top of page

EXODE 9



Verset 1 à 7

Les fléaux continuent de s’intensifier. Toucher au troupeaux, c’est toucher aux idoles égyptiennes. Certains taureaux et vaches étaient adorés par les habitants du pays. Cette fois encore, l’Eternel avertit pharaon que le troupeau hébreu ne sera pas touché en revanche, mais seulement la partie égyptienne.

Mais rien n’y fait, le roi d’Egypte reste inflexible dans sa décision.


Verset 8 à 12

L’original parle de « la cendre du four » qui peut tout à fait représenter le travail des hébreux pour la fabrication des briques..

Jeter la cendre vers le ciel est un rituel que Les égyptiens faisaient pour amener la bénédiction sur eux. Pour cela, ils n’hésitaient pas à sacrifier des hommes en les brulant vif. Mais au lieu de produire la bénédiction, la cendre du dur labeur des hébreux répandra des ulcères sur l’être humain et le bétail, ce qui est une véritable malédiction.

L’ulcère frappera également ceux qui auront la marque de la bête à la fin des temps Ap 16:2 Le premier alla, et il versa sa coupe sur la terre. Et un ulcère malin et douloureux frappa les hommes qui avaient la marque de la bête et qui adoraient son image. Il exprime la colère de Dieu.

Mais le coeur de pharaon est encore endurci par l’Eternel.

Malgré tout ce qu’il peut se passer d’aussi terrible et dévastateur, un homme peut rester dur et inflexible devant le Seigneur, et c’est aussi ce qui se passera à la fin des temps. Les hommes s’endurciront de plus en plus et iront jusqu’à blasphémer Dieu, alors qu’ils verront tous ces signes arriver du ciel. L’épisode des fléaux en Egypte ne fera que se répéter avant le retour définitif de Jésus pour son règne. Les fléaux représentent la colère de Dieu. (Ap 16)


Verset 13 à 26

Cette fois, c’est par la grêle et le feu que Dieu agit. Il envoie une grêle comme jamais elle n’a existé, mêlée de feu. Tout périt sur son passage, hommes, animaux, herbes et arbres des champs. D’après David, ce sont d'une part le bétail et les troupeau, mais aussi les vignes et les figuiers, ainsi que tous les arbres qui furent détruits. Ps 78:48 Il abandonna leur bétail à la grêle, Et leurs troupeaux au feu du ciel. Ps 105:33 Il frappa leurs vignes et leurs figuiers, Et brisa les arbres de leur contrée.

À la fin des temps, il y aura aussi à 3 reprises une forte grêle mêlée de tonnerre. (ap 8:7; 11:9; 16:21)

La patience de Dieu est grande, car il avertit et avertit sans relâche avant de détruire, mais le coeur de Pharaon est dur, il reste inflexible malgré tout ce qu’il a déjà vu. Il faut surtout se rendre compte que la pluie est extrêmement rare en Egypte, c’est pourquoi ce fléau est encore plus extraordinaire que les autres. Certains serviteurs vont craindre et ainsi prendre les dispositions pour épargner leurs troupeaux et ceux qui leur sont chers, mais d’autres resteront incrédules et perdront tout. Pr 22:3 L’homme prudent voit le mal et se cache, Mais les simples (les sots) avancent et sont punis.

Le peuple d’Israël est quant à lui totalement épargné, car la grêle ne tombe pas sur Goshen.


Verset 27 à 28

Il existe des personnes qui, comme pharaon, se "repentent" devant Dieu lorsqu’ils sont acculés par les circonstances de la vie, mais très vite leur cou se raidit à nouveau et ils reviennent à leur vomi. La bible dit que leur condition devient alors pire que la première. Pr 26:11 Comme un chien qui retourne à ce qu’il a vomi, Ainsi est un insensé qui revient à sa folie.

Le mot traduit par « tonnerre » est en fait littéralement en hébreu : « les voix de Dieu ». Le tonnerre impressionne fortement par son bruit et son spectacle. Les Egyptiens n’y sont pas habitués et voient sans doute en cela la voix de Dieu qui s’exprime avec colère.


Verset 29 à 35

Moïse fait ce que Pharaon lui demande, tout en sachant qu’il ne les laissera toujours pas partir. Et c’est exactement ce qu’il se passa.

Sans crainte de Dieu, l’homme continue à pécher. Beaucoup croient en Dieu et disent même lui appartenir, mais ils n'ont pas la crainte de Dieu dans leur coeur. Leur vie ne change pas, ils continuent à vivre dans le péché, tout en osant se proclamer chrétiens. Etre chrétien, c'est suivre Christ et craindre Dieu. Ce qui conduit au renoncement de soi, de son péché et de ses intérêts.

9 vues
bottom of page