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L'ISLAMISATION DE NOTRE PAYS



En Galates 6:7, nous lisons : Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Cette vérité s’observe dans la nature, et l’on choisit sa semence en fonction du résultat recherché. Cependant la règle n’est plus suivie lorsqu’il s’agit de notre comportement.


Le rejet conscient de Dieu est une semence qui produit une fructification terrible depuis quelques années. La Parole de Dieu s’accomplit avec précision : … parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés, … Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’il scorient au mensonge… (2 Th 2:10-12). Cet esprit envoyé par Dieu, aussi à nos gouvernants, fait que la puissance d’égarement conduit à accepter toutes sortes d’erreurs. Déjà Luther disait : « Si Dieu veut punir un peuple, il lui envoie les Turcs (transposé à aujourd’hui l’islam) ».


C’est le cas depuis des décennies, alors que beaucoup se sont installés suite à des besoins de main d’oeuvre, à commencer par le secteur industriel. C’est ainsi qu’une communauté musulmane s’est développée rapidement. Or les lois de l’islam sont incompatibles avec les valeurs de liberté allemandes.

La situation s’est grandement aggravée avec l’arrivée, sur invitation de la chancelière, de plus d’un million de « réfugiés » musulmans, par des frontières le plus souvent sans contrôle. Depuis, on observe comment, derrière les coulisses, le gouvernement travaille sans relâche à l’islamisation du pays, avec le soutient actif de l’Église protestante. L’objectif est de mettre l’islam sur un pied d’égalité avec cette dernière, ce qui ouvrirait l’accès à l’installation de la charia dans le pays. C’est là une claire indication que le jugement de Dieu s’exerce dès à présent sur notre pays.


Notre peuple, jadis chrétien, commence à récolter ce qu’il a semé depuis un siècle. La nation est progressivement emmenée vers sa ruine. Une contre-culture s’installe dont les acteurs sont scandaleusement courtisés par l’Église protestante. Que celle-ci invite des muezzins dans l’Église à faire entendre leurs appels à la prière, n’est que la partie visible de l’iceberg. Cependant, si nous observons que même l’Alliance Évangélique fait des choses en commun avec cette Église devenue antichrétienne, il devient clair à quel point le délabrement spirituel est déjà avancé. Des conducteurs irresponsables d’églises libres participent également à ces péchés et se glorifient de ce « progrès ». Quel « progrès », vraiment, que cet éloignement de Jésus pour aller vers la prostituée babylonienne !…


QUELLE SERA LA RÉACTION DES VRAIS ENFANTS DE DIEU ?


Face à ce développement inquiétant, nous sommes exposés à deux grandes tentations.

  • La première est la résignation.

Découragés et déçu, on se met en retrait et on se laisse aller dans une distraction superficielle pour oublier cette misère, selon le mot d’ordre : « de toute manière, nous n’y changerons rien. Laissons venir et profitons des bons côtés de la vie, tant que c’est possible. »

  • La seconde est l’indignation, suivie d’actions de résistance et campagnes de résistance à l’islam : « il faut informer sur les dangers de l’islam ! »

On veut protéger son cher pays des influences de cette religion et interdire la construction de mosquées. Actuellement, par exemple, a cours l’action d’une mission chrétienne « pas de mosquée » (www.keinemoschee.de). On y déclare la guerre à l’islam. Est-ce cela la mission de l’ Église de Jésus-Christ ?


Non, cela ne doit pas se produire, nos armes sont spirituelles (2 cor 10:3-4). Nous devons être reconnus dans le monde comme témoins de Jésus et non comme ennemis de l’islam ! Nous sommes appelés à aimer nos ennemis (selon Mat 5:44 et à nous inspirer de Rom 12:17-21), à être la lumière du monde (Mat 5:14-16). C’est ainsi que nous pouvons gagner des musulmans et les amener à trouver une foi vivante en Jésus-Christ.



GRANDIR SELON LA PAROLE DE DIEU

Nous-mêmes avons besoin de nous éprouver devant Dieu et de confesser notre tiédeur, nos demi-mesures comme péchés. Nous avons besoin de nous placer sous l’éclairage de la parole de Dieu pour abandonner notre « dernier péché par habitude ». Notre propre indolence n’aurait-elle pas aussi contribué à ce que les jugements de Dieu viennent sur notre peuple et sur notre pays ? Pour plusieurs d’entre nous, qui avons trop hésité à nous engager pleinement, le moment est venu de nous dévouer totalement à la cause de Christ !

Nous-mêmes avons besoin de nous éprouver devant Dieu et de confesser notre tiédeur, nos demi-mesures comme péchés. Nous avons besoin de nous placer sous l’éclairage de la parole de Dieu pour abandonner notre « dernier péché par habitude ». Notre propre indolence n’aurait-elle pas aussi contribué à ce que les jugements de Dieu viennent sur notre peuple et sur notre pays ? Pour plusieurs d’entre nous, qui avons trop hésité à nous engager pleinement, le moment est venu de nous dévouer totalement à la cause de Christ !

Notre intercession pour les autorités est recommandée (selon 1 Tim 2:1-2). Jamais, des sentiments de haine ne doivent animer nos coeurs. Même Moïse a intercédé pour son peuple alors que le jugement de Dieu avait déjà commencé contre celui-ci (Nb 17:9-15). Selon 1 Pi 2:5 nous sommes considérés comme des intercesseurs : comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, en vue d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ.


Sans tomber dans le catastrophisme, il est aussi temps pour nous d’accepter la pensée que nous pouvons être persécutés. C’est ce dont Paul et Barnabas avertissent les nouveaux disciples, en Actes 14:22 : ils affermissaient l’âme des disciples, les exhortaient à demeurer dans la foi et disaient : C’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu. Paul le répète à Timothée : Tout ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés (2 Tim 3:12). Il ne s’agit donc pas de noircir le tableau, ni de faire peur ; mais la possibilité d’être emprisonnés pour incitation à la discrimination religieuse parce que nous témoignons à un inconverti qu’il n’y a pas d’autre chemin de salut en dehors de Christ (Jn 14:6), ou pour bien d’autres affirmations. Je sais bien que nous aimerions être enlevés avant d’avoir à connaitre la souffrance, mais ce n’est pas ce qu’enseigne la Bible. Des dizaines de milliers de frères et soeurs en Christ souffrent dans le monde depuis de nombreuses années, et ils n’ont pas encore été enlevés, mais ils expérimentent quotidiennement la présence de Dieu, qui leur accorde force, grâce et même joie. Dans toutes leurs faiblesses et détresses, ils sont des témoins fidèles !


Dieu veut nous préparer et nous équiper pour cela. C’est pourquoi préparons-nous à cette possibilité ! La peur de souffrir bloque et nous retient attachés à ce qui est terrestre. Il n’y a pas de promesses pour ceux qui ont peur de souffrir. C’est ainsi que le Seigneur Jésus fait écrire aux églises de l’Apocalypse à plusieurs reprises : « Celui qui vaincra … », « Celui qui vaincra, sera ainsi revêtu de vêtements blancs… », « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône (Ap 2:7 à 3:21); et finalement en Ap 21:7 « Celui qui vaincra héritera ces choses… »

Selon 2 Pi 1:3, nous avons reçu en cadeau tout ce qui contribue à la vie et à la piété. De cet équipement fait aussi partie l’habitation en nous du Saint-Esprit, ainsi que les armes pour le combat décrites en Éphésiens 6:10-17 ! C’est pourquoi nous regardons en toute confiance vers l’avenir, car nous n’avons pas ici de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir (Heb 13:14 !


Ronald Graf

Revue pour l'orientation biblique de chrétiens professants (Allemagne)

La bonne Nouvelle 2018




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