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UNE NOUVELLE VIE !




Comme un enfant obéissant, ne te conforme pas aux convoitises que tu avais autrefois, quand tu étais dans l’ignorance. Mais, puisque celui qui t’a appelé est saint, toi aussi sois saint dans toute ta conduite, selon qu’il est écrit : tu seras saint, car je suis saint. Et si tu invoques comme Père celui qui juge selon l’œuvre de chacun, sans acception de personnes, conduis-toi avec crainte pendant le temps de ton pèlerinage, sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que tu as été racheté de la vaine manière de vivre que tu avais héritée de tes pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de toi, qui par lui crois en Dieu, lequel l’a ressuscité des morts et lui a donné la gloire, en sorte que ta foi et ton espérance reposent sur Dieu.


En lui Dieu t’a élu avant la fondation du monde, pour que tu sois saint et irrépréhensible devant lui, t’ayant prédestiné dans son amour à être son enfant d’adoption par Jésus–Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce qu’il t’a accordée en son bien–aimé. En lui tu as la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce, que Dieu a répandue abondamment sur toi par toute espèce de sagesse et d’intelligence, te faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu’il avait formé en lui–même, pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre , En lui tu es aussi devenu héritier, ayant été prédestiné suivant la résolution de celui qui opère toutes choses d’après le conseil de sa volonté.


Où donc est le sujet de te glorifier ? Il est exclu. Par quelle loi ? Par la loi des œuvres ? Non, mais par la loi de la foi.


Si Abraham a été justifié par les œuvres, il a sujet de se glorifier, mais non devant Dieu. Car que dit l’Ecriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. Or, à celui qui fait une œuvre, le salaire est imputé, non comme une grâce, mais comme une chose due ; et à celui qui ne fait point d’œuvre, mais qui croit en celui qui justifie l’impie, sa foi lui est imputée à justice.


Ecoute, bien–aimé : Dieu n’a–t–il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu’ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment ?


Et c’est ainsi qu’Abraham, ayant persévéré, obtint l’effet de la promesse. Or les hommes jurent par celui qui est plus grand qu’eux, et le serment est une garantie qui met fin à tous leurs différends. C’est pourquoi Dieu, voulant montrer avec plus d’évidence aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par un serment, afin que, par deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, tu trouves un puissant encouragement, toi dont le seul refuge a été de saisir l’espérance qui t’a été proposée. Cette espérance, tu la possédes comme une ancre de l’âme, sûre et solide ; elle pénètre au delà du voile, là où Jésus est entré pour toi comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek.


Alors Qui t’accusera, toi qui est élu de Dieu ? C’est Dieu qui justifie !

Qui te condamnera ? Christ est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour toi !

Qui te séparera de l’amour de Christ ? Sera–ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? selon qu’il est écrit : C’est à cause de toi qu’on te met à mort tout le jour, Qu’on te regarde comme une brebis destinée à la boucherie.

Mais dans toutes ces choses tu es plus que vainqueur par celui qui t’a aimé. Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra te séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus–Christ ton Seigneur.


Parce que tu fais parti du troupeau, tu entends la voix de Dieu ; Le Seigneur te connait, et c'est pourquoi tu le suis. Il te donne la vie éternelle ; tu ne périras jamais, et personne ne te ravira de sa main. Dieu le Père t’a donné à Jésus.


Vois l’amour que le Père t’a témoigné, pour que tu sois appelés enfant de Dieu ! Et tu l’es. Si le monde ne teconnaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu. Bien–aimé, tu es maintenant enfant de Dieu, et ce que tu seras n’a pas encore été manifesté ; mais tu sais que, lorsque cela sera manifesté, tu seras semblable à lui, parce que tu le verras tel qu’il est. Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui–même est pur.


Alors, si tu as fait de l’Eternel ton berger, sache que tu ne manqueras de rien. Il te fera reposer dans de verts pâturages, Il te dirigera près des eaux paisibles. Il restaurra ton âme, Il te conduira dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Quand tu marcheras dans la vallée de l’ombre de la mort, tu ne craindras aucun mal, car il sera avec toi : Sa houlette et son bâton te rassureront. Il dresserra devant toi une table, en face de tes adversaires ; il oindra d’huile ta tête, Et ta coupe débordera. Oui, le bonheur et la grâce t’accompagneront Tous les jours de ta vie, Et tu habiteras dans la maison de l’Eternel Jusqu’à la fin de tes jours. ………


Heureux seras-tu si tu ne marches pas selon le conseil des méchants, si tu ne s’arrêtes pas sur la voie des pécheurs, Et si tu ne s’assieds pas en compagnie des moqueurs, Mais si si tu trouves ton plaisir dans la loi de l’Eternel, Et si tu la médites jour et nuit ! Tu seras comme un arbre planté près d’un courant d’eau, Qui donne son fruit en sa saison, Et dont le feuillage ne se flétrit point : Tout ce que tu feras, te réussira.


Voilà pourquoi….

Chaque jour, Cherche premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses te seront données par–dessus. Ne t’inquiéte donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui–même. A chaque jour suffit sa peine.



La Parole de Dieu

mise en forme par Daniel Gilman


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