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ILS SE SONT DÉBARRASSÉS DE LA CROIX !


En ces temps sophistiqués, nous trouvons qu’il est dur de comprendre l’idolâtrie de l’Ancien Testament. C’est incroyable de lire que de personnes intelligentes étaient si aveugles jusqu’à faire des dévotions à des images de bois taillées, des pierres ou des métaux précieux.



« Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d’autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde! » (Galates 6:14).


Les Ecritures nous disent que les gens pénétraient dans la forêt et enlevaient un arbre de bois dur, le réduisant, le sciant en deux, et brûlaient la moitié dans leurs fours pour cuisiner et donnaient l’autre moitié à un tailleur pour le transformer en un petit dieu. La famille entière s’agenouillait devant cette image gravée et disait : « Ceci est mon Dieu, mon délivreur, mon libérateur, qui m’a sauvé. » Une telle idolâtrie est stupéfiante pour nous !

Cependant, c’était le péché d’idolâtrie qui fit tomber l’horrible courroux de Dieu sur son Peuple : cela le mettait en colère bien plus qu’aucun autre péché dans l’Ancien Testament, à tel point qu’Il a déclaré : « Les enfants ramassent du bois, Les pères allument le feu, et les femmes pétrissent la pâte, pour préparer des gâteaux à la reine du ciel, et pour faire des libations à d’autres dieux, afin de m’irriter. »

« Et toi, n’intercède pas en faveur de ce peuple, n’élève pour eux ni supplications ni prières, ne fais pas des instances auprès de moi; car je ne t’écouterai pas. Et je vous rejetterai loin de ma face » (Jérémie 7:18,16,15).

Ceci est la déclaration de Dieu contre l’idolâtrie dans l’Ancien Testament. Et, même encore, Il déteste autant l’idolâtrie de nos jours. Cela fait tomber sa colère sur n’importe quelle génération y compris notre génération moderne !


Il y a une Idolâtrie dans ces derniers jours de loin pire que celle de l’Ancien Testament !

Une nouvelle idolâtrie est en train d’emporter l’Amérique en ce moment. Non, de nos jours, nous ne voyons plus de personnes s’agenouiller littéralement devant des images sculptées. Cette idolâtrie moderne au lieu de cela séduit des multitudes par sa subtilité et son raffinement. Néanmoins, cela met plus Dieu en colère qu’aucune autre idolâtrie de l’Ancien Testament !

Le Nouveau Testament nous avertit que des ministres qui apparaîtront comme des anges de lumière mais qui sont concrètement des ministres de Satan viendront dans les derniers jours. Ces hommes seront passionnés, capables de s’exprimer clairement, agréables et pleins de ressources. Mais ils seront manipulés par un esprit qui ne vient pas de Dieu !

« Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres. » (2.Corinthiens 11:3-15).


Paul nous avertit que ces ministres démoniaques viendront :

« …si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou …un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé » (verset 4).


Pensez à ce que Paul est en train de dire ici. Dans les derniers jours, des prédicateurs viendront comme étant des hommes d’intégrité et de justice mais qui sont en fait des ministres sous l’influence de Satan lui-même ! Ils seront entièrement d’un autre Esprit, introduisant un autre Christ, un autre esprit, un autre Evangile.

Ceci semble choquant, mais c’est quelque chose pour lequel vous et moi devons nous préparer. Si tu es un chrétien vivant en Amérique, et que tu entendes des comptes-rendus sur des mouvements du Saint-Esprit à différents endroits du pays, tu dois faire attention et savoir où tu vas et par quel esprit cela repose. Si tu n’as pas de discernement; tu peux être entraîné vers une idolâtrie qui te détournera de la croix de Christ.

Je crois qu’aujourd’hui de multitudes de chrétiens sont dans une idolâtrie sans le savoir, ayant été séduits par des anges de lumière. Paul a vu cela commencer à apparaître à son époque même:

« Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Évangile. Non pas qu’il y ait un autre Évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l’Évangile de Christ. Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème! » (Galates 1:6-8).


Cet autre Evangile que Paul mentionne est le message du salut sans la croix !

C’est la grande idolâtrie de nos jours. Il y a une foule de prédicateurs qui ont littéralement mis de côté le message de la croix de Jésus-Christ !


Soyez avertis : Peu importe ce que vous dit une personne à propos d’un grand « Réveil » ou d’une action du Saint-Esprit ayant lieu, peu importe combien de multitudes sont entraînées, ou à quel point leur louange est forte; le succès visible d’un ministère particulier n’a pas d’importance. Si la croix de Jésus-Christ n’est pas la porte par laquelle les gens viennent, vous pouvez être assurés que ce n’est pas une oeuvre de Dieu !

La croix avec ses exigences et son espoir est le véritable cœur de l’Evangile. Et quel que soit le culte, quelle que soit l’association, tout ce qui se nomme église n’est qu’une idolâtrie éhontée si la chose n’a pas la croix au centre. Une telle adoration est entièrement d’un autre esprit et Dieu n’aura rien à faire de cela. Sans la croix, tout ce qui reste est plaisanterie, un Evangile perverti, quelque chose venant des profondeurs de l’enfer: C’est une idolâtrie plus insultante envers le Seigneur que l’idolâtrie d’Israël !


Néanmoins, dans la plupart des églises où cet « Autre Evangile » est prêché les bancs sont remplis. Toutes les paroles sont chantées et prononcées. Les termes théologiques tels que sainteté, Saint-Esprit et la croix, sont mentionnés. Tout paraît bon et semble juste. Mais la réalité de la croix n’est pas présentée ! La crise de la croix, les orientations amenant la confrontation, sont complètement évitées. Et si un sermon sur la croix n’inclut pas la confrontation vis-à-vis du péché. Si cela ne vous emmène pas au moment décisif de la croix, ce n’est pas la véritable prédication de la croix ! Si j’allais prêcher sur les exigences de la croix dans beaucoup d’églises d’aujourd’hui, avec sa mort à toutes les convoitises et tous les plaisirs du monde, la foule s’enfuirait exactement comme elle l’a fait quand Jésus lui a dit que le sacrifice exigé était de le suivre. Je devrais dire aux multitudes assises confortablement : « Dieu demande que vous faisiez face à vos péchés, que vous vous agenouilliez à la croix, que vous vous occupiez de votre méchanceté. » Au lieu de cela, ils déversent leurs énergies dans des réunions intelligentes, pleines d’art de mise en scène, d’illustrations dramatiques, de sermons sur la manière de s’occuper des problèmes de la vie.


En ce moment, on est en train de voir une génération entièrement nouvelle de ministres, jeunes, élégants, intelligents, assidus, d’hommes compétents, qui construisent d’énormes complexes, offrant tout aux gens, de la garderie au sauna, en passant par les salles de musculation.

Les fidèles peuvent maintenant rattacher l’amélioration de leur église à leurs divertissements, amusements, événements familiaux ou musicaux. C’est entièrement de la haute technologie, contemporaine et non agressive.

Je crois que Dieu ne prête même pas attention à un grand nombre de ces frêles tentatives d’attirer des âmes avec ces attraits modernes. Il semble avoir beaucoup de patience avec de tels efforts bien attentionnés et charnels pour promouvoir l’Evangile. Mais les ministres de ces Eglises auront des ennuis s’ils refusent d’avertir leurs gens d’abandonner leurs péchés !


Jérémie s’est lamenté :

« …Ils fortifient les mains des méchants, afin qu’aucun ne revienne de sa méchanceté… » (Jérémie 23:14). « S’ils avaient assisté à mon conseil, ils auraient dû faire entendre Mes paroles à Mon peuple, et les faire revenir de leur mauvaise voie, de la méchanceté de leurs actions »(verset 22).

Je dis à de tels ministres : « Ramenez la croix ou le sang des gens sera sur vos mains ! » Jésus dit : « Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi » (Jean 12:32). Cet élévation de la terre que Jésus-Christ mentionne est sa crucifixion. Il a été élevé sur la croix devant le monde entier. C’est une image de Son grand sacrifice pour nos péchés.

Dieu s’est abaissé en portant Son regard sur un monde rempli de gens malades, liés et emprisonnés par les péchés, sur des maisons dévorées par la crainte et le désespoir, assaillies de doutes, sans paix, sans espoir ou sans repos, tâtonnant dans les ténèbres et la confusion. Et Il a envoyé Son propre fils. Ainsi Jésus est venu sur la terre, portant sur Lui la faiblesse physique de la chair humaine, et a proclamé à tout ceux qui voulaient écouter : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11:28).

C’est l’invitation de la croix : c’est un appel adressé à chaque âme malade dans ses péchés ! Jésus a lancé un appel à tous ceux qui étaient lassés du mensonge, de la tricherie, de l’adultère, de la dépression. Il disait : « Je sais que vous êtes fatigués de traîner partout vos chaînes, fatigués des nuits sans sommeil. Oui, le péché est un chef de corvée dur. Venez à moi maintenant avec tous vos lourds fardeaux. Il n’y a pas d’autres chemins que ma croix !" Jésus est mort sur la croix non seulement pour pardonner les péchés, mais pour briser sa puissance écrasante sur nous !


Le péché fatigue la chair. Il nous rend faibles et malades. Il emporte petit à petit ce qui est bon, doux et précieux. Et il endurcit le cœur, anéantit la paix et amène la culpabilité, l’ennui et la honte. Il détruit les pensées de l’Esprit, affaiblissant et enténébrant l’âme, il amène la crainte. Il mène au scandale, disperse les familles, endurcit les enfants. Et il mène à la mort. Le pire de tout est que le péché coupe toute communion avec Dieu.


A environ cinq pâtés de maisons de l’église Time Square, il y a une longue avenue de magasins pornographiques. Quand vous observez les hommes entrant et sortant de ces magasins, vous voyez leurs épaules qui s’effondrent et la tristesse qui remplit leur regard. Ils sont esclaves, menés par leur convoitise. Ils n’obtiennent plus de plaisirs de leurs péchés. Ils sont écrasés, malades du péché, désespérés, sans espoir.


Bien aimés, l’Eglise de Jésus-Christ n’est pas un super club, ni un complexe de divertissement. C’est un hôpital pour âmes malades du péché. Quand les églises ne sont pas faites pour confronter les gens avec la croix, elles constituent un blasphème.


Je me rends compte que je fais quelques accusations très sérieuses en disant que beaucoup de ministres se sont débarrassés de la croix, que des multitudes de chrétiens sont dans l’adoration dans des églises qui pratique une grave idolâtrie, que beaucoup de chaires sont remplies par des hommes qui sont d’habiles agents de l’ennemi. Sur ce point vous pourriez vous demandez: « Que voulez-vous dire en disant qu’ils ont fait disparaître la croix ? »

Je ne veux pas dire que ces ministres ne se réfèrent plus au Jésus historique et à sa réelle crucifixion. Mais le fait est qu’il est possible de prêcher des sermons puissants sur la croix de Christ, en donnant des détails vifs, de parler de sa souffrance, du sang s’écoulant de Son côté percé, et de le faire avec des larmes, tendresse et passion et néanmoins de n’être toujours pas en train de prêcher la croix. Toutes ces magnifiques et merveilleuses choses peuvent être dites par des anges de lumière.

Il y a des années, j’ai écouté un sermon fait par un homme agnostique qui avait la charge des plus grandes églises, ici dans la ville de New York. Il avait écrit une série de livres sur Jésus. Personne ne pouvait parler de l’humanité, de l’amour et de la bonté de « ce prophète Jésus », comme il l’appelait, davantage que lui. Mais, il ne connaissait pas Jésus ! Jésus n’était pas Dieu pour lui.


S’il n’y a pas de confrontation avec la croix, si ses exigences ne sont pas mentionnées, si ces points critiques ne sont jamais prêchés, alors ce n’est pas la prédication de la croix !

La seule chose que Dieu ne supportera jamais est l’abandon de la prédication de la Croix !

Vous voyez, la croix est essentiellement une confrontation avec le style de vie de péché de l’homme. C’est pourquoi c’est une offense à toute personne qui a fait la paix avec ses péchés. Ainsi une telle personne dit : « Jésus a tout payé. Maintenant, j’ai la paix. Cependant, je marche dans l’entêtement de mon cœur. Je peux me réjouir. » Non ! C’est une fausse paix. Une paix maudite. Elle se trompe en croyant que son péché est couvert par le sang, même si elle refuse de l’abandonner ! J’ai failli pleurer en entendant récemment les paroles d’un ministre bien connu à la télévision.

Il disait : « Ne soyez pas trop ennuyé par vos péchés. La Bible ne parle pas beaucoup du péché, de toute façon ». Et cet enseignant chrétien passe à la télévision chaque semaine !

Quand Jésus dit : « Je suis le chemin » et « Je suis la porte », Il parle de la croix. Il dit : « Vous ne pouvez pas être sauvés; vous ne pouvez pas aller au ciel, à moins que vous n’entriez par le chemin de la croix ! » « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. » (Jean 10:1).

Le voleur et le brigand vous diront : « La repentance n’est pas nécessaire. Crois simplement ! Le chagrin divin n’est pas important. Aime ton voisin ! Ne te tourmente pas à propos de tes péchés. Dieu t’aime tel que tu es ! »

Jésus a dit : « Puis il dit à tous: Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. » (Luc 9:23) « Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple » (Luc 14:27).

Cela n’a pas d’importance à quel point ou avec quelle insistance votre théologie vous dit d’aimer. Jésus a dit qu’à moins que vous ne renonciez à vous-même et n’entriez par le chemin de la croix, vous ne pouvez être Ses disciples.


Laissez-moi vous montrer ce que je veux dire par la confrontation de la Croix !

Considérez un homme qui en a assez de son habitude pécheresse et qui cependant tombe toujours plus profondément sous son contrôle. Il a promis lui-même des centaines de fois qu’il ne le ferait jamais de nouveau et, pendant un moment, il réussit à immerger de la tentation et se réjouit d’une mesure de liberté. Mais quelque temps après, cela revient avec une plus grande force.

Dorénavant, cet homme dissimule son péché, ment à son sujet, triche à cause de ce péché. Et ceci l’a conduit à un profond chagrin. Il ne s’en réjouit pas, mais il ne peut abandonner son péché. Il continue simplement d’y revenir.

L’homme sait qu’il devra se tenir devant le trône du jugement un jour, et il endure la vie craignant d’être découvert et l’objet d’un scandale. Son péché l’a vidé, enchaîné, trompé. Il l’a fait tombé dans une lassitude dans laquelle il peu difficilement exister. Il est au bout du rouleau.

Dans cet état triste, fatiguant, épuisant, le Saint-Esprit lui emmène cette parole : » Il y a une sortie pour toi. Il y a un endroit de victoire, de paix, de joie, de nouveauté de vie. Accepte l’appel de Christ à courir vers lui et à trouver le repos. Va à la croix de Jésus-Christ ! »

Bien-aimés, quand vous vous agenouillez à la croix, vous n’entendrez pas une parole facile et douce en premier. Même si la croix est la seule porte vers la vie, vous allez entendre parler de la mort, la mort à chaque péché !

A la croix, vous affrontez la crise de votre vie. Et c’est ce qui est marquant dans tellement d’églises. La prédication de la croix amenant une crise par rapport au péché, à la volonté, réprimandera avec amour mais en affirmant fermement les conséquences qui se produiront si vous continuez dans votre péché: « Renoncez à vous-même, embrassez la mort de la croix, suivez-moi ! »


Laissez-moi vous parler de la signification du renoncement et de la vraie repentance

La repentance signifie beaucoup plus que dire : « Seigneur, j’ai tort », cela signifie aussi dire : "Seigneur, tu es juste ! ».

Se repentir, c’est faire face aux conséquences de la continuation dans le péché. Cela signifie faire face, une fois pour toute, à la vérité sur votre péché. Il doit prendre fin maintenant. C’est un moment critique de vérité. Un endroit d’aveu où vous admettez : « Je ne peux pas continuer dans mon péché et avoir le Saint-Esprit en moi. Je suis en train de tout perdre. Seigneur, tu as raison à propos du péché qui produit la mort en moi. Je vois que si je continue dans le péché, cela va me détruire, moi et ma famille. Je sais que je suis dans l’erreur. Oh ! Dieu, je rejette toutes mes excuses pour mon péché !"

Exprimé simplement, la repentance est une confrontation avec votre péché. La bataille est livrée avant que vous n’ayez la croix. Cela se met en place pendant que le Saint-Esprit s’occupe de vous !

Il en est de même du renoncement. En bref, le renoncement est une confrontation qui déclare la chose suivante : « Le péché prend fin aujourd’hui, maintenant, sur ce point ! » Contrairement à ce que beaucoup de « prédicateurs du réconfort » disent, le reniement de soi n’est pas un quelconque mal de tête que vous devez supporter, ou une quelconque infirmité de votre chair. Quand Paul dit : "Je meurs tous les jours", il veut simplement dire : « J’ai conclu que je dois nier que je peux continuer dans le péché et avoir encore la faveur de Christ. Je n’ai pas de dérogation spéciale de Dieu parce que je fais du bon travail et que je suis donc autorisé à garder un péché favori. Non ! Je suis en plein accord avec la Parole de Dieu. Et je renie tous les droits que j’ai de continuer dans le péché ! »


La glorieuse vérité de l’Evangile est que si nous mourons avec Jésus, alors nous héritons la gloire de la résurrection et de la nouveauté de vie. Sa croix est notre croix, sa mort est notre mort, et sa résurrection est notre résurrection, à travers notre identification et notre union avec Lui. C’est la véritable croix que nous portons.

Pourtant c’est là la croix que beaucoup de soi-disant ministres de l’Evangile ont démolie. La véritable croix n’est pas seulement faite de jolis mots décrivant la souffrance et l’écoulement du sang de notre sauveur au Calvaire. Non – la véritable signification de la croix, c’est que Jésus a saigné et est mort pour amener nos âmes malades du péché vers une liberté glorieuse afin de briser toute chaîne du péché qui nous lie !

Je ne voudrais pas prêcher à une foule de gens qui n’ont jamais été confrontés à leurs péchés, et qui ont essayé d’hériter le royaume d’une quelque autre façon. C’est la condition d’une multitude de soi-disant chrétiens d’aujourd’hui. Le péché ne leur est jamais prêché comme étant extrêmement honteux. C’est simplement un mot n’ayant aucune puissance ou aucune conviction derrière.


Jésus lui-même est la Parole de Dieu et quand une personne se repent, elle se met en accord avec les paroles de Jésus concernant le péché. Ainsi, quand La Bible dit : « Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde » (Proverbes 28:13), le cœur vraiment repentant s’accorde avec les paroles suivantes : « En effet, Seigneur, si je continue dans mon péché, cela me détruira ! »


Laissez-moi revenir ici à l’homme malade de ses péchés que je vous ai décrit tout à l’heure. Cet homme maintenant tombe brisé et blessé au pied de la croix. Il hait son péché, se mettant en accord avec la Parole qu’il ne peut continuer un autre jour dans son péché. Mais il se sent impuissant. Et il craint de retomber dans ses habitudes à n’importe quel moment.

Cependant Jésus, celui qui a porté nos péchés, s’agenouille à côté de lui et lui dit de regarder vers la croix vide. Jésus lui dit : « Ami, tu es d’accord avec ma Parole au sujet du besoin de confesser et d’abandonner tes péchés. Maintenant, tu dois être en accord avec ma Parole au sujet de ma croix qui est devenue ta croix. Oui, cela signifie que ma mort est ta mort. Mais cela veut dire aussi que ma résurrection devient ta résurrection, ma victoire sur la domination du péché devient ta victoire sur le péché ! »

Comme cet homme, nous aussi nous sommes à la croix – malades à cause de nos péchés, fatigués de notre fardeau. Nous avons été confrontés à notre péché, et nous savons que nous ne pouvons pas continuer à nous y adonner. Et maintenant, nous lisons en Romains 6, à propos du « baptême dans la mort de Jésus-Christ » et du fait d’être ensevelis ensemble avec lui dans la conformité avec sa mort : « J’ai été crucifié avec Christ… »(Galates 2:20). « Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs » (5:24).

Nous poussons un cri : « C’est ce que je veux ! Je veux mourir au péché – crucifier tous mes désirs charnels. Mais, Seigneur, comment puis-je le faire ! Comment puis-je obtenir la victoire de Jésus dans ma vie ? Qu’est-ce qui me délivrera de ce tourbillon du péché et de la confession, du péché et encore la confession ? »

Si vous êtes comme moi, votre première envie est probablement de serrer les dents et d’essayer de vous délivrer vous-même. Quand j’étais un jeune ministre en Pennsylvanie, je lisais la vie d’hommes de Dieu qui avaient mené des styles de vie très simples ; et cela semblait être la réponse pour moi. A ce moment-là, je connaissais un ministre qui était un vrai héros pour moi, un homme qui parlait avec une grande autorité. Il menait une vie de simplicité totale, vivant dans une petite chambre et possédant une seule tenue.

C’est ce que je pensais que le renoncement signifiait : un style de vie simple. Je pensais : « Seigneur, c’est ce que je veux. Je pourrais être une forteresse pour toi. Si seulement je vidais mes placards et jetais tout sauf un vêtement ou deux. Je pourrais vendre ma voiture et en avoir une pas chère. Je pourrais acheter une vieille maison pas jolie. Je pourrais abandonner le steak et manger de la viande hachée à la place. Je pourrais servir d’exemple grandiose en n’ayant aucun désir pour aucune chose matérielle sur terre ! »

En réalité, je disais : « Si je pouvais seulement souffrir assez, si je pouvais juste contrôler ma chair et être un ascète, je pourrais servir le Seigneur dans une véritable puissance ».

Mais peu de temps après, mon héros a commencé à enseigner de fausses doctrines – et il a détruit beaucoup de vies à cause de cela. C’est alors que le Seigneur m’a dit : « Ce n’est pas la clé principale de la victoire, David. La victoire n’est pas tienne – elle est mienne ! »


Bien-aimés, c’est à ce point très fort que Jésus vient à nous et dit : « Maintenant, prends ma main et suis-moi – dans ma mort, mon enterrement, ma résurrection. Observe la croix. Serre-la. Et accroche-toi à ma victoire ! C’est là l’endroit où votre crucifixion à la chair a pris place. Tu as déjà été crucifié sur la croix par la foi ! »

Oui, la mort en Jésus-Christ est un acte de foi. Nous devons nous « considérer » nous-mêmes comme morts au péché et vivants en Dieu à travers notre Seigneur Jésus-Christ. Quand Paul dit qu’il veut connaître Christ dans la puissance de Sa résurrection et la communion avec Ses souffrances, il est en train de parler de la résurrection – et la résurrection de Christ – pas de la sienne ou de celle de quelqu’un d’autre !

A la Croix, Jésus a détruit la puissance déterminante du Péché.


Maintenant, comment obtenir la victoire et la puissance de Jésus dans notre propre vie ? Comment nous approprier sa résurrection et sa vie nouvelle ?


Tout d’abord, laissez-moi vous demander : comment savez-vous que vous êtes sauvés ? C’est seulement par la foi, bien sûr. La Parole de Dieu déclare que nous devons nous considérer nous-mêmes comme vivants envers Dieu. La connaissance de notre salut vient de notre foi seule en la Parole de Dieu.

De même, nous devons prendre la croix, nous saisir d’elle et recevoir la victoire par la foi dans la puissance du sang de Jésus qui a coulé et qui nous donne la victoire. Nous devons admettre : « Dieu, je n’ai aucune puissance. Je nie ma capacité à me délivrer moi-même. Je nie pouvoir me crucifier moi-même ou avoir un quelconque pouvoir sur le péché. J’abandonne tous mes efforts propres pour mourir au péché ! »

Par la foi, nous sommes « en Christ » – et maintenant, nous devons jouir des bénéfices de tout ce qu’Il a accompli. Vous voyez, dès l’instant même où nous sommes nés de nouveau, nous sommes en Christ – et cela signifie que nous entrons dans tout ce qui est arrivée à Christ, ce qui inclut Ses victoires, aussi bien que Sa crucifixion. Ainsi, si nous sommes d’accord avec la Parole de Dieu que nos péchés sont excessivement mauvais, nous pouvons aussi être d’accord avec les bonnes choses que la croix nous offre aussi. Elles sont à nous – parce que Jésus les a toutes accomplies pour nous !


Par exemple, la Parole de Dieu dit que, une fois que nous avons embrassé la croix, nous sommes crucifiés avec Lui en nouveauté de vie. Le péché n’a plus aucun pouvoir sur nous. Nous pouvons tout faire à travers la force de Christ. Nous sommes rendus libres. Nous pouvons céder nos corps au service du Seigneur et offrir nos membres comme des instruments de justice.

Parfois, nous pouvons trébucher à travers tout ce chemin, à cause de l’incrédulité. Mais vous pouvez vous en remettre à la vérité pour que l’ultime victoire soit à vous – parce que vous pleurez : « Seigneur, je vais Te faire confiance jusqu’à que la victoire vienne! »


Je remercie Dieu pour la Croix de Christ – et je remercie Dieu pour cette crise. Je sais par expérience que la plus grande grâce que j’aie de prêcher au monde est la prédication de la croix !

Et ainsi, je vous demande : avez-vous eu votre crise de la croix ? Qu’en est-il au sujet de votre condition de péché actuelle ? Qu’en est-il de cette forteresse dont vous attendez d’être délivrés ?

Il y a la délivrance pour vous aujourd’hui. Mais elle ne viendra pas à moins que tu ne t’agenouilles devant Jésus et que tu n’expérimentes ta crise pour Sa croix. C’est seulement à la croix que s’achève le péché. C’est à ce moment que vous devez être d’accord avec Sa Parole : « Je ne peux plus continuer dans mon péché, pas une heure de plus. Ô, Dieu, j’en suis fatigué, je te l’amène maintenant ! »


Cher saint, un jour, parce que tu as entendu et reçu le message de la croix, nous nous verrons au jour de la résurrection et nous nous réjouirons. Nous nous embrasserons et dirons : « Merci Dieu pour la croix ! Merci Dieu de ce que nous avons été confrontés à nos péchés, et de ce que Tu nous as dit que nous ne pourrions pas nous en débarrasser. Jésus nous a aimés assez pour nous emmener dans Sa mort, Son ensevelissement et Sa résurrection, et pour nous amener à une vie nouvelle – pour toute l’éternité. Alléluia ! »


Pour finir, je remercie Dieu pour tous les ministres de Christ qui continuent à proclamer franchement l’Evangile de la croix. Ils sont un rempart contre l’idolâtrie du péché dans ces derniers temps !



David Wilkerson




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