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LE CORONAVIRUS ET LA SECONDE VENUE DE CHRIST


Avec le coronavirus, Dieu tire la sonnette d’alarme pour que nous soyons prêts à accueillir Christ lors de sa seconde venue.


MÊME SI L’HISTOIRE de l’Église chrétienne est parsemée de prédictions erronées sur la fin du monde, il n’est pas moins vrai que Jésus-Christ reviendra. Lors du départ de Jésus, les anges ont dit : « Hommes galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel » (Ac 1.11).


À sa venue, il jugera le monde :

Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s’assiéra sur le trône de sa gloire. Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs (Mt 25.31,32).


Pour ceux qui ne sont pas prêts à rencontrer Christ, ce jour arrivera à l’improviste :

Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos coeurs ne s’appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste (Lu 21.34).


LES DOULEURS DE L’ENFANTEMENT

Jésus a dit qu’il y aurait des indices de sa venue, comme des guerres, des famines et des tremblements de terre (Mt 24.7). Il a appelé ces signes les « douleurs de l’enfantement » (Mt 24.8 ; TOB). L’image est celle d’une femme qui accouche, essayant de donner naissance au nouveau monde, c’est-à-dire celui que Jésus fera naître lors de sa venue.


Paul a repris cette idée dans Romains 8.22 et a comparé les douleurs de l’accouchement à tous les soupirs et à toutes les souffrances de notre époque – à toute la détresse due aux catastrophes et aux maladies (comme le coronavirus). Il nous a intégrés aux douleurs de l’enfantement du monde en raison de nos maladies. Nous soupirons et souffrons en attendant la rédemption de nos corps à la venue de Jésus, lorsqu’il ressuscitera les morts et nous donnera des corps nouveaux et glorieux (Ph 3.21) :


La création […] sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. Et ce n’est pas elle seulement ; mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps (Ro 8.20-23).


RESTEZ VIGILANTS !

Voici ce que je veux dire : Jésus veut que nous considérions les douleurs de l’enfantement (y compris le coronavirus) comme des rappels et des alertes en vue de son retour et il désire que nous soyons prêts. « C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas » (Mt 24.44).


Il n’est pas nécessaire de compter parmi ceux qui fixent une date au retour du Seigneur pour prendre au sérieux ce qu’il dit. Son message est sans équivoque : « Faites bien attention, restez en éveil et priez, car vous ignorez quand ce temps viendra […] Restez donc vigilants, car vous ne savez pas quand viendra le maître de la maison […] Ce que je vous dis, je le dis à tous : Restez vigilants » (Mc 13.33-37 ; SG21).


Le message est clair. Restez vigilants. Restez vigilants. Restez vigilants. Les douleurs de l’enfantement du monde naturel sont destinées à transmettre ce message. Mais, oh, combien de personnes ne sont pas éveillées ! Malgré toute leur activité frénétique, elles sont profondément endormies en ce qui concerne la venue de Jésus-Christ. Le danger est grand, et le coronavirus est une sonnette d’alarme miséricordieuse nous appelant à être prêts.


Le moyen d’être prêt consiste à venir à Jésus-Christ, à recevoir le pardon des péchés et à marcher dans sa lumière. Alors, vous serez parmi ceux à qui Paul s’adresse en ces termes :

Vous, frères et soeurs, vous n’êtes pas dans les ténèbres pour que ce jour vous surprenne comme un voleur. Vous êtes tous des enfants de la lumière […] Donc […] veillons et soyons sobres […] En effet, Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, qui est mort pour nous afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui (1 Th 5.4-10 ; SG21).


John Piper




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