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PRÊT À TOUT ABANDONNER ?



Ces derniers mois, des pasteurs, en nombre croissant, m’ont écrit, en faisant part de leur sollicitude pour les membres de leurs assemblées qui abandonnent. Un pasteur écrivit :

« Les membre de mon Eglise font de grands efforts pour résoudre les problèmes surgissant dans leur mariage et les pressions dans leur vie familiale. Quand la victoire semble être à leur portée, ils trébuchent et tombent. Des chrétiens bons et honnêtes sont si souvent accablés par la culpabilité et la condamnation ! Cela produit le désespoir. Quand ils ne sont pas à la hauteur de leurs projets ou ambitions, quand ils tombent dans le péché et s’y enfoncent, ils décident d’abandonner. Bien peu savent comment sortir d’un bourbier moral."


Je suis d’accord avec l’évaluation de ces pasteurs. Un nombre croissant de chrétiens sont au bord de la crise. Abandonner n’est pas une attitude chrétienne. Peu de chrétiens oseraient même concevoir la pensée d’abandonner leur amour pour Jésus. La plupart des chrétiens désespérés renoncent seulement à croire en eux-mêmes. Vous entendez cela si souvent : « Je ne peux plus continuer. Je n’y arrive pas, malgré mes efforts. C’est désespérant. Pourquoi essayer ? »


Certains pasteurs aujourd‘hui prêchent continuellement un message positif. A les entendre parler, tous les chrétiens reçoivent des miracles ; tous reçoivent des réponses immédiates à la prière; chacun se sent bien, vit bien et le monde entier est heureux et optimiste. J’aime entendre cette sorte de prédication, car je désire vraiment que le peuple de Dieu reçoive toutes ces bonnes choses. Malheureusement il n’en est pas ainsi pour un grand nombre de chrétiens honnêtes et sincères. Combien il est triste d’entendre ce genre de théologie superficielle prêchée en chaire aujourd’hui. C’et une insulte faite à un Jésus humble qui devint pauvre, dont la mort fut un échec aux yeux du monde. C’est cette sorte de prédication matérialiste qui a tellement mal préparé une génération entière à supporter la souffrance, à se contenter de ce qu’elle a, à être abaissée et pas toujours dans l’abondance. Servir Dieu devient une sorte de course olympique dans laquelle chacun doit essayer d’obtenir les médailles d’or.

Il n’est pas étonnant que nos jeunes gens s’abandonnent à la défaite. Ils ne peuvent conformer leur vie à l’image créée par la religion, d’un chrétien sans souci, riche, qui réussit, qui a toujours des pensées positives. Leur monde n’est pas aussi idéaliste que cela. Ils regardent dans un miroir qui réfléchit un visage couvert de vilains boutons. Ils vivent avec des chagrins poignants, des crises qui se succèdent et d’affreux problèmes de famille. Leurs amis sont esclaves de la drogue et meurent de tous côtés. Ils envisagent avec inquiétude l’avenir si incertain. Solitude, crainte et dépression les poursuivent journellement.


Les pensées positives ne feront pas partir leurs problèmes. Confesser que ces problèmes n’existent pas réellement, ne change pas grand chose. Ces apôtres de la pensée positive n’osent pas exclure de la vie les expériences de Gethsémané. La coupe de douleur, l’heure de solitude, la nuit de confusion, firent toutes partie de la vie du Maître. Nos grands exploits et nos succès devraient avoir lieu à Gethsémané, pas à Fort Knox !

Pour beaucoup le chemin du salut ouvre la porte de la prospérité. La Bible est devenue un catalogue avec des bons de commande illimités pour des choses agréables, pour quiconque veut devenir un saint « de pacotille ». Cela n’a rien à voir avec une souffrance comme celle de Job, et souffrir est considéré comme vivre une vie négative.

Dieu est bon, et ceux qui donnent généreusement reçoivent des bénédictions abondantes. On devrait toujours penser aux choses qui sont honorables et qui méritent l’approbation, mais la douleur, la pauvreté, la souffrance, sont survenues dans la vie de chrétiens très pieux, comme ce fut le cas pour Job le juste.


Que direz-vous à cette femme dont le foyer se brise, alors qu’elle semble incapable d’y trouver un remède ? Elle a été conseillée par ses amis, guidée par son pasteur, et exhortée à maintes reprises : « restez à genoux et croyez Dieu pour qu’il fasse un miracle. » Alors elle jeûne et prie. Elle va même jusqu’à se trainer devant son mari en l’implorant. Elle exerce la foi avec toute l’intelligence spirituelle qu’elle possède. mais, en dépit de tous ses honnêtes efforts, il devient dur et amer et demande le divorce. Tous les mariages ne sont pas guéris par la prières ou les bonnes intentions. Il faut être deux pour réussir son mariage et, bien que la prière puisse convaincre par le Saint-Esprit le conjoint égaré, celui-ci peut résister à tous les efforts de Dieu et faire avorter la solution.

Certains de mes amis peuvent se demander pourquoi je passe tant de temps à parler de mariage, de divorce et de foyer. La raison en est assez simple : dans mes croisades, je parle à beaucoup de jeunes au bord du suicide, et une accablante majorité d’entre eux me disent que leur dépression provient de difficultés dans leurs foyers. Leurs parents ont des problèmes conjugaux, ou alors ils ont déjà divorcé.

Des multitudes de maris et de femmes abandonnent les liens du mariage. Un de mes amis, pasteur, dont le divorce venant d’être déclaré, me disait qu’il était devenu une sorte de héros pour quelques-uns de ses amis intimes. Un ami lui a téléphoné et demandé : « Où avez-vous trouvé le courage de vous séparer ? Mon vieux, nous avons nous aussi des difficultés, mais je doit être un lâche. J’aimerais bien pouvoir faire le pas. »

Un autre téléphona en disant : « Notre union est une comédie. Nous ne communiquons plus du tout. Comment se lance-t-on dans le divorce ? Je suis si attaché à la sécurité et à mon travail; je crains de trop perdre si je divorce. »

Un autre encore téléphona et dit : « J’admire votre courage. Vous vous êtes tiré d’une situation sans espoir. Je crois que je continuerai ma vie dans la souffrance. Je ne veux pas que mes gosses se retournent contre moi ; c’est la seule chose qui me retienne. J’ai renoncé complètement à restaurer notre union ».


Il y en a plusieurs parmi vous qui, en cet instant même, sont prêts à divorcer. Vous ne comprenez pas ce qui vous arrive, à vous, à votre union , à votre foyer. Quelque chose a disparu et vous avez beau essayer, vous ne pouvez tout simplement pas trouver la clé pour mener les choses à bien. Combien d’heures avez-vous passées tout seul, essayant de découvrir comment les choses ont mal tourné ? L’enchantement est parti. L’idylle a disparu. La communication est rompue. A leur place, maintenant il y a les disputes, les questions, les soupçons, les allusions malveillantes, les réponses mordantes.

Une femme au coeur brisé écrivait :

« Monsieur, je n’arrive pas à croire ce qui m’arrive. Je vivais en sécurité et ressentais une telle pitié pour tous ceux qui semblaient avoir tellement de problèmes. Jamais je n’aurais imaginé que notre mariage puisse se désagréger. J’étais trop intelligente, trop prête à donner et à partager. Maintenant je suis une victime de ce fléau qu’est le divorce. C’est une expérience horrible. »


Un conseiller matrimonial très populaire m’invita récemment à déjeuner et, avant même que l’entrée ne fut servie, il m’avouait que son propre mariage était en danger. « Il ne faut pas croire qu’un bon mariage va durer pour toujours » me dit-il. Il faut travailler plus que jamais pour conserver une bonne union. Je suis persuadé que Satan est déterminé à détruire mon union et chaque bon mariage chrétien. C’est une attaque bien conçue qu’il dirige sur les meilleurs mariages. Si Satan peut détruire les unions les plus fortes et les plus admirées, les plus faibles seront tentées d’abandonner la lutte et de renoncer.


Tout aussi importantes sont les luttes secrètes dans la vie personnelle du chrétien. Les combats intérieures du chrétien moyen d’aujourd’hui sont déconcertants, tant en puissance qu’en proportion. Nombre de gens sont impliqués dans des situations difficiles à comprendre. Comme David, le psalmiste, ils avouent : « Mes fautes m’accablent : comme un pesant fardeau, elles sont trop pesantes pour moi. »

Paul dit : « Tandis que nous sommes dans cette tente, nous gémissons, accablés..; » (2 Cor 5:4). Je doute fort que nous puissions même compter le grand nombre de chrétiens qui gémissent en secret à cause des fardeaux qu’ils portent.

Paul parlait de tribulation : « …la tribulation qui nous est survenue … nous avons été accablés à l’extrême, au delà de nos forces, de telle sorte que nous désespérions même de conserver la vie » (2 Cor 1:8)

Si vous ôtiez le masque de chaque grand prédicateur et de chaque personnalité en vue, vous y trouveriez des moments de profonde dépression. Vous découvririez les mêmes problèmes que chez n’importe quel chrétien normal. Nous avons tous nos périodes de désespoir, accompagnés de sentiments d’échec. Il nous arrive à tous de vouloir renoncer. Nous avons tous eu envie d’abandonner.



POUQUOI CE SENTIMENT ?


Pourquoi, à certains moments, nous sentons-nous prêts à abandonner ? Le plus souvent parce que nous agissons comme si Dieu nous avait abandonnés. Nous ne doutons pas de son existence ou de sa réalité, mais nos prières semblent rester sans réponse. Nous réclamons à grands cris son aide avec désespoir, mais il semble ne pas entendre. Nous continuons à lutter, faisant une erreur après l’autre. Nosu promettons de mieux faire, nous cherchons des solutions dans la Bible, nous pleurons, prions et restons occupés à aider les autres et à faire le bien; mais nous demeurons, si souvent, avec un sentiment de vide et d’insatisfaction. Les promesses de Dieu nous poursuivent. Nous revendiquons ces promesses avec ce que nous croyons être une foi honnête, enfantine, mais maintes et maintes fois, nous ne recevons pas ce que nous demandons. A l’heure de la tentation nous dégringolons !

Le doute se glisse et Satan chuchote : « Ça ne marche pas. La foi en Dieu ne produit pas de résultats. Malgré tes larmes, te prières et ta confiance dans la Parole de Dieu, rien ne change vraiment. Les jours, les semaines et même les années passent et tes prières, tes espérances et tes rêves sont encore inexaucés et insatisfaits. Arrête ! Abandonne ! »


Dans ce monde, la plupart des chrétiens parviennent à ce point de crise à un moment ou à un autre de la vie. et, à ce moment là, quand les murs semblent s’effondrer et le toit va s’écrouler, quand tous semble se désagréger et le péché avoir le dessus, une voix intérieure profonde s’écrie : « Tourne le dos à tout cela. Envoie-le promener ! Fuis ! Pourquoi endurer cela ? Sauve-toi. Tu n’as pas besoin de t’en charger. Prends des mesures énergiques. »

David accablé par le mal dans son coeur, s’est écrié : « Lève-toi ! Pourquoi dors-tu, Seigneur ? Réveille-toi ! Ne nous rejette pas à jamais ! Pourquoi caches-tu ta face ? Pourquoi oublies-tu notre labeur et notre oppression ? » (Ps 44:24-25)


Chrétien, cela vous surprend-il que de grands homme de Dieu aient eu à faire face aux mêmes combats que nous aujourd’hui ? La Bible dit : « Bien aimés, ne soyez pas surpris de la fournaise qui sévit parmi vous pour vous éprouver, comme s’il vous arrivait quelque chose d’étrange. Au contraire, réjouissez vous de participer aux souffrances du Chris, afin de vous réjouir aussi avec allégresse, lors de la révélation de sa gloire ». (1 Pi 4:12-13)

Job était un homme parfait aux yeux de Dieu : pourtant lui aussi a traversé une période où il voulut abandonner. L’angoisse de Job venait d’un terrible dilemme. Dans son coeur, il était convaincu que Dieu savait où il en était et ce qu’il traversait; néanmoins il ne pouvait pas communiquer avec Dieu. Il se lamentait : « Si je vais à l’orient, il n’y est pas; à l’occident, je ne le remarque pas; est-i occupé au nord, je ne puis le voir; se cache-t-il au midi, je ne puis l’apercevoir ». Jb 23:8-9


Job se disait : « Je sais que Dieu est là, quelque part, qu’il me regarde dans toute mon affliction. Il sait la voie que je suis ; mais en dépit de tout ce que je fais pour le trouver, pour moi il reste caché. Je crois que Dieu est réel; il est là; mais je ne puis le voir ». Dans un désespoir total, Job sanglote : « .. Je suis épouvanté en face de lui.. Le Tout-Puissant m’a rempli d’épouvante » (Jb 23:15-16)

Toutes ces pensées troublées et craintives au sujet de Dieu étaient le résultat de ce que Job pensait être l’apathie divine. Job prétend que Dieu ne s’est pas éloigné de lui, mais pourtant il n’éloigne pas les ténèbres (voir Jb 23:17)

Pour Job, la conclusion était la suivant : Eloigne-toi de moi ou arrange les chose ; mais ne garde pas le silence envers moi. Même si tu t’éloignes de moi, au moins je saurai que tu es là.



QUEL EST LE REMÈDE ?


Comment pouvons-nous apprendre à tenir bon et à vivre un jour à la fois ? Vous pouvez commencer par oublier tous les raccourcis et toutes les recettes magiques. Le chrétien n’a pas besoin qu’on exorcise un démon du désespoir, comme si son départ allait rendre la vie plus facile. Il n’est pas nécessaire que Dieu vienne vivre à notre place. Le tentateur ne sera détruit qu’au jour où Dieu le jettera en prison. Satan sera toujours là, trompant, accusant et essayant de dérober à chaque croyant sa foi.

Plus je vis pour Christ, plus il m’est difficile d’accepter des solutions de facilité et les panacées. Dans mes propres luttes, j’ai trouvé une grande consolation et une grande aide dans deux principes merveilleux.


Dieu m’aime vraiment !

Voilà le premier principe : Dieu ne veut pas condamner ses enfants, qu’is échouent ou pas. Il veille sur nous comme un Père plein d’amour, désirant seulement nous sortir de nos faiblesses.


Récemment, j’ai entrevu un peu de cet amour tandis que je me promenais dans les bois entourant notre ranch. Pas une fois je ne m’étais arrêté pour considérer les oiseaux qui volaient autour de moi, libres et sains. mais, soudain, juste là devant moi, sur le sol, s’est affalé un petit oiseau estropié. Faisant de grands efforts pour voler, l’oisillon ne pouvait pourtant que sautiller désespérément dans la poussière. Je me baissai pour le ramasser. Un verset familier des Ecritures me traversa l’esprit : « ..il n’en tombe pas un à terre sans la volonté de notre Père" (Mat 10:29)

Autrefois, je pensais que ce verset se lisait ainsi : « pas un moineau ne tombe sur le sol sans que le Père le sache ». Mais Matthieu dit « Pas un seul ne tombera sans le Père ».

Dieu est avec nous même quand nous tombons. Nous ne tombons pas sans le Père. Il ne tombe pas dans notre péché, mais il se met à notre niveau. Il ne nous abandonne pas dans notre chute; il n’abandonne jamais un enfant infirme. Nos sommes ce passereau.

David disait : « Je veille, et je suis comme l’oiseau solitaire sur un toit. » (Ps 102:8) De ce toit, David vit Bath-Chéba qui prenait un bain et il tomba dans le péché comme un oiseau brisé, estropié, mais Dieu ne l’abandonna pas. Notre Seigneur n’abandonne jamais aucun d’entre nous.


Êtes-vous tombés aussi ? Pouvez-vous vous identifier avec ce passereau estropié, voletant faiblement dans la poussière ? Êtes-vous meurtri, blessé, et vous sentez-vous perdu et seul ? Vous arrive-t-il de penser : « Comment Dieu peut-il supporter quelqu’un comme moi ? Comment peut-il m’aimer encore alors que j’ai tellement failli à mes promesses ? »

Il vous aime, mon ami ! Souvent nous ne pouvons reconnaitre son amour que lorsque nous avons atteint le fond et en avons alors tellement besoin. Si vous pouvez être convaincu que Dieu vous aime, même quand vous êtes blessé ou infirme, vous aurez remporté une grande victoire. Ce fut une blessure qui me fit tomber à genoux et montre de la compassion à un oiseau. Ce sont nos blessures, nos douleurs, notre faiblesse, qui poussent son amour et sa compassion à nous couvrir et à nous envelopper. Notre force est renouvelée par Son amour éternel. Reposez-vous sur cet amour si merveilleux. Ne vous abandonnez pas à la panique, la délivrance viendra. Dieu nous répond en nous montrant son amour. Quand nous aurons appris combien nous sommes faibles et nous confierons davantage dans son amour et son pardon, il se penchera et nous aidera à retourner au nid.


C’est ma foi qui lui plait le plus.

Le second principe absolu est celui-ci « … sans la foi, il est impossible de lui plaire.. » (Heb 11:6)

« … Abraham crut en l’Eternel qui le lui compta comme justice. »


Dieu veut qu’on lui fasse confiance et il compte cela comme de la justice. Je connais des gens très saints, sanctifiés (au moins extérieurement) qui suivent la route droite et étroite. Ils ne reconnaitraient jamais une seule fois avoir eu des sentiments d’échec et de désespoir. Il se considèrent comme des saints; mais leur grand péché est le doute. Quelquefois, je pense que certains pécheurs ont plus de foi que beaucoup de chrétiens propres justes.

Que fais-je quand la tentation déferle sur moi comme une inondation ? Que fais-je quand mes imperfections me submergent et que je vois le reflet de ma faiblesse ? Est-ce que j’abandonne ? Est-ce que je laisse tomber ? Jamais ! J’apporte à Dieu tout ce qui me reste : ma foi en lui. Je ne comprends peut-être pas pourquoi il lui faut si longtemps pour intervenir, mais je sais qu’il le fera. Il tiendra sa parole envers moi.

Je suis convaincu que Satan veut me dérober une seule chose : ma foi. En effet, il ne veut pas ma moralité ou mes bonnes œuvres ou mes rêves. Il veut détruire ma foi et me faire croire que Dieu a abandonné cette terre.

Une chute n’est jamais fatale pour ceux qui gardent leur foi intacte. En dépit des luttes continuelles et des sentiments de faiblesse, je crois encore mon Seigneur. En dépit du désespoir et des pressions qui arrêtent l’esprit dans sa croissance et sapent sa force, je crois Dieu. Je crois qu’il me préservera de la chute et me présentera sans faute devant le trône de gloire., avec joie infinie.

Il m’aime et il veut que je continue à avoir confiance; ainsi, j’accepterai cet amour et garderai ma foi forte. « A celui qui est ferme dans ses dispositions, tu assures la paix, la paix parce qu’il se confie en toi » (Es 26:3)



David Wilkerson



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