s’est fait homme afin de nous sauver alors que nous le rejetions en bloc. Dès lors, pouvons-nous après avoir reçu la grâce, ne pas être accueillant et aimable envers notre prochain ? Cherchons-nous encore des excuses pour rester dans l’isolement prétextant ceci ou cela ? Jésus nous montre le chemin de l’accueil et de quelle divine façon :


2 Timothée 4:8

Le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise, et il me sauvera pour me faire entrer dans son royaume céleste.


Si Christ accueille, à plus forte raison, ne devons nous pas le faire ? Aspirons au partage et à l’échange vers le prochain, sans forcer la chose, mais en nous en remettant au Seigneur afin d’agir par Esprit. Soyons aimable, ouvert, sans jugement, avec le sourire et la joie qui respirent Jésus en nous. Comme beaucoup, je traverse des épreuves, j’ai une maladie chronique qui demande un traitement journalier, il m’arrive d’être désabusé, découragé, mais qu’à cela ne tienne, Jésus a payé le prix pour moi, afin de me sauver de l’enfer et en cela, je n’ai pas le droit de me plaindre et je dois mener le bon combat. Pas celui de l’apitoiement sur soi, mais celui de la mort à ma vieille nature quelles que soient les épreuves, pour glorifier Jésus qui m’offre une nouvelle vie radieuse et éternelle. Alors oui, je me dois pour l’honorer et par compassion pour mon prochain, d’être accueillant et aimable. Quelles que soient les circonstances, il nous faut regarder au Seigneur.


Témoignage

Avec Laetitia, mon épouse, depuis des années notre porte est ouverte et nous ne comptons plus les invitations à prendre un pot et à déjeuner. Cela avec nos proches bien entendu, des frères et soeurs des assemblées, mais aussi avec des personnes que nous avons rencontrés au travers d’évènements ou de promenades avec qui nous avons tissé une bonne relation. Nous le faisons pour créer du lien relationnel et fraternel (concernant les chrétiens) et nous sommes sensibles au contenu verbal des ces rencontres. Pour ce qui concerne les invitations avec les païens, lors de ces rencontres, nous ne cherchons pas à leur imposer une déclaration biblique, mais simplement à les connaitre et partager nos parcours respectifs. Nous n’hésitons pas cependant, lors de nos échanges, à exprimer notre identité en Jésus sans être insistants, afin de ne pas bloquer la relation. Nous évaluons leur réaction et nous laissons conduire dans la poursuite ou non de cette relation. L’accueil est à la portée de tout foyer chrétien.

  


2 - L’attention particulière.


Dans d’autres circonstances, nous ne sommes pas amenés à inviter, mais à communiquer une attention particulière et personnelle. Voici 3 exemples précis de petits mots, de lettres, de gestes, que vous pouvez mettre en pratique.


Témoignages


La lettre d’informations bibliques à l’assistante médicale

Tous les 3 mois, je dois aller chez mon médecin pour un renouvellement de traitement et pour les rendez-vous, je m’adresse à son assistante. Cette répétition a permis de tisser une relation et elle me révéla qu’elle passait des temps très difficiles à cause du décès de son papa. Sa situation familiale n’étant pas très simple, je fus pour elle une oreille attentive et compatissante. Elle est d’arrière plan catholique et sensible aux discours évangélique. Je lui ai, de fait, premièrement proposé de venir prendre le café à la maison afin de prier pour elle avec Laetitia, ce qu’elle accepta et ce fut chose faite quelques semaines plus tard. Nous avons passé un temps très agréable, elle posa beaucoup de questions sur Dieu et nous avons, ce jour là, semé la bonne nouvelle dans son coeur. En second lieu, en allant pour à mon rendez-vous, 3 mois plus tard au cabinet médical, je lui ai offert une Bible avec une lettre qui définissait l’amour, le bonheur, l’espérance, la foi et le pardon selon Dieu. Quelle ne fut pas sa surprise, emprunte de larmes dans les yeux qui exprimait sa reconnaissance pour ce geste qui prenait une valeur inestimable dans son coeur. Les mois passaient et je n’ai pas insisté lors des rendez-vous suivants et un jour elle me confia que la lettre était sur sa table de nuit et qu’elle la relisait régulièrement. Il y a plus d’une année que nous avons déménagé et j’ai changé de médecin, mais nous sommes assurés que la semence a bien été placée au temps voulu. Que le Seigneur fasse son oeuvre, si l’âme de cette jeune femme est inscrite sur le livre de vie.


La lettre sur l’art de Dieu à Bernard notre voisin peintre

Près de notre nouvelle demeure, au bord de la mer du nord, Bernard notre voisin est un peintre de 80 ans qui vit seul avec son chien. Dans nos échanges hebdomadaires, lors de la promenade de nos chiens, il me révéla combien sa vie était compliquée, entachée de procès et de dettes à n’en plus finir. Sa solitude lui pèse énormément et il se réfugie 8 heures par jour dans la peinture comme pour conjurer le sort impitoyable de son existence. Je lui ai parlé de Dieu, mais sa racine franc-maçonne rejette en bloc l’ouverture de la porte du salut. Pour lui, tout cela est une fumisterie mystique ! Qu’à cela ne tienne, je lui ai adressé une lettre reflétant l’art selon Dieu, selon la création, en insistant sur la beauté des cieux, de la mer, de la nature comme le plus précieux des tableaux. J’ai indiqué que tout don venait de Dieu et cela appuyé par un verset. En retour il nous offrit l’un de ses tableaux comme signe du coeur et de la richesse de nos échanges. Je lui témoigne depuis beaucoup d’attention car il a besoin de parler et de combler son vide existentiel. Parfois, sous le signe de la plaisanterie, il me dit de faire appel à Dieu, mais au fond je suis très heureux de lui témoigner l’amour de Jésus. Que le Seigneur renouvelle en moi la compassion pour les âmes et l’intensité de sa lumière divine.   


La bible offerte à Laury, négociatrice en immobilier.

J’ai fais la connaissance de Laury en promenant une fois encore notre chienne qui se nomme Grâce (je parlerai dans le second chapitre de l’importance des chiens dans le témoignage). Laury distribuait dans les boites à lettres des prospectus et je lui ai demandé de venir à la maison pour l’estimer. Quelques mois plus tard, elle est venue faire l’estimation et nous avons pu mieux nous connaitre. Quelques mois après, nous nous sommes croisés en bas de chez nous. C’est alors que nous lui avons proposé de venir prendre un pot à la maison, ce qu’elle accepta avec plaisir. Là nous avons échangé et partagé sur différents sujets de vie et lui avons indiqué que, de notre coté, nous étions certes à la retraite mais très occupés dans les affaires de Dieu. Toujours sans montrer que cela devait être le sujet principal. Elle trouva cela très bien et nous nous sommes séparés au bout de 2 bonnes heures. Début Septembre de cette année, elle nous invita à son tour dans sa petite maison de pêcheur, adorablement décorée, pour un buffet dinatoire cette fois. Nous sommes restés de 19h30 à plus de 22 heures en abordant très longuement la question spirituelle. Elle nous confia combien cela la passionnait et qu’elle était quelque part en recherche, sans pour autant en faire une priorité. Nous lui avons présenté nos sites www.iltaime.com et www.coeuretpartage.com  pour information et avons répondu à ses questions sur notre foi. Plus d’un mois s’est passé et nous l’avons invité à venir à la maison pour lui offrir un cadeau. Elle doit passer pour recevoir une jolie Bible. Une fois encore, nous sommes dans l’attention particulière qui est à la portée de chaque chrétien.


Le Seigneur nous invite à des attentions particulières afin de témoigner et de semer la parole de Dieu, sans être dans un prosélytisme insistant qui fait fuir les gens. Que ce soit l’assistante médicale, Bernard ou Laury, la semence est en terre, ils ne nous ont pas rejetés et nous entretenons toujours de très bonnes relations. Un petit mot, une lettre, un petit geste, une action surprise, voilà bien l’activité du semeur. Il y a un comportement qui est l’essence même du coeur de Dieu, c’est la compassion des âmes et je puis dire que si vous priez pour la demander, elle vous sera accordée. La compassion des âmes est un élément clefs pour avoir le bon comportement au bon moment, dans l’attention et l’écoute active.



3 - L’écoute active


Ici à Bray-Dunes, la station balnéaire où nous vivons maintenant, nous sommes entourés de beaucoup de retraités qui comme nous, sont venus chercher le calme, la nature et le coté romantique du bord de mer en y vivant à l’année. Mais il y a aussi les résidents saisonniers qui viennent passer leurs vacances dans leur maison ou appartement secondaire, ce qui entraine l’été des vagues très importantes de population. La station compte 4 700 habitants, mais l’été, par grande chaleur, on peut aller jusqu’à 100 000 vacanciers sur la plage et les dunes alentours. Ce vivier de population est propice à de très nombreuses rencontres et c’est une très bonne chose pour nous en tant qu’enfant de Dieu. Nous avons des relations que l’on pourrait définir comme permanentes avec les Bray-Dunois et d’autres, éphémères, portées par le vent des saisons. Le moindre que l’on puisse dire, c’est que nous ne manquons pas de contact et qu’il nous faut en apprécier toute la valeur. Pour cela notre Seigneur nous a dotés d’une empathie et d’une écoute active qui enrichissent nos échanges. Il nous faut écouter les personnes car elles se découvrent bien souvent et expriment leurs sentiments, opinions et émotions. C’est un bon tremplin pour témoigner de notre façon d’agir, de réagir face à certains faits de vie. La politique, les difficultés économiques, les épreuves familiales, la santé et les loisirs sont souvent au coeur des partages et nous avons un boulevard pour témoigner de notre vie chrétienne. Pratiquement toutes nos relations dites permanentes, savent que nous avons la foi en Jésus et que nous oeuvrons pour son Royaume. Nous nous positionnons, mais nous n’imposons absolument rien qui pourrait se traduire comme du prosélytisme. Nous sommes à l’écoute, dans l’empathie et essayons d’apporter des réponses bibliques. Nous ne cessons jamais de semer, mais en nous efforçant de ne pas être dérangeants. Par contre, si l’on nous propose quelque chose qui est contraire aux enseignements des écritures, nous le disons clairement avec sagesse en sachant que cela peut parfois mettre un terme à la relation. Pour conclure sur l’écoute, il nous faut la développer grandement car elle ouvre beaucoup de portes permettant d’éclairer les âmes sur le chemin de notre Seigneur. Encore une fois, cela est à la portée de chacun des chrétiens, l’écoute active développe la confiance et ouvre la porte à la confidence.



4 - Le conseil avisé


Nous vivons parfois des situations où la personne est face à une épreuve qui lui parait insurmontable et attend une solution. Dans ce cas précis, nous n’hésitons pas à lui adresser un conseil biblique avisé.


Témoignages


Au bout du rouleau, elle écoute la voix du Seigneur

Il y a plus de 25 années déjà, j’étais en poste à Paris et je recevais Cathy.D dans la salle de réunion de l’entreprise, pour lui passer une commande de textile, destinée à notre force de vente. Lors de l’entretien, nous avons dépassé les frontières commerciales et échangé sur nos parcours de vie et en évoquant son fils, elle se mit à pleurer sur ce qu’elle endurait avec sa toxicomanie. Son fils était violent et ingérable. Cette révélation me sensibilisa très fortement à lui annoncer que Jésus était la réponse et qu’il m’avait sauvé et sortit de la fosse de destruction. Je l’invitais à le rechercher de tout son coeur afin d’obtenir sa grâce pour qu’à son tour, elle soit sauvée. Après un long échange sur la puissance et l’amour de Dieu, mais aussi sur l’état de l’âme humaine qui doit se repentir, je lui ai indiqué une église près de chez-elle où elle pouvait se rendre afin de rencontrer le pasteur, puis nous avons pris congés. Trois années plus tard, il me fallait à nouveau une commande de textile et j’avais conservé les coordonnées de Cathy.D. Je me décidais à l’appeler et lorsqu’elle décrocha et que je me suis présenté, elle s’écria : « Vous êtes mon ange Daniel, jamais je ne pourrai assez vous remercier ». Waouh ! quelle déflagration dans mon coeur, Cathy.D avait suivi mes conseils, elle s’était convertie depuis, dans un engagement total avec le Seigneur et de plus dans l’église que je lui avait indiquée. La puissance de Dieu lui avait permis une reprise en main de sa vie avec son fils. Quelle grâce, Jésus nous invite dans certaines circonstances à transmettre le conseil biblique et ce fut le cas avec Cathy, que je bénis de tout mon coeur. Merci Seigneur. Une fois encore, je n’ai fait que semer, c’est le Seigneur qui sauve, pas nous.



"Je vais me suicider, je n’en peux plus !" Au lieu de cela, il ressuscite en Christ avec son épouse.

En 2009, nous avions une entreprise de menuiserie et Pascal était notre représentant. Ce dernier arriva en pleurs, un matin dans mon bureau, dans une grande détresse psychologique. Il me confia son désir d’aller peut-être jusqu’au suicide car il n’en pouvait plus. Sans attendre une seconde de plus, j’appelai Laetitia qui était dans son bureau afin qu’elle nous rejoigne pour partager cette situation et émettre ensemble une forme de soutien qui émanerait de notre foi en Jésus. Nous avons témoigné de la puissance de Christ dans notre vie et de ses actions et réponses à nos souffrances et épreuves. Puis, nous lui avons conseillé de se joindre à notre réunion de prière qui avait lieu chaque Jeudi soir. Le lendemain matin, il nous annonçait qu’il viendrait ce jeudi avec son épouse Marina. Qu’elle ne fut pas notre joie ! Une année plus tard, il me demanda de le baptiser dans notre assemblée sur Lille, qu’ils avaient également rejointe. Cela fait maintenant plus de 15 ans qu’ils sont au Seigneur et engagés au sein de l’église. Gloire à notre Seigneur pour sa grâce et la force qu’il nous offre dans le conseil biblique au moment opportun.


« Je cherche ma voie » et Jésus lui a ouvert le chemin du salut.

Nous recevions des représentants au sein de notre entreprise de menuiserie et un jour Angelina, une commerciale, nous rendit visite pour la promotion de ses fournitures de bureau. Lors de l’entretien, nous avons eu un partage riche et profond sur le sens de notre vie et elle nous avoua chercher sa voie. La perche était trop belle pour ne pas lui conseiller de prendre le chemin de Jésus en lui témoignant de notre parcours. De plus, elle habitait près de notre assemblée et nous avons sauté sur l’occasion pour lui proposer de nous rejoindre le Dimanche qui suivait. C’est ce qu’elle fit pour notre plus grande joie, et nous avons passé notre premier culte ensemble. Cette première pierre dans la maison du Seigneur a été la semence de sa conversion. Qu’avons-nous fait ? Simplement lui conseiller de trouver la paix et le chemin de la vie en Jésus christ. Depuis maintenant plus de 10 ans, elle est en Christ, gloire à Dieu !


Soyez encouragés dans des situations extrêmes à annoncer Jésus car nous sommes convaincus qu’il place sur notre route des appelés inscrits sur son livre de vie. Parfois nous devons juste avoir la bonne attitude, sans immédiatement parler de Jésus ; et à d’autres moments, c’est l’heure d’annoncer directement l’évangile. Prendre soin de notre prochain est essentiel lorsqu’il est en détresse, qui mieux que Jésus pour l’en sortir ?



5 - L’invitation conviviale


J’ai abordé ce sujet un peu plus haut en évoquant le contact chaleureux et il me semble important de bien distinguer contact et invitation. Je n’aime pas dire : « Nous vous inviterons à la maison » sans prendre date pour le faire. On peut avoir un bon contact et dans le même temps ne pas être très hospitalier. Vous allez me dire que chacun est différent, certes, mais il y a, vous me l’accordez, quand même un minimum. Même si recevoir n’est pas du tout une obligation, entre toujours recevoir et ne jamais recevoir, il y a un équilibre à adopter. D’autant que ces invitations sont très enrichissantes pour apprendre à mieux se connaitre, dans un environnement où l’on se sent en confiance. Sans revenir sur ce que nous avons évoqué un peu plus haut, je vous invite à ne pas hésiter à recevoir. Il va de soi qu’il vous faut sélectionner les invités et éviter les personnes que vous ne sentez pas. Avec Laetitia, notre porte est toujours ouverte et nous aimons recevoir avec discernement. Au moment où j’écris ces quelques mots, il est 12h15 et dans 15 minutes, nous recevons à déjeuner un couple d’amis Belges que nous avons rencontrés sur la plage il y a 3 ans et qui chemine dans sa progression spirituelle. Dans d’autre cas, le pot de l’amitié ou le café gourmand sont autant de délicieux moments pour témoigner de notre nouvelle vie. Ne passons pas à coté de ces temps précieux qui développent la relation. Il va de soi par contre que nous recevons dans le but de partager notre foi et pas pour passer juste un bon moment.    



6 - L’aide solidaire


Frères et soeurs, donner un coup de main est un très bon témoignage. Aider, c’est porter une attention toute particulière, c’est donner de notre temps pour l’autre, c’est le soutenir, l’encourager, le soulager. C’est le don d’offrir et de servir l’autre. Enfants de Dieu, nous sommes encouragés par le Saint-Esprit, à la solidarité dans l’assemblée certes, mais aussi dans notre voisinage, au travail et avec les relations que nous entretenons. L’aide solidaire crée des liens très appréciés et étroits qui développent de la confiance et permettent d’entretenir une relation ouverte qui libère les consciences. C’est un terreau très fertile pour témoigner et transmettre des messages. Aider est à la portée de chacun, selon nos talents, nos dispositions et notre désir de servir notre prochain. Si l’individualisme gangrène notre société, à plus forte raison nous devons briser ce fléau par notre altruisme afin d’éclairer les coeurs.



7 - L’action sociale et associative


Nous avons de multiples opportunités de nous investir dans l’associatif, le sportif, le caritatif, le culturel et l’artistique, pour tisser du lien. Ces lieux de rencontres sont des terrains excessivement favorables qui ne forcent pas le contact, mais qui le développent dans un environnement convivial.


Témoignages


L’esprit citoyen

À la retraite depuis 5 années, il me fallait trouver une activité qui corresponde à mes compétences. Je suis déjà bien occupé avec nos activités spirituelles, mais il me restait un temps libre qui nécessite d’être comblé pour la gloire de notre Seigneur. La question se posait alors, de savoir ce qui correspondrait le mieux à ce que je peux réaliser et dans le même temps, mixer cela pour l’édification du Royaume de Dieu. Quoi de mieux que la Mairie de notre commune pour participer bénévolement à son action sociale. Je décidais alors de rencontrer la Mairesse pour lui présenter ma motivation citoyenne. Pour ce faire, j’ai préparé un plan d’actions dans lequel je souhaiterais m’investir. L’assistante du maire m’a appelé le jour même où je l’ai sollicitée et je vais prochainement la rencontrer. Frères et soeurs, le Seigneur peut également nous conduire vers la commune, le milieu associatif et caritatif afin de produire du contact. En proposant à la mairie de soutenir ses citoyens dans de nombreux domaines de leur vie, je porterai le drapeau céleste de l’entraide, sans parler de Dieu, puisque c’est du domaine public, mais en témoignant d’actes solidaires qui interrogeront sur leur provenance. Cela permettra dans la sphère privée de tisser de nouveau lien, cette fois pour annoncer l’évangile de Christ. D’autant que madame le Maire est ouverte au christianisme.


Beaucoup d’entre-vous sont membres d’associations sportives, culturelles, artistiques et nombreux sont les témoignages de rencontres qui ont permis l’annonce de l’évangile dans un développement relationnel très soft si je puis dire, en passant de témoin en actes à ambassadeur en paroles.


Pour conclure sur ce premier chapitre du comportement, nous avons moultes occasions, quelle que soit notre personnalité (extravertie ou introvertie), d’émettre un comportement qui stimule le contact, qui favorise l’entraide, qui permet de conseiller, d’aider, de nous engager pour notre prochain, en clair de témoigner de Jésus. Il n’y avait pas plus discret et sage que notre Seigneur dans son comportement et cependant il était totalement engagé dans l’action relationnelle et il produit toujours deux siècles plus tard, un impact incomparable pour le salut des âmes. Il n’y a pas d’excuse pour éviter de s’engager, seulement un manque de volonté propre qui doit poser question. C’est sur ce point de l’engagement, en termes d’actions que nous allons aborder le chapitre qui suit.







C H A P I T R E 2

L’engagement


Nous venons de développer comment bien nous comporter et surtout le fait que cela s’applique à chacun d’entre nous (timide, réservé ou volubile et extraverti), quelle que soit notre personnalité. Si le comportement ouvre de multiples portes, nous pouvons aussi être enthousiastes quant aux pistes d’engagements qui s’offrent à nous et elles sont nombreuses.



11 CLEFS RELATIONNELLES POUR ÊTRE UN TÉMOIN CONSACRÉ



1 - La promenade du chien


Depuis un an et demi, nous avons adopté Grâce, une petite chienne adorable qui est devenue mon coach sportif, tant il faut la sortir et beaucoup marcher pour ses promenades quotidiennes. Mais ce qui est très intéressant, c’est que Grâce est notre aspirateur relationnel. Très joviale, elle attire l’attention et me permet de rentrer en contact avec les autres propriétaires de chiens. Il m'arrive parfois même, de m’associer avec certains d'entre eux pour partager la précieuse promenade canine en duo. Le long de la plage, nous échangeons sur de nombreux sujets. C’est comme cela que nous avons rencontré Claire et John, en les interpelant sur la beauté de la course de leur grand lévrier. Depuis maintenant 3 ans, ils sont devenus nos amis et ils cheminent avec le Seigneur. Il y a bien d’autres occasions où nous échangeons avec des propriétaires de chiens et que nous n’hésitons pas à annoncer notre chrétienté, sans jamais l’imposer et toujours lorsque les perches sont tendues (perches que je provoque, pour tout vous dire, assez souvent). Grâce est sans le savoir, une merveilleuse évangéliste qui ouvre la porte des coeurs de notre petite commune. La perche que je tend régulièrement est le fameux « Tout va mal en ce moment ». Comme la réponse est « oui », je peux développer l’évangile qui répond et permet de sortir de cette impasse existentielle.   



2 - L’attention pour votre voisinage


Nous avons des voisins âgés que nous croisons pratiquement chaque jour et qui ont des besoins d’attention, d’écoute et de soutien. Se déplacer, faire les courses, ou prendre des rendez-vous, devient compliqué pour eux. N’hésitons pas à entretenir le contact et à proposer nos services selon nos possibilités. Que l’on soit jeune et au travail ou retraité, nous avons toutes et tous la possibilité de soutenir notre voisinage âgé, handicapé ou jeune et dans le besoin. Lors de notre déménagement sur la côte, nous avons soutenu une jeune voisine qui venait de divorcer et qui se retrouvait sans rien, pas même des verres et des couteaux. Combien ses larmes de reconnaissance étaient précieuses lorsque nous lui avons offert des ustensiles de cuisine, 2 lits (elle dormait à même le sol sur un matelas)  et surtout du réconfort au travers de paroles bénies. Mes amis, nous sommes appelés à semer, sans forcément parler de Dieu au départ de la relation, et cette semence bien souvent porte du fruit et permet ensuite d’en parler et d’annoncer l’évangile. Cela passe beaucoup mieux avec une attention personnelle, puisque la confiance et la main tendue est de mise. Aider de façon domestique, pratiquer le service à la personne, faire un don, sont autant d’actes qui caractérisent la vie d’un enfant de Dieu et ouvrent la porte au dialogue spirituel. Si les païens sont solidaires, à plus forte raison soyons-le, il n’est pas question de placer l’humanitaire en priorité, mais de le produire pour la gloire de notre Seigneur et l’annonce de l’évangile.



3 - La transmission de votre savoir faire


À maintes reprises, je suis appelé à conseiller des personnes sur mon domaine de compétence et c’est un excellent tremplin pour nouer le contact et se constituer un bon relationnel. Je profite de cette approche de conseil pour y introduire des principes bibliques afin d’entrevoir des ouvertures. On me questionne par exemple sur des problèmes de hiérarchie, le sujet des choix professionnels, les pistes d’investissements ou sur la relation conjugale et je répond toujours en mixant les conseils rationnels et les principes bibliques. C’est aussi le moyen pour moi de témoigner de mes expériences et du soutien de Jésus dans ces domaines précis.


Témoignage

Durant des années, j’ai été manager, chef d’entreprise avec des rapports humains qui nécessitaient de m’impliquer dans la conduite à tenir. J’ai toujours associé mon management aux principes bibliques et même avec mes collaborateurs ou employés, je n’ai jamais caché ma foi et le fait que j’appliquerai dans tous les domaines de ma vie les commandements de Dieu, sans faire de prosélytisme bien évidemment. Nous avons vécu des moments merveilleux dans la transmission de notre savoir faire avec mon épouse avec une abondante semence de l’évangile. Frères et soeurs, nous avons tous des compétences à transmettre (manuelles, intellectuelles, techniques, culturelles), de grâce, ne les enterons pas car elles sont là pour être partagées. Proposons et accompagnons.



4 - Intégrer une association


Vous cherchez comment témoigner, évangéliser, sans faire de prosélytisme mais dans un climat de confiance, alors devenez membre d’une association et semez tout simplement. Semez par votre comportement, par votre engagement et par votre attitude. Il ne nous est pas demandé de faire la part de Jésus, mais de semer avec sagesse. C’est souvent un processus par étape avec une prise de contact, puis une suite de nouveau contacts ou nous témoignons d’un bon comportement et viens ensuite le temps de parler du Seigneur, sans être insistant, je le répète. Quelle soit sportive, caritative, culturelle, sociale, toute association est excellente pour se créer un réseau relationnel.



5 - Agir dans l’action sociale de votre mairie


C’est une action qui convient bien aux chrétiens retraités qui ont l’opportunité de transmettre leur expérience à la commune. Je conseille vivement de le faire dans un cadre apolitique (en dehors des listes électorales). L’action sociale est une branche biblique puisqu’elle contribue à aider et aimer son prochain. C’est en échangeant beaucoup avec les personnes de la commune que j’ai pris conscience de la valeur de l’action sociale. Notre société va très très mal et les âmes sont de plus en plus tourmentées, les besoins sont énormes, n’est ce pas la un tremplin pour annoncer la bonne nouvelle. Une fois encore, je le repéte, on ne peut, dans le cadre d’une mission pour la commune, exprimer notre foi, mais rien n’interdit de créer du lien et de le faire dans la sphère privée.



6 - Créer une page de vie chrétienne sur les réseaux sociaux


S’il y a bien un domaine où vous pouvez annoncer directement l’évangile, ce sont les réseaux sociaux. Mais combien je suis surpris de constater que des soi-disant chrétiens nés de nouveau utilisent ce moyen pour afficher leur vie personnelle, leurs voyages, leurs photos, leurs commentaires sur la cuisine et le dernier produit à la mode, sans jamais parler de Jésus. J’en déduis certainement de façon trop simpliste que les réseaux sociaux sont le reflet de l’état de l’âme de ces chrétiens charnels. Comme il est triste de constater cela, alors que les réseaux sociaux sont une puissante opportunité pour témoigner et évangéliser. Nous avons au travers de ce moyen de communication, créé il y a maintenant 9 ans "iltaime" comprenant un site, une page FB et une chaine YouTube. Etait-ce pour parler de nous ? Non, mille fois non, et à ce jour nous avons 27 000 abonnés. Le net est une énorme opportunité, car bien qu'étant également un outil maléfique, il permet de se positionner et d'apporter la bonne nouvelle au plus grand nombre. Je peux vous témoigner des centaines de milliers de retours sur nos contenus, qui confirment que cela a un réel impact dans les coeurs. C’est un moyen d’évangélisation qui convient parfaitement aux personnes un peu moins à l’aise dans la relation physique et qui ont à coeur de toucher le plus grand nombre. Le net nous permet d’être présents dans une grande partie du monde et d’annoncer sans modération l’évangile (surtout si vous parlez aussi l’anglais). Prions pour que de nombreux frères et soeurs cessent de diffuser leur vie personnelle au profit de la puissance de la repentance, de la croix et de la résurrection. Nous ne sommes pas appelés à étaler notre vie personnelle, mais à témoigner de Jésus et de notre nouvelle vie en Christ.



7 - Remettre une lettre de découvertes bibliques


Vous cherchez un moyen efficace et très apprécié pour annoncer l’évangile, alors remettez des lettres de découverte biblique. Je l’ai évoqué un peu plus haut et je désire beaucoup vous encourager à le pratiquer, car cela a un impact assuré. Pourquoi ? Parce que la puissance de la parole de Dieu est salutaire pour les âmes. Par l’action du Saint-Esprit, elle touche les coeurs et apporte la vie. Pour l’avoir expérimenté à plusieurs reprises, les païens sont toujours surpris par la pureté et la sainteté de la parole de Dieu.


Quel contenu transmettre dans ces lettres de découverte ?

En fonction de votre interlocuteur, vous devez adapter votre message inspiré totalement de la parole de Dieu, avec des versets significatifs qui lui apporteront les réponses à ses attentes. C’est un excellent moyen de vous lâcher (permettez moi l’expression) avec sérénité, conduit par le Saint-Esprit, cela va de soi. Ma dernière lettre offrait des définitions sur l’amour, le bonheur, l’espérance etc… C’est une semence qui va droit au coeur, sans détour. Je l’ai évoqué un peu plus haut lorsque j’ai abordé l’attention particulière. Complétez l’attention (l’écoute) par l’engagement (le geste).



8 - Glisser une bénédiction


Depuis très longtemps, à la fin de mes entretiens, il m’arrive (ce n’est pas systématique bien entendu) de glisser le fameux « Que Dieu vous bénisse ». Cela peut paraitre insignifiant à première vue, mais je vous garantis que cela a un impact qui interpèle. En France, les gens n’ont pas du tout l’habitude d’entendre cette phrase, tant notre société est gangrenée par l’incrédulité et l’anti christianisme. Cependant, en général, il y a une réaction qui produit un commentaire très positif et bien perçu. Pourquoi est-ce important ? Parce que cela vous positionne comme un chrétien soucieux de la vie de votre prochain, en le bénissant. Bénir est un acte d’amour et d’attention inhabituel pour les païens, qui marque les esprits. Cela peut même entrainer une question qui vous permet de basculer dans l’annonce de l’évangile.



9 - Proposer de prier pour ou avec


De plus en plus, j’aime écouter et m’intéresser aux autres, l’écoute est une porte ouverte à la découverte de l’autre et il arrive parfois que ces personnes me livrent leurs épreuves, leurs combats, voir leur détresse. Il faut alors passer à l’acte !


Témoignage.

Dernièrement je croise une dame que je rencontre souvent lors de la promenade de Grâce, notre petite chienne. Ses yeux rouges de larmes en disaient long sur sa détresse. Je l’ai invitée à marcher avec moi, ce qu’elle accepta et durant toute la promenade, elle me livra son coeur et ce qu’elle vivait depuis des années. La douleur était si forte que je lui ai proposé de venir prendre un thé à la maison afin de rencontrer Laetitia qui pourrait aussi la soutenir. Elle était au courant de notre engagement avec Dieu et de notre foi en Jésus et durant notre entretien autour d’une tasse de thé, nous lui avons glissé un certain nombre de principes bibliques, pouvant l’aider à surmonter son combat. Son catholicisme bien enraciné laissa quand même la place à l’écoute de la parole de Dieu. Avant de prendre congé, je lui ai demandé si l’on pouvait prier pour elle. Ce fut un grand « oui » et cela lui permis de repartir chez elle, bien plus dans la paix que deux heures auparavant.


À de nombreuses reprises depuis trente ans de vie chrétienne, j’ai proposé la prière et les refus sont quasi inexistants, comparés aux approbations et reconnaissances que cela entraine. L’impact de la proposition de prière est fondamental et me parait faire partie intégrante de la vie d’un disciple de Christ. C’est pourquoi vous devez vous sentir déjà à l’aise à titre personnel pour prier et si cela est un obstacle, demandez au Seigneur de vous en libérer. La prière est le moyen de semer le plus efficace qui soit et un enfant de Dieu, porté par le Saint-Esprit, en reçoit le courage, la force et la forme. Soyez simple dans vos prières d’intercessions et lancez-vous, Jésus vous soutiendra dans cette divine démarche.       


10 - Offrir une Bible ou un livre chrétien dans un contexte favorable


Offrir une bible est certainement le plus grand cadeau que l’on puisse faire à un être humain. J’aime la remettre après avoir pris connaissance de la personne qui la reçoit. Cela me permet d’y ajouter quelques commentaires sur son contenu et la pratique de son étude. Au passage, selon la personne, j’indique quelques livres, chapitres et versets qui conceptualisent le mieux ce qu’elle vit. On peut également offrir un livre sur une thématique qui répond aux interrogations. Nous ne sommes absolument jamais assurés du résultat, mais une chose est sure, vous avez semé un trésor inestimable. Laissez-vous guider, une fois encore, par le Saint Esprit pour agir de la sorte. Un petit conseil, lorsque vous offrez une Bible, prenez le temps de glisser dans ses pages, une petite explication sur son contenu et la façon la plus simple de l’étudier. S’il vous faut être accompagné pour cette lettre d’explications, demandez à un ancien de la formuler.   



11 - Inviter à votre groupe de prière


Si vous avez un groupe de prière, que ce soit chez vous ou chez un frère, lorsque le contexte est favorable (la personne est réceptive) et en agissant avec sagesse, vous pouvez dans certains cas, lui proposer de participer à votre groupe de prière. Pour l’avoir vécu, nous pouvons dire que le Seigneur a agi puissamment. Toutefois, il faut avoir du discernement pour une telle invitation, afin de ne pas créer un contre témoignage. Et si la personne accepte, il faut veiller au contenu du groupe de prière en le partageant avec les responsables.







C H A P I T R E 3

L’encouragement



Après avoir exposé le comportement et l’engagement dans le témoignage, nous allons maintenant aborder l’encouragement.


Qu’est ce que j’entend par encouragement ?

Comme je l’évoquai au début de ce message, être évangéliste est un don reçu de Dieu pour quelques-uns, selon le bon vouloir de notre Seigneur ; et être un témoin, c’est par contre, le lot de chacun de ses enfants.


Y a-t-il une différence entre évangéliser et témoigner ?

Sur la forme, oui, mais finalement pas sur le fond. Comment alors faire la différence de formes ?


  • L’évangéliste est avant tout un guerrier du front.


L’évangéliste reçoit spirituellement un don, une facilité et un aplomb spécial pour annoncer la bonne nouvelle, c’est en quelque sorte un guerrier toujours en mission, qui est poussé par Dieu pour aller au front, être en première ligne, avec une foi et une puissance de feu qui, je le répète, lui sont données par Christ pour traverser le champ de bataille. Il ne peut s’empêcher d’aller au combat et d’annoncer l’évangile parce que le Saint-Esprit anime en lui ce don particulier reçu de Dieu.


  • Le témoin lui, est un fantassin qui marche et combat près de la ligne de front.


Si vous n’avez pas reçu le don d’évangéliste, vous en avez pas moins reçu comme lui le Saint-Esprit (si vous êtes un repenti, qui renonce à sa vieille nature et qui, de fait, est né de nouveau, cela va de soi Matthieu 16 v 24), qui va agir en vous pour porter les fruits de votre nouvelle vie en Christ par votre résurrection et les transmettre par votre comportement et engagement, comme nous l’avons vu plus haut. Vous n’êtes pas un guerrier du front avec le don d’évangéliste, mais vous êtes cependant un fantassin actif et vous formez ensemble un tout avec la mission d’être des ambassadeurs du Royaume.


En clair le guerrier du front et le fantassin agissent ensemble pour la même cause, mais avec des rôles et des actions différentes.


Pour illustrer cela, nous pouvons prendre l’exemple de l’évangéliste qui serait le soldat d’une armée de métier, un soldat professionnel et le témoin serait en quelque sorte un soldat qui exécute son service militaire sans être engagé professionnellement, mais tous deux pour le combat, agissent dans la même armée et défendent la même cause, celle d’annoncer l’évangile.



L’évangéliste n’est pas plus grand que le témoin


Un témoin ne doit surtout pas être frustré de voir :

. Combien l’évangéliste se promène avec un zèle puissant dans sa mission

. Combien il ose l’annonce directe, que l’on ose pas

. Combien il a une facilité de parole que nous n’avons pas

. Combien il semble dix fois plus bouillant que nous.


La comparaison peut créer des frustrations et nous décourager, parce qu’il nous semble que nous n’accomplissions pas notre mission d’ambassadeur.


Mes amis, le piège du diable, c’est de nous emmener dans la comparaison et de nous accabler d’une terrible culpabilité qui peut aller jusqu’à nous faire croire que nous ne sommes pas sauvés.


Je dis cela parce que je l’ai moi-même ressenti à une époque et que d’autres me l’ont aussi partagé. Si c’est votre cas et que vous êtes un disciple de Jésus, né de nouveau, ne vous laissez pas emporter par le courant de la comparaison, de la condamnation et de la culpabilité. Vous avez reçu la même puissance que l’évangéliste mais il vous est demandé de la transmettre autrement, par votre témoignage de vie et votre foi.


Vous ne serez peut-être pas aussi à l’aise pour aborder le sujet de l’évangile mais cela sera comblé, comme nous l’avons vu, par votre façon de parler et d’agir qui sont le reflet de votre vie nouvelle en Christ. Nous ne serons pas aussi à l’aise, voir direct, mais nous annoncerons quoiqu’il en soit l’évangile.



Attention au virus de culpabilité de l’évangéliste


Un autre point peut vous décourager, c’est le fait qu’un évangéliste aura souvent tendance à vous pousser à faire comme lui. C’est à dire à avoir le même zèle, de mener des actions qui sont en rapport avec le don qu’il a reçu ou de vous positionner beaucoup plus. Par exemple, d’évangéliser dans la rue, alors que vous en êtes incapable. Cela part d’un sentiment de conquête illimitée, mais a la fâcheuse tendance de culpabiliser les frères et soeurs, qui pour certains sont de merveilleux témoins et qui, sous cette pression, ressentent une forme de culpabilité.


Nous l’avons évoqué dans les deux premiers chapitres, notre mission de témoin est très complète et adaptée à notre vie de foi, elle ne nous demande pas le même parcours qu’un évangéliste, mais la destination reste la même : l’annonce de l’évangile. Elle ne cherche pas un résultat ou une méthode définie, elle est le fruit d’une relation avec le Seigneur et de l’obéissance à sa parole de Dieu, ce qui nous pousse à agir pas la foi. Avec mon épouse, nous voulons plaire à Dieu et nous prions afin qu’il place sur notre route les âmes qui sont inscrites sur son livre de vie. Notre mission est de semer les valeurs de Christ et d’agir selon sa volonté. Nous avons la foi qu’il placera toujours sur notre route les personnes qui doivent recevoir sa grâce. Il nous fera participer à leur conversion pour la gloire de son nom. C’est pourquoi, nous devons rejeter la culpabilité que l’évangéliste pourrait chercher à nous transmettre.



Le Seigneur comble les témoins et les encourage toujours


Comme je vous l’ai témoigné, depuis plus de trente ans maintenant, sans avoir reçu le don d’évangélisation, avec mon épouse, nous ne cessons jamais d’évangéliser. Nous n’avons pas le zèle du "guerrier évangéliste" mais celui du fantassin, nous ne sommes pas des "guerriers du front" mais des combattants de l’armée céleste qui ne lâchons rien. Mon épouse est plutôt réservée, discrète et casanière mais Jésus lui permet de rayonner dans le monde entier. Le Seigneur lui a confié un travail de fond sur le net (www.iltaime.com) qui touche énormément de chrétiens (des dizaines de milliers). Sa mission de fantassin, n’est pas d’évangéliser les païens (bien qu’elle participe toujours avec moi à témoigner), mais elle a reçu de Dieu le don et les moyens d’agir dans l’église pour participer à l’évangélisation, à l’enseignement et à la sanctification de la communauté. Pour ma part, je suis à l’inverse extraverti et très relationnel, cela facilite beaucoup l’ouverture au contact et permet de se créer un réseau. J’évangélise cependant comme un fantassin et non comme un guerrier et je puis dire que le Seigneur nous a beaucoup encouragés par de vraies conversions. Depuis toutes ces années, nous sommes comblés par les conversions de nos deux enfants, de notre belle fille, de ma belle soeur, de notre nièce et de plusieurs personnes qui aujourd’hui servent le Seigneur et sont à leur tour des témoins de Jésus.


Enfin j’aimerai rappeler une vérité biblique qui est très claire dans Ephésiens 4:11 à 12

Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ.


Frères et soeurs, nous formons un corps. Une main n’est pas un pied, la tête n’est pas la jambe, de fait, nous travaillons tous selon le membre du corps que nous sommes en Christ. C’est pourquoi, rien n’est comparable et chacun agira selon sa qualité de membre du corps. D’autre part, le Seigneur confie aux uns plus qu’à d’autres, en termes de mission.


Matthieu 25:15

Il donna cinq talents à l’un, deux à l’autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité.


Chaque membre est un témoin qui agit selon sa capacité, les uns sont bénis avec peu de conversions et d’autres avec beaucoup. Mais de grâce, nous ne sommes pas dans le résultat et encore moins dans la compétition. Ceux qui pensent quantité et résultats transgressent la parole de Dieu et diffusent un évangile de complaisance. Jésus appelle chacun selon ses capacités (ou talents) à semer, il ne dresse pas un business plan de performance. Je suis outré de voir combien de soi-disant évangélistes attirent par des moyens trompeurs et ne font que faire croitre la liste des faux chrétiens. Evangéliser ce n’est pas demander à quelqu'un de faire une prière pour accepter Jésus comme sauveur, c’est annoncer l’état de l’homme, la colère de Dieu qui pèse sur lui et le besoin indispensable de repentance. C’est expliquer la raison de la croix, n’en déplaise à la propagande religieuse de la prospérité matérielle et de l’estime de soi. L’apôtre Paul le proclame, l’évangile est une folie pour le monde, un scandale et l’annoncer est un combat qui peut nous faire beaucoup de mal. C’est pourquoi on ne peut prendre à la légère notre rôle de fantassin, d’ambassadeur dans un monde hyper hostile à Jésus. Voilà pourquoi avec nos quelques conversions depuis 30 ans, nous sommes comblés, encouragés et honorés d’être des fantassins dans le corps de Christ.    



L’évangélisation tire ses racines de la prière


Que l’on soit guerrier du front ou fantassin au combat, l’évangélisation nous demande une vie d’intercession dans la prière. Aller au combat sans être armé, c’est comme une voiture sans carburant, elle ne démarrera pas et nous resterons sur place. Que l’on ait reçu le don d’évangélisation ou non, il nous faut :


. Être entrainé et préparé

. Evaluer le terrain d’action

. Être persévérant


La prière d’intercession, le comportement et l’engagement (vu dans les 2 premiers chapitres) sont le carburant qui nous permet d’être préparé à annoncer l’évangile. C’est un sacré combat et concernant le terrain d’action, le Seigneur nous invite à prier pour les âmes à sauver. Et enfin, nous suivons une discipline spirituelle dans la prière et l’étude de la parole de Dieu qui forgent en nous la persévérance.



Nous avons une feuille de route pour être des témoins selon Dieu

   

Matthieu 16:24 et 25

Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera.


Galates 5:22 à 26

Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ;  la loi n’est pas contre ces choses. Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit. Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres.


1 Corinthiens 4:7

Car qui est-ce qui te distingue ? Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ?


Luc 6:27 à 49

Mais je vous dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent. Si quelqu’un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un prend ton manteau, ne l’empêche pas de prendre encore ta tunique.

Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas ton bien à celui qui s’en empare. Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous font du bien, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi agissent de même. Et si vous prêtez à ceux de qui vous espérez recevoir, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi prêtent aux pécheurs, afin de recevoir la pareille. Mais aimez vos ennemis, faites du bien, et prêtez sans rien espérer. Et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très-Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants.Soyez donc miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux.

Ne jugez point, et vous ne serez point jugés ; ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés ; absolvez, et vous serez absous.Donnez, et il vous sera donné: on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde ; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis. Il leur dit aussi cette parabole : Un aveugle peut-il conduire un aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans une fosse ? Le disciple n’est pas plus que le maître ; mais tout disciple accompli sera comme son maître.Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux tu dire à ton frère : Frère, laisse-moi ôter la paille qui est dans ton œil, toi qui ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille qui est dans l’œil de ton frère.

Ce n’est pas un bon arbre qui porte du mauvais fruit, ni un mauvais arbre qui porte du bon fruit. Car chaque arbre se connaît à son fruit. On ne cueille pas des figues sur des épines, et l’on ne vendange pas des raisins sur des ronces. L’homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et le méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, entend mes paroles, et les met en pratique. Il est semblable à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé profondément, et a posé le fondement sur le roc. Une inondation est venue, et le torrent s’est jeté contre cette maison, sans pouvoir l’ébranler, parce qu’elle était bien bâtie. Mais celui qui entend, et ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti une maison sur la terre, sans fondement. Le torrent s’est jeté contre elle : aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison a été grande.


Avant de témoigner aux hommes, nous devons premièrement témoigner à Christ de notre foi et engagement total par la repentance et le renoncement. Il va de soi qu’endosser notre nouvelle vie se fait par étape et que nous allons, encore à maintes reprises, chuter mais Jésus se doit de nous rappeler ce qu’est porter sa croix et le suivre. Nous n’atteindrons jamais la perfection, mais comme l’apôtre Paul, nous devons la rechercher pour glorifier notre Seigneur. Plus nous sommes engagés par la foi et non par les oeuvres de la chair à rechercher à plaire à Dieu, plus notre témoignage aura un impact puissant qui diffusera la lumière de Christ dans les ténèbres.


Que nous demande le Seigneur pour être un témoin qui l’honore ?

Il nous demande d’être enracinés sur les 2 piliers de la foi :


. Le fondement relationnel (la prière)

. Le fondement doctrinal (l’étude de la parole de Dieu)


Pour être un témoin qui honore le Seigneur, nous devons être, d’une part engagés dans une vie de prière quotidienne, de louange et d’intercession et nous devons d’autre part, étudier sa parole afin de développer notre connaissance de Dieu et de sa volonté. La parole de Dieu nous révèle ceci dans 1 Samuel 2:30

« Car j’honorerai celui qui m’honore, mais ceux qui me méprisent seront méprisés. »


Comment honorer Dieu ?


Psaume 15

Psaume de David. O Eternel ! qui séjournera dans ta tente ? Qui demeurera sur ta montagne sainte ? — Celui qui marche dans l’intégrité, qui pratique la justice Et qui dit la vérité selon son cœur. Il ne calomnie point avec sa langue, Il ne fait point de mal à son semblable, Et il ne jette point l’opprobre sur son prochain. Il regarde avec dédain celui qui est méprisable, Mais il honore ceux qui craignent l’Eternel ; Il ne se rétracte point, s’il fait un serment à son préjudice. Il n’exige point d’intérêt de son argent, Et il n’accepte point de don contre l’innocent. Celui qui se conduit ainsi ne chancelle jamais.


Psaume 1:1 à 3

Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, Et qui la médite jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, Qui donne son fruit en sa saison, Et dont le feuillage ne se flétrit point : Tout ce qu’il fait lui réussit.


Psaume 37:1 à 9

De David. Ne t’irrite pas contre les méchants, N’envie pas ceux qui font le mal. Car ils sont fauchés aussi vite que l’herbe, Et ils se flétrissent comme le gazon vert.

Confie-toi en l’Eternel, et pratique le bien ; Aie le pays pour demeure et la fidélité pour pâture. Fais de l’Eternel tes délices, Et il te donnera ce que ton cœur désire. Recommande ton sort à l’Eternel, Mets en lui ta confiance, et il agira. Il fera paraître ta justice comme la lumière, Et ton droit comme le soleil à son midi. Garde le silence devant l’Eternel, et espère en lui ; Ne t’irrite pas contre celui qui réussit dans ses voies, Contre l’homme qui vient à bout de ses mauvais desseins. Laisse la colère, abandonne la fureur ; Ne t’irrite pas, ce serait mal faire. Car les méchants seront retranchés, Et ceux qui espèrent en l’Eternel posséderont le pays.



Pour conclure


Évangéliser, c’est à dire annoncer la bonne nouvelle, est à la portée de tous les enfants de Dieu. Les uns seront appelés à le faire en recevant le don d’évangéliser, les autres en témoignant d’une vie pieuse qui incite à en parler au moment voulu. L’évangélisation passe inévitablement par un bon comportement et des engagements qui reflètent Jésus sans qu’il soit dévoilé. Puis vient le temps de l’annonce de la bonne nouvelle. Jésus ne s’est pas manifesté à moi par un évangéliste, mais simplement par un homme qui me remit une invitation pour aller écouter un témoignage. Ce n’est qu’une année plus tard que seul, sans personne, je me suis effondré dans ma cuisine, dans une repentance sincère, parce qu’une fois encore, sans que ce soit un évangéliste qui me parla, on m’avait tendu un livre qui a fait écho dans mon coeur. Comme nous l’avons vu un peu plus haut, Jésus s’est révélé à moi par une invitation et un livre sur la vie de couple selon Dieu. Je n’ai pas été touché par un évangéliste, un verset ou une prédication mais par une invitation, un témoignage et une lecture.


Frères et soeurs, Il ne faut pas être un théologien aguerri pour annoncer l’évangile, mais un disciple rempli de l’Esprit, adorant le Seigneur plus que tout et témoignant de son amour, de sa sainteté et de sa justice en parole et en actes. La grâce est réservée uniquement à Christ et notre devoir pour le glorifier est de semer par notre comportement, notre engagement et notre persévérance. Un évangéliste me dit dernièrement : « Tu sais, si je suis entouré de 20 païens et que je n’annonce pas l’évangile, comment pourront-ils être touchés ? Il faut systématiquement en parler ». Il n’a pas tord sur le fond, mais nous n’avons pas tous le don d’aller au front de cette façon et il appartient à chacun, selon ce qu’il a reçu d’annoncer à ces mêmes païens, Jésus. Les temps que nous vivons sont très propices à l’annonce de l’évangile et nous devons dans nos comportements et engagements, redoubler de foi pour participer au salut des âmes.


Je souhaite que ce message vous motive à persévérer dans votre mission de disciple et d’ambassadeur de Christ. Car si vous vous occupez des affaires de Dieu, il s’occupera de vos affaires.


Matthieu 6:33.

Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.


Hébreux 13: 1 à 3

Persévérez dans l’amour fraternel. N’oubliez pas l’hospitalité ; car, en l’exerçant, quelques-uns ont logé des anges, sans le savoir. Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez aussi prisonniers ; de ceux qui sont maltraités, comme étant aussi vous-mêmes dans un corps.


Romains 12:12 à 14

Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients dans l’affliction. Persévérez dans la prière. Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l’hospitalité. Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas.


Marc 16:15 à 17

Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.


Que le Seigneur vous bénisse !


Daniel Gilman






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