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JE NE MANQUERAI DE RIEN


Matthieu 6:26-34 Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent point dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit ! Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Et qui d’entre vous peut, par son inquiétude, prolonger tant soit peu son existence ? Et du vêtement, pourquoi vous inquiéter ? Observez les lis des champs, comme ils croissent : ils ne peinent ni ne filent, et je vous le dis, Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’a jamais été vêtu comme l’un d’eux ! Si Dieu habille ainsi l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien plus pour vous, gens de peu de foi ! Ne vous inquiétez donc pas, en disant : Qu’allons-nous manger ? Qu’allons-nous boire ? De quoi allons-nous nous vêtir ? tout cela, les païens le recherchent sans répit, il sait bien, votre Père céleste, que vous avez besoin de toutes ces choses. Cherchez d’abord le Royaume et la justice de Dieu, et tout cela vous sera donné par surcroît. Ne vous inquiétez donc pas pour le lendemain : le lendemain s’inquiétera de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.


En lisant ces versets, nous n’avons aucune raison de craindre quoi que ce soit, puisqu’il nous est assuré que nous sommes plus importants que des oiseaux et que notre Père pourvoira toujours à nos besoins, quels qu’ils soient. Notre Père sait exactement de quoi nous avons besoin sans même ouvrir la bouche. Le problème et c’est bien là, le problème, c’est notre intérêt pour les choses de la terre. A travers cette parole, Dieu veut nous enseigner que notre regard doit s’élever et que nous devons cesser de regarder aux « petites » choses alors que lui en a de grandes, d’énormes en réserve pour nous. « Cherche d’abord le Royaume » est un appel du Seigneur pour nous montrer la voix à suivre. Nos prières doivent changer, doivent prendre une autre tournure. Jamais un bon père ne laissera mourir de faim son enfant, ni même le laissera vêtu de haillons. S’il a besoin d’une voiture et d’une maison, Dieu lui donnera, car quoi de plus naturel pour vivre décemment. Arrêtons d’être religieux et de nous arrêter à des choses si vaines. Nous avons un grand Dieu, très riche et son désir n’est pas de nous voir pauvres et miséreux, ce qu’il souhaite avant toute chose, c’est que nous le recherchions lui et personne d’autre !


Le message de l’évangile est clair, mais nous sommes parfois si étriqués dans nos raisonnements humains (je dis bien humain), que nous nous fabriquons un dieu qui déteste l’argent et qui donne plus de valeur et d’intérêt aux enfants qui vivent pratiquement dans la misère qu’à ceux qui vivent normalement, sans manquer de rien. Je m’opposerais peut-être à certains d’entre vous, mais je reste persuadée que notre Dieu n’est pas comme cela. Dans sa parole, Dieu nous met en garde contre l’amour de l’argent et non contre l’argent. Beaucoup d’hommes de Dieu, de grands hommes de Dieu d’ailleurs, Abraham, Isaac, Job, Joseph, David et Salomon, pour ne citer que les plus connus, ont vécu dans la richesse donnée par Dieu lui-même. Le problème n’est pas d’avoir de l’argent, mais de le chérir et de le faire passer en premier dans notre vie. L’esprit de Mammon, dont il est parlé dans la bible, ne s’attache pas à un stéréotype de gens en particulier, mais il est beaucoup plus subtil et plus sournois qu’on pourrait le penser.


Il est dit que David avait le cœur de Dieu et je ne pense pas que le Saint-Esprit au travers de l’auteur du livre de Samuel aurait donné un tel qualificatif à un homme qui aimait l’argent. David, comme les autres hommes cités plus haut, vivait dans la richesse, voir même l’opulence, mais son cœur était, avant toute chose, attaché à Dieu et la seule chose qui lui importait était de rendre gloire à son Dieu.


Abraham a tout quitté, il a fait confiance à son Dieu mais Dieu lui a tout donné, il est dit qu’il était riche Genèse 13:2 Abram était très riche en troupeaux, en argent et en or. Et qu’Isaac l’était encore davantage. L’argent n’est pas un problème pour Dieu, mais il est un problème pour le peuple chrétien, et je n’ai pas peur de le dire, d’autant plus en France, où ce sujet est un vrai tabou dans nos églises.


Dieu veut sauver tout le monde, même les gens qui réussissent dans la vie et pas dans le but de les appauvrir, mais dans le but qu’ils partagent et puissent en faire profiter la communauté, qu’ils puissent être une source de bénédiction pour ceux qui en ont le moins. Notre Père n’est pas légaliste, il est généreux et nous devrions inverser notre regard sur l’argent afin de ne plus le considérer comme l’instrument du diable, mais comme une monnaie d’échange, comme une bénédiction que Dieu nous donne pour en faire profiter les autres et bénir ceux qui nous entourent. Sans argent, il n’y aurait plus de commerces et donc plus d’emplois ! En diabolisant l’argent, on lui fait prendre l’importance qu’il ne mérite pas. Le problème, je le répète, n’est pas l’argent, c’est l’intérêt qu’on lui porte, c’est le temps et l’énergie que l’on déploie pour lui, c’est nos pensées et nos actes qui en découlent, c’est l’appât qu’il suscite s’il devient notre dieu !


Dieu nous promet dans sa parole que nous ne manquerons de rien, qu’il pourvoira à tous nos besoins, que nous n’avons pas à nous inquiéter pour toutes ces choses, qu’il nous donnera ce que notre cœur désire, il connait tous nos besoins et veut les combler, c’est une certitude, mais en sommes-nous vraiment convaincus ?


Je pense sincèrement que notre mentalité doit changer à ce sujet, car beaucoup se confortent dans leur « pauvreté », n’essayant pas d’en sortir, pensant que cela plait à Dieu. N’oublions pas que nous sommes des ambassadeurs de Christ, que nous sommes héritiers du Royaume Céleste, que bien que notre richesse doit avant tout être intérieure, notre future patrie sera au-delà de toute imagination humaine. Pourquoi Dieu nous aurait-il donné tant d’exemples dans la bible, qui nous montrent un Royaume de richesses aussi invraisemblables, pour ne citer en exemple que les rues en or ! Apocalypse 21:21 Les douze portes étaient douze perles ; chaque porte était d’une seule perle. La place de la ville était d’or pur, comme du verre transparent. Tout ceci ne devrait pas nous effrayer, mais bien au contraire, nous montrer à quel point, là n’est pas le problème de Dieu. Ce que Dieu cherche ce sont des adorateurs, des enfants qui le cherchent de tout leur cœur, de toute leur âme et de toute leur force, des personnes qui sont prêts à tout pour lui, à sacrifier leur vie toute entière par amour pour son nom, des personnes qui n’ont pas peur de se lever pour annoncer la parole, Dieu cherche des instruments utiles, des ouvriers passionnés, des soldats prêts à mourir, des laboureurs courageux, et nous que recherchons nous réellement ? Là est la question que Dieu nous pose : que recherchez-vous au juste ? Une bonne conscience, une vie paisible, le salut… ou est-ce moi que vous cherchez tout simplement ? Psaumes 14:2 Des cieux, le SEIGNEUR s’est penché vers les hommes, pour voir s’il en est un d’intelligent qui cherche Dieu.


Matthieu 7:8 En effet, quiconque demande reçoit, qui cherche trouve, à qui frappe on ouvrira. Si nous cherchons Dieu de tout notre cœur, il est certain que nous le trouverons car il se laisse trouver par celui qui le cherche de tout son cœur. Le problème ne réside pas dans nos besoins, car il nous assure que nous ne manquerons jamais de rien, le souci est dans notre quête de le trouver. A quoi ressemble notre vie de prière ? En avons-nous une ? Quel temps accordons-nous à celui que l’on dit aimer plus que tout ? Est-il vraiment le premier dans ma vie ?


« Recherchez le Royaume de Dieu et sa justice et tout le reste vous sera donné par-dessus » Dieu ne peut pas être plus clair par ce verset. Si vous êtes de ceux qui prennent peu de temps dans la communion avec le Seigneur, qui lui accorde peu d’importance et peu d’intérêt tout au long de la journée, par la louange, la prière et la parole, alors vous ne pourrez vivre les réalités du Royaume. Dieu est bon et il cherche des vrais adorateurs qui l’adorent de tout leur être (esprit, âme et corps). Combien malheureusement ne fonctionnent pas dans le bon sens, leur corps les domine et tout tourne autour de cela. Plutôt que de rechercher l’écoute du Saint-Esprit, ils ont une oreille très attentive et très réactive pour leur propre corps. Dieu nous a donné un corps pour en prendre soin et il faut le ménager et l’entretenir, car en effet, cela nous assurera une longue vie, mais nous ne devons pas devenir son esclave. C’est l’âme soumise à l’esprit qui doit le diriger. Si nous écoutions moins notre corps et étions plus à l’écoute du Saint-Esprit, notre vie serait bien différente. Le peuple de Dieu serait fort et ressemblerait davantage à une armée, plutôt qu’à un peuple errant depuis de nombreuses années dans le désert.


Nous devrions comparer notre esprit à un téléphone portable qui à la fin de la journée doit être rechargé, car son autonomie est limitée. Notre chargeur, c’est la prière et la parole de Dieu. Sans cette recharge quotidienne, notre esprit s’éteint et ne parviendra plus à entendre les signaux donnés par le ciel. Soyons vigilants, car je sais que bon nombre d’enfants de Dieu ne prennent pas ces choses au sérieux et se contentent de suivre leur chemin, et non celui du Seigneur. Ils aiment le Seigneur sans vouloir se soumettre à un quelconque mode de vie, qui selon eux ressemble à un rituel.


Le Dieu de la Trinité nous cherche, mais nous, posons-nous la question : sommes nous à sa recherche ? Car si nous le cherchons de tout notre cœur, nous ne manquerons de rien, si nous faisons de lui nos délices, il nous donnera ce que notre cœur désire, si nous le cherchons, nous le trouverons et nous n’aurons pas à nous inquiéter du manger et du boire, ni de l’essentiel pour vivre normalement, car il nous les donnera en plus. Tous ne vivront pas dans la richesse, comme ces personnages cités ci-dessus, mais personne ne manquera de rien, c’est la promesse que Dieu donne à tout enfant qui le cherche de tout son cœur.


Matériellement, nous avons pu constater que nous ne manquerions jamais de rien. Mais dans sa grande bonté, Dieu ne s’en est pas arrêté là, car ce verset est valable également et je dirais même surtout, pour toutes les choses spirituelles Ephésiens 1:3 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ ! Je voudrais vraiment insisté plus précisément sur ce point qui est à mon sens, primordial à comprendre, car vraiment beaucoup trop d’enfants de Dieu lisent ce verset sans même en extraire le trésor qu’il contient pour leur vie.


Avons-nous réellement revêtu notre identité en Christ ? A notre nouvelle naissance, nous sommes devenus des princes et princesses du Royaume. Arrêtez-vous un instant et examinez les rois et les princes qui vivent aujourd’hui dans ce monde. Rien qu’à regarder le Royaume uni, si l’on considère la richesse et l’opulence dans lesquelles vivent les membres de la famille royale, sans compter les privilèges, les passes droits, ainsi que tout le respect qui leur est accordé, on ne peut nier qu’une telle vie ne nous ait pas donnés envie à un moment de notre existence. Le jeune prince Georges, qui vient de naitre tout dernièrement, ne sera pas un enfant qui grandira comme les autres. En tant que prince, il jouira des mêmes privilèges que ces prédécesseurs et n’aura pas à s’inquiéter du lendemain, car, en ce qui le concerne, la Royauté lui est déjà réservée. Il n’a rien à faire, si ce n’est qu’à grandir tranquillement auprès de ses parents et à tirer profit des enseignements que ces derniers lui donneront. Sans rien mériter et sans rien faire, il est, quoi qu’il arrive, prince et personne ne pourra jamais lui retirer ce titre. Qu’il soit bon ou méchant, honnête ou escroc, égoïste, généreux, il restera prince en tout état de cause.


Comme lui, depuis notre nouvelle naissance, nous avons hérité de ce titre, mais comment vivons nous notre statut ? Ephésiens 1:3 Loué soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a comblés par l’Esprit de toute la plénitude des dons célestes. Il a déversé d’En-Haut, sur nous qui vivons dans la communion avec le Christ, toutes les bénédictions que le Royaume des cieux contenait (traduction parole vivante). J’ai repris la traduction de la parole vivante, car elle est plus explicite. IL y a plusieurs points que nous devons aborder pour que cette parole puisse prendre racine en nous et ainsi devenir une réalité pour nos vies.


Le père nous a comblés des dons célestes par son Esprit.

Etant devenu le temple du Saint-Esprit, nous sommes tous d’accord sur le fait que l’Esprit de Dieu vit en nous. Puisqu’il vit en nous, sa nature fait partie de nous et ces dons sont présents également. Dans ce passage, il est parlé des dons de l’Esprit, mais aussi des dons célestes. Les dons célestes signifient toutes les richesses que possède le Royaume, c'est-à-dire l’autorité, la puissance, et tous les privilèges qui sont au bénéfice d’un prince ou d’une princesse digne de ce nom. Depuis le jour où nous sommes devenus enfant de Dieu, nous avons changé de royaume, nous sommes passés du royaume des ténèbres au Royaume céleste. Nous avons changé d’identité et sur notre passeport, il est écrit : "Prince(sse) du Royaume des cieux". Alors que nous ne possédions rien, nous possédons tout à présent en Jésus Christ. Le père nous a comblés, cela veut dire que nous devons être réjouis, parce que son cadeau est inestimable. Il n’est pas juste écrit qu’il nous a donné quelques dons, ou que nous devons nous contenter d’un peu, non, il est écrit qu’il nous a comblés, c'est-à-dire, qu’il nous a tout donné, sans compter. Puissions-nous réellement nous arrêter un instant, avant de continuer, et fermer les yeux pour contempler en esprit ce que Dieu nous a donné. Demandons à Dieu de nous révéler les richesses spirituelles qui sont à notre disposition, mais que nous avons laissées là, de côté, parce que nous n’avons pas recherché le Royaume suffisamment.

Prions que Dieu ouvre les yeux de notre cœur afin que l’on puisse connaitre l’infinie grandeur de sa richesse. Un prince ou une princesse ne manquera jamais de rien, c’est pourquoi David affirme que nous ne manquerons de rien.


Il a déversé d’en Haut

Cela veut dire, que ces dons sont pour maintenant, pour notre vie d’aujourd’hui. Nous n’avons pas à attendre la mort physique pour jouir de ces droits, il les a déversés des cieux sur nous ses enfants. Bien que vivant sur cette terre, le Père a déversé sur nous toutes ses bénédictions et ces richesses afin que nous puissions refléter Jésus là où il nous a placés. Le Père se plait de voir Jésus en nous, l’avons-nous réalisé ? C’est pour cette raison qu’il n’a pas attendu, mais qu’il l’a déjà fait, afin que nous suivions l’exemple de Jésus. Il ne nous a ni laissés orphelins, ni pauvres, il nous a tout donné pleinement, par la foi en Jésus.


Sur nous qui vivons dans la communion avec le Christ

Là est la condition : vivre en communion avec le Christ ! C’est parce que je vis en lui et pour lui que je peux bénéficier de cet héritage céleste. Ces dons sont spirituels et ne peuvent se vivre qu’en esprit, par le Saint-Esprit. Le Royaume est déjà là, si nous vivons en esprit, ce n’est pas quelque chose à venir, il est déjà là au milieu de nous, mais il est réservé à quiconque croit et à quiconque veut le vivre pleinement. Le Royaume que Dieu nous offre est d’ordre spirituel et les dons qui s’y rapportent ainsi que ses bénédictions sont spirituels. Il nous les donne, nous pouvons en jouir sans attendre un instant de plus, mais une seule condition est requise : que je ne fasse qu’un avec lui Jean 15:7 Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez ce que vous voudrez, et cela vous arrivera. Si nous demeurons en lui, comme lui demeure en nous, nous sommes alors assis (en lui) dans les lieux célestes, à la droite de Dieu et toutes les richesses du Royaume nous appartiennent. Vous êtes vous déjà vus assis à la droite du Père ? Je pense que beaucoup n’osent pas. Par fausse humilité, mais aussi par manque de connaissance, vous ne jouissez pas de cette place qui est la votre. En Esprit, le Père nous a fait assoir dans les lieux célestes en Jésus christ. Ephésiens 2:6 avec lui, il nous a ressuscités et faits asseoir dans les cieux, en Jésus Christ. Et nous ne sommes pas sans ignorer que notre place est aussi à la droite de Dieu Colossiens 3:1 Du moment que vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez ce qui est en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu. Dans sa parole, Dieu ne cesse de nous rappeler qui nous sommes et ce qu’il attend de nous. Puissions-nous lui demander pardon pour notre obstination, notre entêtement et notre fausse humilité. L’Eglise est constituée de princes et de princesses, tous assis en Jésus Christ dans les lieux célestes. Il serait grandement temps que nous le réalisions et que la gloire de Dieu puisse se manifestait pleinement sur l’épouse de Christ.


Toutes les bénédictions que le Royaume des cieux contenait

Cela ne peut pas être plus clair, les cieux contiennent toutes les richesses, tous les privilèges, tous les trésors et toute la puissance. A notre nouvelle naissance, Dieu nous a fait grâce puis il nous a revêtus d’une robe blanche de sainteté, il nous a donné le titre d’enfant de Dieu, mais il ne s’est pas arrêté là, il nous a dit : « tout ce que mon Royaume contient est POUR TOI. Tout, sans réserve, je te le donne. Tout ce que tu me demanderas, parce que tu demeures en moi, je te le donne ».

Alors oui, c’est une réalité spirituelle, on en parle peu à vrai dire et je pense qu’on passe à côté de la profondeur de l’évangile. Dieu nous a tout donné dans le but de nous équiper et de nous envoyer en tant qu’ambassadeur de son Royaume pour annoncer Christ au monde perdu. Il nous donne sa force, sa puissance et son autorité en son nom afin de gagner les âmes, de guérir les malades, de délivrer les opprimés, de libérer les captifs, de rendre la vue aux aveugles et de relever les paralytiques. Malheureusement, la puissance n’est pas au rendez-vous, car nous avons peur, nous n’osons pas, nous manquons d’autorité et nous nous laissons décourager par notre manque de foi et de persévérance. Alors qu’ « Il a tout accompli », nous prions sans cesse pour les mêmes choses sans voir de résultats réels. « Nous sommes plus que vainqueurs en Jésus Christ » et pourtant nous continuons de trembler au moindre coup de vent « Dieu est toujours avec moi » mais nous ne le consultons que lorsque c’est vraiment important. « Il est le pain de vie » mais il n’est pas le pain qui nous suffit. « Par ses meurtrissures, nous sommes guéris » et pourtant encore trop de malades remplissent encore nos églises. Tant de versets qui ne ressemblent pas à notre quotidien, car il faut être franc, nous n’avons pas pris pleinement conscience de notre identité et de notre héritage. Lorsque quelqu’un nous fait du tort, nous ne regardons pas à l’esprit qui anime cette personne, mais nous combattons la chair et le sang. « Nous avons le pouvoir de marcher sur les scorpions et les serpents et sur toutes les puissances des ténèbres » et pourtant nous sommes en panique, les jambes coupées, dès que nous traversons la vallée de l’ombre de la mort.

Jésus nous a dit, avant de partir rejoindre son père : Jean 16:7 Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai. Rappelons-nous que lorsque Jésus était sur terre parmi les disciples, il n’était pas partout à la fois, et que le Saint-Esprit n’était pas encore descendu dans l’homme. Les disciples n’étaient pas nés de nouveau et rien n’avait encore été accompli. C’est pour cette raison qu’il nous est avantageux de ne plus avoir Jésus en chair et en os parmi nous, puisqu’à présent nous l’avons individuellement, chacun en nous par son Esprit. C’est un des plus grands miracles qui puissent exister, car tout ce qu’a fait Jésus sur la terre, nous pouvons le faire à notre tour « Vous ferez de plus grandes choses que moi ». Il nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles, c’est pourquoi, nous ne manquons réellement de rien.


Nous avons l’autorité et la puissance sur toute situation, car la victoire nous a été donnée il y a plus de 2000 ans à la croix. Jésus est vivant, plus que jamais. Il est en chacun de nous, mais il faut qu’il soit visible, il faut que nos voisins, notre entourage, nos collègues de travail, notre famille le voit à travers nous.


Est-ce que Jésus se voit en vous ? C’est une question cruciale, parce qu’elle est indispensable pour vivre les réalités du Royaume. Si Jésus ne se voit pas encore suffisamment en vous, pas de culpabilité, mieux vaut être honnête et reconnaitre la vérité pour pouvoir enfin décider de changer. Le Père cherche des vases qu’il va pouvoir remplir de son Esprit ; voulez vous en faire partie ? Nos vies doivent refléter la gloire de Dieu ! Nous sommes héritiers du Royaume en Jésus, tout comme le fils prodigue a pu de nouveau jouir des biens de son père lorsqu’il est revenu, nous aussi, nous pouvons profiter pleinement de toutes les bénédictions qui sont au ciel. Notre patrie n’est plus la terre, nous sommes citoyens de la Jérusalem céleste. Nos yeux ne doivent plus être tournés vers le bas, mais fixés vers le haut. Nous devons, tel l’aigle royal, voler au dessus des choses de la terre, pour nous élever de plus en plus haut et comprendre pleinement toutes les réalités spirituelles pour notre vie et celle des autres.


Nous portons les fardeaux alors que nous devons les abandonner, nous gémissons alors que nous devons proclamer, nous sommes tristes alors que c’est la joie qui doit remplir notre cœur, nous subissons plutôt que de combattre, nous rasons les murs alors que nous devons prendre autorité. J’ai une merveilleuse nouvelle pour chacun d’entre nous : Dieu a mieux pour nous, il veut nous affranchir, il veut nous libérer de nos chaines et nous faire profiter de ses richesses. Nous réfléchissons et analysons beaucoup trop. Nous avons besoin de renouvellement, voir de transformation radicale. Cessons d’être incrédules et de ne pas profiter de ce qui nous revient pleinement. Nous sommes riches, puisqu’en Jésus nous avons gagné le gros lot, mais nous nous obstinons à garder le ticket gagnant du loto dans notre portefeuille, à clamer partout que nous avons gagné, mais sans un sou en poche.


Notre compte en banque spirituel peut être rempli, mais encore faut-il aller chercher ce qui nous revient, avec fierté et reconnaissance envers celui qui nous comble de ses bienfaits.


L.Gilman



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