Il vous est sans doute déjà arrivé de sortir un beau matin clair et ensoleillé, de respirer une longue bouffée d’air frais et de remercier Dieu pour sa création magnifique.
Mais qu’avez-vous fait lorsque le lendemain vous avez découvert, en jetant un coup d’œil par la fenêtre, que le ciel était gris et qu’il pleuvait ? Vous êtes-vous senti aussitôt déprimé ?
Peut-être ne l’avez-vous pas exprimé à haute voix, mais sincèrement qu’avez-vous ressenti ?
Avez-vous l’habitude de ne remercier Dieu que pour ce qui vous plaît, et de murmurer, ne serait-ce qu’un tout petit peu, quand tout ne va pas comme vous l’entendez ? Au fait, quel mal y a-t-il à se plaindre un peu ? Ce n’est pas grave. Cela ne change rien, après tout.
Si, cela change tout ! Tout dépend de notre façon de réagir aux petites choses de la vie…
Les petites choses sont si importantes ! Ce sont elles qui déterminent notre vie quotidienne : notre mauvaise humeur au petit déjeuner et notre impatience en faisant la queue à la caisse du supermarché le vendredi après-midi ….
On rouspète si facilement que, bien souvent, on ne réalise pas ce qu’on est en train de faire. Mais se plaindre est le contraire de remercier. Les lamentations sont le contraire de la confiance.
D’après le dictionnaire, la plainte est une accusation. En fait, par nos murmures et nos lamentations, nous accusons Dieu de ne pas savoir diriger les détails de notre journée. Une attitude de louange libère la puissance de Dieu dans notre vie ; une attitude de murmures et de lamentations la bloque ….
Nos plaintes et nos murmures contre Dieu, dans les petites choses, peuvent nous empêcher d’entrer dans le plan parfait qu’il a pour nos vies… Dieu a une place de parfait repos pour nous, dès maintenant. Non pas après la mort, mais bien maintenant. C’est l’attitude de confiance totale en Lui que nous pouvons tous adopter par la foi. Mais pour cela, il faut que nous abandonnions notre péché d’incrédulité, nos murmures et nos plaintes. L’incrédulité est une offense grave à l’égard de Dieu.
L’incrédulité, comme tout autre péché, est un acte délibéré de rébellion contre Dieu. Nous choisissons de croire ou de ne pas croire. Le dictionnaire définit l’incrédulité ainsi : refus de croire, scepticisme, rejet de ce qui est affirmé.
Si l’incrédulité est un refus délibéré de croire, nous sommes alors responsables de notre attitude, et nous devons la corriger. Comme pour tout autre péché, la première chose à faire est de le confesser…
Je crois que, si nous voulons nous débarrasser de nos péchés, nous devons les traiter d’une manière ferme et radicale : Tout d’abord, les reconnaître, les confesser, en demander pardon à Dieu, et prendre la résolution formelle de ne plus y céder. Ensuite, demander à Dieu de nous en délivrer et d’augmenter notre foi et notre force pour résister à toute tentation. Enfin, le remercier et aller de l’avant en croyant qu’Il a agi.
Après avoir décidé devant Dieu de ne plus maugréer, et avoir promis, au contraire, de le remercier pour tout ce qui, d’habitude, provoquait en nous le mécontentement, nous pouvons nous attendre à le voir agir. De ronchonneurs incrédules que nous sommes, nous ne pouvons-nous transformer nous-mêmes en croyants remplis de reconnaissance et de joie. Seul Dieu peut opérer le changement. Quant à nous, nous prenons simplement la décision de ne plus murmurer et de louer et remercier Dieu de ce que Lui opère en nous.
Le fait d’accepter avec joie et reconnaissance chaque petit incident qui survient, libèrera la puissance de Dieu en nous et au travers de nous. Et nous ne tarderons pas à éprouver une réelle sensation de joie également.
Merlin Carothers