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À BAS LES CARICATURES : La perdition des bébés qui meurent



Cette ignoble calomnie de nos détracteurs n’est qu’un vil mensonge. Il peut effectivement y avoir eu, dans un coin oublié de la galaxie, quelque mécréant qui osa un jour supposer la présence de petits enfants en enfer. Mais je ne l’ai jamais rencontré et je n’ai jamais entendu parler de quelqu’un qui ait vu cet insensé.


L’Écriture demeure très discrète au sujet de la mort des petits bébés et j’éviterai de me montrer dogmatique.


Je crois néanmoins parler au nom de l’ensemble de ceux qui adhèrent aux doctrines de la grâce en affirmant que ces bébés font partie des élus de Dieu et sont par conséquent sauvés. Comme presque la moitié de la race humaine meurt ainsi, on voit aisément combien la population céleste s’accroit d’heure en heure.


Pour moi, ceci explique en grande partie le sens de la postérité dont Christ « rassasiera ses regards » à cause du travail de son âme (Esaïe 53:11). Je crois que le Seigneur Jésus, qui déclara : « Le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent » (Mc 10:14), reçoit chaque jour avec tendresse ces petits êtres qui, à peine arrivés au monde, en repartent aussitôt. Je crois que Dieu a inclus dans son décret d’élection tous ceux qu’il a décidé de reprendre en bas âge. Le décret de réprobation ne concerne aucun d’eux.


Comment la théorie d’une élection conditionnelle, fondée sur une foi connue d’avance, pourrait-elle s’appliquer au salut de ces tout-petits ? En revanche, l’élection divine souveraine et sans condition demeure conséquente avec elle-même. Nul besoin d’introduire un nouveau principe d’élection pour le salut de quiconque, jeune ou âgé.


Charles Spurgeon

« La Grâce aux milles facettes »

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