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L'APPEL ET LE CHEMIN DE LA CROIX


L’APPEL A PORTER LA CROIX


Ap 2:21 Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi usr mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône


Matt 10:38. Celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi.


Le Seigneur avait exhorté le disciple désireux de le suivre à « se charger de sa croix » (Matt 16:24). Mais ce n’est qu’après sa mort et sa résurrection qu’il expliqua au travers de l’apôtre Paul (le serviteur qu’il s’était choisi) l’appel de la croix et ses droits sur ceux qui veulent le suivre. Il faut remarquer que l’apôtre n’exhorte pas les chrétiens à prendre leur croix, mais celle de Christ. Une croix déjà victorieuse, au travers de laquelle il invite le disciple à partager le triomphe de son Seigneur.

La prédication de l’apôtre explique l’appel de l’Agneau à porter la croix alors qu’il se préparait à monter au calvaire. Les paroles du Christ illuminent la prédication de Paul. Bien que la croix de Christ ait déjà triomphé et que l’oeuvre de délivrance des puissances de l’enfer soit un fait accompli, il reste que nous, croyants, devons la porter à notre tour et suivre l’Agneau sur le chemin du calvaire où il nous a précédés.

L’appel à prendre la croix ! Celui qui est mort pour nous et qui maintenant est ressuscité, le fait toujours entendre. Il le fait retentir au fond du coeur de tout racheté. Et c’est en ce monde la seule route possible, pour quiconque veut suivre l’Agneau.

A cinq reprises, nous trouvons cet appel dans les évangiles. A chaque fois, une nouvelle lumière est projetée sur l’un des aspects de la croix, dans la vie de celui qui a répondu à l’invitation du Seigneur.



LE CHEMIN DE LA CROIX EST INEVITABLE


Lc 14:27 Quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple.


Pour le Christ, le chemin de la croix était inévitable, et il le savait. Il dit à Nicodème : « Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ll faut de même que le Fils de l’homme soit élevé » Jn 3:14

A ses disciples, il annonce qu’il doit monter à Jérusalem et être mis à mort. Ce « doit » est impératif. « il faut qu’il en soit ainsi » dit-il. Et ailleurs : « J’ai encore d’autres brebis…. il faut que je les amènes » Jn 10:16. Il faut que je donne ma vie pour les brebis, pour les amener au Père.


Y aurait-il pour les disciples un autre chemin que celui que le Christ a suivi ? Bien sûr que non. Le « il faut », résonne aussi dans leur coeur, il leur faut donner leur vie ! Il leur faut prendra la croix ou renoncer à être ses disciples. Le Christ a pris sur la croix la place du pécheur. Quiconque veut le suivre et accepte ses enseignements, doit prendre à son tour la croix du Christ.


Lorsque les disciples ont commencé à suivre Jésus de Nazareth, ils n’ont sûrement jamais entrevu la possibilité du calvaire. Jésus les avait appelés, ils ont cru qu’il était le Christ et l’ont suivi. En leur coeur, ils savaient que Christ avait les paroles de la vie éternelle. Ils l’entendaient, ils voyaient ses miracles. Ils révèrent peut-être de puissance et de gloire à la suite de Jésus, mais certainement jamais l’idée de la croix, n’aborda leurs esprits. Même lorsque Jésus leur annonça ouvertement la croix, ils ne comprirent pas (Lc 9:44).


Il en va toujours de même avec la plupart des enfants de Dieu. Ils n’envisagent pas la possibilité de la croix. Mais les premiers disciples ne savaient pas ce que nous savons : la tragédie du calvaire ne s’était pas encore déroulée sous leurs yeux. Ceux qui suivent un Seigneur crucifié, doivent l’être à leur tour. Ici-bas la croix. au ciel seulement, le trône.

Jessie Penn Lewis


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