CHAPITRE 11
Verset 1 à 11
Dans ce chapitre, Dieu veut donner une grande victoire à Saül afin qu’il soit reconnu par tout le peuple, comme le roi dont ils ont besoin.
C’est l’Esprit de Dieu qui le saisit pour le motiver à se battre, entrainer avec lui toute l’armée d’Israël (v6) et le guider vers la victoire.
Malgré sa force naturelle et sa grande stature, jamais Saül n’aurait pu remporter une telle victoire sans l’aide de Dieu. Dieu a choisi Saül comme roi, et il veut que tout le peuple le reconnaisse en tant que tel.
Verset 12 à 15
C’est la reconnaissance de Saül face au peuple.
Notons que Saül aurait pu se venger des hommes qui l’ont méprisé, mais il a refusé de le faire.
La vengeance appartient à l’Eternel, sachons lui laisser le soin de le faire. En outre, notre devoir est de pardonner à ceux qui nous maltraitent et qui nous font du mal et de bénir nos ennemis. En faisant cela, ce sont des chardons ardents que nous mettons sur leur tête. Rom 12:19-21 Ne vous vengez point vous–mêmes, bien–aimés, mais laissez agir la colère ; car il est écrit : A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur. Mais si ton ennemi a faim, donne–lui à manger ; s’il a soif, donne–lui à boire ; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien.
CHAPITRE 12
Verset 1 à 5
Samuel s’entretient avec tout le peuple pour faire le bilan de toutes ces années où il a été leur juge. Avant de passer le relais à Saül, il veut que les choses soient bien claires. Et il commence par faire une retrospective de sa mission pour que tous reconnaissent son intégrité et sa loyauté envers Dieu.
Les années passent et il est bon de faire le bilan sur notre vie. Qu’en est-il pour nous ? Avons-nous toujours été fidèle et loyal envers le Seigneur ? Dieu connait la réponse, mais nous, sommes-nous honnêtes envers nous-mêmes et envers Dieu ? Si nous ne nous sommes jamais repentis, il est temps de le faire, car Dieu pardonne à ceux qui confessent leur péché 1 Jn 1:9 Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.
Verset 6 à 13
Il leur rappelle ensuite tout ce que Dieu a fait depuis que leurs ancêtres ont crié à lui pour être délivré d’Egypte. Dieu a toujours répondu et a toujours été fidèle envers eux, mais l’inverse n’a pas été vrai. Il veut donc les mettre en garde de marcher avec Dieu dans l’obéissance et de ne plus se rebeller contre lui.
Il est bon de se rappeler régulièrement tout ce que Dieu a fait pour nous. Avons-nous été reconnaissant envers lui et surtout avons-nous continué à l’être dans le temps ?
De plus, il précise qu'en demandant un roi, ils ont clairement rejeté la royauté de Dieu sur leur vie "et cependant l'Eternel votre Dieu était votre roi (v12)". Dieu était le roi d'Israël, et Jésus est venu sur la terre en tant que roi des juifs. Il est le roi de tous les rachetés, celui qui est assis à la droite de Dieu, qui a reçu toute autorité sur la terre et dans le ciel et qui règne éternellement. En avons-nous conscience ? Le laissons-nous régner vraiment comme un roi dans notre vie ? l'honorons-nous comme un roi ?
Verset 14 à 25
Et pour appuyer ses propos, Samuel demande à Dieu un signe afin que tout le peuple soit en effroi et prenne la résolution définitive d’être fidèle à Dieu.
La crainte de Dieu est le commencement de la sagesse. Sans crainte de Dieu, le monde va à la dérive et parmi eux, beaucoup malheureusement aussi de ceux qui se prétendent chrétiens.
La crainte est si peu présente dans le peuple de Dieu, et pourtant, elle est nécessaire si nous voulons lui plaire. Repentons-nous si nous en manquons. Il est parfois nécessaire que Dieu intervienne de manière puissance pour nous rappeler à l’ordre et ainsi nous faire réagir.
Jésus est mort pour nous à la croix, mais bien qu’il ait accompli parfaitement la loi et assouvi la colère de Dieu, il nous demande de craindre son nom, de renoncer à nous-mêmes, et de porter notre croix. La seule preuve de notre amour est notre obéissance à sa Parole. C’est pourquoi Paul nous demande de travailler avec crainte et tremblement à notre salut. Phip 2:12 Ainsi, mes bien–aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent ;