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LA PSYCHOLOGIE ET LA PAROLE DE DIEU : UN MARIAGE IMPOSSIBLE

psychologie


Introduction


Dans notre relation intime avec le Seigneur, la Parole et la Sagesse de Dieu sont-elles suffisantes pour nous montrer si la « science » humaine qu’on appelle « psychologie », est compatible avec le message profond de l’Évangile ? La psychologie, une fois mêlée à la révélation divine, peut-elle vraiment être utile à l’Église dans son ensemble et aux croyants pris individuellement ? Avons-nous cherché, à cet effet, à recevoir notre conviction directement de Dieu, à être imprégné de Sa pensée et de Sa Justice, et à ne pas mettre notre confiance dans la pensée des hommes, ni à être influencé par certains livres soi-disant chrétiens ? Pourtant, nous savons qu’il est bon de demander à Dieu de nous préserver des théories, enseignements et doctrines strictement fondés sur la sagesse humaine, qui, la plupart du temps, mettent un voile sur la Parole de Dieu. Ne devons-nous pas garder à l’Esprit que « le chemin, la vérité et la vie » ne proviennent ni des techniques, ni des méthodes, ni des systèmes philosophiques des hommes, mais plutôt d’une Personne, Jésus, notre lumière et notre victoire ? Notre Seigneur, dans sa fidélité, a toujours voulu nous préserver des voies de mélange, de compromission, qui surviennent toujours lorsque nous, chrétiens, faisons « alliance », un tant soit peu, avec les solutions adoptées par le « monde » enténébré et souffrant qui nous entoure…


Il est vrai que la psychologie humaniste (cela inclut la psychanalyse) peut à l’occasion décortiquer et expliquer certains problèmes inhérents à la nature humaine, et apporter une certaine connaissance sur le comportement de certaines personnes qui vivent des difficultés. Mais malheureusement, lorsqu’il est question de solutions, c’est là que surgissent les divergences, les contradictions, les impossibilités… La psychologie, qui est essentiellement d’en bas, présente beaucoup de points fondamentaux qui sont tout à fait étrangers, sinon contradictoires avec la justice de Dieu. En introduisant petit à petit cette connaissance humaine au sein de l’Église, ne sommes-nous pas devenus, nous les croyants, victimes d’une attaque sournoise de l’ennemi lui-même, le maître de l’imposture et de la supercherie ? Il est facile de constater maintenant l’ampleur des dégâts causés par la psychologie humaniste dans l’Église en général, surtout en Occident. Car, en effet, ce « théraphim moderne », apparu au cours des dernières décennies, en voilant de manière subtile une bonne part de la lumière biblique, n’a pas manqué de faire des ravages importants dans plusieurs milieux chrétiens ainsi que dans beaucoup de cœurs d’enfants de Dieu. Essayons sincèrement d’y voir clair, à la lumière de l’ensemble de la Parole de Dieu, et dans un désir d’obéissance à la foi.



Premier chapitre

Le point de vue de Dieu…



Le cœur de Dieu est toujours attristé, affligé par les différentes prostitutions, petites et grandes, de l’Israël spirituel (l’Église de Christ). Un bon matin, en lisant la Parole de Dieu dans le livre d’Ézéchiel, le Seigneur réussit à me faire comprendre que la psychologie humaniste était pour Lui une forme d’adultère de son peuple, une sorte de prostitution à un « dieu étranger »… Ézéchiel 23 : 5 à 7 : « Ohola me fut infidèle; elle s’enflamma pour ses amants, les Assyriens ses voisins, vêtus d’étoffes teintes en bleu, gouverneurs et chefs, tous jeunes et charmants, cavaliers montés sur des chevaux. Elle s’est prostituée à eux, à toute l’élite des enfants de l’Assyrie; elle s’est souillée avec tous ceux pour lesquels elle s’était enflammée, elle s’est souillée avec toutes leurs idoles. »


Maintenant qu’est-ce que la psychologie, en gros ?

  • D’abord, ce n’est pas vraiment une science; il s’agit plutôt d’un amalgame de théories subjectives, qui varient et changent au gré des décennies, des courants de pensée, de la volonté et de la morale ambiante du monde…

  • La psychologie est essentiellement une philosophie humaine, selon la mode du jour…

  • La psychologie est une tentative de l’homme moderne d’expliquer la condition désastreuse de l’être humain, en partant du fait que Dieu n’existe pas et qu’il n’y a pas de vérité absolue (ce qui contredit la Parole de Dieu)…

  • En fait, la psychologie moderne est un ensemble d’hypothèses, de « tempêtes de cerveau » provenant de la sagesse humaine, et souvent de « fables habilement conçues » (comme disait l’apôtre Pierre…), essayant d’expliquer le pourquoi de la misère humaine, en réfutant au départ que l’homme est « perdu », écartant la notion biblique de péché, qui cause l’éloignement de Dieu…

  • Beaucoup de postulats de base et de solutions avancées par la psychologie moderne sont erronés, par rapport aux principes fondamentaux du Royaume des Cieux, parce qu’ils proviennent de l’esprit non régénéré du monde, de gens dans les ténèbres, d’intellectuels athées…

  • Elle est un « dieu de ce siècle »; sa source fondamentale, ses théories, ses techniques proviennent de gens qui ne connaissent pas Dieu, et qui même, sans le savoir souvent, le combattent…


Quelles sont les différences fondamentales entre la psychologie humaniste moderne et la Parole de Dieu ? Pourquoi la psychologie est-elle inappropriée pour un chrétien ?

  • La psychologie établit surtout la personne comme victime (ce qui est souvent vrai dans une certaine mesure). // Mais la Bible déclare tout homme pécheur, sans intelligence spirituelle, coupable - Jérémie 17 : 9-10 : « Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? Moi, l’Éternel, j’éprouve le cœur, je sonde les reins… »

  • La psychologie dit que les problèmes des individus proviennent de leurs relations avec les autres. // La Bible dit que généralement nos problèmes proviennent de la méchanceté de notre cœur, de nos mauvaises réactions à la méchanceté des autres, et de notre « manque de Dieu »…

  • La psychologie cherche pratiquement toujours à excuser la personne, à trouver les causes de ses malheurs à l’extérieur d’elle-même. // La Parole de Dieu veut emmener le pécheur à la repentance, à la découverte de son propre cœur et à la délivrance de ses péchés.

  • La psychologie = introspection // La Parole de Dieu = lumière reçue par le Saint-Esprit.

  • La psycho nous fait constamment regarder en arrière; la Bible nous demande souvent de ne pas regarder en arrière (comme l’a fait la femme de Lot), parce que cela nous rend impropre au Royaume de Dieu. // La Bible nous demande de surtout regarder en avant, à Christ…

  • La psychologie = « nombrilisme »; elle emmène la personne à regarder constamment à elle-même, à son passé, à la société, etc. // La Bible emmène le pécheur à regarder à Dieu.

  • La psychologie cherche à valoriser le moi. // La Bible parle de crucifier le moi…

  • La « psycho » donne de la gloire à l’homme; la Bible donne « toute » la gloire à Dieu.

  • La psychologie nous invite à analyser quels sont les fautes des autres qui sont responsables de nos problèmes. // La Bible veut m’apprendre à pardonner, ne pas juger les gens ni même regarder le mal, et à remettre les autres à la justice de Dieu… (1 Corinthiens chapitre 13)

  • La psychologie veut nous faire regarder en bas. // La Bible veut nous faire regarder en haut -- 1 Corinthiens 2 : 11-12 : « Qui donc, parmi les hommes, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce. »

  • La psychologie veut expliquer le péché, l’analyser, le décortiquer, l’excuser… // Le sang de Jésus veut pardonner et ôter le péché -- 1 Corinthiens 1 : 18 à 21 : « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent; mais pour nous qui sommes sauvés elle est une puissance de Dieu. Aussi est-il écrit : je détruirai la sagesse des sages, et je rendrai nulle l’intelligence des intelligents. Où est le sage ? Où est le scribe ? Où est le raisonneur de ce siècle ? Dieu n’a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde ? Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu, il a plu à Dieu dans sa sagesse de sauver les croyants par la folie de la prédication. »

  • La psychologie = façon humaine de voir les choses, point de vue de l’homme, vision charnelle des choses. // La Bible = façon divine de voir les choses, point de vue de Dieu, vision divine de toutes choses -- La psychologie = travail sur soi. // La Parole de Dieu = travail du Saint-Esprit dans notre cœur, victoire gratuite accordée par Dieu en Jésus-Christ… -- 1 Corinthiens 2 : 13-14 : « Et nous en 5 parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles. Mais l’homme naturel n’accepte pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. »

  • La psychologie, c’est l’âme humaine qui s’analyse elle-même. // La Bible, c’est Dieu qui explique et met à nu le cœur de l’homme.

  • La psychologie demande des efforts humains; la Parole de Dieu emmène l’humain dans le repos de Christ. // La psychologie mêlée à la Parole de Dieu équivaut ni plus ni moins au salut « par la foi et les œuvres ».

  • La Psychologie est étroitement liée à l’esprit d’individualisme et d’élitisme de notre société contemporaine. // La Bible est une Parole de sagesse absolue qui transcende les époques.

  • La psychologie dit : « Si tu ne t’aimes pas, tu ne peux pas aimer les autres… » // La Parole de Dieu dit : « Si tu t’aimes trop, tu ne peux pas aimer ni Dieu ni les autres ! »

  • La Bible exprime clairement que « l’estime de soi », si chère à la psychologie, est contraire à une saine attitude de regarder à Dieu en premier et en toutes choses - Proverbes 3 : 5 à 7 : "Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse; reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux, crains l’Éternel, et détourne-toi du mal… "

  • La psychologie humaniste moderne = sagesse du monde = folie pour Dieu. // La Bible = sagesse de Dieu = folie pour le monde - 1 Corinthiens 2 : 4 - 5 : « … Et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance, afin que votre foi soit fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. » - 1 Corinthiens 3 : 18 à 21 : « Que nul ne s’abuse lui-même : si quelqu’un parmi vous pense être sage selon ce siècle, qu’il devienne fou (selon le monde), afin de devenir sage (selon Dieu). Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu. Aussi est-il écrit : il prend les sages dans leur ruse. Et encore : le Seigneur connaît les pensées des sages (philosophes, psychologues, politicologues…), il sait qu’elles sont vaines. Que personne donc ne mette sa gloire dans des hommes (ou dans leurs philosophies et leur sagesse du monde)… »


Voici ce qu’en dit T. Austin-Sparks dans son livre « L’école de Christ » : « Cela signifie que l’homme naturel ne peut pas entrer dans la lumière; il ne peut pas entrer dans le grand dessein de Dieu et se trouver dans cette Maison remplie de Sa gloire… L’homme naturel ne peut pas entrer là. Or, lorsque nous disons « l’homme naturel », nous ne parlons pas simplement de l’homme perdu… qui n’est jamais venu au seigneur Jésus; nous parlons de l’homme de l’âme, de la psyché, c’est l’homme. Et qu’est-ce que la psychologie ? Elle s’occupe de la pensée de l’homme; elle est la « science » de l’âme, de la pensée de l’homme… Or, la « science » de la pensée ne peut pas recevoir les choses de l’Esprit de Dieu, et elle ne peut les comprendre (1 Cor. 2 :14). Or l’apôtre Paul devait parler dans ce sens aux croyants de Corinthe, à des hommes convertis, qui avaient une connaissance de Christ, mais qui étaient épris de la sagesse de ce monde, c’est-à-dire de la sagesse et de la connaissance naturelles, et de la puissance qui en découle, et qui étaient disposés ou enclins à essayer de se saisir des choses divines, de les analyser, de les étudier et de les sonder dans ces lignes de la sagesse et de l’intelligence naturelles, de la philosophie de ce monde. Ils amenaient ainsi l’homme naturel à s’imposer sur les choses divines… Or, pour que nous ayons la première lueur de la connaissance de Dieu, il faut qu’un miracle ait été accompli, par lequel les yeux aveugles reçoivent la vue, et par lequel la lumière vient comme un éclair de révélation, de sorte que l’on puisse dire : « Tu es heureux… car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux » Matthieu 16 :17 . »


T. Austin-Sparks a vu juste; l’entrée en trombe de la psychologie moderne dans l’Église apporte cette situation quelque peu cocasse et incongrue : l’esprit régénéré de l’homme et le domaine des choses surnaturelles est soumis à l’analyse de la sagesse humaine d’en bas. Les réalités spirituelles du Royaume de Dieu sont alors « complétées, expliquées, éclairées » par une connaissance athée de l’âme humaine ! C’est un faux départ : l’homme, dans sa prétention, se met à vouloir expliquer les choses de Dieu avec sa propre sagesse. La psychologie représente donc un épais brouillard qui se lève sur la Sagesse de Dieu et sur les principes de son Royaume.


Il nous faut absolument discerner par l’Esprit le fondement et le danger que représente pour l’Église cette pseudoscience. Nous devons éviter de mélanger toute connaissance fluctuante provenant de l’homme avec la lumière de l’Évangile; cela provoque toujours l’affaiblissement des croyants. Pourtant, le Seigneur nous a clairement avertis – 2 Corinthiens 6 : 14 à 18 : « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? Ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant. » La psychologie et la Parole de Dieu sont difficiles à concilier car elles ne proviennent pas de la même source; il n’est jamais bon de mêler de la boue avec de l’eau claire -- Proverbes 19 : 27 : « Cesse, mon fils, d’écouter l’instruction, si c’est pour t’éloigner des paroles de la science. »




Deuxième chapitre

Le dieu « moi »



La psychologie affirme que plusieurs de nos problèmes viennent du fait qu’on manque d’estime de soi… Le chrétien donc, qui n’est pas dans la victoire, souffrirait d’un manque de valorisation, d’estime de soi ! La Bible elle, dit qu’on s’aime trop ! Elle donne d’autres raisons pour nos vies de défaites : tiédeur, incrédulité, compromis, désobéissance, absence de pardon, culpabilité, communion avec Dieu déficiente, péchés non confessés ou tolérés, etc. Le grand mensonge de la psychologie humaniste est de considérer que les problèmes de l’homme tels que la dépression, les complexes et la pitié de soi, le repli sur soi, l’agressivité, etc., proviennent surtout d’un manque d’estime de soi, alors que la Parole de Dieu dit que ces problèmes, en ce qui nous concerne chacun personnellement, prennent leur source dans le péché : égoïsme, orgueil, rébellion, propre justice, incrédulité, animosité, amertume, rancune, etc.


En fait, les êtres humains, selon la pensée et la Parole de Dieu, peuvent si facilement devenir orgueilleux, propres justes, rebelles, égocentriques et esclaves de tous leurs désirs et passions pécheresses, qu’ils vont inévitablement sombrer dans toutes sortes de problèmes et de dégradation morale et physique, jusqu’à la dépression nerveuse, et même au suicide, qui est un acte de désespoir d’un cœur embourbé et souffrant, privé en tout ou en partie de la lumière et de l’amour de Dieu, ployant sous les attaques « d’esprits méchants dans les lieux célestes »… Il n’est donc pas étonnant que la psychologie soit devenue si populaire en Occident, où l’individualisme, l’égocentrisme et l’exaltation du moi sont devenus une véritable « religion », qui s’est maintenant introduite dans l’Église chrétienne.


Et l’Église, par l’intermédiaire de docteurs ayant adopté ces théories « populaires » de valorisation et d’estime de soi, se trouve ni plus ni moins à déformer le sens fondamental de la Parole de Jésus qui dit à plusieurs reprises : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même… » Jésus ne dit pas : Tu aimeras ton prochain comme « tu es supposé de t’aimer », ou comme « tu dois ou tu devrais t’aimer toi-même »… Il ne dit pas : « Il faut que tu t’aimes toi-même… » Il dit toujours : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même, ce qui signifie clairement que chacun, sans exception, s’aime au départ… « Comme toi-même », qui signifie « comme tu t’aimes toi-même », est une affirmation de Jésus, la déclaration d’un fait acquis, d’une réalité de la nature humaine, d’une vérité intrinsèque. En fait, nous aimons tous notre petit moi, et cela est déjà inscrit dans nos gênes à la naissance -- Éphésiens 5 : 29 : « Car jamais personne n’a haï sa propre chair, mais il la nourrit et en prend soin… ». Le problème n’est jamais qu’on ne s’aime pas assez, mais qu’on aime trop et mal notre « moi »; c’est ça qui emmène un paquet de problèmes dans nos vies. Et à cet égard, je suis totalement d’accord avec Jésus et toute la Parole de Dieu : dans ma jeunesse (je n’étais pas chrétien), j’étais très orgueilleux et concentré sur mon « moi »; ça m’a littéralement bloqué de toutes les manières, me faisant glisser dans le repli sur soi, la rébellion, la débauche, le défaitisme et la déprime. Ce sont surtout et avant tout mes péchés à moi, mes mauvaises réactions et mes erreurs qui m’ont rendu « malade », bien avant les péchés des autres… Je n’étais pas capable d’aimer les autres, pas parce que je ne m’aimais pas, mais parce que je m’aimais trop et de la mauvaise façon… Je faisais tout tourner alentours de moi, et moi-même je tournais en rond… Regarder « couler son nombril » est vraiment une perte de temps et une chose affligeante ! Le « nombrilisme » déforme les circonstances et les situations de vie, et nous emmène toujours dans des « culs-de-sac ». Pour ce qui est d’être un chrétien en bonne santé (physique et spirituelle), la Bible donne de bien meilleurs conseils que ne peut le faire la psychologie. Voici ce qu’en disait le docteur S.I. McMillen, M.D., dans son livre « Maladie ou santé - à votre choix ! », pages 148 et 156 (Éditions G.M., 1972) :

« Notre attitude intérieure est de la plus haute importance pour déterminer si nous allons ou non souffrir des contrariétés quotidiennes de la vie. Dans le passé, nous avions tendance à rendre notre entourage responsable de nos maladies; ce sont au contraire nos mauvaises réactions (comme nous l’explique la Bible à une foule d’endroits) qui nous rendent malades. Les chagrins et les affronts de la vie quotidienne ne nous rendront pas malades si nous adoptons la bonne attitude (en mettant en pratique les conseils de la Parole de Dieu). Si vous ruminez constamment vos malheurs et vos revers, cela prouve simplement que vous n’avez pas su y faire face (avec la foi et l’aide du Seigneur) et cela peut engendrer toutes sortes de troubles, depuis une démangeaison à la plante des pieds jusqu’à la folie. Surtout, ne vous prenez pas vous-mêmes en pitié, c’est le type le plus fréquent de la mauvaise réaction… C’est l’esprit de revanche qui fait sécréter des toxines à nos glandes, et l’homme souffre de son sentiment aigu de bon droit et de pitié de soi. Celui qui prendra la peine d’analyser les causes de mauvaise adaptation aux difficultés de la vie découvrira souvent un petit mot formé de trois lettres : MOI. Nos « stress » et les maladies qui en résultent ont pour origine notre refus de sacrifier ce grand MOI. » -- Psaumes 37 : 5 : « Recommande ton sort à l’Éternel, mets en lui ta confiance, et il agira. » - Psaumes 56 : 5 : « Je me glorifierai en Dieu, en sa Parole; je me confie en Dieu, je ne crains rien : Que peuvent me faire des hommes ? »

Toujours en médecine, l’éminent psychiatre, le docteur Alfred Adler, constatait que la plupart des désordres nerveux et émotionnels proviennent d’une volonté de puissance et du désir d’être quelqu’un (= ambition du moi), ce qui emmène inévitablement des conflits avec les autres à propos des biens terrestres, des frustrations et des réflexes d’auto-défense. Un autre psychiatre très connu, Sigmund Freud, traita surtout de la forte propension de l’homme vers le plaisir sexuel, ce qui pouvait provoquer toutes sortes de problèmes et de déviations. Carl Jung, pour sa part, évoquait que les névroses sont causées par la lutte entre deux agents cérébraux antagonistes, l’un bon, l’autre mauvais, ce que la Bible appelle le combat entre le bien et le mal, entre la chair et l’Esprit… Malheureusement pour ces psychiatres, ils ont découvert aussi qu’ils ne pouvaient que traiter les symptômes, sans pouvoir traiter efficacement les causes des désordres psychologiques et des afflictions mentales. En effet, la psychologie et la psychiatrie ne traitent que les symptômes, pas les causes. C’est comme mettre un « plaster » sur un cancer ! Or, seul le sang de Christ peut guérir le « cancer du péché ». Et Jung lui-même a avoué que le « facteur religieux » était le seul à pouvoir véritablement changer les choses chez certains de ses patients… Les médecins psychiatres peuvent donc déceler certains problèmes réels chez la nature humaine, mais, à part contrôler avec plus ou moins de succès les symptômes avec des médicaments, ils sont impuissants devant la plupart des désordres psychologiques importants, qui proviennent toujours de vies contraires aux béatitudes de l’Évangile.


Donc, essayer d’expliquer les réalités du monde spirituel avec la logique embrouillée de la pensée humaine est comme marcher dans une chambre sans fenêtre ni lumière… Il y aura certainement collision un moment donné ! La psychologie du monde, qui provient d’un fondement qui écarte au départ la notion de Dieu, peut-elle devenir soudainement « chrétienne » du simple fait qu’on la racole à la Bible ? Peut-elle devenir « sanctifiée » du simple fait qu’on l’utilise dans l’Église ? Un ensemble théorique, totalement ou partiellement mensonger peut-il soudain devenir vérité ou être accolé à la vérité ? La sagesse charnelle, comme l’entend Jésus, peut-elle se changer en lumière ? Et à la limite le mal peut-il devenir bien ? L’Esprit de Dieu pourtant nous souffle à l’oreille que la psychologie est au monde ce que la Bible est à l’enfant de Dieu; le fait de plaquer à la psychologie des versets de la Bible ne change rien à son essence même.


La psychologie a une apparence de lumière; elle présente une certaine logique (du point de vue humain); elle semble attrayante et brillante, mais elle représente un piège pour l’Église, car une grande partie de son fondement et de son message contredit celui de la Parole de Dieu. L’entrée de la psychologie moderne dans l’Église à la fin du 20e siècle a constitué un fléau presque aussi grave et destructeur que ne le fut l’apparition de la « critique libérale » à la fin du 19e siècle. Mais c’est encore plus subtil; notre ennemi raffine ses méthodes avec le temps. Pourtant, encore une fois, le Seigneur nous a bien avertis – Colossiens 2 : 8 : « Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les principes élémentaires du monde, et non sur Christ ».


Pendant plus de 1900 ans, les chrétiens ont reçu la vérité de la Parole de Dieu et ont été sanctifiés, transformés, libérés, délivrés et guéris par celle-ci, par le Saint-Esprit. Rien alors ne justifie que soudainement nous ayons besoin et ayons recours à la sagesse humaine et à ses théories. La psychologie est en réalité un nouveau « dieu païen », dieu étranger, « dieu cananéen », adulé par un monde anti-Christ. Comme le peuple adultère et infidèle d’Israël autrefois, l’Église s’est laissée séduire et est en train d’adopter un « Astarté » moderne. Et comme pour Israël autrefois, elle pense pouvoir garder les deux : l’Éternel et la « psycho », idole subtile de la fin des temps.


Nulle part dans l’Évangile, il est question d’estime de soi « brute »; c’est tout le contraire. On parle plutôt de mort à soi-même, de don de soi, de « perdre sa vie pour gagner celle de Christ » : « Il faut qu’il croisse et que je diminue… » (Jean 3 : 30). On parle de confiance en Dieu plutôt qu’en soi-même, d’estime des autres, et d’humilité pour soi-même (qui passe parfois par la discipline de Dieu et l’humiliation) - Romains 10 12 :3 : « Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. » Dans un autre passage du Nouveau Testament, Dieu nous enjoint à regarder les autres comme supérieurs à nous-mêmes ! Par quelle sorte de gymnastique intellectuelle et spirituelle a-t-on pu coller à ça le message humain d’estime de soi, tel que le veut la psychologie humaniste ? - Ésaïe 2 :8 : « Le pays est rempli d’idoles; ils se prosternent devant l’ouvrage de leurs mains, devant ce que leurs doigts ont fabriqué ». La psychologie est justement un ouvrage de main d’hommes, et l’estime de soi à la sauce « psy » est tout simplement pour Dieu de l’idolâtrie de soi-même. La Bible nous demande de nous réjouir de ce que nous sommes une créature merveilleuse (Psaumes 139 :14), mais seulement en tant que créature de Dieu, seulement en hommage à Dieu, et non pas dans une sorte de « béatification de soi-même », à nos propres yeux et aux yeux des autres… 1 Corinthiens 1 : 28 - 29 : « … Et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu’on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, afin que personne ne se glorifie devant Dieu. »


Autre aberration sournoise provenant de la psychologie humaniste, que l’ennemi a réussi à infiltrer dans l’église et dans une grande partie de la littérature chrétienne en cette fin des âges, est l’idée qu’il faut se pardonner à soi-même, ou se pardonner soi-même. Encore une fois, pendant plus de 1900 ans, il a toujours été question de recevoir le pardon de Dieu, pour tout ce qu’on ait pu faire, et pour tout ce qu’on a de mauvais dans la chair. Mais maintenant ce n’est plus suffisant; il faut aussi « se pardonner à soi-même » ! Cela est une subtile déformation par rapport au message profond de la Bible, une déviation par rapport à la pensée de Dieu, bien plus grave qu’il n’apparaît à première vue, en ce sens que personne sur la terre n’a le pouvoir de pardonner les péchés – Luc 5 :21 : Les scribes et les Pharisiens se mirent à raisonner et à dire; Qui est celui-ci, qui profère des blasphèmes ? Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ? » L’erreur est pourtant facile à comprendre : dans le système de la psychologie (qui est un produit du monde), Dieu n’existe pas, alors la personne qui a commis des fautes et des erreurs n’a d’autre choix que de « se pardonner à elle-même », comme si elle en avait le pouvoir et la capacité !? Elle s’arroge donc un pouvoir qui n’appartient qu’à Dieu seul. Mais cette manière de voir et de faire, provenant de la psychologie, est tout à fait en accord avec l’esprit du « Nouvel Âge », où l’être humain est Dieu.


En fait, il s’agit de la sempiternelle tendance de l’Église et des chrétiens en général à glisser de la grâce à la loi des œuvres propres, méritoires, issues du moi… Car, « se pardonner soi-même » demande du travail, des efforts, beaucoup de pensée positive, alors qu’accepter et recevoir le pardon gratuit et total de Dieu n’a rien de valorisant pour le moi. Croire qu’on doit « se pardonner soi-même » ne peut que nous diriger vers un cul de sac, l’épuisement, et l’échec, puisque la culpabilité n’est enlevée et le péché ôté qu’en acceptant au pied de la croix que tout a déjà été payé. Si Jésus a pris la peine de dire « Tout est accompli », c’est qu’il n’y a rien à ajouter ni à faire pour le pardon de nos péchés.


Dans le royaume de Dieu, il n’y a pas de couci-couça : c’est vrai ou c’est faux, c’est noir ou c’est blanc, c’est bien ou c’est mal, c’est selon Dieu ou selon la chair -- Matthieu 5 : 37 : « Que votre parole soit oui, oui, non, non; ce qu’on y ajoute vient du malin. » - Romains 14 : 23 : « … Tout ce qui n’est pas le produit d’une conviction est péché. » Enseigner aux gens qu’ils doivent se pardonner eux-mêmes les fait déchoir de la grâce pour les remettre sous le joug de la loi. Parce que le fait de se croire obligé de « se pardonner à soi-même » indique que la personne est encore sous la culpabilité, et que par conséquent elle n’a pas reçu de Dieu le pardon total, gratuit et définitif de ses péchés. Cela traduit un certain état de refus qui provient d’une des causes suivantes, fruits de la chair : orgueil, incrédulité, propre justice, rébellion, désobéissance, etc. Encore une fois, on a mêlé un concept anti-biblique avec la vérité biblique, et ça, c’est la spécialité de l’ennemi. Une personne qui cherche et travaille « à se pardonner elle même » démontre tout simplement qu’elle n’a pas compris toute la portée de l’œuvre expiatoire de Jésus. Le pécheur qui résiste à s’abandonner complètement à Dieu, et à abdiquer et s’humilier au pied de la croix, pour recevoir le plein pardon de Dieu, et qui va croire à cette histoire de « propre pardon » va demeurer à cheval sur la clôture, dans la culpabilité et une stagnation spirituelle. Parce que chercher à se pardonner à soi-même est le contraire de la foi en la toute suffisance de l’œuvre de Christ. Une personne qui n’a pas reçu réellement le pardon de Dieu n’en a pas reçu non plus la libération, la paix, la joie, la victoire. Le fait de ne pas se satisfaire du plein pardon de Dieu, qui est tout suffisant et efficace, indique tout simplement un manque de repentance et de confession « sans détour » - Romains 8 : 1 : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. » - 1 jean 1 : 9 : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. »


De plus, dans toute la Bible, aucun verset ne dit que nous devions, en plus du pardon de Christ, y ajouter notre propre pardon. En fait, nous n’avons aucun droit, ni pouvoir, ni capacité de nous pardonner nos propres péchés, pas plus que ceux des autres… Quand la Bible nous demande à plusieurs reprises de nous pardonner les uns les autres, elles ne nous demande pas de pardonner les péchés des gens comme tel (ils doivent absolument aller à Dieu pour recevoir un tel pardon), elle nous demande plutôt de pardonner aux gens les offenses qu’ils nous ont faites, pour que la communion fraternelle soit rétablie, ainsi que l’unité dans l’Esprit, et pour empêcher qu’il se crée de l’amertume et de l’animosité dans notre cœur (ce qui est aussi péché). Donc, quand nous pardonnons à quelqu’un une offense qu’il nous a faite, nous ne pardonnons pas, n’ôtons pas, n’enlevons pas le péché lui-même (seule la confession à Dieu de la personne pourra le faire); nous acceptons tout simplement que Dieu accorde le pardon pour les péchés de cette personne, tout comme il nous accorde le pardon pour nos propres péchés. Nous ne faisons donc que délier l’autre personne des conséquences de son péché en ce qui nous concerne. Nous ne faisons que lui dire ceci : j’accepte que Dieu te pardonne (comme il me pardonne), et je ne retiens aucune charge ou rancune contre toi. On ne fait donc qu’enlever les barrières qui ont été créées par les péchés des autres face à nous, afin que l’amour de Dieu puisse couler à nouveau librement dans notre cœur et dans le corps de Christ.


Recevoir le pardon de Dieu seul pour ses propres péchés, c’est bien ce que David a compris et écrit dans le Psaumes 51 : « J’ai péché contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, en sorte que tu seras juste dans ta sentence, sans reproche dans ton jugement ». David n’a pas cherché à se pardonner lui-même, il a recherché le pardon de Dieu seul, pour ses propres péchés. Quand on commet une faute, on a le pardon déjà tout prêt en Jésus et notre communion avec Dieu est rétablie en lui confessant notre péché. Si on a offensé quelqu’un, on a la responsabilité de lui demander pardon, pas pour que notre péché soit pardonné (il l’est déjà), mais pour que la communion qui a été brisée avec cette personne soit rétablie, et que les deux cœurs, de l’offensé et de l’offenseur, soient préservés de nouvelles souillures et conséquences néfastes. Quand on pardonne à quelqu’un, on n’ôte pas le péché de la personne, on obéit à Dieu qui nous demande de ne plus tenir compte de l’offense. Et même cette faculté et cette capacité de pardonner ne peut provenir que de la grâce de Dieu, et nullement de nos propres efforts et capacités.


Bref, ce concept de « se pardonner à soi-même » est l’introduction d’un nouveau fardeau sur la tête des gens, et c’est encore un piège pour détourner les regards de Christ pour les recentrer sur le « moi ». Depuis 2000 ans, c’est toujours la même chose; infiltration dans la vérité de Dieu d’une vérité humaine contradictoire, et l’Église qui se laisse séduire et endormir par le chloroforme du mélange obtenu. Cela nous met devant un choix décisif :

1) Ou bien on se tourne vers Dieu pour s’humilier, se repentir, s’abandonner, déposer nos fardeaux et nos péchés au pied de la croix, et recevoir dans la foi le pardon total et définitif, et la paix qui s’ensuit;

2) Ou bien on se tourne vers soi-même et on tourne en rond, essayant de faire une œuvre qui a déjà été accomplie et qui ne peut être que l’œuvre du Dieu de miséricorde.


Comme on l’a vu précédemment, il y a, dans cette idée de « se pardonner à soi-même », cette répugnance naturelle de la chair à recevoir quelque chose de gratuit et d’immérité; il y a dans la chair une tendance innée à revenir aux œuvres du « moi », à sa propre justification, à ses propres efforts pour « gagner » la paix et la joie, qui pourtant ont déjà été acquises à la croix. Pourtant, la Bible dit bien : « Dieu résiste aux orgueilleux et fait grâces aux humbles… » Tant qu’un pécheur n’est pas arrivé à une pleine connaissance de sa totale déchéance et impuissance, il est constamment tenté de revenir à son système de propre justice. Nous, qui avons la Parole et le Saint-Esprit de Dieu, pouvons éviter de nous faire endormir par les théories et les trouvailles du monde. En Dieu, que notre oui soit oui, que notre non soit non… Sinon, les compromis et les mélanges emmèneront toujours la confusion et l’affaiblissement dans l’Église.




Troisième chapitre

Une attaque sournoise contre l’Église



Quelles sont les principales conséquences de cette infiltration ou prostitution :

  • Retard ou empêchement de la totale et vraie repentance ainsi que de la purification du cœur…

  • Perte d’autorité pour la Parole de Dieu; altération et dilution du message de l’Évangile…

  • Perte d’autorité et de puissance pour l’Église et les croyants…

  • Perte de croissance spirituelle pour les croyants qui sont écartelés entre deux messages contradictoires …

  • Mondanité de l’Église et affaiblissement du témoignage aux yeux du monde…

  • Irrespect et agression de l’Église de la part des païens, qui vont se tourner contre elle, parce qu’elle n’a pas su garder sa bannière et son flambeau – Ézéchiel 23 : 22- 29-30 : « C’est pourquoi, Oholiba, ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’excite contre toi tes amants…et je les amène de toutes parts contre toi… Ils te traiteront avec haine; ils enlèveront toutes tes richesses, et te laisseront nue, entièrement nue… Ces choses t’arriveront, parce que tu t’es prostituée aux nations, parce que tu t’es souillée par leurs idoles ».

  • Introduction progressive d’une foule de « faux docteurs », d’une sorte de nouvelle élite dans l’église, qui tentera de faire par la sagesse et la connaissance humaine ce que seul peut faire le Saint-Esprit, par les dons spirituels qu’il distribue lui-même - Colossiens 2 : 8 : «Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les principes élémentaires du monde, et non sur Christ. »

  • Relativisation du message sur les fondements du péché et du salut en Jésus seul…

  • Confusion chez les croyants : perte d’importance pour la prière, la méditation biblique, la sanctification, la consécration, au profit d’un message philosophique du monde…

  • Souffrances et culpabilité inutiles pour les croyants subissant les conséquences des techniques d’analyse transactionnelle : résurgence inutile de blessures du passé et provocation forcée d’émotions négatives, de chagrin, d’amertume et de colère, en lieu et place du travail doux, libérateur, juste, et « en son temps » du saint-Esprit…

  • Contradiction flagrante avec la Parole de Dieu qui dit de ne pas regarder en arrière… Jésus répète souvent cette vérité, en particulier en 2 Corinthiens 5 : 17 : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées; voici, toute choses sont devenues nouvelles ».

  • La psychologie emmène aussi une confusion entre les dons naturels et les dons surnaturels; au lieu d’appliquer humblement et spontanément des dons spirituels reçus de Dieu dans Sa souveraineté et Sa puissance, on pousse les chrétiens à rechercher quels sont les dons qu’Ils ont et qu’ils doivent pratiquer « au regard de tous » !


L’erreur est la même que pour la théorie de l’évolution (qui n’est pas du tout une science mais un amalgame de « fables habilement conçues ») : pendant quelques décennies, certains croyants (!?), pensant que c’était une vraie science, au lieu de tenir ferme avec la parole révélée de Dieu, ont tenté de concilier les deux, ce qui a sapé l’autorité, l’intégrité, la pureté et la vérité de la Bible. Maintenant, un grand nombre de savants, autant athées que chrétiens, savent, avec de nombreuses preuves scientifiques réelles, que la théorie de l’évolution est impossible et qu’il y a eu plutôt création, et ce dans un passé assez récent (des savants non-chrétiens ont même affirmé que la théorie de l’évolution était un « conte de fée pour adultes »!). C’est le même problème aujourd’hui, au sein de l’Église, avec la psycho, psychanalyse, thérapies de groupes et techniques « psychologiques » de relation d’aide : on tente de concilier deux choses inconciliables, la vérité de Dieu et la perception de « l’homme des ténèbres » ! Ah ! quand on tente de remplacer l’action puissante du Saint-Esprit par la « pensée positive » à la sauce du jour !


De cette infiltration progressive de la psychologie dans l’Église, depuis surtout une trentaine d’années, a résulté une nouvelle manie de « relation d’aide » plutôt curieuse, institutionnalisée et officialisée, sur une toile de fond « mi-monde/ mi-église », « mi-monde/ mi-Bible », avec tout le regard égocentrique qu’elle provoque, autant chez le consultant que le consulté. Et cela est souvent loin d’être gratuit ! Maintenant, il faut être riche pour être en santé spirituelle, il faut payer ! Cette nouvelle mode de relation d’aide, qui se situe à mi-chemin entre la méthode « psy » issue du monde et le système « confesseur » de l’Église catholique romaine, est une ruse insidieuse de l’ennemi pour remplacer et supplanter les rapports spontanés et interactifs par l’Esprit entre les différentes cellules vivantes du corps de Christ. Quel fiasco ! Quel triomphe pour Satan, le maître du mélange et de la fumisterie !


Si on continue dans cette foulée, on s’en va progressivement vers une vie chrétienne « par procuration », où la communion intense et la relation personnelle avec Dieu ainsi que la communion et l’entraide fraternelle dans le corps de Christ seront remplacées par la consultation de « psys » et « d’experts de toutes sortes », où les dons de l’Esprit ont été remplacés par les dons de la chair et de la connaissance humaine - Matthieu 11 :25 : « En ce temps-là, Jésus prit la parole, et dit : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. »


L’Église doit plutôt aspirer à un réveil spirituel provenant de Dieu lui-même. Il faut constamment revenir à la source, à la base et à la vérité de la parole révélée de Dieu. L’homme, si intelligent soit-il, ne doit pas prendre la place du Saint-Esprit. L’Église ne doit pas s’embarrasser des affaires du monde. Redevenir comme de petits enfants, en face de Dieu, et le laisser créer dans l’Église la vraie liberté, la vraie vie, l’amour fraternel, la délivrance, le don gratuit de soi, la spontanéité, le service spirituel… Il n’y a pas de limite à l’amour et à la puissance de Jésus, en autant qu’on veuille bien faire appel à lui, et le laisser agir - Matthieu 18 : 2 à 4 : « Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d’eux, et dit : Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. C’est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux. »


De plus, en ce qui concerne la catégorie des « thérapeutes chrétiens à tarif », où voit-on dans la Bible qu’un frère doit rendre un service spirituel à un autre frère moyennant de l’argent ? Ne s’agit-il pas plutôt d’une copie conforme du système mercantile et diabolique de ce siècle (où Mammon est dieu) ? Depuis quand, à l’intérieur du corps de Christ, un frère doit-il payer son frère pour recevoir de l’aide spirituelle ? N’est-ce pas une négation flagrante de toute l’Évangile et un discrédit humiliant pour l’Église ? Quand on aime vraiment, de l’amour de Dieu, on aime pour rien… sans rien attendre ni exiger en retour. La façon de procéder de ces supposés docteurs de Dieu n’est-elle pas une antithèse du message de Jésus qui est : don gratuit de soi, perdre sa vie pour les autres, mourir à soi-même et au système de ce monde, donner sa vie par amour, etc.


Certains diront : mais l’ouvrier a droit à son salaire !? Je veux bien, mais ce n’est pas à l’ouvrier à fixer et à exiger lui-même son salaire; c’est à Dieu à pourvoir aux besoins de ses serviteurs (les vrais), en mettant à cœur à ses enfants de donner librement et volontairement pour les besoins des ouvriers, missionnaires, ministères et frères et sœurs… L’Évangile est gratuit, de même que toute aide spirituelle au sein de la famille de Christ, entre frères et sœurs qui s’aiment (dans le temps du Nouveau Testament, même l’aide « terrestre » était gratuite). Il ne peut en être autrement; sinon être chrétien ne veut plus rien dire, c’est juste un titre de plus ! Comment peut-on prendre le système de penser et d’agir de « Bélial » (où tout doit se payer) et l’introduire dans l’Église, en y accolant l’étiquette « chrétien » ? Quelle parodie ! Qu’est-ce que Jésus aurait fait face à ces gens aujourd’hui ? Parce que, si on continue dans cette voie et cette logique, nous en arriverons bientôt à un barème de prix pour tout service ou aide spirituelle : tant pour une parole de sagesse, tant pour une exhortation, tant pour une prophétie, tant pour une délivrance ou une guérison; forfait pour un problème de couple, un problème sexuel; tant pour « un bon conseil avec prière intense », tant pour un cours de préparation au baptême, au mariage; pour un cours de…, un autre cours, encore un cours, toujours des cours !? Mais s’est exactement dans cette situation ridicule que l’on s’est empêtré, avec toute cette panoplie de « professionnels intervenants chrétiens », fraîchement sortis de la « manufacture confessionnelle » !


Et si l’entraide spirituelle n’est plus gratuite, qu’advient-il de tout le reste, et de tous les petits services que doivent se rendre mutuellement et gratuitement les membres du corps de Christ ? Dans ces conditions, l’Église n’est plus qu’un autre club social, avec les mêmes principes que le monde. Le royaume de Dieu n’est-il pas devenu, à nos yeux et aux yeux du monde, comme un enclos où un grand nombre de « mercenaires » peuvent s’enrichir ? On voit bien où tout cela nous mène : à une vie tout à fait identique à celle des gens du monde, où la convoitise, l’amour de l’argent, 16 l’égoïsme, le matérialisme et l’ambition personnelle règnent en maîtres. Si le sel perd sa saveur…


Un autre domaine où les croyants doivent être très vigilants : la littérature chrétienne. Depuis plus de 30 ans maintenant a foisonné une abondante littérature « soi-disant » chrétienne, fondée beaucoup plus sur la psychologie humaniste et des méthodes de psychanalyse que sur la Parole de Dieu, ou en mélangeant allègrement les deux. Il y a en réalité un gros problème avec la littérature provenant surtout des États-Unis à partir des années 1990; un grand nombre de livres « chrétiens » sont infestés de théologie mélangée, de pensée du monde, de psychanalyse, de « pensée positive » et d’automatismes farfelus, thérapies de groupe, trucs et recettes de toutes sortes, de concepts étranges et étrangers à la Parole de Dieu… Selon moi, les livres et écrits d’avant 1990 étaient plus profonds, plus bibliques, plus selon le cœur de Dieu. Il ne faut pas oublier qu’un mauvais livre « chrétien ? » peut troubler un enfant de Dieu, le « débalancer », l’agresser même, le ralentir dans sa croissance spirituelle et dans sa marche. La lecture d’un traité doctrinal poussé à l’extrémisme, non tempéré ou équilibré par l’ensemble de la vérité biblique peut être très nuisible pour tout croyant. Devant le flot actuel de littérature dite chrétienne, je me demande si nous ne sommes pas revenus à la situation des « vendeurs du temple » !? Une bonne habitude à prendre serait donc de lire davantage la Bible, car Dieu ne peut pas mentir ni nous tromper.




Quatrième chapitre

Solution : Retour à Dieu et à sa Parole



Le drame, c’est qu’au lieu d’apporter la Parole de Dieu au monde, on a laissé le monde apporter « sa parole » (psychochologie) dans l’Église. Quel est alors le message de Dieu pour son église ?


Le Seigneur, qui n’aime pas les mélanges, et abhorre que son peuple se prostitue à des doctrines étrangères, ou troubles, ou mensongères, nous appellent toujours à la repentance et à faire demi-tour; c’est la règle d’or. Car la psychologie, la philosophie, la psychanalyse, la psychiatrie, ne peuvent pas nous faire avancer dans le Royaume des Cieux. Elles pourront nous donner une certaine compréhension humaine des choses humaines, avec parfois un certain réalisme; mais en ce qui concerne le Royaume de Dieu, ça ne franchit pas la porte d’entrée… Jésus vivant est la « porte » d’entrée. L’ennemi, lui aussi, essaie d’entrer en se déguisant en « ange de lumière ». Toutes ces « pseudosciences » emmènent inévitablement et progressivement une compréhension embrouillée de la Parole et de la vérité de Dieu. Nous savons qu’aujourd’hui, le monde a élevé les sciences humaines au niveau de véritables croyances, religions, idoles… Mais le Seigneur peut nous délivrer et nous purifier de tous les mélanges qui nous ont affectés; en autant que nous avons le ferme désir de délaisser ces théories humaines pour revenir entièrement à Dieu et à sa parole.


Ce qui est le plus curieux, c’est qu’actuellement, certains athées eux-mêmes remettent en question leurs théories et leurs techniques en psychologie, et commencent à admettre qu’elles ont été un échec jusqu’à maintenant. Nous chrétiens, allons-nous retourner 40 ans en arrière et adopter des idées et des façons de faire que même une partie du monde a le courage et l’intelligence de remettre en question ?


Il ne faut pas oublier que le croyant qui se met sous le joug de la psychologie va perdre beaucoup d’assurance et de clarté pour poursuivre une marche chrétienne véritable et victorieuse, parce que son focus n’est plus dirigé dans la bonne direction. Il va perdre aussi la joie d’une vie chrétienne authentique et, malgré parfois une apparente et temporaire amélioration due à la « relation d’aide psychologique », il sera incapable la plupart du temps de sortir des griffes de l’égocentrisme et demeurera embourbé dans une vie sans réelle sanctification et sans fruit véritable. J’ai personnellement connu des cas de ce genre et je peux affirmer que les torts à courte et à longue échéance causés dans l’âme du croyant par les théories subjectives de la psychologie sont multiples et profonds. Heureusement cependant, le Seigneur est en mesure de protéger le jeune croyant et de le préserver de dommages importants, dans sa miséricorde pour son ignorance et son manque de connaissance. Mais en général, la psychologie enlève toute la force et la puissance de l’Évangile; les croyants qui sont sous son joug vont souvent demeurer très superficiels et n’auront pas le bonheur de goûter pleinement à la sainteté et à l’amour de Dieu.


Déjà en 1994, lors d’une révélation et d’une visitation déterminantes, le Seigneur me révélait combien il était affligé de voir que dans une grande partie de son Église, au lieu d’enseigner de façon pure et véritable sa Parole, par l’Esprit, on ne faisait souvent qu’enseigner des pensées humaines, des doctrines « émotives », des lois et usages de la sagesse humaine, de la théologie de compromis et dénuée de puissance. Et Dieu n’a pas cessé de me rappeler depuis ce moment que je devais faire bien attention pour ne pas me compromettre dans ces voies mais de demeurer dans la voie et la vision qu’Il m’avait données. Nous pouvons tous recevoir de Dieu un feu et un grand amour pour sa Parole et sa Vérité (Jésus); c’est une grande grâce et nous n’avons qu’à la lui demander, car il aime exaucer de telles prières. Recherchons intensément sa présence et sa justice; personne ne peut donner un message rempli de vie et revêtu de l’autorité du Saint-Esprit s’il ne demeure dans la communion du Seigneur et ne connaît la grâce d’un temps personnel avec Dieu sur une base régulière.


Notre responsabilité est grande. Nous devons revenir à notre Bible et chercher davantage la face de Dieu; Sa vérité, Sa lumière, Sa justice, sinon nous continuerons à être entraînés à tous vents de doctrines, et à être influencés par la pensée du monde, avec ses théories fluctuantes et sans issues. Nous devons prendre conscience de la souffrance que nos compromis, mélanges et adultères spirituels occasionnent dans le cœur de Dieu, qui déclare en Osée 3 :6 : « Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance… » C’est de la connaissance de Dieu que nous avons besoin, pas des trouvailles d’intellectuels athées. Nous devons « résister », et refuser toutes les théories et les modes psychologiques, philosophiques et « spirituelles-culturelles » issues du monde dont la source et le contenu sont fondamentalement corrompues et erronées par rapport à la vérité de Dieu. Pourquoi continuer à mélanger du vrai avec du faux, la chair avec l’Esprit, la sagesse du monde avec la sagesse de Dieu ? Ceux qui œuvrent dans le domaine de la psychologie et qui naissent de nouveau devraient abandonner cette pratique de mélange, du moins en ce qui concerne l’Église elle-même, tout comme c’est le cas pour ceux qui ont touché à l’occultisme, ne fut-ce que l’astrologie ou l’horoscope (« … Les choses anciennes sont passées, voici toutes choses sont devenues nouvelles… »).


À cet égard, il est d’ailleurs remarquable que depuis quelques décennies, des centaines de savants de partout dans le monde, provenant de différentes branches scientifiques, et qui se sont convertis, aient totalement et radicalement abandonné la théorie de l’évolution, qu’ils avaient auparavant crue et enseignée. Grâce à de nouvelles découvertes scientifiques véritables et fondamentales, et à la lumière reçue du SaintEsprit, ils ont fait demi-tour complet, délaissant leur ancien système philosophique au profit de la seule Vérité biblique, découvrant l’exactitude totale de la Parole de Dieu en ce qui concerne la création et tout le contenu de la Genèse. Tous ces scientifiques et savants nés de nouveau n’ont pas cherché à accommoder et juxtaposer les deux systèmes de croyance (évolution et création), ce que malheureusement certains chrétiens non avertis et ignorants de la vraie science ont cherché à faire à quelques reprises durant le 20e siècle… Car la science appliquée véritable et la Parole de Dieu ne sont jamais incompatibles. Pour nos savants convertis, par la foi, et en accord avec leurs connaissances scientifiques, il est apparu clair qu’ils ne pouvaient pas mélanger deux croyances, deux systèmes, « deux mondes », aussi contradictoires et opposés. Alors, si des savants et des professeurs adeptes de la théorie de l’évolution ont eu le discernement et le courage d’abandonner leur ancienne « citerne crevassée », à cause de Christ, il doit en être de même, par rapport à l’église du Seigneur, pour les psychologues, psychiatres, psychanalystes, et tous ceux qui œuvrent dans des domaines analogues ou connexes. Car la psychologie, nous l’avons vu, est seulement et tout simplement une « sagesse humaine » qui s’adresse à une « sagesse humaine » ! La psychologie est donc au monde ce que le Bible est à l’Église. Justement, Martin Luther écrivait au 16e siècle :

« Il ne peut arriver de plus grand malheur à un peuple chrétien que celui de voir la parole de Dieu lui être enlevée et être falsifiée de sorte qu'il ne l'a plus dans sa pureté et dans sa clarté. »

Pour ceux qui ont pratiqué ou subi la « psycho » après leur nouvelle naissance, ils doivent aussi faire demi-tour (repentance), et demander au Seigneur de les libérer complètement de tout lien, conséquence néfaste ou ravage spirituel que cette philosophie du monde a pu produire en eux, en s’en remettant entièrement à la lumière douce, juste, efficace et consolante du Saint-Esprit. Après cette confession libératrice, ils doivent, par la foi, se savoir pardonnés, tourner la page et refuser toute culpabilité de la part de l’ennemi par rapport à ces « choses anciennes ».


Nous avons grandement besoin du discernement de L’Esprit pour éviter de concilier des voies opposées. La Bible donne un message clair et précis provenant de la part de notre Créateur; la psychologie donne un message flou provenant de l’intelligence humaine. Quelle « voix » allons-nous écouter, et quelle voie allons-nous suivre ? Il faut nous réveiller avant que la catastrophe ne s’étende encore plus et que les dommages pour l’Église ne s’accroissent. Délaissons donc la gloire de l’homme et recherchons la gloire de Dieu seul. Prions que Dieu nous ramène à sa seule vérité et à son admirable lumière. Lâchons toutes ces choses du monde qui nous embarrassent et aspirons à un puissant réveil de Dieu, au moins dans notre propre vie personnelle et notre église. Abandonnons nos « petits dieux domestiques » et donnons-nous entièrement à Jésus.

- Jérémie 10 : 2 - 3 : « … N’imitez pas la voie des nations … car les coutumes des peuples ne sont que vanité… »

- Jérémie 17 : 5 : « … Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme (et sa sagesse), qui prend la chair pour appui, et qui détourne son cœur de l’Éternel ! »

- Jérémie 8 : 5 : « Pourquoi donc ce peuple de Jérusalem s’abandonne-t-il à de perpétuels égarements ? Ils persistent dans la tromperie, ils refusent de se convertir. »

- 2 Chroniques 30 : 6 : « … Enfants d’Israël, revenez à l’Éternel… afin qu’il revienne à vous, reste échappé de la main des rois d’Assyrie… »

- Joël 2 : 12 : « Maintenant encore, dit l’Éternel, revenez à moi de tout votre cœur… »

- Psaumes 18 : 31 : « Les voies de Dieu sont parfaites, la parole de l’Éternel est éprouvée; il est un bouclier pour tous ceux qui se confient en lui. »




Conclusion



La Parole de Dieu est la révélation complète, entière, parfaite et totalement efficace de Dieu aux hommes. La Parole de Dieu se suffit à elle-même; elle est toute-suffisante pour tous les besoins de l’âme. La Parole elle-même nous commande de ne rien y ajouter et de ne rien y retrancher. Elle est la lumière immuable et définitive, elle est la vérité, qui ne peut être ni modifiée, ni diluée, ni relativisée, ni rationalisée, ni interprétée à partir de la sagesse et de la connaissance purement humaines. Nous, chrétiens nés de nouveau, devons accepter la Parole de Dieu telle qu’elle est, en recevoir la révélation par le Saint-Esprit, puis nous y conformer. Nous devons obéir et nous soumettre à la Parole de Dieu, et non pas la soumettre aux pensées et aux mœurs du monde. C’est à la Parole à corriger l’Église, et non pas à l’Église « à corriger » la Parole, en la rendant plus conforme « à l’esprit du siècle ». Quand la Bible nous dit de faire quelque chose ou de ne pas faire quelque chose, par des paroles explicites, directes et précises, c’est à prendre ou à laisser, c’est-à-dire à obéir ou à désobéir. Jésus est la Parole; Jésus est le chemin vers notre Père… Il n’y a pas de « moitié blanc/moitié noir » en Jésus; il n’y a que Lumière et Justice ! Il y a actuellement dans l’Église beaucoup d’usages et de doctrines empruntés au monde et contraires à la Parole de Dieu en général et même à des versets si clairs et précis qu’il est stupéfiant de voir les arguments, acrobaties et subterfuges utilisés par des croyants pour réussir à faire dire à ces versets exactement le contraire de ce qu’ils affirment, en accord avec tout le reste de la Bible, qui, on le sait, s’explique elle-même. L’Église doit revenir à la source et décider d’obéir à la Parole, coûte que coûte, même (et surtout) si ça ne fait pas l’affaire du « monde », de l’Église libérale, des « intelligents », de l’Église tiède, partagée -- Apocalypse 3 : 16 : «Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. »


Notre prière est que Jésus puisse balayer de son Église toute croyance étrangère et préserver son peuple de tout « flirt » avec les théories du monde et les contrefaçons de l’ennemi. Père Éternel, « aie pitié de nous, selon ta promesse », délivre-nous des mélanges subtils et néfastes, et remplis-nous de tes eaux vives et de ton admirable lumière, afin que nous soyons vraiment enracinés, libres et radieux en Jésus, ton Fils ! Père Éternel, envoie encore une fois un « vent puissant » de ton Esprit, qui brûlera tout ce qui n’est pas conforme à ta Vérité et à ta Justice, et qui nous remplira d’un nouveau feu pour ta Parole et d’un amour débordant pour les âmes, Amen.



Michel Cournoyer

Édité et imprimé au Québec (Canada) – 1996 / 2017 Email :

Éditions “Ôr Vé Shalom”

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