C’est pourquoi nous devons prêter une plus vive attention à ce que nous avons entendu, de peur d’aller à la dérive. Heb 2:1
De nos jours, certains hommes ont étudié la Bible et sont arrivés à la conclusion qu’il est impossible que les Écritures inspirées soient réunies en un canon qui contiendrait toute la vérité révélée et qui servirait de référence suprême en matière de doctrine et de pratique, puisque Dieu parle encore dans l’univers qu’il a créé.
Ces docteurs raisonnent ainsi : si Dieu continue de parler, nous devons ouvrir notre esprit à d’autres révélations que Dieu accorde par le biais de poètes, de philosophes, de scientifiques et de maîtres religieux de toutes tendances; Ils affirment que chaque fois qu’on découvre une nouvelle vérité ou qu’on avance des idées nouvelles, c’est Dieu qui parle comme il le faisait autrefois par les prophètes et les voyants.
Nous reconnaissons à ces gens le droit de croire ce qu’ils veulent, mais nous devons affirmer haut et fort que quiconque, pour quelque raison que ce soit, nie la finalité de la révélation biblique et insiste sur une révélation continue revêtue de la même autorité que les Écritures sacrées, n’a plus le droit de porter le nom de chrétien ! Il n’est plus chrétien au sens scripturaire et historique du terme.
L’idée d’un canon biblique fixé ne s’oppose pas à celle d’un Dieu qui continue de parler. En effet, si la voix vivante de Dieu ne se faisait plus entendre dans le monde et dans le coeur des hommes, la Parole écrite n’aurait aucun sens pour nous.
A.W. TOZER